Loeuk… Tchong Kraoy : La dernière fois de Phiseth Srun

La dernière foisRésumé:

Au début du printemps 1975, à 12000 kilomètres du Sud-Est de la France, un jeune étudiant de vingt ans, originaire de Phnom Penh et issu d’un milieu militaire, quitte sa ville natale pour se rendre chez ses amis au Laos. Pour ce faire, il doit parcourir 800 kilomètres en autocar, partant de la région Nord-Ouest du Cambodge pour rejoindre Vientiane.

Un mois plus tard, les maquisards communistes « Khmers rouges » envahissent les villes du pays, et en très peu de temps, tous les citadins sont évacués de chez eux. Les intellectuels, les fonctionnaires, mais aussi les soldats du régime déchu comptent immédiatement parmi les premières proies de ces révolutionnaires « pro-Maoïstes », assoiffés de diverses formes de vengeances primitives, et qui se composent majoritairement d’adolescents.

Du jour au lendemain, face aux échos des nouvelles qui circulent dans le mauvais sens, notre jeune orphelin khmer se retrouve ainsi dénué de toutes ressources, mais surtout dépouillé de ses rêves de jeunesse.

Tout d’abord, je remercie les éditions VPS pour m’avoir permis de lire « Loeuk… Tchong Kraoy – La dernière fois » de Phiseth Srun dans le cadre d’un partenariat avec Livraddict.com. (Livre envoyé avec dédicace personnelle !)

J’ai voulu chroniquer ce récit car la couverture et la 4ème de couverture me laissait envisager un voyage prometteur au Cambodge.

Ce récit, qui a pour point de départ l’arrivée des Khmers Rouges dans la capitale cambodgienne, ne tient, hélas, pas du tout ses promesses. Je n’ai jamais été transporté jusqu’en Asie: la description des lieux, du quotidien des personnages n’est en fait qu’une succession de phrases très neutres, de type encyclopédique. L’auteur n’a fait que reprendre des informations de guides et d’articles de Wikipédia. Il n’y a rien de personnel, rien qui transporte le lecteur, qui le fait voyager. Quant à l’action elle-même, il n’y en a pas ! Certes, le narrateur émigre vers la France. Mais il a déjà quitté le Cambodge quand les Khmers arrivent au pouvoir, ce qui fait qu’il n’y a aucun élément perturbateur. Les Khmers sont évoqués, de façon lointaine. Le narrateur prend le bus vers la Thailande, puis vers le Laos, puis un avion vers la France. Mais pendant ce voyage, il ne se passe rien. Le narrateur attend son prochain transport… et le lecteur attend aussi et s’ennuie, en espérant qu’il se passera enfin quelque chose dans ce récit. (Je peux « spoiler »: il ne reste à rien d’espérer, il ne se passe rien jusqu’à la fin !).

L’auteur n’a aucune qualité littéraire. L’écriture est scolaire à l’extrême: un adjectif pour chaque nom, des adverbes « en veux-tu ? – en voilà « ,… L’écriture est donc très fade et artificielle. Aucun intérêt. Les dialogues n’ont aucune saveur et sont eux aussi complètement artificiels.
Pour se rendre compte du contenu du livre, il suffit de lire le dialogue p.241: cela donne un très bon aperçu du contenu du livre et du style de l’auteur.

Pour tout vous dire, ce livre est tellement mauvais que je me suis dit que c’était de l’auto-édition (je me suis déjà fait avoir de cette manière avec un livre reçu lors d’une masse critique de Babelio: un soi-disant éditeur monte une « fausse » petite maison d’édition pour promouvoir en fait son livre auto-édité en se cachant derrière l’écran d’une maison d’éditions fictive… et, bizarrement, ces petites maisons d’édition ne commercialisent qu’un livre… celui de leur créateur !).

