Une vie de Pintade à Madrid de Cécile Thibaud

Résumé

Quel meilleur mot pour définir ce livre qu’éthno-guide ! Une définition charmante de Madrid et de ses occupants. Au sommaire vous trouverez le Madrid de tous les jours, le mode vie, l’esprit fiesta jusqu’au bout de la noche, où que vous soyez dans Madrid.

Du plus jeune âge à la retraite, Madrid a été explorée par Cécile Thibaud de fond en comble. Enfin, ce livre n’a pas été nommé pour rien une vie de « pintade » à Madrid, la quasi-moitié de l’ouvrage est dédié au mode de vie complètement différent d’une madrilène à l’autre, les préférences couture et coiffure, où manger, où faire son shopping… Enfin, l’auteur aborde brièvement quelques sujets qui pourraient déclencher polémique comme la parité hommes-femmes ou même l’endroit où passer son dimanche en famille ou entre amis ! (hé oui, les parcs sont légions mais les madrilènes aussi !)

Critique

En « un mot » : Piquant, Drôle, Réaliste, je prends ! Cécile Thibaud nous offre un point de vue purement féminin et réaliste de la capitale espagnole.

J’ai été impressionnée par son humour si audacieux, qui m’a donné de grands moments d’émotions à m’en donner mal au ventre ! Des amis qui ne lisent pas le livre ont gagné le droit d’entendre certaines répliques cinglantes mais justes qui feraient pâlir quelques personnages politiques français !

J’ai toujours pensé que le meilleur moyen d’aborder certains problèmes était l’humour et manifestement l’auteur a réussi à jongler à la perfection entre les passages qui nécessitent un minimum de sérieux et les autres desquels nous pouvons vraiment rire. Elle est capable de parler de la crise et de tous les problèmes de chômage, de changements de mentalités post-franquisme, en jouant sur quelques traits d’humour et de réalisme qui nous donnent malgré tout envie de découvrir ce Madrid en état de crise mais toujours si positif !

L’avantage de ce guide est de nous montrer tous les aspects de la vie madrilène. Une personne, peu importe sa nationalité, a et aura toujours un chemin parcouru d’embûches. Ici, nous retrouvons une description chronologique de la vie d’un autochtone de l’enfance au quatrième âge, qui montre les bons comme les mauvais aspects du quotidien.

Avec ceci, l’auteur rajoute quelques adresses qui nous permettent de visualiser concrètement les lieux dont elle parle tout au long de son livre. Cela nous rappelle que nous ne sommes pas seulement en train de lire un ouvrage culturel mais aussi un guide pour toute personne fraîchement débarquée à Madrid pour des vacances ou plus.

Si nous devons chipoter sur quelque point négatif, je dirai que la petite carte dessinée au début du livre aurait méritée d’être plus grande, plus détaillée voire détachable. En effet, il aurait été plus pratique encore de visualiser géographiquement tous les quartiers dont l’auteur parle tout au long de son livre. Moi qui ne suis jamais allée à Madrid je suis restée un peu perdue quand elle parlait de quartiers qui n’étaient pas écrits sur la petite carte.

Un petit (gros) mot de la fin ?

Tout d’abord, je pense que jamais je n’aurai osé acheter ce genre de livre du type guide touristique blindé d’adresses dont on ne sait pas vraiment quoi faire et qui n’est intéressant qu’une fois que nous sommes sur place et encore ! Donc je remercie Livraddict et les éditions Calmann-Lévy de m’avoir donné l’opportunité de lire ce livre qui m’a tenue en haleine comme n’importe quel roman.

