Le Livre des Ombres de N. E. Genge

Charmed : Le livre des Ombres, de N. E. Genge, 185p, Edition de 2002.

Bon eh bien, je m’attendais à beaucoup mieux comme livre ! Très déçue. (je n’aurais pas eu de challenge sur ce livre j’aurais abandonné ma lecture dans les 20 premières pages)

En effet, les 20 premières pages étaient les plus dures à lire. Un vrai supplice pour moi. C’est comme si elle prêchait (j’ai pas d’autre mot), pour nous faire adhérer à son loisirs / ses croyances / etc dans la sorcellerie wiccan. Et ça c’est que le début… Je m’attendais à un livre parlant du livre des ombres de la série Charmed, vu que c’est le titre et la couverture du livre, mais non. En réalité, okay ya bien ensuite 3 sections sur les « produits » (herbes, cristaux, bougies, etc) qu’il faut impérativement et optionnellement avoir chez soi quand on veut tel ou tel résultat, ainsi que les choses à faire / réciter / préparer. Mais toute une section 5 qui ne correspond pas au thème du livre tel qu’il devrait l’être à l’origine, et qui correspond qu’à ce que elle-même voulait parler, c’est à dire des choses qu’elles ne trouvent pas justes dans les épisodes, car ne correspondant pas à ce qu’elle a appris sur la sorcellerie, et encore plus fort, dans la fin de section 5 carrément les fautes de tournages qui n’ont absolument rien à voir avec le fameux livre. Puis une petite section 6 mentionnant la filmographie des acteurs principaux. Inutile pour le thème, mais bon, c’est pas gênant, pour les quelques petites pages de fin, comparé aux dizaines et dizaines de pages pour la section 5 !

Pour résumer, elle parle de ce qu’il faut avoir et faire pour faire des rituels, parle beaucoup de la série, mais pour citer de nombreuses fois les mêmes choses (à force le premier épisode c’est… saoulant!), cite ce qui existe dans le monde de la sorcellerie dans « la réalité comparée à la télévision », mais ne s’épanche pas vraiment sur le livre en lui-même, ne cite pas un grand nombre des formules présentes dans le livre, ni ne mentionne quels ingrédients les sœurs ont utilisés pour tel ou tel envoûtement… En gros, elle a pris un titre qui la ferait lire, pour au final ne parler que de « sa » magie et de ce qui ne va pas dans la série, mais aucunement du thème principal : le livre des ombres ! Nan franchement, je ne le recommande pas, en tous cas à ceux qui voudraient en savoir plus sur le livre, car de ce côté-là on en sait moins que dans la série, mais qui au contraire voudraient en savoir plus sur « l’art de la sorcellerie » grâce aux renseignements sur les différentes herbes, manières de faire des rituels, quoi et comment disposer tel ou tel objet, etc…

Wow… je me suis lâchée. C’est pour dire à quel point ce livre m’a énervé !

Question de temps de E. R. Link

Voici un auteur qui mériterait d’être connu davantage, et un roman vraiment parfait pour cet été.  Comme quoi, il y a vraiment des romans qui ne bénéficient pas d’une publicité proportionnelle à leur qualité ! J’ai eu la chance de lire ce livre en partenariat avec l’auteur, E.R Link. Je la remercie très très très fort, parce qu’elle a eu une patience d’ange en ce qui concerne mes délais de lectures, sur ce coup-là. Pourtant, ce roman a tout pour me plaire : histoire de piraterie, équipages pittoresques et la thématique des voyages dans le temps, que j’a-do-re.

L’énorme point fort de ce roman, c’est pour moi ses personnages ! J’ai rarement vu autant de personnages aussi drôles et/ou si sympathiques dans une seule histoire.
J’ai adoré Calixte, qui est drôle, impertinent, plutôt fascinant avec ses nombreux tatouages et autres secrets croustillants (graou).

J’ai aussi adoré Joséphine, un personnage féminin avec un sacré caractère, qui n’a pas peur de tomber amoureuse à tout bout de champ malgré son haut rang, qui essaie de se débarrasser de ses obligations en tant que jeune femme de bonne famille. Elle est intelligente et débrouillarde, ça change tellement de ce qu’on a l’habitude de voir !
Sybil aussi est un sacré petit bout de femme, et je ne parle même pas d’Onésime, que j’ai trouvé juste parfait.
Gros-sac m’a énormément fait rire : cet oiseau est à n’en point douter un personnage à part entière, presque aussi intelligent et rusé qu’un humain ! Le gardien de l’arcodex n’est pas un adversaire de petite envergure.

