Les Blessures Invisibles de Nicholas Evans

Les blessures invisibles

4ème de couverture: 

Depuis son plus jeune âge, Tommy rêve de cow-boys et de cavalcades. Mais il y a loin de l’Angleterre des années 50 au Far West. Lorsque sa soeur, actrice montante, vient l’arracher aux brimades de son pensionnat, c’est pour son rêve qu’il s’envole bientôt : Hollywood. Et puis … le fiancé de Diane est un cow-boy, un vrai, un de cinéma…

Mon avis:

Dans ce roman de Nicholas Evans, nous suivons le parcours de Tom à différents moments de sa vie et plus particulièrement son enfance (9 à 13 ans) et sa maturité (50 ans), périodes marquées par des drames, par ces blessures invisibles qui gangrènent sa vie  et l’empêchent d’être heureux.

Les deux périodes de sa vie s’entremêlent tout au long du récit, déconstruisant ainsi la structure narrative chronologique traditionnelle. Cependant, la lecture est très aisée grâce à l’écriture fluide de Nicholas Evans et à sa petite astuce qui consiste à utiliser le surnom de Tommy quand il évoque l’enfance de son personnage. Le lecteur n’est donc jamais perdu.

Chaque période contient son lot de mystères, ce qui rend la lecture intéressante en incitant le lecteur à tourner les pages, sans qu’il s’en rende compte, jusqu’aux révélations finales.

Nous retrouvons bien sûr la nature, les grands espaces, les chevaux, thèmes chers à l’auteur… Mais aussi le monde du cinéma: nous croisons Steve MacQueen, John Wayne, Gary Cooper … Pour une fan de cinéma comme moi, c’était jubilatoire !

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce roman pour sa construction narrative savamment orchestrée, pour son histoire empreinte de mystères et pour ses thèmes chers à l’auteur… Je continuerai à me plonger dans ses romans et j’attends le prochain avec impatience.

Note : 17 / 20.

Etiquette & Espionnage de Gail Carriger

Etiquette et espionage

Quatrième de couverture

C’est une chose que d’apprendre à faire une révérence comme il faut. C’en est une autre que d’apprendre à faire une révérence en lançant un couteau. Bienvenue au Pensionnat de Melle Géraldine. Angleterre, début du 19e siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa pauvre môman : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mrs Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady… aussi inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Melle Géraldine pour le Perfectionnement des Jeunes Dames de Qualité. Mais Sophronia comprend très vite que cette école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr. Cette première année au pensionnat s’annonce tout simplement passionnante.

Mon avis

À l’occasion du challenge « vapeur et feuilles de thé », Asuna et Sia ont choisi de nous faire découvrir le steampunk. Je ne suis pas très attirée par la science-fiction ou le fantastique en général mais j’avoue que le titre du challenge a été plus que tentant!

Pour ma première rencontre avec ce genre littéraire, je me suis installée au Pensionnat de Mlle Géraldine pour le Perfectionnement des Jeunes Dames de Qualité au côté de Sophronia Angelina Temminnick, jeune fille de quatorze ans effrontée et pleine d’humour.
J’y ai fait la connaissance de professeurs très différents les uns des autres, enseignant des matières classiques telles que l’économie domestique ou la danse de salon mais aussi des matières inofficielles comme l’art de l’empoisonnement ou les techniques de combat au couteau contre un loup-garou. Ce pensionnat n’est décidément pas ce que Mrs Temminnick s’imaginait en y envoyant la plus jeune de ses filles! Les jeunes demoiselles y apprennent, certes, les bonnes manières mais elles y sont aussi formées pour devenir d’excellents agents secrets…

En compagnie de Dimity, descendant d’une famille de criminels mais souhaitant, elle, devenir une vraie dame, Vieve, jeune fille passionnée par les inventions en tout genre et Savon, l’aimable soutier toujours prêt à rendre service, Sophronia découvre petit à petit les différentes facettes du pensionnat et ce, pas toujours de manière réglementaire.
Après quelques cours donnés par Lady Linette, Soeur Mattie et le professeur Braithwope, nous partons avec Sophronia à la recherche d’un mystérieux prototype dans l’espoir de pouvoir enfin rendre la monnaie de sa pièce à cette peste de Monique de Pelouse! Entre les bandits de haut vol, un méchanimal affamé et les cours du pensionnat, Sophronia n’a pas le temps de s’ennuyer et nous non plus!