J’avoue avoir eu peur de l’ennui, du bon vieux livre rébarbatif qui parle histoire alors que le sujet était, à la base, intéressant. Or, Cécile Thibaud l’a traité avec brio ! Elle peut être fière de son travail qui a dû être juste, monumental ! De vraies statistiques analysées ni trop ni trop peu, juste de quoi appuyer ses propos. Des avis d’experts en sociologie. Mais surtout des avis de madrilènes, de françaises qui vivent sur place qui ont réussi à faire tomber le voile de clichés que l’on attribue trop facilement aux pays étrangers.
Je pars prochainement faire une partie de mes études à Madrid et après lecture de ce livre je dirai que l’attente ne sera que plus longue car maintenant, mon impatience de découvrir « en vrai » les petites adresses sympas que j’ai repérées dans ce livre est tout bonnement ENORME !

Hush, Hush de Becca Fitzpatrick

Avant propos

Je tiens tout d’abord à remercier LIVRADDICT et les Editions POCKET de m’avoir permis de découvrir ce livre grâce au partenariat mis en place.

Résumé

L’amour ne faisait pas partie des plans de Nora Grey. Elle n’avait jamais été particulièrement attirée par les garçons de son école, même si sa meilleure amie, Vee, faisait tout pour ça. Mais ça, c’était avant l’arrivée de Patch.

Avec son sourire et ses yeux qui semblent voir à l’intérieur d’elle-même, Nora est attirée vers lui malgré elle. Mais après une série de rencontres effrayantes, Nora ne sait plus en qui avoir confiance. Patch apparaît partout où elle est et semble en savoir plus sur elle que ses meilleurs amis. Elle ne sait trop si elle doit lui tomber dans les bras ou s’enfuir. Et quand elle décide de chercher des réponses, elle  entrevoit une vérité plus troublante encore.

Mon avis

Il est impossible en lisant les premières pages du roman de ne pas faire un parallèle avec le premier tome de la saga Twilight. En effet, la rencontre entre Nora et Patch a lieu au lycée lors d’un cours de biologie. Il est également facile de faire le lien entre les personnages de Patch et d’Edward Cullen pour leur côté sombre et mystérieux.

J’ai donc attaqué ce roman avec l’idée qu’il s’agirait peut être encore une fois d’une pâle copie de l’œuvre de Stephenie Meyer. Or, la ressemblance entre les deux romans s’arrête là pour la simple et bonne raison que Hush, Hush est un roman qui traite d’anges déchus et non de vampires. Quelle bouffée d’oxygène de pouvoir enfin se familiariser avec d’autres créatures fantastiques que celles aux crocs acérés !

Je trouve que la couverture du roman introduit le thème des anges déchus de manière très poétique grâce à l’image de cet ange tombant du ciel avec grande théâtralité, perdant au passage un bon nombre de ses plumes dont certaines sont même empourprées de sang… Le titre, lui aussi, est très symbolique puisqu’il signifie CHUT en français comme si le lecteur était invité à se taire pour entendre et assister au spectacle de la chute de l’ange.

Devant une mise en bouche si magnifique, j’avais un certain nombre d’attentes concernant le thème des anges déchus et c’est sans doute pour cette raison que j’ai été un peu déçue de constater que cet aspect n’était pas assez développé à mon goût… Cela étant dit, il faut tout de même garder à l’esprit qu’il s’agit avant tout d’un roman jeunesse et qu’il doit donc être considéré comme tel!

Concernant l’écriture, je l’ai trouvé très fluide et c’est une caractéristique que j’apprécie particulièrement chez les romans jeunesse. Je lis pour le plaisir, pour m’évader de mon quotidien et non pour me prendre la tête sur la construction de telle ou telle phrase… De même, les personnages sont attachants et c’est ce qui donne envie de poursuivre la lecture du roman page après page.

Pour conclure, je dirai simplement que malgré un certain manque de profondeur, je classe sans hésitation ce roman dans les lectures plaisir et je pense me lancer dans le deuxième tome, à savoir Crescendo, sans pour autant le mettre en pôle position de ma PAL.

