Compte rendu du book club sur les légendes arthuriennes : Les dames du lac de Marion Zimmer Bradley

Thème : Les légendes arthuriennes
Livre choisi : Les Dames du Lac de Marion Zimmer Bradley

La légende du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde n’avait, depuis longtemps, inspiré un roman d’une telle envergure, d’un pareil souffle. Et, pour la première fois, ce draine épique nous est conté par une femme à travers le destin de ses principales héroïnes. Bien sûr, Merlin l’Enchanteur, Arthur et son invincible épée Excalibur, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes, exceptionnellement attachantes, qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, grande prêtresse d’Avalon, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d’Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la Fée, soeur et amante du grand roi…

Au total 16 participantes : Galleane, Avalon, Lynnae, Melisende, Frankie, Kkrolyn, Nathalie, Strawberry, Clairdelunebleu, Ellcrys, Mypianocanta, Stellabloggeuse, Angelebb, Lebbmony, Gentiane, Rose.


Sur le plan général, les avis étaient assez partagés, entre les relectures et les découvertes du monde d’Arthur. Les notes ont donc varié entre 6 et 10/10, souvent le livre étant mieux appréciée par les « habituées » des légendes de la table ronde.

On a toutes apprécié le style (un peu ancien) et les recherches de l’auteur, mais le rythme lent et un manque d’action globale ont été cités comme principal défaut. Les différentes descriptions ont charmé toutes les lectrices notamment celles  d’Avalon.

Le conflit entre les croyances druidiques et la religion catholique est bien traité, et la découverte des rites liés à la Déesse font partie des points forts de ce livre et aborde un thème moins présent dans les autres versions des légendes arthuriennes. L’absence de magie/fantastique a d’ailleurs permis d’apporter plus de réalisme.

Beaucoup ont eu du mal à s’attacher aux personnages, et l’éloge de l’amour courtois a marqué les esprits. « Les hommes sont des chevaliers soit mais ce n’est pas assez montré, on voit plus leur côté fleur bleue qui les font paraître mièvre. »( Galleane) Les hommes sont bien plus effacés que dans les écrits traditionnels, ce qui laisse place aux personnages féminins et donc apporte une vision nouvelle de l’histoire.

Guenièvre a agacé toutes les participantes, elle est trop mièvre, trop pieuse et intolérante. Le personnage de Morgane, narratrice principale est celle qui a attiré le plus de sympathie d’autant plus qu’elle est présentée sous un angle différent des autres versions des légendes arthuriennes, moins mauvaise fée.

Alors que l’auteure est plutôt connue pour son féminisme, beaucoup ont trouvé que les personnages féminins  subissaient leurs destins, tout en appréciant le fait qu’elle remette ces femmes au cœur de l’histoire de la table ronde.

Pour terminer, Mypianocanta nous  « recommande le tome 2 qui reprend justement le côté de la quête du Graal et d’autres faits plus connus » et Melisende, la série télévisuelle adaptée. Pour ceux qui veulent se réconcilier avec Guenièvre, le livre de Nancy McKenzie est la cible idéale (Guenièvre, l’enfant reine).

Pour retrouver l’avis des participantes (fiche bibliomania)

Ecrit par : Rose

Cul de sac de Douglas Kennedy

Biographie de l’auteur: Douglas Kennedy (né le 1er janvier 1955 à New York) est un écrivain américain qui décrit d’un œil acerbe certains côtés des États-Unis d’Amérique, dénonçant notamment le paradoxe du puritanisme religieux.
Douglas Kennedy grandit dans l’Upper West Side, étudie à la Collegiate School (le plus vieux lycée de New York) et au Bowdoin College dans l’État du Maine, avant de partir un an au Trinity College de Dublin en 1974. De retour à New York, il devient régisseur dans des théâtres de Broadway. En mars 1977, entre deux productions, il décide de partir à Dublin pour rendre visite à des amis. Il restera de ce côté de l’Atlantique.

À Dublin, il devient cofondateur d’une compagnie de théâtre. Il rejoint ensuite le National Theatre of Ireland en tant qu’administrateur de la branche expérimentale. Il y passe cinq années (1978-1983), pendant lesquelles il commence à écrire, la nuit. En 1980, il vend sa première pièce à la chaîne de radio britannique BBC Radio 4. La pièce est aussi diffusée en Irlande et en Australie. Suivent deux autres pièces radiophoniques, également diffusées sur Radio 4.

En 1983, il démissionne de son poste au National Theatre of Ireland pour se consacrer exclusivement à l’écriture. Pour survivre, il devient journaliste indépendant, notamment pour l’Irish Times où il tient une rubrique de 1984 à 1986. En 1986, sa première pièce pour la scène est un échec désastreux, tant critique que public. Peu de temps après, l’Irish Times supprime sa rubrique.