Ce premier tome en 17 leçons, fut une lecture rapide et très agréable, parfaite pour s’initier au steampunk et découvrir l’univers de Gail Carriger.

Les contaminés d’Yves-Marie Clément

Les contaminés

Tout d’abord, je tiens à remercier les Editions Scrineo ainsi que Livraddict, pour m’avoir permis de découvrir cet auteur et ce roman. Un grand merci à vous dft009

13,5/20

     Laalia, Bambou, Abasse et Trésor sont de jeunes adolescents habitant la favela d’Esperanza. Lorsque don Jesus-Paulo propose à Laalia et Trésor de participer, avec leurs deux amis, à une émission de téléréalité qui les propulsera à coup sûr au rang de stars internationales, c’est une chance inespérée pour nos quatre jeunes. Ils acceptent sans aucune hésitation. Sans prévenir personne, ils débarquent sur Isla Grande où le jeu peut enfin commencer. Cependant, le jeu s’avère ne pas être totalement ce qu’ils espéraient et les quatre amis vont devoir affronter des opposants des plus coriaces….

   Ce roman commence de façon ultra prenante, ultra palpitante. Un début très rythmé et qui laisse envisagé un roman dans la même veine que ce préambule savoureux et qui met l’eau à la bouche. Le préambule est plein d’action, le ton est donné, les morts sont bien réelles et sont du genre violentes sur cette île. L’équipe adverse est coriace et surtout: sans pitié… Le préambule se clôt de façon abrupte et laisse planer une nappe de mystère et d’angoisse concernant la suite de l’histoire. Une très bonne petite mise en bouche qui donne très envie de se plonger plus longuement dans ce récit qui s’annonce palpitant pour un roman jeune ado.

   La mise en place confirme ce que le préambule avait promis au lecteur et est donc elle aussi effectuée très rapidement. On découvre nos quatre personnages principaux de façon très rapide et l’auteur nous fait entrer très rapidement dans le vif du sujet. Malgré la rapidité de cette mise en place, l’auteur n’en n’oublie pas pour autant de développer son univers et de l’approfondir, même si cela aurait pu être encore plus poussé, tout cela reste néanmoins très agréable et le rythme de la mise en place compense le manque de développement ou d’explications de certains passages.

 

     Ce roman est divisé en 3 parties que j’ai trouvées très inégales et qui révèlent les points positifs comme les aspects négatifs de ce récit. La première partie de ce roman est très intéressante, très fluide et très équilibrée au niveau du rythme de l’action, des rebondissements, des découvertes… La découverte des personnages, des lieux et des enjeux que représente ce "jeu" sont vraiment très intéressantes à suivre, bien que la couverture soit trop explicite à mon goût, c’est avec grand plaisir que l’on se plonge dans cet univers imaginé par l’auteur. La première partie de ce roman est donc très convaincante, pleine d’actions et de découvertes, rendant le tout très alléchant pour la suite.

     Cependant, la deuxième partie du récit m’a plus laissée sur ma faim. L’intrigue est installée, les personnages savent désormais de quoi il retourne et c’est donc maintenant que les longueurs s’installent, les répétitions ponctuent le récit et j’ai trouvé que l’on perdait un peu de rythme. Les rebondissements se font eux aussi moins présents, en bref, le récit s’essouffle un peu, j’ai eu l’impression de stagner à certains moments mais heureusement la troisième partie du roman est vraiment plus rythmée et à la hauteur de ce que nous promettait le début du roman. L’action est beaucoup plus présente et les rebondissements s’enchaînent. La fin approche à une vitesse folle et l’issue en est toujours aussi incertaine. La tension monte et je n’avais plus qu’une seule envie: connaître enfin le dénouement de ce roman.