Et, bingo ! Une courte recherche internet a confirmé mes doutes: VPS éditions n’est qu’un prétexte pour écouler un livre auto-édité !
( je vous invite à cliquer sur ce lien: http://www.copy-media.net/couvertures/1 … tions-vps/)

Verdict sans appel: récit sans intérêt, auteur sans aucune qualité littéraire !

L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón.

L'ombre du ventPrésentation de l’éditeur

Par un matin brumeux de l’année 1945, Señor Sempere fait découvrir à son fils Daniel und endroit mystérieux de Barcelone: le cimetière des livres oubliés. Daniel y découvre le roman d’un auteur disparu ayant pour titre »L’Ombre du Vent ». Celui-ci va changer sa vie…

Mon avis

Premier tome de la série du Cimetière des Livres Oubliés, ce livre fut une très belle surprise. En général, la littérature contemporaine a du mal à me captiver, mais « L’Ombre du Vent » me poussera sans doute à lire d’autres romans de cet auteur.

Ce livre fait agréablement voyager le lecteur dans la Barcelone de l’après-guerre. Il s’agit d’une histoire pleine de contrastes: le Bien et le Mal, l’Ombre et la Lumière, l’Ami et l’Ennemi, l’Amour et la Haine font vibrer le lecteur page après page avec le protagoniste Daniel Sempere. Celui-ci s’est mis en tête de découvrir la véritable histoire de l’écrivain Julián Caráx après avoir lu son roman « L’Ombre du Vent » et appris qu’il n’en existait plus que son propre exemplaire. Une histoire mystérieuse qui s’éclaircit au fil des rencontres avec les différents personnages. Chacun d’entre eux dévoile à Daniel une pièce de ce puzzle, le rapprochant de plus en plus de la vérité.

Daniel est secondé dans ses recherches par Firmin, un ancien agent secret plein d’humour et de joie de vivre. Cependant, les deux acolytes sont vite suivis par le pire ennemi qu’ils puissent s’imaginer… La tension augmente petit à petit lorsque les premiers parallèles entre la vie de Daniel et celle de Julián apparaissent. Le lecteur ne peut alors s’empêcher de se demander comment toute cette histoire va bien pouvoir finir.

Ce livre a tout simplement tout pour plaire. Il est à la fois sombre, plein de sensibilité, captivant et même parfois érotique. La plume de Zafón est superbe, imagée et poétique. Sans aucune longueur, ce roman fut très agréable à lire. Un véritable coup de coeur!

L’éléphant s’évapore d’Haruki Murakami

L'éléphant s'évaporeQuatrième de couverture:

Une curieuse digression sur les kangourous. Un éléphant qui se volatilise. Un nain diabolique qui danse. Ou une jeune fille « cent pour cent parfaite ». A travers ces dix-sept nouvelles, petits contes anodins de notre quotidien, Haruki Murakami entraîne son lecteur dans une dimension parallèle à l’imaginaire délicieusement drôle et bizarre, au fil d’un Japon nostalgique et moderne à la fois.
Farouchement zen et férocement fantastique, l’auteur déploie encore une fois son art magistral et nous montre qu’il sait comme personne comment transfigurer la banalité de nos existences.

Mon avis:

C’est ma soeur qui m’a donné ce recueil de nouvelles, sachant que je m’étais lancée dans le challenge « Haruki Murakami ». N’ayant au préalable lu qu’un autre ouvrage de l’auteur, Les attaques de la boulangerie, je restais donc dans le même registre pour continuer ma découverte de cet auteur particulier.

Et particulier, c’est bien le mot. Exactement l’impression que m’a laissé la première nouvelle du recueil, L’oiseau à ressort et les femmes du mardi. Mais je n’ai pas abandonné, et au fil des pages, on apprécie cette façon d’écrire, de mettre en avant des petites choses qui n’auraient intéressé personne d’autre.
Car c’est cela qui est remarquable dans ces nouvelles, cette description de petits moments du quotidien, d’une banalité lassante, mais qui deviennent des odes à l’imaginaire, au fantastique, à la poésie et à l’absurde. On apprécie la récurrence d’un certain Noburu Watanabe, dont parfois seul le nom est prononcé, et qui nous donne l’impression d’être complices de l’auteur. Le Japon moderne y est très bien décrit, et on ressent aussi les influences occidentales de l’auteur, surtout dans la musique qu’il fait jouer au cours de ces histoires.