Le roman réserve son lot de surprises, ce qui n’est pas pour me déplaire. A plusieurs reprises, la narration a pris un tour auquel je ne m’attendais pas du tout, et j’ai adoré découvrir le pourquoi du comment, les petites choses tellement importantes qu’évidemment on ne sait pas depuis le début, bref me faire balader par l’auteur ! A présent je n’ai qu’une hâte, lire de nouveaux romans de E.R Link. Donc, vous l’aurez compris, je recommande ce livre à tous, sans modération !

Le Roi Mort-Vivant de Kugane Maruyama

Overlord, tome 1 : Le roi mort-vivant
Auteur : Kugane Maruyama
Éditions : Ofelbe
Nombre de pages : 544 pages
Année de parution : 2017

Résumé :

« Nous sommes en l’an 2138. Yggdrasil, le célèbre jeu de rôle en ligne est sur le point de fermer. Momonga, nécromancien Mort-Vivant, chef de la puisante guilde « Ainz Ooal Gown », attend seul l’arrêt du jeu. Cependant, l’heure de la fermeture passée, Momonga n’est pas deconnecté et se retrouve propulsé dans un monde inconnu. Prisonnier, le seigneur maléfique part à la découverte de terres hostiles. Pour survivre, une seule solution s’impose à lui : conquérir le monde.»

Ma critique :

Je tiens à remercier Livraddict ainsi que les éditions Ofelbe pour ce partenariat ! Merci également pour ce poster géant !

J’ai choisi cette lecture pour le résumé, mais aussi la couverture. Je suis fan de jeux, alors pourquoi ne pas me laisser tenter ?

Nous découvrons Yggdrasil, jeu qui a été lancé il y a dix ans de cela permettant aux joueurs de créer un personnage mais aussi de pouvoir personnaliser chaque contenu, ou de se « créer une maison ». Ce qui l’a rendu connu, et qui l’a fait s’accroître sont : les nombreuses fantaisies qu’il permet.

On suivra une guilde : Ainz Ooal Gown, avec de certaines exigences : elle ne recrute que des joueurs adultes et ouvriers, le Maître de Guilde exigeant également les personnes à ne jouer aucune classe humaine. Ces exigences ont permis à la guilde de se classer dans le top 10 . Tout joueur aguerrit saurait qu’il n’est pas évident pour une guilde de se classer aussi haut !

Cependant, le jeu a décidé de fermer ses serveurs.

Momonga réunit alors ses joueurs pour leur faire un dernier au revoir, et décide de faire un tour dans le jeu une dernière fois pour se remémorer des souvenirs…Mais tout ne se passe pas comme prévu : en effet, le serveur de jeu ne se ferme pas dans la limite du temps escompté, qui plus est les PNJ se mettent à parler, et à agir en fonction de leur propre volonté. Bien entendu, il est impossible de contacter l’Administrateur du jeu !

La fiction dépassera la réalité.

Momonga est un personnage solitaire, qui n’a pas d’amis, de famille ou de petite amie et se questionnera sur son envie de retrouver son « monde ». Il réunira les gardiens de la grande tombe de Nazarick, en urgence, et chacun lui prêtera allégeance puisque chacun le trouvant apte à les aider à rétablir la situation ! Il deviendra cependant le personnage qu’il a créer : un squelette. C’est tout ce que je peux vous dire (sans en dévoiler davantage).

J’ai aimé que chaque PNJ soit dévoué à leur chef, chacun pouvant penser et exprimer désirs et envie ils agiront différemment de leur programmation

Il n’a personne à qui tenir : pas de famille, aucun amis, ou de petite amie, alors il se questionne sur son envie de retrouver son « monde ». Il reste prisonnier du jeu et devint réellement le personnage qu’il a créé.

Je n’ai pas aimé le roman dans le sens où j’ai préféré l’animé…On a extrêmement de mal à entrer dans l’histoire. Momonga paraît froid, de par son apparence squelettique mais il nous inspire pas confiance, il est égoïste et manque d’empathie.

