Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

Résumé

Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale, Juliet Ashton, jeune écrivain, compte ses admirateurs par milliers. Parmi eux, un certain Dawsey, habitant de l’île de Guernesey, qui évoque au hasard de son courrier l’existence d’un club de lecture au nom étrange : « Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates »…

Passionnée par le destin de cette île coupée du monde, Juliet entame une correspondance intime avec les membres de cette communauté. Et découvre les moyens fantaisistes grâce auxquels ces amis bibliophiles ont résisté à l’invasion et à la tragédie. Jusqu’au jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey. Pour Juliet, la page d’un nouveau roman vient de s’ouvrir, peut-être aussi celle d’une nouvelle vie…

Avis

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune organisée par Ollie avec Can_diice, Bookaholic, Léo Elfique,  isa1977,  A S K !, Well-read-kid, Touloulou, nane42, Azilys, mamzellebulle, Jana, rozetta, Daenerys, Plumeline, Pikachu, Lenelaï, Felina, Decylfero, Korto, Toons, Yogi,  Klemocius, amaryllis, Mabiblio1988, Morgouille

Cette lecture a été très agréable, j’ai vraiment passé un très bon moment. L’histoire se présente sous la forme de correspondances : celles échangées entre Juliet Ashton, un jeune écrivain qui a connu le succès durant la Seconde Guerre mondiale, et son éditeur, sa meilleure amie et les habitants de Guernesey, une île Anglo-Normande fortement marquée par l’Occupation allemande.

Tout commence lorsque Dawsey, habitant de l’île, prend contact avec Juliet. Fascinée par son histoire, Juliet va alors vouloir en savoir un peu plus sur la vie à Guenersey durant l’Occupation.  Peu à peu chacun des habitants de Guernesey va prendre contact avec Juliet pour lui raconter sa vie sous l’Occupation et l’importance du cercle littéraire créé pendant cette période.

J’ai trouvé les personnages attachants, des gens simples qui racontent, chacun à sa manière, le drame vécu pendant la guerre, la peur de vivre au quotidien avec les soldats allemands venus envahir leur île, l’éloignement de leurs enfants et le réconfort que les livres ont pu leur procurer. Certains passages sont très émouvants.

J’ai adoré la seconde partie du livre, la vie de Juliet à Guernesey, l’amitié qui la lie à tous les habitants.

Le Petit Prince de Saint-Exupéry

Antoine de Saint-Exupéry disparait lors d’une mission de reconnaissance aérienne le 31 juillet 1944.
Il nous laisse des romans dont « le Petit Prince » qui fut traduit dans le monde entier.
Antoine de Saint-Exupéry,son avion en panne dans le désert du Sahara,rencontre le Petit Prince.
C’est un petit bonhomme qui lui demande de lui dessiner un mouton.Ce que fît l’aviateur!
Les questions fusent .

Le Petit Prince vit sur l’Astéroïde B621 où y pousse une fleur avec quatre épines,des volcans,fait attention à ne pas se laisser envahir par les pousses de baobabs et admire les couchers de soleil.
Il est arrivé sur la planète terre après une visite sur quelques astéroïdes voisins.Il y fît pleins de rencontres différentes.
Comme un coeur pur,il a appris à appriviser un Renard pour se faire un ami,à observer un champs de roses qui lui a enseigné à être attentif au beau.

Avec cette lecture,le temps s’est arrété!!!!
J’ai eu l’impression de déguster ce petit livre agrémenté de jolies esquisses.
Un livre à ne surtout pas éviter car il est tout simplement un joli bijou.

Je remercie sincèrement Véro pour son initiative de Lecture commune qui a été faite avec
Livraison,Sollyne,Love-of-book,Plumeline,Lynnae,Scor13,Sunflo,Lisalor,Bookine,Tidyup95,
JuNA62,Cacahuète et sa puce,Mypianocanta,Snow,Exxlibris,Isa1977,Kasper,Olya,Sofiaportos,
Luthien,Pikachu,(Desirdelire).

