Le Sourire des femmes de Nicolas Barreau

Le sourire des femmesLe sourire des femmes
Auteur : Nicolas Barreau
Edition : Le livre de poche
Pages : 330

Résumé :

Le hasard n’existe pas ! Aurélie, jeune propriétaire d’un restaurant parisien, en est convaincue depuis qu’un roman lui a redonné goût à la vie après un chagrin d’amour. A sa grande surprise, l’héroïne du livre lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Intriguée, elle décide d’entrer en contact avec l’auteur, un énigmatique collectionneur de voitures anciennes qui vit reclus dans son cottage.

Qu’à cela ne tienne, elle est déterminée à faire sa connaissance. Mais l’éditeur du romancier ne va pas lui faciliter la tâche…

Mon avis :

J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur qui m’a rappelé un peu la plume de Guillaume Musso dont je suis fan. J’ai dévoré ce livre. Déjà la couverture est très belle et le titre est beau, les deux représentent parfaitement le roman.

Un soir de grand chagrin Aurélie tombe sur un livre qui va changer sa vie. Et elle s’aperçoit que l’héroïne lui ressemble énormément, suite à ça, elle décide de contacter l’auteur. Elle veut savoir pourquoi et elle est persuadée que ce n’est pas du hasard.

Les personnages sont attachants et le livre nous fait rire à certains passages. J’ai aimé ce suspens qui nous tient « est-ce que Aurélie va savoir pourquoi l’auteur a écrit sur elle ? », j’ai aimé ces personnages attachants et tous sensibles à leur manière. Ce livre est vraiment beau, plein d’amour et avec une belle morale que l’auteur nous transmet.

Je conseille ce livre a tout le monde et plus particulièrement à lire en hiver au coin du feu avec un bon thé chaud et des petits gâteaux !

Dimitri K. de Thibaut Sanslavect

Dimitri K.Résumé :

Vivant reclus depuis toujours, infiniment heureux dans sa solitude, Dimitri va bien. Très bien, même. Merci d’avoir demandé. Mais lorsqu’un jour, un malabar l’enferme dans un coffre de Twingo pour le présenter à un mafieux à l’accent aussi ridicule que le chapeau, Dimitri a la fine impression que le cours des événements est en train de lui échapper… Surtout lorsque le bandit lui propose de le prendre sous son aile et d’en faire son associé. Alors que faire quand on a personne à qui se confier ? Lorsque plus aucune frontière ne délimite la réalité et l’absurde ? Cela ne peut être qu’un mauvais rêve, une hallucination ou une blague… Non. Nous savons, vous comme moi, que cette hypothèse est inenvisageable.

Mon avis :

Avant toute chose, je tiens à dire que je suis fan de la couverture, elle est très belle et très douce ( je pense que c’est une sorte de daim)

Ce roman est un thriller humoriste, c’est le premier que je lis, et je ne regrette pas. Par contre, un tout petit reproche, je ne trouve pas vraiment que c’est un triller, beaucoup plus une enquête , en quelque sorte, ce livre ne fais pas peur.

Alors, Dimitri vit une vie paisible où personne ne vient à sa rencontre, il est ce qu’on appelle un solitaire. Un jour, il découvre une Twingo jaune garé devant lui, avec un home totalement immobile à l’intérieur, le «  malabar » comme dirait –il. Durant des jours, cette voiture restera là, à même que son voisin lui dit que c’est de sa faute que cette homme est ici.  Pourtant un jour, l’homme solitaire, va être amener à disparaitre, mais.. Personne ne sent rend compte.

L’auteur à créé des personnages auxquels on s’identifie très bien.
Villiam et Natacha sont très attachants aussi, malgré le fait que se sont eux les kidnappeurs de Dimitri. Qui plus tard deviendront tous amis.

La fin de ce roman est attendue mais j’approuve tout de même !

Ah, une petite chose, j’ai eu du mal avec le « politique » dans l’histoire. Quelques passages, où l’histoire me paraissait ennuyeuse et d’autres, pleine de rebondissement !