J’ai trouvé certaines scènes assez chaudes, le sexe est présent. En effet, plusieurs allusions sexuelles sont présentes ! Notamment les situations entre Momonga et la maid qui l’affectionne !En manga ça m’aurait peut-être moins gêné, ça doit être le style..

Je reste sur ma faim, avec le livre. Je pense lui donner une chance, au prochain roman.

Le Monde des Rescapés de Tarek Souilmi

Quatrième de couverture :

Un rescapé n’est pas un survivant tout court : le simple fait d’être resté en vie là et quand tant d’autres ont péri ne suffit pas. Un rescapé n’est pas un pauvre être ou un coupable : il a le devoir de vivre pleinement pour lui et pour la mémoire de ceux que le souffle de la vie a reniés. Être un rescapé n’est point la fin d’un danger : c’est le début permanent d’un long travail de conscience. Une conscience qui révélera au rescapé que le danger n’est jamais assez loin car c’est bien nous qui le fabriquons à chaque instant. Il se rendra compte que tout un chacun est un rescapé de quelque chose, car la souffrance, quelle qu’elle soit, demeure une douleur éprouvée par un sujet qui l’endure dans une solitude implacable même s’il est bien entouré. Il apprendra que le vrai danger est l’ignorance qui nous vient sous forme d’oubli et l’oubli qui nous vient sous forme d’ignorance. Le rescapé est condamné à se souvenir pour se prémunir contre l’évanouissement qui nous menace tous. Il essaiera de transformer son périple en un document non orphelin qui aura, peut-être, le mérite d’être consulté.

Mon avis :

Tout d’abord, je souhaite remercier les Editions Baudelaire pour cet envoi et m’avoir permis de découvrir ce roman, ainsi que Livraddict pour m’avoir donné cette opportunité.

Lorsque j’ai commencé la lecture des premières pages de ce livre, je me suis dit que si l’ensemble du livre était comme ce premier chapitre, je n’irai pas bien loin. Le livre ne fait que 100 pages, donc je pense que je serais tout de même allée au bout, mais sans plaisir.
Concrètement, je n’ai pas compris ce que je lisais. Des phrases très longues avec des mots compliqués, tout du moins, que je n’ai pas l’habitude de rencontrer dans mes lectures.

Et puis au fil des chapitres suivants, on revient au fur et à mesure dans un « monde réel », je comprends ce que je lis, avec des phrases plus simples. C’est beaucoup plus agréable à lire.

Chaque chapitre est construit comme une courte histoire, mais avec fil conducteur entre chacun.

Le fond général de l’histoire est assez difficile, on rencontre des personnages qui sont persécutés, qui subissent des horreurs dans l’ombre, dans l’impunité totale.

Pour résumer, je dirais que c’est une lecture assez difficile, mais à laquelle il est important de s’accrocher. Je pense que pour en profiter pleinement, Le Monde des rescapés nécessite au moins une seconde lecture.

Tempêtes Solaires de Ludovic Spinosa

Résumé :

Conséquence de tempêtes solaires, l’énergie de la planète disparaît soudainement et totalement, propulsant les êtres humains deux cents ans en arrière. Le dérèglement climatique qui fait suite obligera l’être humain à changer son comportement actuel. Que feriez-vous si, du jour au lendemain, vous vous retrouviez dans le noir total, chaque nuit ? Que feriez-vous si, du jour au lendemain, vous étiez privé de tout votre confort, même le plus minime ? Jack, Steve, Joshua, Jiao, Laura et Thibaut vont le vivre pour vous. Confrontés à plusieurs catastrophes naturelles de dimension mondiale, comment vont-ils évoluer, mais surtout survivre ?

Est-ce l’apocalypse ? Peut-on qualifier ainsi la disparition de notre technologie et des sources d’énergie que nous connaissons de nos jours ? Et si ce jour était demain?

Mon avis :

Etant attirée par la science-fiction, j’ai voulu essayer avec « Tempêtes solaires » de Ludovic Spinosa. J’en ai profité pour le découvrir grâce au partenariat entre Livraddict et les Editions Persée, que je remercie chaleureusement.

Mon avis global est malheureusement négatif. Plusieurs éléments ont en effet perturbé ma lecture, que ce soit sur la forme ou sur le fond.
Pour la forme, je tiens quand même à préciser que je n’ai rien à redire sur la couverture. Elle est vraiment magnifique et la 4e de couverture est bien faite.