Les liens de sang de Patricia Briggs

Mercy Thompson T2 Les liens du sang de Patricia BRIGGS
LC du 15 mars 2011 organisée par Sookies.

Résumé : « Grâce à la science, les bûchers de sorcières, ordalies et autres lynchages publics, appartiennent au passé. En contrepartie, le citoyen modèle, rationnel et respectueux de la loi, n’a pas à s’inquiéter des créatures qui errent dans la nuit. Je voudrais parfois être l’un de ces citoyens modèles… »
La mécanicienne auto Mercedes Thomspon a des amis un peu partout… y compris dans des tombeaux. Et elle doit une faveur à l’un d’entre eux. Pouvant changer de forme à volonté, elle accepte de prêter main-forte à son ami vampire Stefan pour remettre un message à un autre mort-vivant.
Mais ce vampire inconnu est loin d’être ordinaire…tout comme le démon qui le possède.

Après avoir littéralement dévoré le premier tome des histoires de Mercy, je me réjouissais déjà de pouvoir retrouver ce personnage. N’étant par forcément une farouche adepte de bilt-lit, j’ai succombé à ce genre de lecture grâce à ce personnage haut en couleur. J’apprécie Mercy qui est une héroïne qui sort de l’ordinaire. Ici pas de femme « nunuche » et naïve, elle est courageuse, à un fort caractère et un côté garçon manqué. Bien sur, l’amour n’est pas exclu de son histoire, bien au contraire car son cœur balance entre 2 loups-garous (Adam et Samuel). Durant ce tome, l’histoire tourne beaucoup autour des vampires, surtout autour de Stephen. On apprend beaucoup de choses sur le mode de vie des vampires, sans que cela casse le rythme du récit.

Les personnages, de manière générale, sont complexe et bien peint (vampire, loup-garou, fae, démonologue). Le style est agréable, on se balade à travers du suspense, de l’action, de l’amour et de l’humour très bien dosé qui nous fait passer de bons moments de lecture.
A suivre…


L’âge des étoiles de Robert Heinlein

L’âge des étoiles remet en cause les découvertes scientifiques et principalement celle de l’espace et du temps : malgré les années lumières qui séparent les vaisseaux de la planète Terre, les télépathes restés sur Terre et ceux qui voyagent dans l’univers arrivent toujours à communiquer. Les scientifiques en font la conclusion suivante : l’espace et le temps n’existent pas ce qui a rendu les voyages plus rapides.
Les colonisations des autres planètes se sont fait en un clin d’oeil quand les membres d’un des vaisseaux torches sont retournés sur Terre. Ce qu’ils avaient fait les premiers est devenu une mode au point qu’ils se soient sentis bernés : pas de grande pompe à leur retour et tout avait changé!
C’est en ça que réside le point fort de L’Âge des étoiles : l’auteur a su nous transmettre les sentiments des membres du Lewis Clarck. Leurs appréhensions, leurs dépressions, leur solitude, leur indifférence par rapport aux événements terrestres ce qui aura finalement coûter la vie à certains d’entre eux! S’ils avaient su plus tôt que des vaisseaux pouvaient voyager plus rapidement et que de multiples planètes avaient déjà été colonisées, ils n’auraient pas connu les pertes rencontrées lors de la visite de la planète Elysia.

L’originalité  de ce roman de science-fiction : les jumeaux télépathes qui usent de leurs dons pour communiquer les découvertes. Tom est sur le vaisseau, Pat reste sur Terre. Le temps n’est pas le même sur un vaisseau que celui de la Terre. Tom ne vieillit pas beaucoup tandis que son jumeau Pat prend des années : au retour de Pat, il a 89 ans, l’âge que devrait avoir également Tom.