Dante d’Alexandra Ivy

Résumé :

La tentation est éternelle…

Abby Barlow était loin d’imaginer que travailler pour cette femme mystérieuse pourrait faire basculer sa vie. La mort de cette dernière va plonger Abby dans un monde de danger et de ténèbres, car elle est subitement chargée d’un bien lourd fardeau : elle est devenue le Calice, porteuse de la déesse du bien, cible de tous les démons.
Heureusement, elle dispose d’un allié de choix : Dante. Mortellement dangereux et outrageusement sexy.
Un convent de sorcières a réduit ce vampire en esclavage quelques siècles auparavant et en a fait le gardien du Calice. Maintenant que c’est la belle et douce Abby qui est menacée, son dévouement ira bien au-delà des exigences de sa mission.

Avis :

A Chicago, de nos jours, Abby Barlow se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment devient le Calice. Mais qu’est ce que le Calice ? C’est une humaine qui porte en elle « le Phénix », la déesse du bien qui empêche le mal de régner sur la terre.
Bon nombre d’êtres maléfiques sont à sa recherche pour le détruire et faire revenir le prince des ténèbres parmi les humains et semer le chaos.

Heureusement, il existe peut être un moyen de transférer cette déesse sur une autre humaine, peut être plus apte à la protéger, et pour cela elle doit trouver les gardiennes du Phénix.
Dans sa quête, elle est accompagnée de Dante, un vampire très séduisant, qui a été réduit en esclavage par ces sorcières, se trouve être le protecteur du Calice.

Penchons nous un peu sur les personnages :

Abby est une jeune femme qui n’a pas eu une enfance facile, elle n’a plus de famille, elle a l’impression de passer à côté de sa vie. Elle est forte, courageuse et fière. Je l’ai trouvé touchante et réaliste, elle ressemble à tant de femmes seules de notre société qui sont obligées de faire des petits boulots pour survivre. Le seul petit bémol c’est peut être qu’elle accepte trop facilement ce monde qui s’offre à elle.

Dante est un vampire de 341 ans, il est arrogant, sûr de lui et a un charisme fou. Il est également attentionné, malin et sans pitié avec ses ennemis. J’ai beaucoup aimé la façon dont il traite Abby avec respect, douceur, il lui donne confiance en elle. On sent qu’il tient vraiment à elle, cela va au-delà du plaisir charnel.

Entre Abby et Dante, c’est une attirance réciproque qui va se transformer en amour passionnel voir fusionnel. Ils ne peuvent pas s’empêcher de se toucher, de s’embrasser, ce qui va d’ailleurs nous donner des scènes assez intenses.
D’autres personnages sont également intéressants comme Viper (qui va d’ailleurs faire l’objet du deuxième tome de la série) c’est en quelque sorte le protecteur de Dante depuis qu’il est vampire, le magicien noir qui veut libérer le prince des ténèbres, ou encore les sorcières qui ont un rôle troublant.

En ce qui concerne la narration, le plus souvent on alterne entre le point de vue d’Abby et Dante. Et de temps en temps d’autres personnages nous livrent également leurs pensées. Personnellement, j’aime bien avoir le point de vue d’un peu tout le monde, j’ai l’impression de mieux les comprendre.

J’ai trouvé l’écriture fluide, on a même le droit à un peu d’humour. On a un bon rythme même si vers la fin cela commençait a être un peu long.

Pour conclure, je dirais que c’est une lecture agréable, qui se lit assez vite mais il n’y a rien d’exceptionnel.
Même s’il y a de l’action, on se rend compte que le livre est plus tourné vers les relations amoureuses des deux personnages principaux, que de l’histoire en elle même.

On a tous les ingrédients nécessaires pour un bon livre de Bit Lit, mais il n’y a rien de plus, pas de réelles surprises, on reste sur un schéma classique, ce qui est un peu dommage.

Pour terminer, je voudrais dire un grand merci a Livraddict et aux éditions Milady pour la découverte de ce livre.