En mars 1988, il déménage à Londres, au moment où son premier livre, un récit de voyage, est publié. Deux autres suivront. Ces trois livres reçoivent un très bon accueil critique. Parallèlement, sa carrière de journaliste indépendant connaît également un essor.

En 1994, paraît son premier roman, Cul-de-sac. En 1997, il est porté à l’écran par Stephan Elliott, le réalisateur de Priscilla, folle du désert.

Son deuxième roman, L’Homme qui voulait vivre sa vie, connaît un succès international. Il est traduit en seize langues et fait partie de la liste des meilleures ventes.

Son troisième roman, Les Désarrois de Ned Allen est aussi un best seller et un succès critique, traduit en quatorze langues.

La Poursuite du bonheur marque un changement radical. Après trois romans que l’on pourrait décrire comme des thrillers psychologiques, il opte pour une histoire d’amour tragique. Il reçoit un excellent accueil critique.

Ont suivi Une relation dangereuse (Belfond, 2003) et Au pays de Dieu (Belfond, 2004).

Parfaitement francophone, Douglas Kennedy vit entre Londres, Paris, Berlin et Wiscasset dans l’État du Maine où il a acheté une maison. Il a été marié de 1985 à 2009 à Grace Carley, conseillère politique au Royaume-Uni, au ministère de la Culture. Ils ont deux enfants.

Résumé:Cul-de-sac est le récit d’un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n’avait rien contre ce pays avant d’écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein coeur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d’un clan d’allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais n’aura qu’une seule obsession : comprendre ce qu’il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille.

Mon avis: Une descente aux enfers dans le bush profond pour notre personnage principal!!! Une communauté qui en beaucoup plus soft nous fait penser à « La colline a des yeux »!! Une ambiance caniculaire dans ce roman avec des personnages qui nous sont totalement antipathiques, on éprouve de la compassion pour notre personnage qui se trouve embarquer contre son gré !!
J’ai beaucoup le style d’écriture cru par moment mais raffiné aussi, un vocabulaire très riche dont j’ai apprécié la lecture.
C’est mon premier Douglas Kennedy et je ne suis pas déçue, il fait partie de mon challenge thriller, c’est le premier auteur complétement inconnu pour moi que je lis et j’espère tout le challenge va être comme ça , car ce fut du gâteau de lire celui-ci!!

Devil City de Jana Oliver

Devil City, un roman prenant !

Entre démons et action, ce roman vous tiendra aux tripes pendant toute votre lecture !
On suit Riley, une jeune adolescente qui vit dans un monde post-apocalyptique assiégé par des démons. Pour faire face à ce fléau, il existe des piégeurs  de démons. Un métier dangereux réservé à la gente masculine. Mais Riley, fille d’un piégeur de renom, est bien décidée à suivre son père ! Mais les choses risquent d’être compliquées…

Jana Oliver nous signe ici un roman mature, fascinant, drôle et excellent ! J’ai dévoré ce roman ! Un vrai délice ! Impossible de lâcher le livre avant de l’avoir terminé !

L’écriture de l’auteure est fluide, rapide tout en restant contemporaine ! Malgré l’atmosphère lourde et pesante qui règne par moment dans le livre, elle réussira toujours à faire apparaître une réplique hilarante ! L’humour est d’ailleurs ce qui fait ressortir, à mes yeux, le livre des autres romans de démons. Elle sait par sa plume rendre son lecteur accroc par l’histoire !

Les personnages sont vraiment attachants. Riley m’a beaucoup fait penser à Rose de Vampire Academy à cause de son caractère bien trempé ! Le début de romance entre elle et un autre personnage est intéressant à découvrir et j’espère que nous pourrions voir son évolution dans les prochains opus.

L’histoire quant à elle, est parfaitement ficelée. Tout est bien, rien n’est tiré par les cheveux, ça tient la route et ça se lit sans complication.

Pour conclure, ce livre fut un vrai régal ! J’ai passé un très bon moment et j’espère que la suite sera tout aussi prenante que ce premier tome !

Rebecca de Daphné Du Maurier

Résumé:

Sur Manderley, superbe demeure de l’ouest de l’Angleterre, aux atours victoriens, planent l’angoisse, le doute : la nouvelle épouse de Maximilien de Winter, frêle et innocente jeune femme, réussira-t-elle à se substituer à l’ancienne madame de Winter, morte noyée quelque temps auparavant ? Daphné du Maurier plonge chaque page de son roman – popularisé par le film d’Hitchcock, tourné en 1940, avec Laurence Olivier et Joan Fontaine – dans une ambiance insoutenable, filigranée par un suspense admirablement distillé, touche après touche, comme pour mieux conserver à chaque nouvelle scène son rythme haletant, pour ne pas dire sa cadence infernale. Un récit d’une étrange rivalité entre une vivante – la nouvelle madame de Winter – et le fantôme d’une défunte, qui hante Maximilien, exerçant sur lui une psychose, dont un analyste aurait bien du mal à dessiner les contours avec certitude. Du grand art que l’écriture de Daphné du Maurier, qui signe là un véritable chef-d’oeuvre de la littérature du XXe siècle, mi-roman policier, mi-drame psychologique familial bourgeois.

