Dimitri K. de Thibaut Sanslavct

Dimitri K.Dimitri K
Thibaut Sanslavect
Livre auto-édité
329 pages
Thriller – Humoristique.

Je remercie Thibaut Sanslavect et l’équipe de Livraddict pour l’envoi de ce livre proposé dans le cadre du partenariat du 3 juin 2016.

Synopsis :

Vivant reclus depuis toujours, infiniment heureux dans sa solitude, Dimitri va bien. Très bien, même. Merci d’avoir demandé. Mais lorsqu’un jour, un malabar l’enferme dans un coffre de Twingo pour le présenter à un mafieux à l’accent aussi ridicule que le chapeau, Dimitri a la fine impression que le cours des événements est en train de lui échapper… Surtout lorsque le bandit lui propose de le prendre sous son aile et d’en faire son associé. Alors que faire quand on a personne à qui se confier ? Lorsque plus aucune frontière ne délimite la réalité et l’absurde ? Cela ne peut être qu’un mauvais rêve, une hallucination ou une blague… Non. Nous savons, vous comme moi, que cette hypothèse est inenvisageable.

L’histoire :

On va suivre Dimitri K, jeune homme introverti, vivant seul, reclus avec pour compagnie son pc portable. Son métier ? dépanneur informatique. En face de chez lui vit, Monsieur Furiani, voisin très énigmatique, fuyant, avec lequel il n’a très peu de relation. La première "vraie" rencontre dans ce livre, sera l’étrange malabar nommé Abraham. Ce dernier est stationné dans une twingo jaune en bas de chez Dimitri et l’observe des heures durant.

Que lui veut-il ? Pourquoi cet homme est là ? Dimitri K va rapidement le savoir, puisqu’un jour il se fait enlever et placé dans le coffre de cette voiture pour rencontre plusieurs autres personnages ( Villiam… Natascha).

Mon avis :

Le premier chapitre débute bien, avec une chasse à l’homme (Sergueï) qui cherche à fuir une mystérieuse femme. J’ai apprécié cette ambiance glacée, dans une forêt,  que j’ai ressenti au travers ces pages.

Puis arrive ensuite la présentation de Dimitri K, sa vie, ses habitudes, sa manière de vivre, puis un évènement le concernant. Son cadre de vie, son voisinage est également présenté.

Lors de ce premier épisode, je n’ai pas compris pourquoi l’on retrouvait chez lui Dimitri K j’avais espéré qu’on le voit plus aux contacts de ses deux ravisseurs. D’autres épisodes suivront où il rencontrera à nouveaux Villiam et Natascha.

Je n’ai pas accroché à ce livre, que j’ai abandonné au bout de 92 pages. Je n’aurai donc pas d’avis précis, en toute modestie, à vous transmettre. Pour ma part, je ne qualifierai pas ce livre de thriller/humoristique mais plutôt d’un livre policier ponctué de politique.

Toutefois, la plume de l’auteur est assez dense et mature, ce qui m’a perturbé dirons-nous, c’est mon manque d’attachement ressenti vis à vis des personnages, je pense que c’est cela qui m’a rendu cette lecture délicate.

L’apparition également d’une partie plus « politique » ne m’a pas plu. Je pense sincèrement ne pas être la bonne lectrice pour ce genre de livres, je suis certaine qu’il plaira à celles et ceux (plus jeunes peut-être) aimant les romans policiers.

Quelques passages humoristiques m’ont fait sourire, notamment le comportement d’Abraham et certains courts échanges avec son voisin Mr Furiani.

L’objet livre est  beau, le format est adapté pour la densité du livre. Par contre, la mise en page (nombreux dialogues centrés au milieu des pages) m’a gêné. J’ai apprécié également les titres des chapitres cela donne un peu l’orientation de la lecture.

Je remercie encore Thibaut Sanslavect et Livraddict pour ce partenariat. J’ai vu en fin de livre qu’une suite serait proposée et je souhaite une jolie réussite à cet auteur.

Irréversible, ma vie, un combat d’Emmanuel Siaux

Irréversible, ma vie, un combatTitre : Irréversible, ma vie, un combat
Auteur : Emmanuel Siaux
Lien vers le livre : http://www.livraddict.com/biblio/livre/ … ombat.html

Tout d’abord merci à Livraddict, à Publishroom et à Emmanuel Siaux (Bien sûr)de m’avoir fait découvrir ce magnifique roman !

Ce roman raconte la vie d’un homme qui à vécu un accident terrible. Il va tout faire pour passer au travers et vivre comme tout le monde. C’est un livre, qui, dès le début nous plonge dans cette triste et magnifique histoire de survie à la fois. L’auteur nous apprend à surmonter la maladie.
C’est une lecture très fluide et épuré, l’auteur ne tourne pas autour du pot, pas beaucoup de description (qui est un atout selon moi).  J’aurais aimé que le roman dure une éternité tellement j’étais dedans !

