Book Club Livraddict — Les Yeux d’Elsa de Louis Aragon

Book Club spécial Poésie d’avril 2025

Fiche BBM

DE L’AMOUR ET DE LA GUERRE … et aussi de la difficulté

En avril 2025, le Club de Lecture s’est réuni pour lire de la poésie. Parmi des propositions classiques, contemporaines, internationales, Louis Aragon et son recueil Les Yeux d’Elsa a été sélectionné. Durant la période amont au Book Club, les personnes inscrites au club ont fait part de leur peur de ne pas savoir quoi dire le moment venu. Pourtant les échanges ont été très riches et fournis !

La grande majorité des participants ne lisait pas fréquemment de la poésie, de fait, il y avait clairement un peu d’appréhension pour cette lecture. Certains connaissaient l’auteur de par les poèmes mis en chanson et avaient hâte de lire ces poèmes ; d’autres ont plongés directement dans la découverte.

Le livre est découpé en plusieurs parties : préface, recueil de poèmes et multiples appendices. La préface écrite par l’auteur n’a pas fait l’adhésion de tous les lecteurs, elle était beaucoup trop longue, trop scolaire, pénible à lire tant l’auteur semble trop fier de lui… une entrée directement dans les poèmes aurait été préférée. Certains participants ont justement sauté cette préface pour aller directement aux poésies (en revenant lire la préface à la fin pour certains). Les plus motivés ont lu les appendices… un supplice pour certains ! A noter que selon les éditions, les préfaces et appendices sont différents.

Sur la partie Poésie, les thématiques abordées ont surpris. Sans lire le synopsis et en première apparence, les participants pensaient lire des poésies d’amour mais il y avait également des poésies de guerre (NB : le recueil a été écrit en pleine 2nde GM). Ce point a fait divergence, certains lecteurs n’ont pas apprécié les poèmes sur la guerre mais d’autres ont trouvé le parallèle entre Elsa et la France déchirée intéressant et singulier. Le vocabulaire employé a également été souligné car tout au long de la lecture il y a beaucoup de mots inconnus… seul un lecteur a tenu le dictionnaire jusqu’au bout !

La grande musicalité des rimes a été mise en avant, les poésies se prêtent bien à une lecture à voix haute.

En conclusion, les avis restent très contrastés selon la sensibilité de chacun. Certains ont été déçus des poésies sur la guerre en trop grand nombre mais d’autres ont apprécié le mélange amour et guerre qui a permis de créer un ensemble plus fort.

Un conseil important est donné : lire les poèmes avec une explication de texte à coté peut apporter un très bon éclairage sur le sens et le contexte et ainsi mieux apprécier la lecture.


Verbatim sélectionné :
• « C’est une lecture assez exigeante »
• « L’ensemble de l’ouvrage m’as paru hermétique et inapprochable pour le nouveau venu, avec un accent particulier sur cette Préface qui m’a tapé dans les genoux dès les premières lignes »
• « Au final, j’ai bien aimé cette thématique de la guerre, de l’amour de la patrie, etc et j’ai trouvé que les différents thèmes se mêlaient astucieusement »
• « Côté musicalité / sonorité, c’était très joli »
• « Quant à la fin (la leçon de Ribérac + la rime en 1940 +la définition de la poésie), je crois bien que c’est ce qui m’a achevé »


Pour aller plus loin :
• Aurélien, de l’auteur
• Écouter les poésies de Aragon mises en musique par Jean Ferrat, André Claveau, Francis Poulenc, Léo Ferré, Bernard Lavilliers
• En poésie classique : Prévert, Apollinaire, Baudelaire, Hugo, Verlaine, de Musset, Labbé, Théophile Gautier et de Nerval
• En poésie contemporaine : Rupi Kaur, Bobin
• Je serai le feu illustré par Diglee
• Les Haïkus et les sonnets en général sont plus facilement abordables


Les participants : Anna-Brdz, Cendre, Claire C, Coper, Elilith, Elojs, Emmani, FluR, Grominou, Julie27, labuze199, Lily HMA, Maylie, Mypianocanta

Mille mercis à Coper pour le compte-rendu!