Mon avis:

C’est un coup de cœur ! L’histoire elle-même est passionnante. Dès la toute 1ère page on veut savoir ce qui est arrivé à la narratrice, et à peine a-t-elle commencer son récit l’intrigue prend forme, petit à petit. Chaque élément a sa place, sa signification et ses répercutions. La tension monte jusqu’à ce que le suc pence soit à son comble et que l’on ne puissent plus lâcher de livre.

L’atmosphère est tout d’abord légère, très vite elle devient lourde et tendue puis oppressante. Mais cela se fait subtilement. Il n’y a pas d’excès et ça ne tombe jamais dans la caricature.
Cette histoire n’est pas vraiment « noire ». L’atmosphère tendue n’est dominante que lorsque le sus pence augmente. Sinon on va et vient entre une certaine noirceur et au contraire une légèreté et une douceur rafraichissante.

Il y a peu de personnages. La narratrice, qui est le personnage « principal » n’est connue qu’entent que 2ème Mme de Winter, elle est très effacée et l’on s’attache à elle. Maxim de Winter, son époux, nous est tout de suite sympathique.
Les personnages que l’on pourrait qualifier de « secondaires » sont extrêmement importants et ont donc une grande place. J’ai trouvé que les personnalités étaient vraiment bien développées, l’auteur à sut leurs donner du relief.

Les lieux ont une place importante dans l’histoire, surtout Manderley et ses alentours. Le jardin, les bois, la « Vallée Heureuse », la crique avec sa maisonnette.

J’ai particulièrement aimé la façon dont les éléments sont décrits et sont les « indicateurs » de la « gravité » des scènes. La lumière, le soleil, le vent, la brume, les nuages, la pluie, la foudre, les odeurs et les bruits sont constamment présents.

Le style de l’auteur est facile à lire. Absolument pas plombant. Bien au contraire j’ai à plusieurs reprises relus certains passages, pour leur beauté ! Les descriptions, dont je ne suis habituellement pas amatrice, m’ont tout simplement enchantée ! Ce n’est certainement pas le dernier Daphné du Maurier que je lis !

A Mélie, sans mélo de Barbara Constantine

Quatrième de couverture : voir fiche bibliomania http://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=6229

Ce que le titre m’évoque avant lecture : J’enchaîne en ce moment de gros « pavés » de 600 à 700 pages qui, bien qu’intéressants me tiennent chaque fois plusieurs semaines et au milieu de tout cela j’aspire à un petit livre simple et léger qui me permettrait d’avancer dans le baby-challenge littérature contemporaine sans trop d’efforts. Et voilà que je repère À Mélie, sans mélo dans les livres à gros caractères. 250 pages de gros caractères, qui reposent à la fois les yeux et l’esprit : c’est exactement ce qu’il me fallait.

Mon avis : Le repos, le terme était bien choisi !! Allongée confortablement dans mon canapé, entre le déjeuner et la sortie d’école de mes deux petits monstres, ce petit roman familial me fait l’effet d’une bonne sieste réparatrice.

Ma recherche sur internet :
2 vidéos: avec Michel Field et  sur youtube
des questions de bloggeurs http://www.leblogdeslivres.com/post/200 … des-livres

Pour aller plus loin : Les livres à  gros caractères.
Quelle belle idée d’avoir adapté ce titre !! Beaucoup de nos grand-mères, sans doute l’apprécieront !!
De plus en plus de maisons d’édition se lancent dans ce créneau sans doute très porteur (éditions de la loupe, livre confort, éditions vdb, Feryane, Avue d’oeil, etc… ). Avec les livres lus, qui font eux-aussi leur grand retour, c’est une porte ouverte pour tous ceux qui ont des difficultés de vision ou qui attrapent des migraines sur les livres de poche à papier de cigarette !!
Et même pour les autres… il ya quelques années, je roulais chaque jour plus de deux heures en voiture pour aller travailler et j’ai passé beaucoup de bons moment avec des livres enregistrés.
Et pour les non-voyants, il existe aujourd’hui bibliosésame, une association formidable qui est sans arrêt à la recherche de bénévoles. Alors si vous avez un peu de temps à offrir, depuis chez vous et au rythme qui vous plait, contactez-les !!