Le quai de Ouistreham de Florence Aubenas

 » La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu’en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l’impression d’un monde en train de s’écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J’ai décidé de partir dans une ville française où je n’ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail. J’ai loué une chambre meublée. Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent : j’avais trop à faire là-bas. J’ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n’ai plus quitté mes lunettes. Je n’ai touché aucune allocation. Il était convenu que je m’arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c’est-à-dire celui où je décrocherais un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009. J’ai gardé ma chambre meublée. J’y suis retournée cet hiver écrire ce livre. « , Florence Aubenas.

• Née en 1961, Florence Aubenas est journaliste. Elle a fait la plus grande partie de sa carrière à Libération, qu’elle a quitté lors du départ de Serge July. Après son retour de captivité en Irak, elle a publié La Méprise – L’affaire d’Outreau (Seuil, 2005). Elle a été nommée présidente de l’Observatoire international des prisons en juillet 2009.

Mon avis :

Une lecture que l’on m’a proposée lors d’une réunion (comité de lecture) en bibliothèque. J’ai voulu le lire afin d’avoir mon propre opinion et le partager par la suite. Bien sûr le nom de Florence Aubenas nous dit tout de suite quelque chose alors peut-être est-ce cela qui m’a réellement poussé à le lire. J’avais envie de savoir comment une journaliste connue pouvait être inconnue et en immersion totale ! Elle y a va en tant que femme divorcée, entretenue depuis des années, sans aucunes expériences, aucunes attaches. Qu’est ce qu’on lui propose ? Femme de ménage.

Dans ce récit, elle met en avant la crise économique. Elle met également en avant : que ce soit avec l’agence pour l’emploi ou l’intérim c’est pas gagné, qu’une femme de ménage doit être disponible à n’importe quel moment, pour n’importe quel trajet, n’importe quel contrat, même si elle passe plus de temps sur la route qu’au travail, que c’est un travail où l’on a pas de reconnaissance…

Florence Aubenas n’émet jamais son avis, d’où le mot récit que j’ai employé plus haut. Je savais qu’elle ne trouverait pas de solution à cette crise, y en a-t-il une ? Mais il manque quelque chose dans ce livre. Je l’ai trouvé « creux » (je ne trouve pas d’autre mot) même si on comprend bien l’acharnement que font certaines femmes pour percevoir un semblant de salaire correct pour vivre un minimum. J’attendais plus d’émotions, elle est froide. Elle a joué le jeu de l’immersion totale mais dans une certaine tranquillité car elle savait qu’une fois un CDI décroché elle reprendrai sa vie réelle.

Polynie de Mélanie Vincelette

4è de couverture :

« Des cargos, des avions et des civilisations entières disparaissent régulièrement dans l’Arctique, ne laissant que des murmures et des questions irrésolues dans la blancheur laiteuse du paysage. Au moins, on savait que Rosaire n’avait pas été avalé par une baleine à bosse et qu’il n’était pas passé au travers de la glace, hypothèses souvent évoquées pour expliquer la disparition des explorateurs polaires. Résoudre un meurtre dans cette communauté qui vivait en vase clos allait se révéler plus difficile que prévu, même s’il était presque impossible de s’échapper de l’île de Baffin. La route la plus longue ne fait que soixante-dix kilomètres et ne s’arrête en face d’un énorme glacier de soixante-cinq mètres de hauteur. »

On ne s’explique pas la mort de Rosaire Nicolet dont on a retrouvé un matin le corps sans vie dans un minable chambre d’hôtel louée par une strip-teaseuse.
Qui pouvait bien en vouloir à ce jeune avocat international apprécié de tout le monde ?

Appelé à Iqaluit, un village proche du cercle arctique pour reconnaître le corps, Ambroise Nicolet, le jeune frère de Rosaire, va mener l’enquête. Ambroise vénérait son frère. Mais sait-on jamais qui se cache derrière ceux que l’on aime ?