Ici, je parle plutôt de la forme à l’intérieur du livre. Sans parler des quelques fautes d’orthographe que je peux pardonner, ce qui m’a surtout dérangé c’est l’absence de maîtrise des virgules, et de la ponctuation de manière générale. À de nombreuses reprises, les virgules étaient mal placées dans les phrases. Elles étaient aussi souvent inutiles. À l’inverse, il en manquait aussi beaucoup. Sans mentir, ces oublis et ces virgules en trop représentaient plus d’une centaine de cas. Cela m’a plusieurs fois obligée à relire la phrase que j’avais terminée pour bien vérifier que j’avais compris. L’absence de points a rendu le texte trop lourd avec des phrases qui faisaient en moyenne quatre lignes chacune.Les deux points auraient pû aussi être utilisés quelques fois dans le texte, tout comme les points d’exclamation et les points d’interrogation qui étaient presque aux abonnés absents (alors qu’ils étaient indispensables dans certains dialogues, notamment).

Outre cela, j’ai un avis mitigé sur le style d’écriture. Le vocabulaire employé m’a plu dans l’ensemble. Par contre, l’emploi de la familiarité et de la grossièreté m’a refroidi. On aurait dit que tous les personnages ne savaient parler que de cette façon et que l’auteur se forçait à parler comme eux dans la narration. Ce vocabulaire grossier était inutile, à mon sens ; en tout cas, pas à ce point. Et comme la moitié des personnages l’employait, ça ne permettait pas non plus de les différencier et de leur donner une véritable personnalité.

À cela se sont ajoutés les abréviations (ex : 2 min), des sauts de ligne en plein milieu de la phrase (ex à la page 23, à deux reprises) et la narration à la suite des dialogues (ex à la page 16 : – Fonzy, viens mon chien ! Fonzy, aux pieds ! Il décide donc de prendre sa respiration […]).
Tout ceci m’a empêchée de me concentrer pleinement sur l’histoire.

Pour le fond, l’idée de base était originale. Malheureusement, elle n’a pas été exploitée. J’avais plus l’impression d’être en présence d’un ouvrage moitié essai, moitié documentaire-fiction que l’on peut voir sur Arte, et non d’un roman. Pourtant, il était bien indiqué sur la 4e de couverture qu’il s’agissait d’un roman. Pour moi, c’est mensonger ; ce n’est pas parce qu’il y a des personnages fictifs que ça en fait un roman. À plusieurs reprises, l’opinion de l’auteur transparaissait dans le texte. Ça m’a beaucoup dérangé, d’autant plus que je n’étais pas d’accord avec ses opinions ou allusions qui étaient bien trop tranchées, archaïques et sans fondement. En plus, elles n’avaient absolument aucun rapport avec les tempêtes solaires. De même, il aura fallu attendre la centième page pour enfin savoir comment est l’univers imaginé par l’auteur… Ça faisait vraiment comme si la science-fiction n’était qu’un prétexte.
Les personnages et la construction de l’histoire sont aussi les deux gros points négatifs de l’œuvre, sans doute parce que la nature de celle-ci n’est pas, à la base, clairement définie (roman, essai, etc).

S’agissant des personnages, leur nombre était trop important. On ne suit pas seulement les personnages indiqués sur la 4e de couverture. D’ailleurs, l’histoire de Joshua n’aurait même pas dû exister, tellement elle était invraisemblable et d’aucun intérêt… Au lieu de suivre six personnages, on en suit une dizaine. Et ce n’est clairement pas avec autant de protagonistes que le lecteur arrive à s’attacher. Le seul personnage pour lequel j’avais de l’affectation était le petit garçon que l’on voit au début du roman avec son chien Fonzy. Or, on ne le voit qu’une fois dans le « roman », à mon grand regret… Beaucoup de stéréotypes m’ont empêché aussi d’apprécier les personnages et m’ont fait lever les yeux au ciel, le cas échéant. De plus, certains personnages avaient l’air d’être créés juste parce qu’il fallait les créer. J’ai ressenti ça pour l’Allemagne, l’Australie, l’Angleterre et le Canada. Au lieu de s’éparpiller comme il l’a fait, et de s’attarder sur des personnages qui n’en valaient pas la peine selon moi (j’ai envie de dire tous), l’auteur aurait dû faire comme indiquer dans le résumé. En effet, il aurait dû prendre cinq protagonistes pour faire les cinq continents et prendre UN personnage par pays retenu. Pour la France, on suit pas moins de trois personnages, sans compter les personnages secondaires. Pareil pour les Etats-Unis. Cela m’a embrouillée plus qu’autre chose. Au final, comme on passait d’un personnage à un autre, tout a été survolé en peu de temps.

