Cancer, un accompagnement qui change tout! d’Alain Dumas et Eric Ménat

Cancer un accompagnement qui change tout

Ce livre est fait par le Docteur Alain Dumas et le Docteur Eric Ménat : Deux médecins précurseurs partagent leurs expériences.

Tout d’abord, je trouve que le sujet du livre est très intéressant. Les malades de cancer ne sont pas les seuls concernés, ce livre touche tout le monde. Il aide à la prévention, mais traite principalement des personnes atteintes de ces maladies qui les combattent au quotidien.

Un livre très touchant car il nous aide à toujours lever la tête et vraiment combattre la maladie au lui de la subir !
De par son sommaire il est très facile de se diriger dans les chapitre souhaités.
De plus, les deux docteurs expliquent principalement ce qu’est le « cancer ». De nos jours c’est un mot répandu mais que peu de personnes savent vraiment ce qu’il signifie réellement et comment évolue la maladie.

Cet ouvrage donne plusieurs alternatives pour combattre au mieux la maladie et soulager les douleurs des chirurgies qui sont très lourdes ! On nous propose aussi différents types d’alimentations qui améliorent le confort digestif et prévient les récidives. Je trouve cela formidable car grâce à cela on garde le moral pour ainsi faire face au quotidien.

Il faut savoir que le Docteur Alain Dumas et le docteur Eric Ménat, prennent exemple principalement sur le cancer du sein, et le cancer de la prostate. Pour moi j’ai pu m’y référer, mais il est vrai que pour ceux qui sont atteints d’autres cancers on a du mal à se projeter. Comme on dit, ce sont les conseils qui compte, car dans n’importe quel cancer tous ce qui peut nous soulager est bon à prendre !

Un ouvrage très complet avec une magnifique couverture épurée qui vaux son prix !

En quelques termes, j’ai adoré cet ouvrage qui m’a beaucoup ouvert les yeux sur ce que vivent au quotidien les personnes atteintes de cancer : chimiothérapie, radiothérapie etc.

Je suis très contente d’avoir découvert ce magnifique ouvrage que je conserverais et recommanderais à mes proches en cas de besoin ! Parfait !

Eleanor & Park de Rainbow Rowell

Eleanor & parkJ’ai commencé à lire Eleanor & Park en cours de philosophie par un après-midi de grand ennui. Les cours m’ennuyaient mais pas ma lecture. Eleanor c’est la fille ronde et rousse qui se fait harceler au lycée. Le genre de fille vers qui je serais directe venue pour qu’elle ne se sente seule et qu’elle ait une amie sur qui elle peut compter. Je déteste le harcèlement, je l’ai moi-même vécu et ce n’est vraiment pas drôle. Je me suis retrouvée dans le personnage de Eleanor, elle est aussi jalouse que moi quand son copain parle d’une de ses ex (petite dédicace à mon chéri).

Park est ce genre de garçon qui se donne un style pour plaire aux autres ou pour ne pas être remarqué. Mais il m’a beaucoup surprise. J’ai adoré sa grande sensibilité, son sens de la répartie et ses goûts musicaux. J’adore les romans qui font référence à des musiques ou à des films.
Comme ça, tout les oppose. Mais une fois leur amour lancé difficile de l’arrêter et c’est ça qui est vraiment beau.
Si je devais élire le couple de l’année je voterai pour eux (pour l’instant) déjà parce que c’est un des plus beaux couples que j’ai rencontrés dans mes lectures. Mais aussi parce qu’ils sont différents. Ce n’est pas la belle nana top canon, jean moulant, débardeur décolleté, cheveux bruns longs jusqu’aux fesses et le beau gosse du lycée, ténébreux, mystérieux etc… Non ! C’est Eleanor, rouquine avec de la chair et Park, grand et asiatique.