Mon avis :

Ce partenariat était pour moi l’occasion de découvrir un nouvel auteur et fut une belle découverte. C’est l’histoire de 2 frères dont le benjamin admire sans bornes le cadet jusqu’au jour où ce dernier est découvert par une strip-teaseuse mort dans une chambre d’hôtel un peu crasseuse. Ambroise est cuisinier dans un village de minier dans le Grand Nord et mène une vie bien tranquille. Lui qui admirait son frère car beau, intelligent et sensible à la cause des Inuits va alors se poser des questions sur la véritable personnalité de celui-ci.

A travers cette enquête policière sur fond de revendication de territoire (les chinois auraient-ils découverts l’Amérique avant Christophe Colomb ????), Ambroise va découvrir que son frère était un homme comme les autres avec un côté lumière mais aussi un côté ombre de part son comportement notamment avec les femmes. Mais cette ambivalence n’est-elle pas l’apanage de l’être humain qu’il soit homme ou femme d’ailleurs.

Ambroise aussi va d’ailleurs se questionner sur son destin, pourquoi ne s’attache-t-il pas, pourquoi n’arrive-t-il pas à se poser quelque part ?

On sent aussi une certaine lenteur dans l’évolution du livre que cela plaise ou non d’ailleurs. Je trouve qu’elle s’associe très bien avec la région au climat extrême qui rend certainement la vie plus difficile. Comme autrefois dans nos campagnes où on vivait au rythme des saisons, et bien là-bas, on vit au rythme du jour et de la nuit polaire. Le seul point de vie est la mine avec ses hommes seuls et sa chercheuse qui devient le point de mire de toutes les attentions et de tous les fantasmes puisque seule véritable femme en dehors des prostituées qui affluent avides des salaires des mineurs.

Je ne garderai malheureusement pas un souvenir impérissable de ce livre même si j’en ai apprécié la lecture.

Je remercie d’ailleurs à nouveau les Editions Robert Laffont et Livraddict de m’avoir permis de découvrir Mélanie Vincelette dont je ne manquerais pas de lire le premier livre.

Le Livre sans nom de Anonyme.

Santa Mondega,une ville d’Amérique du Sud,où la population semble contenir pleins de mécréants…
Le Tapioca,le bar de Sanchez,campe le début l’intrigue…L’ambiance qui y règne y est de suite décrite et c’est parti pour quelques heures de lecture hors du temps….
Le lecteur se laisse porter par ce lieu étrange(un peu décor de film)où le sang coule à flot.
L’Oeil de la Lune est une pierre bleue convoitée pour ses pouvoirs surnaturels.
Bourbon Kid est énigmatique et sanglant.
Deux flics mènent l’enquête.

Chut!!
Je n’en dirai pas plus sur le livre car je ne savais rien de lui avant ma lecture…si deux choses:le quatrième de couverture et le succès des ventes du livre.

J’ai commencé en entrant dans Le Tapioca et je me suis laissée porter par les événements…
C’est un vrai coup de coeur dont j’ai hâte de lire la suite;
Sorti en film,j’aurai detesté mais le style d’écriture fait du livre une histoire unique et intriguante.
Je suis sûre que sur le forum,beaucoup d’entre vous aimerez ce livre.
Le truc est qu’il faut le lire…pour savoir…

Bonne lecture à tous!

Cette lecture a été organisée par Lisalor et je t’en remercie.
Avec Frankie,Scor13,Achille49,Aidoku,Petitebelge66,Reveline,Naki2164,Fee-tish,(Phooka) et(Petitetrolle).

Hush Hush de Becca Fitzpatrick

Résumé

Son nom affole toutes les filles du lycée. Patch est beau, ténébreux, sulfureux. Mais lui ne voit que Nora …… qui s’en passerait bien. Patch semble en savoir long, trop long sur son compte : la mort brutale de son père, son manque d’assurance, la moindre de ses pensées …. L’attention qu’il lui porte la fascine, l’inquiète.

Qui est vraiment ce garçon ? Est-il lié aux incidents bizarres qui se multiplient autour d’elle ? Portland se fait bientôt le théâtre d’un combat vieux comme le monde. En suivant cette gueule d’ange jusqu’aux portes de la mort, la lycéenne risque fort de se brûler les ailes …..