La construction maladroite de l’histoire contribue aussi à ce manque de fluidité flagrante. Il n’y avait pas assez de dynamisme. Souvent, en début de chapitre, il n’y avait aucune indication sur le pays concerné. Je ne savais jamais au final quel personnage on suivait à ce moment-là. De même, quand je commençais à me plonger dans l’histoire des personnages, il fallait qu’à chaque fin de passages par pays il y ait soit l’opinion de l’auteur, soit plusieurs paragraphes disant ce qui allait arriver plus tard (utilisation du futur, qui enlève d’ailleurs tout suspense) ou qui reparlaient – encore et toujours – de la catastrophe naturelle qui était, comme on s’en doute, censée être très grave et sans précédent. Il aurait été plus judicieux de consacrer un chapitre entier sur les tempêtes solaires, dire que notre société n’est pas bien, etc. Après ce premier chapitre, on aurait pû enfin pleinement se consacrer sur la vie des personnages, et uniquement sur celle-ci.

D’ailleurs, parlons-en de leur vie ! Les scènes sont presque toutes pareilles : quotidien normal, gros « boum », étincelles, feu ou montée des eaux, appareils électroniques qui ne marchent plus, douche avec eau froide, avions qui se crachent, la panique, tout le monde se rue dans les magasins de nourriture. Au bout de la quatrième scène de ce genre, je me suis lacée, sincèrement. Ça rejoint le fait qu’il y ait trop de personnages. Ça montre également le peu d’imagination de l’auteur. Il s’est « tiré une balle dans le pied » en procédant de cette façon ; ça vaut aussi pour ses critiques. De plus, de nombreuses scènes étaient vraiment irréalistes. Ce qui m’a d’autant plus énervée. De même, j’avais cette impression que l’auteur voulait faire du drame (et des morts) pour faire du drame. Ça en rendait les scènes presque ridicules car peu crédibles, pas suffisamment réfléchies. Quant à la vie des personnages, l’auteur nous la « balance » tout de suite dès qu’on fait leur connaissance, comme pour s’en débarrasser. Or, un personnage, ça se découvre avec le temps. Et, en plus, les explications de leur vie (passé, âge, sentiments, etc) étaient souvent mal placées par rapport à d’autres informations. Enfin, on n’a pas le temps de s’attacher à eux parce qu’on changeait rapidement de pays. Parfois, je commençais à peine à me plonger dans leur histoire qu’il fallait déjà se (re)familiariser avec d’autres personnages, ou encore lire une énième critique de l’auteur, qui était finalement toujours la même mais dite différemment. La fin du livre m’a confortée dans l’idée que les personnages n’étaient qu’une façade : le dénouement se résume en quelques lignes pour chaque pays. Résultat, je me suis dit : « tout ça pour ça ? ».

En résumé, je n’ai pas du tout apprécié cet ouvrage. Clairement, j’ai vraiment cru avoir dans les mains les épreuves non corrigées de l’œuvre… Mais visiblement, c’était bel et bien la version définitive. Ce qui fait d’autant plus peur quand on sait que le livre, de 223 pages, est vendu au prix de 19,30€. La qualité n’était absolument pas à la hauteur de mes attentes. J’espère que ce n’est pas le cas pour les autres livres de cette maison d’édition. Toujours est-il que je vous déconseille ce livre. Si vous voulez quelque chose construit de manière intelligente, qui fait vraiment réfléchir, et où l’on s’attache aux personnages, je vous conseille sans hésiter « Le jour d’après » (film).

Comme pour mon premier partenariat avec Livraddict, mon avis est isolé. J’ai vu certains internautes attribuer de bonnes notes à ce « roman ». Peut-être qu’il arrivera à faire chavirer votre cœur de lecteur.