Le personnage est vraiment attachant. On aimerait tout faire pour l’aider !
Il n’avait pas beaucoup d’espoir mais il à tout de même tenté les centres de rééducation. Un énorme pas ! Car après avoir vécu un terrible accident, on croit avoir tout perdu, et on a envie de tout abandonné, mais pas lui. Il reste courageux, même s’il sait qu’il ne pourra peut-être jamais réutiliser ses membres.

Un passage m’a personnellement choqué (pas envers l’auteur, envers l’histoire) : NO SPOIL

« Un jour, alors que je recevais la visite d’un ami, nous avions entendu un grand bruit qui venait de la chambre du dessus, comme si quelque chose était tombé. Un quart d’heure passa, et on entendait des appels au secours, qui venaient sûrement de cette chambre. Au bout d’une demi-heure, je demandai à mon ami de monter à l’étage afin de porter secours à cette personne, sûrement en danger. Il trouva un malade allongé au sol qui était dans l’impossibilité de se relever et il s’empressa d’aller chercher du personnel pour relever ce vieillard, qui suffoquait de douleurs  et de stress. Il était hospitalisé à Verdaich suite à un AVC. »

Comment peut-on laisser des malades sans surveillance ? Même si je sais que les médecins ne peuvent pas être constamment à leur chevet, c’est d’autant plus dangereux si le patient est tétraplégique, ou a eu un AVC, ou paralysé. Il ne pourra jamais se débrouiller seul.. Mais ce n’est juste un avis sur cet extrait, qui me laisse pensive tout au long de la lecture.

Cette histoire m’a rendu nostalgique, car un proche à connu cette souffrance, et en lisant cette histoire, je sais ce qu’a pu endurer cette personne !

Encore merci à tous de m’avoir fait découvrir ce roman plein d’espoir ! Au plaisir de découvrir un autre roman du même auteur !

 

Les mots pour le lire de Collectif

Les mots pour le lireLes mots pour le lire
Collectif
Folio, 2016 – 128 pages
http://www.livraddict.com/biblio/livre/les-mots-pour-le-lire.html

4e de couverture :

Quelle passion ont en commun Vladimir Nabokov et Stefan Zweig ? Combien sont les princes d’Ambre de Roger Zelazny ? Quelle héroïne désespérée se jette sous un train ? Qu’est-ce qu’un amphigouri ? Connaissez-vous le subjonctif passé du verbe ouvrir ? Plongez au cœur des livres, jouez avec les écrivains et leurs mots !

Mon avis :

Un petit livre qui se glissera sans problème dans un sac de plage cet été. Cette succession de petits questionnaires et jeux littéraires se savoure seul ou en famille pour un agréable moment de détente, histoire de se cultiver un peu l’air de rien.

J’ai constaté que je connaissais à peu près mes classiques, mais j’ai tout de même tiqué devant l’étendue de mon ignorance dans certains domaines, c’est limite frustrant. J’ai appris quelques détails sympas – le point commun entre Jean d’Ormesson, Arto Paasilinna et Alix de Saint-André, par exemple. Les solutions sont assez détaillées pour donner parfois envie d’aller plus loin – et le cas échéant, la liste exhaustive des ouvrages cités permet d’avoir sous la main toutes les références Folio pour se les procurer. Divers genres sont représentés, avec beaucoup de classiques et quelques modernes, pas mal de poésie, un peu de polar…
À côté des questions de littérature, il y a aussi tout une série de jeux et devinettes sur les mots : orthographe et grammaire (conjugaison, homonymes), définitions, il y en a pour tous les niveaux, avec assez de variété pour que dans un groupe, chacun ait l’occasion de briller sur ses points forts.

Au final, je regrette juste la brièveté de ce petit bouquin : 128 pages, correction détaillée et bibliographie incluses, ça fait court – on ne tiendra pas avec pendant un long voyage. Mais c’est très bien pour se changer les idées, pour animer un apéritif, ou pour empêcher l’air de rien les impatients de se précipiter à l’eau juste après le déjeuner. Je l’emporterai donc volontiers en vacances pour en faire profiter la famille, merci à Livraddict et aux éditions Folio pour ce cadeau qui tombe à point nommé !

Compte-rendu du Book Club de juillet 2016 : Les Dix petits nègres d’Agatha Christie

Fahrenheit 451

Le 3 août 2016, le Book Club s’est réuni pour discuter autour du roman Les Dix petits nègres d’Agatha Christie, correspondant au thème choisi : Livre qui se déroule en été et/ou dans un lieu estival. Le roman a été publié pour la première fois en 1939 et est aujourd’hui l’un des plus vendus dans le monde.

