Le Diable s’habille en Prada de Lauren Weisberger

Le Diable s'habille en PradaAuteur : Lauren Weisberger
Edition : Pocket
Pages : 507

Résumé :

Andrea n’en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l’a décroché, ce job de rêve. A 23 ans, elle va intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode new-yorkais ! Et devenir l’assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût : Miranda Priestly. Une chance inouïe.
Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère…

Mon avis :

J’ai regardé le film il y a longtemps et puis il y a un mois je suis tombée sur le livre et je me suis dit pourquoi pas, vu que le film m’avais beaucoup plus.

J’avoue avoir un peu pris peur avant de commencer ce livre, en voyant le nombre de pages qu’il faisait (507 tous de même !). Je me suis dit qu’il risquait d’y avoir pas mal de longueur mais finalement pas du tout.

C’est l’histoire d’Andrea qui décroche un poste avec pas mal de responsabilité : assistante personnelle de la rédactrice en chef du magazine de mode Runway. Mais ça ne va pas être tout beau tout rose comme elle aurait pu le penser… J’ai bien aimé le personnage d’Andrea, un peu je-m’en-foutiste, elle reste naturelle malgré les circonstances de son travail. Elle n’est pas du tout branchée mode et elle travaille pour un magazine de mode, ce qui rend l’histoire très drôle et complétement décalée. J’ai aussi beaucoup aimé la façon dont l’auteur décrit chaque scène, avec les moindres détails. Et elle décrit le personnage de Miranda Priestly avec tellement de détails, que j’avais l’impression de l’avoir en face de moi. Tous les personnages autour sont attachants et drôles.

L’histoire est originale et elle nous donne une bonne leçon de morale à la fin. J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre et j’ai vu qu’il y avait une suite donc je l’ai de suite ajoutée à ma wish-list.

L’instant présent de Guillaume Musso

L'instant présentL’instant présent, de Guillaume MUSSO
Édition : Pocket
Collection : Pocket
Parution : 2016

Résumé :

« Souviens-toi que l’on a deux vies.
La seconde commence le jour où on se rend compte que l’on n’en a qu’une. »

Pour payer ses études d’art dramatique, Lisa travaille dans un bar de Manhattan. Elle y fait la connaissance d’Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. En apparence, il a tout pour plaire.
Mais Arthur n’est pas un homme comme les autres. Deux ans plus tôt, il a hérité de la résidence de son grand-père : un vieux phare isolé dans lequel une pièce a été condamnée. Malgré sa promesse, il a choisi d’ouvrir la porte, découvrant une vérité bouleversante qui lui interdit de mener une vie normale.

Sa rencontre avec Lisa va tout changer et lui redonner une raison d’espérer. Dès lors, Arthur et Lisa n’ont qu’une obsession, déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.

Mon avis :

Un livre spectaculaire à mes yeux !

Je n’ai eu aucun mal à entrer dans l’intrigue et je tiens même à préciser que cet ouvrage est terriblement addictif.

Je trouve cependant que le résumé de quatrième couverture ne rend pas si bien justice au livre… En effet, il s’agit d’une histoire d’amour, mais pas que…  Et c’est justement l’intrigue haletante qui nous transporte ! Sans parler du suspense qui vous tient en haleine ! Alors que je trouvais l’histoire quelque peu tirée par les cheveux à premier abord, elle a finalement su m’emporter, et la fin vous fait tomber des nues…

L’ouvrage m’a beaucoup fait penser à la pièce de l’illustre Jean-Paul SARTRE, Les Mouches.
On retrouve même, selon moi, une part autobiographique de MUSSO dans ce livre. L’auteur a sublimement réussit à mêler réalité et imaginaire, tout en abordant des questions d’ordre politique, économique et d’actualité. Une œuvre complète qui saura vous toucher, avec une fin réfléchie et bien étoffée. Si je ne devais retenir qu’une simple phrase, celle-ci serait donc : « L’amour vous rend vulnérable ».  A chacun d’en juger…  Alors, vous attendez quoi pour dévorer ce livre?

Les Anecdotiers de Carl Bessette

Les anecdotiersTitre : Les Anecdotiers
Auteur : Carl Bessette
Éditeur : La Mèche, 2015
Genre : contemporain
368 pages

De retour de voyage, François Falaise reçoit un colis qui s’était perdu pendant les 17 mois qu’a durée son absence. Il n’en faut pas plus pour qu’il se lance à la conquête de la belle Corinne Périgny, l’expéditrice, qu’il avait rencontrée quelques jours avant son départ, et qu’il déclenche dans la foulée le mouvement mondial des Anecdotiers, créateurs d’anecdotes et d’art au quotidien. Dans sa quête de l’amour éternellement jeune et pétillant, François vit de multiples péripéties sur fond d’improvisation et de magie renouvelée.

Il y a de bonnes idées dans ces Anecdotiers. Une passion planétaire pour la création d’anecdotes qui font sourire (ex. : une fausse demande en mariage magistrale; une distribution de ballons de baudruche sur des antennes de voitures; un air d’opéra chanté en pleine heure de pointe, dans le métro…), c’est rafraîchissant. On se dit que notre monde bien gris et sérieux aurait vraiment besoin d’un peu de folie, d’une bouffée de joie, de surprises souriantes. Il y a de la magie aussi dans l’amour naissant et émerveillé de François et Corinne – l’extase de découvrir l’autre et de le voir habiter chaque facette du quotidien, le bonheur de se trouver enfin. Mais…