     L’écriture de l’auteur est très fluide et rapide. Il nous plonge immédiatement dans son récit et nous embarque avec lui avec facilité. Les chapitres sont très courts et cela contribue aussi à rendre le rythme du récit très dynamique et très simple à suivre. Cependant, malgré une écriture agréable et qui ravira les jeunes adolescents, j’ai trouvé que certaines idées et certaines actions n’étaient pas assez approfondies, elles auraient pu rendre le roman encore plus intéressant et je trouve dommage que l’auteur n’ait pas plus creusé certains points tels que l’enquête policière qui se met en place en parallèle par exemple. De plus, j’ai trouvé qu’à certains moments, le langage employé par l’auteur n’était pas approprié, les mots grossiers étaient parfois trop utilisés et pas forcément adapté. Heureusement, cela ne dure pas pendant toute la durée du récit, et j’ai globalement apprécié l’écriture de l’auteur, qui correspondra par ailleurs très bien au public visé par le roman.

     Nos quatre personnages, Laalia, Bambou, Abasse et Trésor habitent tous à Esperanza et sont de très bons amis, ils se retrouvent embarqués dans une histoire qui les surpasse et nous apprenons à les connaître et les comprendre un peu mieux.  Tout d’abord, il y a Laalia, elle qui rêvait de devenir une star grâce à cette téléréalité, elle va vite se sentir coupable d’avoir entraîné ses amis dans ce cauchemar. C’est le personnage qui est le plus approfondi et dont on suit le plus les émotions. Néanmoins, nous suivons aussi Bambou, élue deux fois Miss Esperanza, elle fait très attention à son apparence, Abasse, grand, sportif, musclé, c’est le point fort de leur équipe pour tenter de venir à bout de l’équipe adverse, et enfin Trésor, l’intello de la bande. Tous ont un fort potentiel et sont appréciables mais j’aurai vraiment aimé en savoir plus sur eux, que leur psychologie soit un peu plus approfondie, mais il faut bien avoué que le récit était plus orienté vers l’action. J’ai trouvé que pour des personnages amis depuis toujours, ils ne se comportaient pas toujours comme tels, se parlaient mal et étaient très peu solidaires, je n’ai vraiment ressenti de complicité entre eux, dommage. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages bien que je les ai appréciés, c’est donc vraiment dommage car des personnages un peu plus approfondis auraient vraiment pu être un point positif.

   La fin m’a vraiment beaucoup plue, riche en action et en rebondissements plus inattendus les uns que les autres. Vraiment palpitante et très bien amenée, cette fin est légèrement ouverte et nous amène à nous poser encore une grande question qui amènera peut-être l’auteur à faire une suite, qui sait. Une fin vraiment à la hauteur et qui clôt à merveille ce roman que j’ai dévoré et qui en ravira plus d’un.

Les +: le préambule, la première partie du récit, l’idée de départ, l’écriture très fluide, les chapitres très courts, la fin
Les -: la deuxième partie du récit, les personnages auxquels je ne me suis pas attachée, les longueurs, le langage employé

     Un roman qui ravira les jeunes adolescents de par son thème et l’écriture vraiment très fluide qui invite à le dévorer très rapidement. Le roman est très bien rythmé malgré un petit coup de mou vers le milieu et les chapitres très rapides aident à faire de ce roman un page-turner. Quelques petits bémols ponctuent néanmoins le récit, les personnages sont appréciables mais je ne me suis pas attachée à eux et j’aurai aimé qu’il soient plus développés ainsi que leur relation. Le langage est parfois un peu grossier inutilement. Malgré les quelques points négatifs, j’ai vraiment apprécié ce roman que j’ai d’ailleurs dévoré très rapidement. Une lecture agréable peut-être destiné à un public un peu plus jeune. J’espère que vous apprécierez ce roman au moins autant que moi sinon plus.

Mémoires d’un tas de charbon de Thierry Declercq

Mémoires d'un tas de charbonMerci à Livraddict et aux éditions Atria pour la lecture de Mémoires d’un tas de charbon.