Les relations humaines sont beaucoup mises en avant : celles entre les membres du vaisseau, entre les télépathes à bord du vaisseau et ceux restés sur Terre, entre les scientifiques eux-mêmes, entre le Capitaine et son équipage… dans chaque communauté, tout le monde ne peut pas s’apprécier, mais quand on fait un long voyage ensemble ce n’est absolument pareil et Robert Heilein a su le démontrer avec brio.
La diversité des personnages permet au lecteur de ne pas se sentir ennuyé par des longueurs puisque du coup, il n’y en pas. Et c’est tant mieux!

L’Âge des étoiles n’est pas parfait : on se pose quelques questions qui restent sans réponses. Par exemple, comment ont-il pu avoir une quantité abondante de nourritures sans que celle-ci ne soit périmée? On suppose qu’ils la cultivaient eux-même comme s’ils avaient un jardin. Mais voilà, dans un tel contexte devoir supposer ne rend pas l’histoire très crédible et c’est ce qui est vraiment dommage en lisant celle-ci. L’autre soucis, c’est aussi qu’il faut parfois s’accrocher dans les explications scientifiques : L’Âge des étoiles est par moment plus facile à lire pour un scientifique que quelqu’un qui n’a pas étudier la matière. Cependant, ça restait toujours au moins intéressement et heureusement. Ce sont les deux seules choses à reprocher à L’Âge des étoiles. Pour le reste il n’y a rien à redire. Certaines piques lancées par Tom vous feront même rire de bon coeur!

Merci aux éditions Le livre de Poche et à Livraddict pour m’avoir fait confiance dans le cadre de ce partenariat. Ce fut une découverte que j’ai su apprécier malgré ses petits bémols. J’espère sincèrement que cet échange ne sera pas que le premier.

La mort, entre autres de Philip Kerr

Merci aux éditions Le livre de poche et à Livraddict de m’avoir permis de découvrir ce roman de Philip Kerr.

Présentation de l’éditeur :

1949. Munich rasée par les bombardements et occupée par les Américains se reconstruit lentement. Bernie Gunther aussi : redevenu détective privé, il vit une passe difficile. Sa femme meurt, il a peu d’argent et surtout, il craint que le matricule SS dont il garde la trace sous le bras ne lui joue de sales tours. Une cliente affriolante lui demande de vérifier que son mari est bien mort, et le voici embarqué dans une aventure qui le dépasse. Tel Phil Marlowe, et en dépit de son cynisme, Gunther est une proie facile pour les femmes fatales. L’Allemagne d’après-guerre reste le miroir de toutes les facettes du Mal et le vrai problème pour Gunther est bientôt de sauver sa peau en essayant de sauver les apparences de la morale. Atmosphère suffocante, hypocrisies et manipulations, faits historiques avérés façonnés au profit de la fiction : du Philip Kerr en très grande forme.

Mon avis :

Suite immédiate de La trilogie berlinoise, La mort entre autres s’inscrit dans la droite lignée des trois premiers livres, et l’intrigue s’appuie sur les mêmes ressorts. On y retrouve Bernie Gunther le détective privé au passé de flic et de SS, qui, comme toujours, se retrouve à l’intersection de la petite histoire et de la grande, et met les pieds dans le plat. En effet, une fois encore, c’est l’histoire et l’Histoire qui se télescopent, et une fois encore, Bernie Gunther rencontrera l’une des figures de l’Allemagne nazie.

Ce nouvel opus est toutefois plus difficile à suivre, on s’y perd parfois un peu, d’autant que les ramifications de l’intrigue se multiplient, à coup d’imbroglios entre services secrets qui mènent leur guerre dans l’ombre, la lumière ne se faisant qu’à la fin. S’il fallait juger La mort entre autres à l’aune de La trilogie berlinoise, on pourrait trouver à redire, car il est globalement moins bon. Toutefois, le livre reste un polar haletant, passionnant, riche en rebondissements et en tensions. Le style est toujours aussi vivant, le rythme est soutenu, et les dialogues acerbes. Comme à son habitude, Bernie ne se départit pas de son humour caustique, même dans les pires situations…

En dessous de La trilogie…, qui reste le must pour découvrir Philip Kerr, mais pas du tout décevant.