Book Club Livraddict — Histoires de moine et de robot, tome 1 : Un psaume pour les recyclés sauvages de Becky Chambers

Book Club d’avril 2025

Résumé :

Voilà des siècles, les robots de Panga ont accédé à la conscience et lâché leurs outils ; voilà des siècles, ils sont partis ensemble dans la forêt, et nul ne les a jamais revus ; voilà des siècles qu’ils se sont fondus dans les mythes de l’humanité.
Un jour, la vie de Dex, moine de thé, est bouleversée par l’arrivée d’un robot qui, fidèle à une très vieille promesse, vient prendre des nouvelles. Il a une question à poser, et ne rejoindra les siens qu’une fois satisfait de la réponse. La question : « De quoi les gens ont-ils besoin ? »
Mais la réponse dépend de la personne à qui on parle et de comment on pose la question. La nouvelle série de Becky Chambers s’interroge : Dans un monde où les gens ne manquent de rien, à quoi sert d’avoir toujours plus ?

Fiche BBM

Participants : Elilith, Marinette, Winaria, M.Kate, Aryia, Cendre, LaGeekosophe, Islo, Julie27, Maylie, Elizewyn, Courgette, Pandarose, Ormelys

Compte rendu :

« Un psaume pour les recyclés sauvages » de Becky Chambers a profondément touché une majorité de lecteurs par la richesse de ses réflexions philosophiques, son ambiance apaisante et ses personnages nuancés. Beaucoup se sont reconnus dans le personnage de Dex, en proie à une quête de sens constante, à une insatisfaction existentielle malgré des changements radicaux de vie. Même si sonc caractère insatisfait l’a rendu parfois agaçant. La rencontre avec Omphale, figure curieuse et bienveillante, a marqué un tournant dans le récit et dans la perception des lecteures : leurs échanges sont souvent cités comme le cœur du livre, tant ils questionnent avec justesse la nature du bonheur, le sens de la vie, et la valeur d’un but. Omphale a conquis de nombreux lecteurs par sa vision du monde, sa douceur et sa sagesse tranquille.

L’univers du roman a également été salué pour son originalité et sa capacité à réconforter. Ce monde utopique, où l’humanité a trouvé un équilibre avec la nature et les machines, a offert un cadre rare et bienvenu pour aborder des sujets complexes avec douceur : écologie, spiritualité, respect du vivant, décroissance… Plusieurs lecteurs ont exprimé un fort désir de vivre dans un monde semblable, ou du moins d’y croire. Le rythme lent et contemplatif a été apprécié comme un contrepoint aux récits plus classiques, même si certains ont eu du mal à entrer dans l’univers au début, notamment à cause d’un manque d’éléments contextuels ou de repères spatiaux.

Enfin, le style du livre, marqué par l’utilisation de l’écriture inclusive, a suscité des réactions variées mais globalement positives. Pour plusieurs, c’était une première, et malgré un léger temps d’adaptation, l’expérience a été jugée enrichissante. Le ton doux et intimiste de la narration a renforcé l’effet « lecture doudou » que beaucoup ont ressenti. Si l’intrigue en elle-même est restée secondaire, c’est la qualité des dialogues, la justesse des émotions et la beauté des messages transmis qui ont laissé une empreinte durable. Plusieurs personnes souhaitent lire la suite, non pas tant pour l’histoire que pour retrouver cet univers et ces personnages profondément humains.

Merci à LaGeekosophe pour la rédaction du compte-rendu !

Book Club graphique Livraddict — Lightfall, tome 1 : La Dernière Flamme, de Tim Probert

Book Club graphique de février 2025

Balade fantasy en pays Galdurien

Résumé :

Béa, une adolescente un peu anxieuse, vit sur la planète Irpa. Confrontée à l’étrange disparition de son grand-père Cochon Sorcier, fabricant de potions et gardien de la flamme éternelle, elle décide de partir à sa recherche. Avec l’aide du courageux Cad, un sympathique Galdurien, elle se lance dans une quête pour sauver la planète des ténèbres qui commencent à la recouvrir.

Fiche BBM

Participants : Anna-Brdz, Aryia, aurelyaya, Book explorer, Cendre, Chaaa, coper , Elilith, Elojs, Emmani, Islo, JeudiOui, Julie27, LaureenBrocorens, Lutetia95, Maylie, M.Kate, Stellade

Compte-rendu :

Pour le club de lecture spécial « BD » sur le thème/public de la jeunesse, le livre élu a été un comic : Lightfall, tome 1 : La Dernière Flamme, de Tim Probert.