Le récit se déroule sur l’île du Nègre, alors que dix personnes y sont invitées sous divers prétextes. Peu après leur arrivée, alors que leurs hôtes sont absents, une voix les accuse tous de crimes qu’ils auraient commis. Par la suite, les invités décèdent un à un dans des circonstances douteuses.

En tout, 24 participants ont pris part aux débats du Book Club.

Général
Le roman se mérite une note globale de 8/10. Il s’agit d’une lecture qui a plu à un grand nombre de participants. Les points forts du roman ont été le style d’écriture fluide, l’atmosphère oppressante et la comptine sur laquelle l’intrigue est basée.

L’ambiance de huis-clos est prenante et bien dosée puisque les personnages sont pris sur une île sans échappatoire où ils meurent tous à tour de rôle, mais que l’auteure a su ne pas instaurer une trop grande tension psychologique.

Certains participants n’ont cependant pas apprécié la fin, puisque le caractère de certains personnages semble peu crédible, que la fin semble précipitée et sans réflexion de la part de l’auteure, et que la morale n’est pas suffisamment bien traitée.

Plusieurs ont mentionné préférer d’autres romans de la même auteure.

Style & Auteur
L’écriture du roman est fluide, ce qui en fait une lecture rapide. L’alternance des voix est un point fort du roman, qui permet d’ajouter une touche de suspense et un peu plus d’intensité à l’ambiance huis-clos du roman.

Également, les quelques répliques d’humour noir ont plu aux participants. Le roman présente plusieurs caractéristiques de l’écriture d’Agatha Christie, notamment le style rapide et percutant, l’ambiance huis-clos et la chute surprenante et inattendue.

Intrigue & Personnages

D’abord, les participants ont apprécié la variété dans les personnages, et on particulièrement été attirés par Vera Claythorne. Certains soutiennent qu’il y en avait trop, et que le début du récit, partie durant laquelle ils sont présentés un à un, était trop long.

Il était difficile de deviner qui se cachait derrière le patronyme de Mr O’Nyme, et donc qui était le meurtrier. La majorité des participants ont eu des soupçons sur la plupart des personnages, à des moments différents de leur lecture. Cependant, certains ont pu deviner de qui il s’agissait, car le personnage en question avait pour habitude de contrôler les séances d’enquête, et de mener la discussion de façon à ne pas se faire soupçonner.

Le meurtrier a d’ailleurs mis un point d’honneur à assassiner les autres selon la comptine des dix petits nègres, mais surtout, selon un ordre précis, en fonction des crimes commis. Si les participants ont, en général, apprécié le principe des meurtres se déroulant en fonction de la comptine, peu d’entre eux trouvent l’ordre des assassinats légitimes.

D’ailleurs, certains ont souligné à quel point cet ordre ajoute de l’irréalisme au roman. En effet, il semble déjà peu probable que le meurtrier ait rencontré aussi peu d’obstacles, et qu’il ait pu effectuer les meurtres selon l’ordre qu’il avait prévu, alors qu’il n’a pas pu prévoir avec exactitude comment chacun allait réagir. Ces participants pensent que l’intrigue est truffée de tournures un peu trop faciles, et que l’assassin a eu un sérieux coup de chance.

Quant à l’épilogue, les participants s’entendent pour dire qu’il était nécessaire pour comprendre ce qui s’est réellement passé, et qu’une fin ouverte aurait été fâcheux.

Rédigé par : Saloria

Harry Potter and the Cursed Child de J.K. Rowling, Jack Thorne et John Tiffany

Harry Potter and the Cursed ChildHarry Potter and the Cursed Child
Auteur : J.K. Rowling, Jack Thorne et John Tiffany
Edition : Little, Brown and Company
Pages : 330

Résumé : 

Etre Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.

Mon avis :

Quelle attente sans J.K Rowling, quelle excitation à l’annonce de la création de la pièce de théâtre, quelle impatience en attendant que le livre soit publié ! Et le voilà, finalement, enfin disponible, entre nos mains, offert à nos yeux gourmands. Quand j’ai reçu cet ouvrage, que j’avais bien entendu précommandé depuis des mois, je me suis littéralement jetée dessus. Je n’ai pas pu m’en empêcher : j’ai mis toutes mes autres lectures en pause, et zou. Un aller direct dans le monde merveilleux d’Hogwarts. Oui, je sais, en France on dit Poudlard. Mais là, le livre est en anglais, alors j’essaie de m’adapter.