Le choix du contexte m’a beaucoup plu. Rainbow Rowell s’est inspirée des années 80 aux USA: Walkman, appel en PCV, cassettes de musique, lettre d’amour, comics… le bon mélange quoi ! Une époque totalement différente de la nôtre avec nos SMS, nos profils facebook, nos appels skype… J’adore c’est à ce siècle-là que j’aurais voulu vivre !!!

Enfin voilà, si vous voulez passer un agréable moment, lire une histoire d’amour totalement différente des autres, qui se rapproche plus de la réalité, et qui est tellement touchante que j’aimerais un tome 2 pour savoir la suite. Je vous conseille fortement Eleanor & Park de Rainbow Rowell.

Dieu me déteste d’Hollis Seamon

Dieu me détesteTitre : Dieu me déteste
Auteur : Hollis Seamon
Edition : 10/18
Pages : 235

Résumé :

New York, hôpital Hilltop. Richard sait qu’il ne fêtera pas ses dix-neuf ans, mais il a une furieuse envie de vivre ! Et d’embrasser Sylvie, la jolie fille de la 302… Contre la montre, le corps médical et sa famille, ce Roméo casse-cou décide de flamber ses derniers rêves. Jusqu’à jouer son destin au poker, dans un des plus beaux bluffs jamais montés contre le sort… Ce roman bouleversant à l’humour ravageur nous offre une extraordinaire leçon de vie.

Mon avis :

Je suis assez mitigée sur ce livre. Je l’ai apprécié mais je pense qu’avec tous les avis positifs que j’ai vu je lui avais mis vraiment la barre très haute et je dois avouer que j’ai été un peu déçue.

J’ai trouvé qu’il n’y avait pas vraiment d’histoire, pas de fil conducteur. On suit des personnages sans vraiment savoir ou cela va mener, je pense que c’était le but recherché par l‘auteur mais moi je n’ai pas tellement aimé cet aspect-là.

En revanche l’histoire entre Richard et Sylvie est belle, des adolescents qui veulent vivre leur jeunesse comme tout le monde. C’est un côté triste et sombre qui est raconté avec humour. Et en revanche c’est cet aspect-là que j’ai aimé dans ce livre, il m’a fait rire.

En conclusion, c’est un livre marrant que je conseille. Mais ce ne fût pas une réelle découverte pour ma part.

Instinct de survie de Pierre Picca

Instinct de survieQuand j’ai vu ce livre, je me suis dit «  Il me le faut, je suis sûre que je vais adorer, c’est tout à fait mon genre de lecture ! ».

Une histoire qui vous donne l’eau à la bouche, qui vous monte les tripes pour savoir ce qui va arriver à Antoine (personnage principal), s’il va survivre.

Une première de couverture qui fait référence à la guerre et nous renvoie un sentiment de non lassitude, le lecteur prévoit de passer un bon moment au côté de ces soldats qui partent à la guerre ! Mais pourtant … Oui il y a un mais !
Au début, tout va bien ! Je m’imprègne très vite des personnages et du contexte. Puis, vient le moment où Antoine doit abandonner sa copine Lola pour … pour ?
Pour aller combattre des Zombies ! Oui, il y a une épidémie, un virus venu d’ailleurs qui a transformé les humains en de véritables montres. Le seul moyen pour survivre est de les affronter ! Mais voilà… L’auteur ne nous avait pas averti qu’il y aurait ce genre de contexte ! Certains trouveront que c’est un effet voulu de l’auteur, d’autres comme moi, sont un peu déçus de ne pas avoir averti, je m’attendais à une vrai histoire de guerre entre pays ou autre MAIS (oui il  y a beaucoup de mais ^-^) c’est une surprise que j’aime beaucoup, ça rajoute du piment à l’histoire !
Les évènements s’enchainent, aussi sanglants les uns que les autres !