Les participants ont trouvé que l’histoire s’adressait bien à un jeune public mais que les plus âgés pouvaient aussi trouver du plaisir dans cette lecture.
Le scénario de ce premier tome est introductif et pose le contexte Fantasy de la BD mais il crée suffisamment de suspense pour donner envie de lire la suite. En effet, même si quelques longueurs sont à déplorer notamment dans les premières pages, les révélations qui s’égrènent au fil de la lecture et le final ont intrigué et invité la majorité des lecteurs à vouloir lire la suite. Le scénario et les personnages sont parus peut-être trop « manichéens » par moment mais cela permet de mettre en avant des identités fortes et renforcer l’attachement aux personnages.

Coté personnage justement, CAD a été fortement apprécié pour sa loyauté et sa dévotion. Sa relation avec Béa a été jugé très touchante et les lecteurs se sont vites attachés à ce duo et ont envie de les voir évoluer.
Le graphisme n’a pas plu à tout le monde mais les planches représentant les paysages ont clairement fait l’unanimité ! Également, la qualité des expressions et des émotions ressentis par les personnages a été souligné à plusieurs reprises. La manière de représenter l’anxiété de Béa a fait écho chez beaucoup de lecteurs.

Un débat s’est ouvert sur les références qui émergent de la lecture. Certains lecteurs ont trouvé des références au Seigneur des Anneaux et à Harry Potter, mais il est souligné que les références mises en exergue correspondent plutôt à des tropes/codes ultra « classiques » du genre SFFF.

Certains participants l’ont lu avec leurs enfants qui ont beaucoup aimé cette aventure à Irpa. D’autres ont lu la suite de cette BD et la recommandent, la suite de la série est à la hauteur des attentes.


Verbatim :
• « je me suis laissée embarquer dans l’aventure »
• « C’est vraiment un régal pour les yeux »
• « Au fond c’est sa quête personnelle pour dépasser ses peurs. »
• « Cad, je ne vois pas comment on ne peut pas l’aimer. »
• « Cette histoire m’a fait vibrer »
• « Là, c’est presque « too much » pour son côté toujours joyeux / optimiste »


Pour aller plus loin :
Bandes Dessinées :
o Seuls
o Elles
o L’épouvantable peur d’Épiphanie Frayeur
o Le rêve du papillon
o Mushishi (manga)
o Le Chant du Troll

Autres :
o Seigneur des Anneaux (film)
o Harry Potter (livres / films)
o Dofus / Wakfu (jeux vidéo)
o Final Fantasy IX (jeux vidéo)
o Warcraft (jeux vidéo)
o L’histoire sans fin (film)
o Nausicaä de la vallée du vent (Film Animation)
o Arrietty : Le Petit Monde des Chapardeurs (Film Animation)
o Princesse Mononoké (Film Animation)


Merci à Coper pour la rédaction du compte-rendu !

Book Club Livraddict –Norferville de Franck Thilliez

Book Club – Décembre 2024

Book Club – Norferville de Franck Thilliez

Fiche BBM

Résumé :

Dans l’univers hostile du Grand Nord, personne ne vous entend crier.

Détective et criminologue à Lyon, Teddy Schaffran apprend que le corps de sa fille a été découvert dans une ville minière très isolée du Grand Nord québécois, Norferville. Morgane a été sauvagement mutilée, abandonnée dans la neige non loin d’une réserve autochtone. Sans réfléchir, Teddy plaque tout pour se rendre sur place, bien décidé à comprendre ce qui s’est passé.
Là-bas, Léonie Rock, une flic métisse, est mise sur l’affaire. Elle est alors contrainte de renouer avec cet endroit coupé de tout où elle est née et où, adolescente, trois inconnus l’ont violée. Un retour vers son enfer, alors que les températures frôlent les -20°C.
Ensemble, ces deux êtres éprouvés par la vie vont se démener pour trouver des réponses malgré l’inhospitalité de la nature et des hommes.

Participant.e.s : Pandarose, brijoudu93, domi_troizarsouilles, Winaria, LaureenBrocorens, Cleem27, Lutetia95, Babadam, Julie27, Lilame, atick, LY1461, Rachel_27, Niobee, FluR, Maa.

Compte rendu :

De façon globale, les participants au BC s’accordent à dire que le gros point fort de ce roman était son ambiance de froid, d’hiver : très réussi, puisque c’était justement le thème choisi !
À part ce point principal, les avis convergent plutôt bien.
N.B. : toute référence à un genre particulier, et notamment au masculin, est réputée renvoyer à tout autre genre, sauf autre précision.