Je n’ai pas vraiment eu d’appréhension avant ma lecture, comme ça a été le cas pour beaucoup. Je n’ai pas jugé cette nouvelle publication. En ce qui me concerne, l’auteur pourrait écrire dix ans des nouvelles aventures de la descendance de nos héros, ça ne me perturberait aucunement. Même, ça me ferait un grand plaisir. Mais bref.

Je me suis tout de suite attachée aux nouveaux personnages : Albus Potter bien sûr, et puis son tout nouvel ami (je vais essayer de ne pas donner de détails pour ne gâcher aucune surprise). Le ressort narratif qui donne sa dynamique à l’histoire – et même qui est à son origine- entre dans une thématique que j’ai toujours tenue en affection (malheureusement je ne peux pas dire de quoi il en retourne sans gâcher la surprise de l’histoire en elle-même).

En ce qui me concerne, la magie a opéré tout de suite. Chaque fois que des personnages déjà connus apparaissaient, j’étais ravie, émerveillée, aux anges. Il faut dire que pour moi, Harry Potter c’est comme pour d’autres Star Wars : un mythe. Et même, un mythe cher à mon cœur. Revoir tous ces personnages dont on pensait ne plus avoir de nouvelles dans un nouveau livre, c’est déjà pour moi une grande joie en soi.

Et évidemment, faire plus ample connaissance avec les enfants Potter et la petite Rose Granger-Weasley, tout autant.

J’ai trouvé les relations entre les personnages très intéressantes, souvent touchantes. C’est un plaisir de voir comment Harry, Ron et Hermione ont évolué. Comment leurs relations personnelles ou familiales peuvent être complexes, pas toujours parfaites. Comme dans son enfance, Harry n’a pas un vécu particulièrement facile de son statut de héros. Il n’est pas présenté comme meilleur que les autres, simplement comme un humain parmi tant d’autres, vivant sa vie de son mieux avec les cartes qu’il a dans les mains.

Une thématique qui traverse le livre de part en part et qui m’a beaucoup intéressée, c’est celle de la famille, du lien familial ; de l’héritage entre les pères et leurs fils, essentiellement (mais pas seulement). Nos liens avec nos ancêtres sont-ils un poids ou un atout ? Faut-il en être fiers ou chercher à s’en cacher ? La pièce nous montre la nécessité de connaître nos ancêtres, l’importance pour chaque enfant de se construire en sachant d’où il vient et quel est le sens de sa présence dans le monde qui l’entoure. Les enfants de l’histoire cherchent clairement à trouver leur place en se positionnant selon le rôle joué par leurs parents.

L’amitié est aussi essentielle, comme dans toute la saga Harry Potter. Dans les moments d’égarements, l’amour et la solidarité sont toujours des armes plus efficaces que la violence pure.

La seule chose que je pourrais déplorer est le fait que de grandes perspectives soient ouvertes, et trouvent finalement peu de réponses. J’ai cru pendant un moment que c’était le commencement d’une nouvelle saga, c’est pour dire. J’ai cru dur comme fer qu’il y aurait des suites, et à présent que ma lecture est achevée je n’en suis plus si sûre du tout.

On nous parle de prophéties, d’une menace bien particulière ; on nous parle de choses terrifiantes ; et j’ai l’impression que l’immersion dans le présent d’un élément dangereux, inattendu, dévastateur ne se produit pas réellement. Difficile une fois encore d’exprimer ce qui selon moi a manqué sans spoiler l’intrigue.

Malgré tout, l’ensemble est bien ficelé, j’ai trouvé l’histoire cohérente. Je ne me suis pas ennuyée, j’ai trouvé l’ensemble bien distrayant, avec juste ce qu’il faut d’éléments surprenants. Mention spéciale pour la scène finale, que j’ai trouvée particulièrement belle.

Harry and the cursed child, c’est selon moi aussi une histoire d’acceptation. Face à l’incompréhensible, face à la perte, confrontés à la mort de nos proches, on se trouve tous également désarmés ; magiciens ou non. De la même façon qu’Harry a perdu ses parents étant bébé, les autres personnages peuvent s’interroger sur les motifs qui justifient que telle personne soit disparue, et telle autre toujours en vie. A tel point que leur perception de leur propre identité va être remise en jeu, leurs actes s’adapter à l’empreinte qu’ils souhaiteraient laisser sur le monde.

J’espère qu’un film sera tiré de cette pièce. Je suis sûre qu’il pourrait être aussi bon que les précédents, et peut-être même meilleur.

Je recommande la lecture de ce livre, attendez au moins de l’avoir lu en entier avant de le critiquer négativement – j’ai cru comprendre que cette histoire faisait débat, alors qu’elle est inconnue de pratiquement tout le monde il me semble, du moins en France.

Bon voyage en compagnie d’Albus Potter !