Les fiancés de l’hiver de Christelle Dabos

Titre: La Passe Miroir – Les fiancés de l’hiver
Auteure: Christelle Dabos

Synopsis: Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’Arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.

J’ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman, lu en seulement trois jours. L’auteure a su me faire ressentir tout un tas d’émotions et m’emporter avec elle dans cet univers. Tant qu’on y est cet univers parlons-en, on s’y croirait, l’auteur réussi à nous donner une idées très précise de l’endroit où on se trouve dans le livre sans pour autant faire une longue description. Christelle Dabos a une manière d’écrire bien à elle. Un langage courant et un récit à la troisième personne nous donne une vue d’ensemble sur les personnages et leurs émotions. Nous faisant passer du rire aux larmes en seulement quelques secondes.

Les personnages eux sont tous différents, tous attachants même ceux qui ne sont pas forcément très sympas et un récit ficelé à la perfection pour que jamais on ne s’ennuie.

Alors vous l’aurez compris je vous conseille ce livre à 100 % et si voulez en savoir un peu plus sur ce roman et son auteure c’est par ici sur le site de La Passe Miroir: http://www.passe-miroir.com/

Tinder Surprise d’Ana Ker

* Titre : Tinder Surprise
* Auteure : Ana Ker

Chronique :

Tinder Surprise fait partie des livres qui me tenter vraiment beaucoup, déjà par son titre mais aussi pour sa page de couverture, rien que ces deux éléments m’ont donné l’envie de découvrir l’histoire qui se cacher derrière tout ça. Puis par la suite évidemment je me suis intéressé quand même au résumé, pour confirmer cette envie de découvrir le roman mais aussi pour confirmer la déduction que je me suis faite en lisant le titre (Tinder = site de rencontres), car oui, parfois les titres sont trompeurs.
Par chance le titre ici correspond bien à ce que j’imaginais.

Petit point sur la situation :
Joséphine Simon, 32 ans, larguée par Alex son « fou de Bassan » avec lequel elle voyait finir sa vie.
Après une retraite du silence dans un ashram du nord de l’Inde qui a duré 3 mois, pour son retour à la civilisation. Alex a demandé à Joséphine de se voir. Pour quelles raisons ? Aucune idée.
Lors de ce rendez-vous, Joséphine a bien l’intention de lui montrer qu’elle est épanouie, heureuse malgré qu’il lui ait brisé le coeur et qu’elle est super amoureuse de son nouveau mec. le hic c’est qu’elle n’a en réalité personne, elle ne drague pas, peu de personnes l’intéressent, en gros côté coeur c’est le « chaos » total.
Mais il va falloir vite trouver une solution.

Ses copines lui tiennent le pari qu’elle devra rencontrer deux hommes par jour et cela durant les 10 prochains jours, c’est-à-dire jusqu’à la date du fameux rendez-vous. le compte à rebours a commencé !
Tinder Surprise est le roman que l’on trouve drôle, idéale pour rire un peu et passer un petit moment de détente devant un livre très léger [à pas prendre au sérieux]. Même si trouver son âme soeur, l’amour avec un grand A n’est pas à prendre à la légère quel que soit le moyen employé pour le trouver.

Dans Tinder Surprise, Ana Ker met en évidence les différentes sortes d’énergumènes que l’on peut rencontrer lorsqu’on surf sur les sites de rencontres à la conquête de l’âme soeur. Elle caricature les prétendants ou pas en faite car je pense que beaucoup de personnes qui ont déjà testé ce genre de site vont reconnaître certaines situations auxquelles elles ont été confronté, comme par exemple lorsqu’on fait la rencontre d’un gars qui paraît un peu trop intello à notre goût, qui parle (bla, bla, bla) sans s’arrêter pour nous expliquer en quoi consiste exactement son métier et qui pour nous tout cela semble un peu complexe, dès le départ on est largué car on a compris un traître mot de ce qu’il a raconté mais on acquiesce en faignant d’avoir compris. Ou autre exemple le gars qui au moment de payer fait style de ne pas avoir de monnaie sur lui et qui cherche désespérément, même dans les endroits les plus improbables du moindre petit billet qui se serait glissé vraiment très profondément.

Ces deux exemples font référence aux clichés que l’on connaît déjà par coeur.
Ce que je peux ajouter aussi c’est qu’en plus d’être drôle, c’est exactement ça, ce livre reflète la réalité. le fait qu’on passe le plus clair de notre temps devant l’écran à scruter le moindre « crushes », la moindre « affinité », à faire défiler les photos de nos potentielles âmes soeurs, de cliquer sur le coeur s’ils nous plaisent et sur la croix si l’attirance et les critères qu’on recherche ne sont pas là.

Cependant au fur et à mesure de ma lecture, je me suis lassée de voir défiler autant de prétendants, ce qui a fait que j’ai un peu traîné en longueur à terminer ce livre alors qu’il ne comporte que 247 pages. De plus le personnage de Joséphine bien qu’elle soit sympathique, m’a tant soit peu agacé, la raison est qu’elle prétend voir trouver quelqu’un pour éventuellement avoir une relation si par chance elle trouvait chaussure à son pied. Mais je ne suis pas sûr qu’elle ait pris la chose très au sérieux. Comment réussir à trouver quelqu’un, si dès le départ tout est basé sur des mensonges plus abracadabrants les uns que les autres.

En bref, c’est sur un avis mitigé que j’ai terminé cette lecture. Néanmoins cet avis n’engage que moi et en aucun cas il vous empêche de faire votre avis sur cette lecture qui je suis sûr sera ravir certain(es) d’entre vous.

Destiny de Cecelia Ahern

Un livre plongeant dans un monde presque parfait.