Sur les personnages
Malgré un côté un peu cliché (ou classique) des deux personnages principaux – Teddy l’ex-flic (criminologue) bourru, cabossé, pas tout à fait légitime, et Léonie la femme forte mais sensible dans un monde principalement masculin -, ils ont été trouvés touchants, avec une petite préférence pour Teddy, qui a fait penser les lecteurs qui connaissaient déjà F. Thilliez à son héros récurrent Sharko. Certains auraient toutefois aimé les voir plus étoffés, qu’ils aient plus d’ampleur, pour qu’ils soient vraiment attachants, mais sans que ça gêne la lecture.
Leur idylle cependant a fait l’unanimité : elle n’avait pas lieu d’être, et n’apporte rien à l’histoire !
Quant aux personnages secondaires, ils n’ont pas convaincu (du tout). Le sergent Liotta en tant que « méchant n° 1 » était trop prévisible ; Maya était touchante mais a été trop vite abandonnée ; et Patrick, qui touchait vaguement au début malgré un côté très cliché, a été tellement peu exploité que certains l’avaient carrément oublié !

Sur l’intrigue / les révélations / le rythme
Pour les connaisseurs de l’auteur comme pour ceux qui le découvraient, l’enquête même est LE point faible du roman. Certes, il y a de nombreux rebondissements et retournements de situation, mais ils sont trop souvent prévisibles, et leur nombre élevé finit par les décrédibiliser. Ainsi, l’intrigue laisse le sentiment d’être peu intéressante, voire improbable sur certains aspects. Les connaisseurs relèvent en outre que les autres romans de F. Thilliez sont plus fouillés, plus complexes, plus « scientifiques » aussi, et ces différents aspects (en tout ou en partie) semblent leur avoir manqué.
On notera aussi certaines « facilités » d’écriture, qui entretiennent le suspense mais sont tellement prévisibles : par exemple, dès qu’une perturbation climatique est annoncée, on peut être certain que nos personnages vont foncer dedans!
Cependant, malgré cette grosse faiblesse qu’est l’enquête, la majorité des lecteurs ont indiqué qu’ils ont poursuivi leur lecture grâce au bon rythme du livre, dû notamment aux chapitres courts qui maintiennent la tension sans lasser.

En outre, tout le monde soulève que c’était très intéressant de profiter de cette enquête pour sensibiliser le lecteur au drame des femmes autochtones des Premières Nations : exploitées sexuellement, sans avenir, ou disparues sans que personne ne s’intéresse à elles, si ce n’est leur famille de toute façon complètement démunie, ou quelques rares associations.
Et on peut dire que « ça marche », même si notre lectrice québécoise a noté quelques incohérences, notamment avec des termes sur les institutions locales, qui montrent une recherche documentaire de la part de l’auteur, mais sont mal utilisés ; ou bien certains clichés sur les noms des personnages qui seraient typiquement québécois (mais ne le sont pas !) ; sans même parler des dialogues !

Sur l’ambiance
C’est là, comme dit plus haut, LE point fort du roman !
Les participants au BC le disent parfaitement, j’en cite quelques-uns tant c’est explicite : « j’ai couru, j’ai eu froid (très froid) avec les protagonistes, je me suis même surprise à avoir du mal à respirer parce que les personnages couraient rapidement dans un froid glacial » (brijoudu93) ; « L’écriture m’a bien immergée dans le froid glacial et l’inhospitalité du Grand Nord québécois » (winaria) ; « C’est un véritable voyage dans un environnement hostile & froid qui est très immersif. » (Lutetia95) ; « (…) tout ce blanc, ce froid du Grand Nord canadien qui nous glace et nous laisse prisonnier au sein de Norferville. » (Babadam)

Glacé, inhospitalier, froid, blanc, immersif, avec en plus une sensation de huis-clos : tout est dit !

=> Sur la fin
Elle a plutôt déçu la majorité des lecteurs, car trop prévisible, et le côté romance entre Teddy et Léonie (qui ici semble devenir sérieuse !) a vraiment déplu. Pas de grande révélation donc, mais la plupart relèvent toutefois que c’est cohérent avec tout ce qui précède, même si quelques chapitres supplémentaires sur l’histoire de Léonie, en mettant un peu moins Liotta dans la ligne de mire, auraient été bienvenus.
Et, last but not least : plus d’un lecteur qui ne connaissait pas encore F. Thilliez se dit intéressé à le découvrir davantage, notamment dans ses séries Sharko et/ou Hennebelle !