« La cage thoracique à nue et le reste de quelques organes tapissaient le fond de ce mannequin sanguinolent, car cela ne pouvait être un être humain étendu là, ouvert du sternum jusqu’au sexe, qui n’y était plus d’ailleurs. »

On aimerait combattre aux côtés d’Antoine et de ses camarades ! D’ailleurs, j’apprécie le fait que l’auteur fasse combattre une fille.

Le seul point négatif que je pourrais reprocher à ce livre, c’est que tous les combats se ressemblent beaucoup trop à mon goût, il aurait fallu un petit peu plus d’originalité.

La fin est magnifique ! J’ai beaucoup apprécié cette dernière citation « Ce soir marquait la fin d’une âpre bataille commencée des mois plus tôt. Je tournais la dernière page d’un livre pour en commencer un nouveau. » Je dis OUI ! A quand un prochain roman ?

Un grand merci à l’auteur et à Livraddict pour son partenariat ! Au plaisir !

Quelque citation pour les plus curieux:

« Des rumeurs circulaient sur d’éventuels attentats d’islamiste radicaux, mais aucune revendication n’avait été faite. Il ne fallait pas non plus s’emballer. Troubles publics et violences en France ne rimaient pas avec musulmans, comme certains politiques le sous entendaient. »
« J’ai l’impression de vivre un mauvais passage des films Destination Finale »
« -Je pense que ce sont des zombies.
J’éclatai de rire, mais je ne ris pas longtemps. J’avais moi aussi envisagé cette option, mais comment serais-se possible ? Des choses tout droit sorties de mauvais film d’horreur colonisant le monde, cela me paraissait un peu trop gros malgré tout. »
« Des monstres sanguinaires arrachaient les portes, brisaient les fenêtres, renversaient les meubles et s’effondraient sur nos femmes, nos filles et nos fils pour leur prendre ce qu’ils avaient de plus cher : la vie. »

Le lac de Yana Vagner

Le lac

Après avoir lu et beaucoup apprécié Vongozero, de Yana Vagner, paru chez Mirobole en septembre 2014 et dont j’avais parlé sur ma chaîne, j’ai été contactée par les éditions pour lire le second tome, Le Lac, paru en février 2016, en partenariat. Je les en remercie sincèrement.

Dans Vongozero, on suivait un groupe d’une dizaine de personnes, contraintes de fuir leur banlieue de Moscou suite à l’arrivée d’une épidémie meurtrière. Ils décidaient alors de partir pour le lac Vongozero, au nord de la Russie, sur lequel Sergeï, le mari de la narratrice Anna, possède un cabanon de pêcheur. Le lac étant très éloigné du reste du monde, ils s’accrochent à l’espoir que la maladie ne l’ait pas encore atteint. C’était un roman post-apocalyptique au public plus adulte, très bien mené, haletant et effrayant.

Dans ce tome 2, onze personnes du groupe sont parvenues au lac, et vivent désormais entassées dans le cabanon, hommes, femmes et enfants. L’hiver est rude, ils souffrent de la faim, du froid, mais aussi du manque d’intimité, forcés de vivre avec des personnes qu’ils n’apprécient pas forcément tous.

L’écriture de Yana Vagner est toujours très belle, les phrases sont généralement longues et prennent leur temps. Le récit est très différent du premier tome, qui se passait sur 12 jours seulement mais une très grande étendue. Cette fois ci, c’est l’inverse, 1 an sans presque sortir du lac et de ses berges. Un an d’alternance entre noirceur et espoir.
La narratrice Anna change beaucoup de ce qu’on peut voir habituellement, elle n’a pas un caractère particulièrement simple, et le confinement la pousse à frôler la folie.

Au final, c’est un livre que j’ai vraiment apprécié, auquel j’accorde un 17/20, pour le dépaysement et l’immersion, le récit post-apocalyptique de qualité, l’écriture, et la narration à travers Anna et ses émotions.
C’est le genre de livre qui nous fait nous demander ce que nous, nous aurions nous fait à leur place.