J’ai dans l’ensemble plutôt apprécié ce livre, même si je suis restée sur ma faim pour certaines nouvelles. Parfois l’histoire est comme interrompue, et j’ai eu l’impression qu’il manquait quelque chose, pas forcément une explication, mais le petit truc qu’il ne manquait pas dans les autres nouvelles.
Une bonne lecture en définitive.

Compte-rendu du Book Club d’octobre 2014 sur « L’attrape-coeurs » de J. D. Salinger

Le book-club du mis d’Octobre 2014 mettait à l’honneur L’Attrape-cœurs de J.D. Salinger, un classique de la littérature américaine publié en 1951. Le livre met en scène le jeune Holden Caulfield, un adolescent de 17 ans qui vient de se faire expulser de son lycée à cause de ses mauvais résultats. Quelques jours avant les vacances de Noël, le héros part de son lycée sans toutefois rentrer chez lui : il va errer ainsi dans la ville de New-York, pendant trois jours et sous la neige.

L’intrigue

L’adolescence est le thème principal de ce roman. Tous les participants au book-club s’accordent à dire que la perte de l’innocence, le passage de l’enfance à l’âge adulte et l’incapacité du héros à s’adapter à ce nouveau monde sont les problématiques abordées par l’auteur.
Holden est en effet un adolescent perdu qui refuse de trouver une place dans le monde adulte et qui n’arrive pas à s’y intégrer. Il rejette les codes de ce monde corrompu et reste nostalgique de l’enfance, une période qu’il idéalise et qui a pour lui une certaine pureté.
L’intrigue de ce roman met donc en valeur les questions qu’un adolescent est amené à se poser à cette période charnière de sa vie, et aux conséquences qu’elles peuvent avoir sur lui.

Si l’intrigue est riche en problématiques, elle est cependant pauvre en action. En effet, beaucoup de lecteurs ont mis en évidence le fait qu’il n’y avait pas vraiment d’intrigue dans ce livre puisqu’il racontait les errances d’Holden comme des anecdotes. L’action n’est pas l’enjeu de ce livre. Certains lecteurs ont trouvé cela émouvant puisque l’absence d’action leur permettait de se concentrer d’autant plus sur le personnage d’Holden, mais d’autres ont regretté ce manque d’action et auraient notamment souhaité une fin moins ouverte.

En somme, l’intrigue est à l’image du personnage d’Holden : elle manque de structure et part en divagations.

 

Personnages

Le personnage d’Holden a donné aux membres de Livraddict l’image d’un adolescent marginal qui ne trouve pas sa place dans la société. Certains d’entre nous l’ont trouvé sinistre, dépressif et déprimant, un sentiment motivé par le fait qu’il n’aime rien et qu’il n’a pas de passion. D’autres se sont au contraire retrouvés en lui, lui ont trouvé une certaine force de caractère et se sont attachés à ce personnage.

Les personnages adultes en général ont été beaucoup discutés lors du book-club et ont suscité beaucoup de réactions différentes. Certains les ont trouvés laxistes du fait qu’ils ne prêtent pas attention à Holden ; d’autres les ont trouvé plus sévères (notamment en ce qui concerne la cause de son expulsion du lycée).
L’adjectif « décevants » est enfin revenu à de nombreuses reprises : ils ne sont pas compréhensifs avec Holden, ne l’écoutent pas ou ont des arrières pensées douteuses. Holden apparaît ainsi comme incompris, comme si ses interlocuteurs adultes n’avaient jamais été adolescents avant lui.
Globalement, les adultes n’ont pas été vraiment appréciés : trop moralisateurs, ils se contentent de faire la morale à Holden sans essayer de le comprendre. En cela, les adultes peuvent aussi être considérés comme assez réalistes puisqu’on remarque souvent dans la réalité que le monde des adultes est radicalement opposé à celui des adolescents et ne le comprend pas.
Enfin, une participante suggère que le dialogue impossible entre Holden et ses interlocuteurs met en évidence le fait que Holden doit trouver les réponses à ses questions en lui-même avant d’aller vers les autres.