Pour aller plus loin :

Les lecteurs qui connaissaient déjà l’auteur le recommandent, tandis que les « découvreurs » ont désormais envie de le lire davantage. Dans la saga Sharko et(/ou) Hennebelle, les titres ne sont pas tous égaux, paraît-il, mais la plupart sont au moins bons. On nous recommande en particulier : Pandemia

Sinon, en-dehors de Franck Thilliez, on a de nombreuses propositions :

Sur le Grand Nord canadien :

Une saison pour les ombres de R.J. Ellory

Les murailles d’Erika Soucy

Yukonnaise de Mylène Gilbert-Dumas

Widjigo d’Estelle Faye (fantastique)

Sur le drame vécu par les autochtones des Premières Nations :

Le dernier festin des vaincus d’Estelle Tharreau (il fait partie de la sélection prix Livraddict 2024 – catégorie Policier

Cheval indien de Richard Wagamese

Kukum de Michel Jean

Pour l’honneur de tous les miens d’Amanda Skenandore

Sur le Grand Nord – côté américain (hors Canada) :

Les enfants du blizzard de Melanie Benjamin

Sans retour de Tom Clearlake

Sur le (Grand) Nord – côté européen, et plus généralement le froid / l’hiver / la montagne en hiver :

Glacé de Bernard Minier

La petite ville des grands rêves de Frederik Backman

Personne ne meurt à Longyearbyen de Morgan Audic

Tu me manqueras demain de Heine Bakkeid

Abimes de Sonja Delzongle

Imaqa de Flemming Jensen

Le chalet de Catherine Cooper

La saga Le chant du Grand Nord de Nicolas Vanier

La saga Qaanaaq Adriensen de Mo Malö

La fileuse d’argent de Naomi Novik (fantasy)

Merci à domi_troizarsouilles pour le compte-rendu !

Book Club Livraddict — Les Filles du manoir Foxcote d’Eve Chase

Book Club — Octobre 2024

Book Club — Les Filles du manoir Foxcote d’Eve Chase

Fiche BBM

Résumé :

Gloucestershire, août 1971. Un bébé est retrouvé dans les bois du manoir de Foxcote. La famille Harrington, endeuillée par une terrible tragédie, recueille avec joie la petite fille et décide de l’élever en secret. Mais ce bonheur familial est très vite ébranlé par la découverte d’un cadavre sur la propriété.
Des années plus tard, Sylvie, désireuse d’éclaircir des zones d’ombre de sa vie, est à son tour entraînée dans les bois majestueux et sauvages de Foxcote, là où rien n’est tout à fait ce qu’on croit. Sylvie découvrira-t-elle la vérité et osera-t-elle la révéler ?

Participant·e·s : Anna-Brdz – brijoudu93 – Can_diice – Chaminou333 – Emmani – erine6 – FluR – Kimi_kiwi – misshelene29 – missmolko1 – Niobee – Rachel_27 – Readmau – Riz-Deux-ZzZ

Compte-rendu :

Les personnages féminins ont plu, notamment Rita, très touchante avec son côté maternel et protecteur, Jeannie, qui a suscité de la peine avec son deuil et sa dépression post-partum, et Hera, en transition entre une petite fille et une adulte.

Beaucoup ont aimé la construction du roman avec la double temporalité et l’alternance des narrateurs. Les chapitres sont courts, ce qui apporte du rythme même si certains ont noté quelques longueurs au début du roman contrairement à la suite qui se lit beaucoup plus facilement.

Le côté secrets de famille a également été apprécié. Le contexte des années 1970 a été difficile à imaginer pour certains qui se retrouvaient plus facilement dans les années 1900. La partie faisant référence au passé a été la plus appréciée, celle au présent jugée moins importante et moins intéressante.

L’ambiance oppressante de la forêt pleine de mystères a été appréciée.
Le manque de suspense a été reproché car la fin est prévisible.
Pour ceux qui avaient lu d’autres romans de l’auteure, il y a une préférence pour Un manoir en Cornouailles.


Merci à Rachel_27 pour le compte-rendu!