Cécelia Ahern nous peint une société essayant d’éradiquer les imperfections. Chaque personne ayant commis une imperfection sont marqués au fer rouge. Dans ce livre, nous suivons Celestine North, un personnage qui manque un peu de chaleur mais qui au fur et à mesure des pages gagne en charisme et devient attachante. Ce qui est compliqué dans les dystopies, c’est d’être novateur et de surprendre le lecteur… Pour Cécelia Ahern le pari est à moitié gagné. Il manque l’effet de surprise. L’histoire possède un très bon rythme mais elles utilisent les mêmes codes que les autres livres (triangles amoureux , adolescente rebelle et solitaire …). Cependant, il existe certaine originalité qui donne du caractère à l’histoire et qui rend les personnages attachants. Cette dystopie, nous permet d’avoir un regard critique sur notre société et lorsque l’on a fini le tome 1, on a hâte de lire la suite.

Le livre est à conseiller pour tous les fans du genre et pour ceux ayant envie d’évasion. Bonne lecture.

La vie sauvage de Thomas Gunzig

* Titre : La vie sauvage
*Auteur : Thomas Gunzig

Chronique :

À la lecture du résumé je m’étais imaginé une sorte de remake de "Tarzan" quelque chose de ce style qui s’en approcher de prés ou de loin. Mais à la lecture du livre je me suis vite rendu compte que ça n’avait rien à voir du tout.

Depuis qu’il a été ramené à sa famille, Charles, n’y voit que des mauvais côtés. Il est clair qu’il n’est pas du tout ravis d’avoir était arraché à sa terre pour être réintégré à la civilisation qu’il ne connaît pas, dont il ignore le mode de fonctionnement, lui qui n’a connu que la jungle d’ Afrique et les indigènes qui l’on recueilli. On comprend que ce changement brutal d’environnement peut être déconcertant et qu’il est difficile pour lui de se sentir à sa place. Après dix-sept ans de vie dans la jungle, c’est sur que le temps d’adaptation risque d’être très long, mais Charles est résigné à ne pas laisser sa chance à ce nouveau monde. Il fait semblant de prendre petit à petit ses marques, de s’intégrer du mieux qu’il peut mais derrière cette façade, il éprouve une haine envers tous ceux qui l’entoure. Ces personnes n’ont pourtant à son égard aucun comportement hostile, au contraire essai de l’aider du mieux qu’ils peuvent. Cette haine est grandissante qu’il en vient à avoir des pensées négatives et à une envie de violence.

Malgré avoir fini ce livre, je n’ai toujours pas réussi à cerner réellement Charles ainsi qu’à comprendre ses comportements complètement absurdes même si certes il a des circonstances atténuantes et qu’il est poussé par l’envie de rentrer chez lui et retrouver Septembre, cette fille qu’il a dû laisser derrière lui. Ce qui en vient au stratagème que Charles a établi, un stratagème qui je trouve est un peu tiré par les cheveux. J’en suis venu à me poser la question : Comment des femmes droites dans leurs bottes et qui savent qu’au moindre faux pas leur vie peuvent être ruiné vont néanmoins se laisser séduire (assez facilement, je dois dire) par un jeune de dix-sept ans débarquant tout juste de la jungle ??? Pour moi cela n’a pas de sen, même si j’admets que Charles est un garçon très intelligent.

Dès la première page on voit direct que l’auteur a une plume très particulière. J’ai eu l’impression à travers cette lecture que l’auteur avait un style d’une autre époque, d’ailleurs il fait souvent mention de certains passages tiré des écrits de Verlaine, Baudelaire, Rimbaud, Musset, Apollinaire… Thomas Gunzig a une écriture tout aussi poétique et complexe que c’est grand nom de la littérature que j’ai moi-même eu du mal à le comprendre parfois. Cette difficulté à saisir ce que l’auteur voulait transmettre à travers les mots qu’il a choisis, les jeux de mots ou même les comparaisons, m’ont fait comprendre que ce genre de lecture n’était pas faite pour moi.

Toutefois ce que j’ai aimé dans cette lecture c’est le fait qu’on a l’impression que le personnage principal (Charles) nous raconte son histoire à nous lecteur comme si on était en face de lui et qu’on lui avait demandé de tout nous raconter, comment ça s’est passé ? Dans quelles circonstances ? etc … Comme si on lui avait demandé de nous raconter son histoire depuis le tout début et ce dans les moindres détails sans rien oublier.

En bref, un livre intéressant avec un bon sujet de base mais avec lequel j’ai eu du mal à entrer dedans, avec un personnage difficile à cerner et un style d’écriture que j’ai trouvé complexe, il n’est donc pas évident dans ces conditions d’apprécier cette lecture. Toutefois ceci reste que mon humble avis, alors je vous encourage à découvrir ce livre si l’envie vous prend.

Comme un conte de Graham Joyce

J’ai dévoré ce petit roman, repéré dans les rayonnages à cause de sa couverture superbe, acheté parce que le résumé promettait un thriller psychologico-fantastique et lu d’une traite!!

J’ai beaucoup aimé l’histoire, l’intrigue est bien développée et tout au long du roman on se demande où se trouve la réalité.
Il m’a fait penser à un rêve, ces demi-cauchemars où ce qui se passe est tellement proche du possible qu’on se demande si oui ou non on rêve.

Et jusqu’à la dernière ligne j’ai été complètement happée par le roman, suspendue à ce que l’auteur nous révélait pages après pages…

L’écriture de Graham Joyce y est pour beaucoup d’ailleurs, sa plume est ensorcelante et hypnotique.

Un roman que je conseille aux fans de thriller et de fantastique, deux genres qui sont ici très bien mélangés et imbriqués pour créer une atmosphère très particulière!!