La petite sœur d’Holden, Phoebe, est un personnage qui a également suscité quelques réactions. La plupart des participants au book-club la trouvent plus mature que son grand frère, mais ils n’oublient pas qu’on la voit à travers les yeux du héros et que celui-ci l’idéalise peut-être.

 

Style et Auteur

Le style particulier de ce livre a interpellé la plupart des lecteurs. Beaucoup d’entre nous ont remarqué les mots d’argot comme « bicause » ou « ça m’a tué » ; certains étaient surpris au début mais s’y sont finalement habitués, d’autres ont trouvé cela gênant, et ont trouvé que cela surchargeait le style.

On a ainsi pu s’interroger sur la pérennité du vocabulaire : certaines expressions ne sont plus à la mode aujourd’hui et ont posé des difficultés et découragés certains lecteurs, mais d’autres y ont trouvé un côté authentique et touchant, et n’ont pas été gênés par ces expressions vieillies.

Ces tics de langage et les nombreuses répétitions ont été compris par les lecteurs comme une volonté de la part de l’auteur d’être le plus fidèle possible au langage des adolescents. L’écriture est ainsi un moyen de représenter la rébellion d’Holden. Le personnage donne l’impression d’écrire son journal le plus spontanément possible, et de raconter son histoire comme s’il parlait à un de ses amis.

L’écriture de Salinger est décrite comme incisive, pure, hachée. Sa richesse viendrait de sa volonté de représenter le témoignage d’un adolescent à fleur de peau et de ne rien laisser au hasard pour cela : les erreurs de langage sont faussement maladroites et les répétitions sont étudiées de telle manière que tout est maîtrisé. Cette recherche dans le style contribue ainsi à créer une proximité avec le lecteur, les tournures de phrases rendent ainsi le texte plus personnel et le personnage d’autant plus attachant.

Enfin, ce style apparaît a été décrit comme indispensable pour se mettre dans l’histoire. Certains s’accordent ainsi à dire que ce livre n’aurait pas pu être écrit autrement : les préoccupations d’un adolescent écrites dans un style plus classique n’auraient pas eu l’air sincères.

 

Général

On remarque finalement que les réactions à propos de ce livre mythique sont généralement assez opposées : soit on aime, soit on déteste.

Ceux qui ne l’ont pas aimé reprochent souvent au personnage d’être trop déprimant, blasé et dénué de toute motivation, de telle sorte qu’ils ne se sont pas reconnus dans son caractère. L’écriture et le style trop redondant de l’auteur est également une cause principale du rejet, les répétitions ont ainsi lassé des lecteurs. Certains lecteurs reprochent de même à l’écriture d’avoir mal vieilli.

D’autres l’ont apprécié parce qu’ils se sont reconnus dans le personnage d’Holden. L’adolescence est une période par laquelle nous sommes tous amenés à passer, et nous sommes souvent confrontés aux mêmes problèmes : vouloir arrêter le temps qui passe, avoir peur de grandir trop vite et ne pas vouloir entrer dans le monde des adultes responsables.
Bien que ce livre ait été écrit à une autre époque et dans une société et un pays différent, on peut encore s’étonner de l’écho qu’il peut avoir en nous et de son intemporalité. Si l’écriture a mal vieilli, le fond du livre semble rester très actuel et certains lecteurs font remarquer qu’il y a encore aujourd’hui beaucoup de Holden.