Livre très rapidement lu, car on a vite envie de connaitre, le fin mot de l’histoire. C’est en quelque sorte, un « petit » page-turner.
L’auteur a  une très belle plume épurée. Il ne nous écrit pas des pavés pour ne rien dire. J’aime beaucoup son style. C’est un auteur que je relierais avec plaisir.

Oh ! J’ai apprécié le personnage d’Abraham, très humoristique ! Et pour cela, je vous laisse découvrir le livre pour en savoir d’avantage ! Da !

Je remercie l’auteur et Livraddict pour ce partenariat.

La ferme de Tom Rob Smith

La fermeRésumé :

Ta mère… elle ne va pas bien. Elle s’imagine des choses, des choses terribles, terribles. Elle est à l’hôpital. Elle a été internée.

Un appel de son père. Quelques mots. Et Daniel qui imaginait ses parents profiter de leur retraite dans une charmante ferme suédoise voit son monde basculer. Et puis un autre appel. Sa mère.

Je suis sûre que ton père t’a parlé ; Cet homme ne t’a dit que des mensonges. Je ne suis pas folle. Je n’ai pas besoin de médecins. J’ai besoin de la police.

Deux histoires. Deux vérités. Qui croire ? Jusqu’où Daniel sera-t-il prêt à aller pour lever le voile ? Au risque de découvrir des secrets plus terribles encore…

Autour du roman :

Que dire de ce roman ? J’en ai entendu beaucoup de bien ! Après l’avoir acheté, malheureusement je l’ai très vite oublié, il prenait la poussière dans ma bibliothèque ! Grâce au challenge de la coupe d’Europe des livres, je me suis empressé de sortir ce roman enfin de ma PAL, et de pouvoir l’apprécier à sa juste valeur. Trêve de blablaterie et venons-en au faits !

Dès les premières pages, je me suis dit «  waw ! Pourquoi je n’ai pas commencé ce roman plus tôt ? »
Un fois la lecture commencé, je me suis très vite habitué à l’écriture très épuré. D’ailleurs, j’aime beaucoup l’effet que donne l’auteur, des chapitres très courts qui nous donnent envie d’aller très vite consulter le prochain ! Paris gagné !

L’histoire peut paraitre pour certain très lente, mais je trouve que ça a son charme, ça permet d’instaurer un certain suspense que l’on ne retrouve plus dans des roman dit à « suspense ». Je peux vous garantir que cette lecture à étais lente car je ne voulais passer au travers d’aucun mots, afin de mieux apprécier ma lecture !

Le personnage du fils est très bien interprété, car il ne souhaite pas prendre partit, ni pour l’un ni pour l’autre. De plus c’est à travers lui que l’auteur posait les questions que les lecteurs auraient aimé dire. Quand à Tilde, un personnage très attachant qu’on a envie de protéger et de croire, à l’inverse de Chris, son marie, qui est très froid.

Dans l’ensemble, une histoire très originale avec une fin que je n’imaginais même pas ! En fait, je n’imaginais mais alors, pas du tout ce genre d’histoire, je m’imaginais une histoire d’horreur autour de la ferme, une ferme hanté par exemple comme le montrais la première de couverture, au lieu de cela, c’était beaucoup plus une histoire psychologique qui laisse à réfléchir. Mais tous aussi bien ! Un vrai coup de cœur pour ce roman, je tenterais bien les autres romans du même auteur.

BONNE LECTURE !

Par contre au fils de ma lecture, sont apparu quelque incompréhension, mais rien avoir avec l’autre, cela vient de mon côté ; Tilde à un fils ? Daniel ? Mais pourquoi à la fin, on nous parle de Thomas ? Quelqu’un peut m’expliquer ? icon_smile

Boys don’t cry de Malorie Blackman

Boys don't cryBoys don’t cry de Malorie Blackman (Éd. Milan, 2011, 287 p.)