Avis

Tout d’abord merci aux éditions Pocket et à Livraddict pour m’avoir permis de découvrir ce livre que j’ai énormément aimé.

Rien ne va plus dans la vie de Nora depuis l’arrivée dans sa vie du beau Patch, un nouvel élève de son lycée : non seulement son cours de biologie devient pour elle une véritable épreuve, son professeur lui imposant de faire équipe avec Patch, mais elle se sent de plus en plus  traquée et est témoin de phénomènes inquiétants.

Patch agace énormément Nora mais, en même temps, cette dernière se sent irrésistiblement attirée par lui. C’est ce que j’ai énormément aimé dans ce roman : ce jeu de séduction entre les deux personnages principaux, les provocations de Patch qui dès le départ cherche à déstabiliser Nora (et qui y parvient remarquablement bien !), l’aversion immédiate de Nora pour le beau brun couplée avec une attirance contre laquelle elle ne peut lutter.

J’ai trouvé l’histoire originale (je précise que je n’ai jamais lu Twilight), l’intrigue bien menée et les personnages intéressants. J’aime beaucoup Nora, narratrice du récit, remplie de doutes et qui a du mal à cerner la nature de ses sentiments pour Patch. Vee, sa meilleure amie, qui suit un drôle de régime, met une note d’humour dans le récit. Patch, quant à lui, agace au départ puis devient de plus en plus intriguant.

Ce tome 1 met en place l’histoire et j’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Nora et Patch.

Micah de Laurell K. Hamilton

Synopsis :

« RELEVER LES MORTS EST FACILE, AIMER EST DIFFICILE… Il y a de nombreuses raisons pour relever les morts, certaines sont publiques, d’autres privées. Dans ce cas précis, les flics avaient un témoin, mais il est mort avant de pouvoir divulguer la moindre info sur le dossier. Alors, me voici, enfermé dans un avion qui part pour Philadelphia, pour faire mon boulot de releveuse. Mais je ne suis pas seule. Micah est avec moi. Micah, le chef du pard des léopard-garous de St Louis. Le Roi de la Reine. Le seul de mes amants qui est capable de me faire remuer mon sang dans mes veines en me jetant un coup d’œil de ses yeux de chats si étranges. J’étais heureuse de l’avoir a mes cotés. Jusqu’à ce qu’il mentionne le fait que ce serait notre première sortie ensemble. Aucun maitre vampire. Aucun loup garou alpha. Juste Micah et moi. Moi, avec toutes mes peurs et mes doutes… »

Mon avis :

Wou ce matin j’ai trouvé Micah dans la boite aux lettres. Je remercie les éditions Bragelonne pour m’avoir permis de participé à ce partenariat.

Tout d’abord quand j’ai vu l’épaisseur du livre je me suis dis qu’il manquait la seconde partie du livre, mais non ! Le récit de Micah est plus une nouvelle car ce tome est très court (trois plus court que le précédent) et n’apporte pas grand chose à l’histoire.

L’histoire débute lorsqu’Anita doit remplacer en urgence son collègue Larry afin de relever un zombi à Philadelphie. Afin de nourrir l’ardeur elle emmène avec elle Micah. C’est alors que ce dernier fait remarquer à Anita que c’est la première fois depuis qu’ils se connaissent qu’ils se retrouvent tout seuls. Cela a le don de faire flipper Anita !

Laurell K. Hamilton nous fait percevoir à travers ce récit la profondeur des sentiments de Micah envers Anita. Depuis son apparition, on sentait un lien entre eux sans vraiment pouvoir poser de mots dessus. Micah dévoile avec fragilité des bribes de son passé. On découvre un personnage fragile et tendre qui se protège derrière un masque placide en toutes circonstances. On commence enfin à  comprendre le lien qui l’unit à Anita.

Ce tome marque le retour d’une enquête bien présente  avec beaucoup moins de sensualité que les tomes précédents. Une petite pause dans l’avancement de l’histoire. L’histoire est suivie de trois petites nouvelles.