Il y a un mais. Pour moi, du moins. Je suis peut-être trop vieille – elle est révolue dans mon cas, l’époque Fanfan –, mais, pour moi, le retour à mes 20 ans n’est pas un idéal de vie. C’était une période bénie que je revivrais avec plaisir, si j’en avais la chance, mais ce n’est pas un état où on peut perpétuellement se maintenir : on change, et ça s’appelle l’évolution, du moins dans mon petit monde à moi. Je ne dis pas qu’on ne peut pas cultiver les petits gestes d’attention au quotidien à 30 balais passés – on le peut et on gagne à le faire à mon avis –, mais il y a une différence entre mettre un mot doux dans la boîte à lunch de son chum et, disons, lui faire gagner un prix international… C’est un idéal un peu puéril, de penser que rien n’est plus beau que de tout larguer pour aller vendre des fleurs sur l’océan! Cela dit, je suis peut-être aigrie et encroûtée dans ma routine et mon « élevage » de marmaille! N’empêche, cet aspect un peu fleur bleue m’a agacée. Je n’aime pas avoir l’impression que le narrateur a « tout compris » et sait comment il faut mener sa vie. Mais ça, c’est moi. Alors plongez-y tout de même, et dites-moi ce que vous en pensez!

Posologie : remède à la grisaille du monde quotidien, à utiliser au besoin pour rêver un peu. Mise en garde : si l’idée selon laquelle on ne peut être vrai et heureux qu’en étant absolument poétique, spontané et « artiste d’amour » vous irrite, ce livre pourrait provoquer chez vous exactement l’effet contraire à celui escompté…

Promenez-vous dans les bois … pendant que vous êtes encore en vie de Ruth Ware

promenez-vous dans les boisPromenons-nous dans les bois…tant qu’on est encore en vie. a été une découverte un peu par hasard grâce à la chaîne « Le livre Ouvert » qui m’a tout de suite donné envie de découvrir ce roman de Ruth Ware.

Résumé:

Dans la nuit noire du Northumberland, derrière la façade de verre d’une maison isolée, l’enterrement de vie de jeune fille bat son plein. Ils sont cinq autour de la table basse, imbibés d’alcool.

Mais derrière les sourires convenus, Nora peine à cacher son malaise, tandis qu’une cascade de questions lui torture le cerveau. Que fait-elle là ? Pourquoi a-t-elle été invitée ? Voilà dix ans qu’elle n’a pas vu Clare, la reine de la fête, son ex-meilleure amie du lycée.

Quelques heures plus tard, Nora émerge du coma à l’hôpital, couverte d’ecchymoses et de sang. Un policier, devant sa porte, parle de meurtre à voix basse. Quel meurtre ? Elle a beau faire appel à sa mémoire, aucun souvenir ne lui revient, c’est le néant. Mais que s’est-il passé ?

Critique:

Le livre nous fait voyager entre l’enterrement de vie de JF et l’hôpital. L’auteur met tranquillement l’atmosphère pendant le début du roman pendant qu’on attend les premières événement de la fête qui va s’empire d’heure en heures.

Mais tenez-vous bien ça quand ça commence, plus rien ne s’arrête jusqu’à la conclusion de cette fête qui va virer au drame.

Pour les personnages, il en a très peu, mais nous sommes quasiment en huis clos dans une petite maison en verre ou à l’hôpital. Ils sont très développés et ont tous un rôle un joué à un moment ou un autre.

Promenons-nous dans les bois…est un bon thriller avec son ambiance unique et un scénario vraiment original avec ces rebondissements qui s’achèveront qu’on est final du livre.

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel d’Olivier Gay

Les talons hauts rapprochent les filles du cielRésumé :

Fitz est un night-clubber invétéré, dragueur et également dealer à la petite semaine. Rien ne le prédisposait à mener une enquête policière. C’est sans compter son ex, commissaire de police, en difficulté face à un serial-killer et qui a besoin de son expertise de la nuit parisienne.

Les cadavres de jeunes femmes, affreusement torturées s’accumulent. Elles n’ont pour unique lien que de fréquenter les boîtes de nuits parisiennes. Il faudra quelqu’un de ce monde pour débrouiller les fils de l’enquête.

Citation :

– Bon, tu m’as dit que tu avais des ennuis, et c’est vrai que tu n’as pas l’air dans ton assiette. Qu’est-ce qu’il se passe ?
— C’est une histoire de drogue ? T’as les flics aux trousses ? Des trafiquants ? T’as pas honoré un deal ? renchérit Moussah avec sa belle voix de basse.
— T’as baisé la mauvaise fille ? T’es tombé sur une femme mariée ? Tu t’es embrouillé avec un videur ?
— Tu t’es chopé une MST ? Le virus maudit ?
Je secouai la tête devant toutes leurs hypothèses. À les entendre, c’était un miracle que je sois encore en vie avec tous les risques qui me pendaient au nez.

Avis :

L’auteur est amoureux de Paris et nous communique sa passion. Au travers de son anti-héros, parisien jusqu’au bout des ongles, on se promène dans les rues de Paname (surtout la nuit), la ville lumière prend vit sous nos yeux, entre les lignes. Un livre qui nous plonge dans l’ambiance des folles nuits parisiennes.

Le livre est aussi plaisant à lire par l’humour décalé de son personnage principal, plus anti-héros que héros. « Gentil » dealer, amateur de femmes et de jeux vidéos, ayant horreur de la violence, le voilà enquêteur malgré lui. On rit de ses frasques, de ses remarques sur le monde qui l’entoure.

Mais, les Talons Haut est d’abord à mi-chemin entre le roman policier et le thriller. L’intrigue est peut-être un poil linéaire, mais on s’y trouve néanmoins emporté. On frisonne avec le héros, lorsqu’il comprend qu’il a quitté le gentil monde « bisounours » de ses nuits de clubbers et que sa vie, celle de ses amis est en danger. Jusqu’au final, glaçant, surprenant…