Certains ont mis en évidence le fait que l’âge auquel on lisait le livre pouvait influencer la façon dont on l’apprécie. Le lire à la période de l’adolescence peut peut-être nous aider à mieux rentrer dans l’histoire, et cela peut redonner du baume au cœur à certains adolescent en leur faisant comprendre qu’ils ne sont pas seuls et que leurs interrogations sont tout à fait normales.

Si quelques membres de Livraddict s’étonnent que ce livre soit considéré comme un pillier de la littérature américaine, d’autres pensent que ce livre est étudié aujourd’hui encore aux Etats-Unis car il retranscrit les états d’âme des adolescents de manière intemporelle.

On compte au final deux abandons, et le roman a une note de 7,37/10 (4 notes données lors du book club), et de 13,9/20 sur sa page Livraddict (pour 196 votes).

Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour de S.G. Browne

Comment j'ai cuisiné mon père

Croyez-en Andy, la non-vie de zombie n’est pas de tout repos ! Une fois passé le traumatisme  de revenir d’entre les morts dans un état de décomposition avancé, il faut encore se faire à l’idée que plus rien ne sera comme avant…

La mort, en plus de vous laisser salement amoché (une cheville cassée, des cordes vocales bousillées), vous retire tous vos droits fondamentaux de citoyens ! Heureusement pour Andy, plutôt que de l’envoyer comme cobaye dans un laboratoire ou de le vendre comme mannequin pour les crash-test, ses parents ont décidé de le garder auprès d’eux… enfin, pas trop près tout de même ! Entre l’odeur persistante de viande avariée et la honte d’avoir engendré une telle monstruosité, Andy a été remisé dans la cave à vin, condamné à descendre de grands crus sans en ressentir le goût ni les effets ! Alors, pour s’extraire de cette solitude pesante, Andy va chaque semaine aux MVA, les Morts-Vivants Anonymes, où chacun  tente de voir sa transformation du bon côté… Pas facile quand on sait que l’on peut finir à tout moment démembré par une bande d’humains surexcités ou enfermé dans une cage à la SPA en attendant d’être récupéré par ses « propriétaires » ! Heureusement, la rencontre avec Ray, un zombie indépendant toujours prêt à partager un bocal de chevreuil, pourrait bien ressouder le petit groupe autour d’un objectif commun…

Vous l’aurez compris, « Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour » n’est pas tout à fait un roman de zombies comme les autres… On est loin des créatures affamées, lentes et sans cervelle auxquelles nous ont habitués Romero et Walking Dead… Ici les zombies peuvent courir (quand ils n’ont pas la cheville cassée !), ont une conscience, mangent autre chose que des humains (mais c’est encore ce qu’il y a de meilleur…) et ont des sentiments ! Bref, ce sont « presque » des gens comme vous et moi, qui ne demandent qu’à être acceptés dans notre société sans être considérés comme des pestiférés…

En faisant d’Andrew le narrateur de son histoire, S.G. Browne prend le contre-pied d’un mythe aussi populaire que celui des zombies et nous offre un roman à la fois original et décapant ! L’expérience de la non-vie nous est racontée de l’intérieur, avec tous les inconvénients, parfois triviaux, auxquels elle est confrontée. Du coup, on se prend d’affection pour cet anti-héros d’un nouveau genre qui n’aspire qu’à une chose : retrouver sa dignité et être considéré comme un être doué de raison et non comme un animal.

Amateurs du genre, n’ayez crainte !  S.G. Browne n’oublie pas la nature réelle de ses personnages et, sous leurs dehors bien-pensant, l’instinct est bien présent… L’histoire s’ouvre tout de même sur les parents d’Andrew retrouvés découpés dans le congélateur… Alors oui, l’auteur parvient à mélanger avec brio sentiments, hémoglobine, éloge de l’amitié et cannibalisme, le tout sur fond de critique virulente  de notre société et de l’hypocrisie qui la gouverne. Bref, un roman corrosif, plein d’humour  et de mordant qui offre un excellent moment de lecture !

Je tiens à remercier vivement Livraddict et les éditions Folio pour cette chouette découverte