Strom : le collectionneur de Emmanuelle et Benoît Chamas

Un coup de coeur RTL jeunesse.
Tout le monde en parle.

Autant se faire une idée par soi-même.

Allez Ardanuel lance une LC et je decide d’entrer dans le monde de « Strom » avec Raphaëlle et Raphaël,jumeaux et orphelins de douze ans éduqués par leur parrain,Tristan Milan « journaliste »….
Leur parrain va les emmener en mission éclair en Egypte.

Et a partir de ce jour,commencera une nouvelle vie  pour les jumeaux au sein de la Confrérie des Chevaliers de l’Insolite.

Il faudra pour eux gérer le secret de leur appartenance à La Confrérie ,leur vie scolaire et leurs amis,Aymeric et Suzanne dont ils sont très proches.

Une intrigue où l’amitié a une place importante.
Un livre pour les jeunes qui se lit bien.

Un suspence qui nous tient jusqu’à la fin.
Des personnages attachants que j’ai envie de retrouver dans le tome 2…

Une lecture commune avec Ardanuel,Melcouettes et Bebere.
Clairedelune,je te souhaite de le lire vite dft012

Merci beaucoup Ardanuel pour cet organisation. 480659

Trois femmes puissantes de Marie NDiaye

4è de couverture :

Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s’appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.

L’art de Marie N’Diaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère. La force de son écriture  tient à son apparente douceur, aux lentes circonvolutions qui entrainent le lecteur sous le glacis d’une prose impeccable et raffinée, dans les méandres d’une conscience livrée à la pure violence des  sentiments.

Mon avis :

Au vue l’engouement général et du prix, j’avais vraiment très envie de lire ce roman donc lorsque j’ai   vu le concours organisé par Perdre une plume sur Livraddict, je me suis précipitée. Nous sommes donc confrontés à l’histoire de 3 femmes. Tout d’abord Norah qui rend visite à son père où plutôt qui se voit obligée de rejoindre ce père qui les a abandonné sa sœur, sa mère et elle lorsqu’il est reparti en Afrique  avec le frère. Elle découvre ce père, pour qui elle avait une grande considération, amoindri et  vieilli ce qui remet en cause beaucoup de choses. Elle découvre que son frère est en prison et que son père se voit donc dans l’obligation   d’élever ses jumelles recluses au fond de la maison et qu’elle découvrira par erreur. Ces découvertes remettent en cause sa vie, ses croyances, son statut de mère pourtant bien établie dans sa vie de femme active quarantenaire. Viens ensuite Fanta avec qui on ne fait connaissance qu’à travers la parole de son mari. Fanta a accepté de suivre son mari en France laissant son Sénégal natal pour  s’exiler dans une France profonde. Enfin, Khady, devenue veuve et pauvre, contrainte à l’exil par sa belle famille, qui s’engage dans un voyage qui malheureusement aura une fin tragique. Aussi tenu soit-il, il existe bien un lien entre ses histoires.

Mon avis sur ce livre est très mitigé : même si j’ai beaucoup aimé l’écriture de Marie N’Diaye,  je ne ressort pas enthousiasmée par ce livre. Ces 3 femmes sont toutes des héroïnes malgré leurs faiblesses mais surtout grâce à leurs forces de caractère, leur destinée. J’ai
beaucoup aimé le côté coloré de ce livre : descriptions florale, des corps et des vêtement mais j’ai quand même eu du mal à faire un lien entre ces histoires. L’histoire de Norah ne m’a pas semblé abouti et j’ai eu du mal à finir celle de Fanta. Ce qui m’a gêné aussi, ce sont ces contrepoints qui servent de conclusion aux histoires mais qui n’en sont pas réellement.

Néanmoins, cela ne vas pas m’arrêter pour essayer d’autres livres pour voir si j’y retrouve cette intensité et cette justesse qui m’ont beaucoup plu.

Je remercie encore Perdre un plume de m’avoir fait découvrir Marie N’Diaye et son univers.