Résumé :

Dante attend les résultats de ses examens. Le courrier qui lui ouvrira les portes de l’université. De sa future vie. Celle dont il a toujours rêvé. Mais quand on sonne enfin à la porte, ce n’est pas le facteur, c’est Mélanie. Son ex-copine, dont il n’a plus entendu parler depuis des mois. Avec un bébé. Le sien. Le leur. Etre père à 17 ans ? Il y a de quoi pleurer. Mais les garçons ne pleurent jamais…

Citation :

“Parfois, les choses que nous sommes convaincus de ne pas vouloir sont en fait celles dont nous avions le plus besoin.”

Mon avis :

Ça faisait longtemps que j’avais envie de lire du Malorie Blackman, alors je me suis lancée.
Nous suivons ici Dante, qui vient de finir le lycée quand son ex lui laisse sa fille d’un an, dont il ne connaissait pas l’existence. Adieu ses rêves d’université et bonjour couches sales et pleurs ! Dante apprends tout au long du livre à accepter sa fille et à être père. Heureusement qu’il est soutenu par son propre père et son frère.

J’ai vraiment apprécié cette histoire. J’ai aimé le fait que la famille de Dante se compose presque exclusivement d’hommes, ça change. J’ai aussi aimé que l’auteure ne tombe pas dans les clichés, le récit reste réaliste et donc pas toujours gai. J’ai aussi apprécié le fait que l’on suive aussi Adam : la plupart des chapitres sont narrés par Dante mais certain le sont par Adam, son frère, et son histoire est aussi très intéressante.

Le style de l’auteure est simple et fluide, elle va à l’essentiel et sait bien retranscrire les émotions de ses personnages. J’ai même parfois eu les larmes aux yeux !

En bref, une belle histoire d’amour paternel emplie de tolérance et d’émotions que je conseille à tous âges à partir du collège !

La fiancée américaine d’Eric Dupont

la-fiancee-americaineTitre : La fiancée américaine
Auteur : Éric Dupont
Éditeur : Éditions marchands de feuilles
Genre : saga familiale
2012, 558 pages

La fiancée américaine, c’est un siècle d’histoire dans la vie de la famille Lamontage, originaire de Rivière-du-Loup, au Québec. C’est le récit des aventures de Madeleine Lamontagne, reine d’un empire alimentaire; celui de ses parents, l’homme fort Louis « Cheval » Lamontagne et Irène; de ses grands-parents, le beau Louis-Benjamin Lamontagne et Madeleine L’Américaine; de ses fils, Michel le chanteur d’opéra et Gabriel le globe-trotter; de la mystérieuse Madga; de toute une panoplie de personnages colorés et dignes représentants de leur époque.

Le souffle narratif de Dupont n’est pas sans rappeler celui de García Márquez – avec toutes les qualités que cela sous-entend, du moins pour moi! L’histoire est bien racontée, complexe juste au bon degré pour être pleinement satisfaisante. On suit avec plaisir les ramifications de cette histoire, lesquelles se recoupent pour nous révéler peu à peu des faits qu’on n’avait pas devinés.

Le voyage est long (557 pages), ce qui a tout pour satisfaire les amateurs de sagas historiques, mais aussi – et surtout – divertissant. Le point faible de ce roman est à mon avis sa partie épistolaire – mais je dois avouer ici que je n’ai jamais aimé le genre épistolaire. Arrivé à cette partie du roman, qui commence environ à sa moitié, l’intrigue s’essouffle un peu, à mon humble avis. Mais c’est trop tard, on est déjà accroc… et on termine tout de même avec intérêt, sans l’ombre d’un regret. (Dites-vous que cette partie épistolaire n’est que l’une des nombreuses facettes de ce roman!)

Posologie : dose massive, surtout en début de lecture, pour s’imprégner de cet univers et s’y retrouver. À lire pour le dépaysement et le plaisir d’une grande histoire bien racontée!