Présentation de l’éditeur:

À la nouvelle du décès du dernier de ses amis d’enfance, Manu éprouve le besoin d’écrire ses mémoires. Il raconte l’année de ses treize ans ; il raconte ses amis Jaku, Belette et Deschamps ; il raconte surtout l’enlèvement de Tiphaine, six ans, un soir de 14 Juillet. Deschamps dit alors savoir que c’est l’œuvre d’un marginal du nom d’Adam Rose… Ils décident de lui rendre visite mais Rose tente de s’enfuir… Chaque jour, enlèvements, viols, homicides, tortures et autres monstruosités défraient la chronique. Quels monstres se cachent derrière ces crimes dont les mobiles nous paraissent souvent si dérisoires ? Voilà le propos défendu par l’auteur, Thierry Declercq. Ici pas de héros, mais des personnages simples et profondément humains. Il plante le décor, une petite ville du Nord de la France et il observe, sans jugement, avec même une sorte d’affection, les monstres qui évoluent là, incognito, parmi les gens du commun : une voisine cupide, un ami fragile, un autre trahi, un amant éconduit, un gamin battu… des monstres en devenir…

Mon avis:

Peut-être faut-il lire aussi avec affection et sans jugement.

Au cours de ma lecture, j’ai croisé ceci:
« Le goût de la fumée me donnait la nausée et les premières choses que je fis furent de me brosser les dents et de prendre une bouteille d’eau fraîche dans le réfrigérateur. Je l’ai vidée d’un trait. Je suis passé à l’étage »(p.71)
« Et peu importe son aspect décrépit: qu’à la place des sièges ne restaient que des amas informes et rouillés; que le tableau de bord reposât sur le plancher et que deux vitres fussent brisées. »(p.78)

Je me demande ce qui justifie dans le premier extrait le passage du passé simple au passé composé, et dans le second, la coordination de trois propositions subordonnées complétives sous la portée du même verbe, l’une à l’imparfait de l’indicatif, l’autre à l’imparfait du subjonctif. L’orthographe m’a également posé problème et à plusieurs reprises, l’accord verbal m’a semble hasardeux, en particulier lorsqu’il s’agissait de formes au participe-passé. Je m’interroge sur l’emploi du subjonctif imparfait et du conditionnel passé première forme dans un texte écrit en langage familier, empruntant même parfois au registre vulgaire.

J’ai l’air de pinailler. C’est peut-être effectivement le cas, mais j’appartiens à une catégorie de lecteurs chatouilleux qu’une langue mal maîtrisée rebute. Le texte est jalonné d’erreurs du même acabit que celles que je viens de relever et cela a constitué pour moi un véritable obstacle à l’accès à l’histoire.

Celle-ci, centrée autour de l’enlèvement et du meurtre d’une petite fille au sein d’une petite communauté, ne m’a pas enthousiasmée, mais il m’est difficile de déterminer si cela est lié à la présence de nombreuses difficultés syntaxiques ou à autre chose. Peut-être l’auteur parvient-il à construire un rythme narratif, qui m’aura échappé. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas « rentrée » dans l’histoire.

Je pense que c’est regrettable, car on sent qu’il y a là une véritable envie de raconter, et une certaine capacité à se mettre dans la peau de personnages variés et à construire des points de vue différents sur le monde et les choses, ce qui place le lecteur dans la position d’un spectateur neutre. En effet, l’auteur envisage l’enlèvement de la petite fille du point de vue de plusieurs personnages qui ont chacun vécu l’événement à leur manière et on est rendu témoin de logiques et de calculs parfois froids ou cruels sans être invités à juger. La trame narrative n’est pas linéaire, du fait de ces différentes focalisations, mais elle demeure suffisamment saillante pour que le lecteur ne s’y perde pas et navigue dans l’histoire avec une certaine aisance. En revanche, certains passages m’ont parfois parus superflus: les faits se sont déroulés au cours de l’enfance du premier narrateur, et c’est la mort d’un de ses camarades de l’époque qui ravive les souvenirs, malgré cela, le lien entre passé et présent n’est pas exploité, ou alors ça m’a échappé.

Mémoires d’un tas de charbon m’a fait l’effet d’un livre maladroit, en devenir, dans lequel une partie du travail de correction et d’édition reste à faire.

Les Fiancés de l’Hiver de Christelle Dabos

Le passe-miroir

Ayant beaucoup entendu parler de ce livre, j’ai sauté sur l’occasion en le voyant à la bibliothèque pour me faire mon propre avis. Et au final, je suis plutôt mitigée. Il y a beaucoup d’aspects positifs, c’est vrai, mais quand j’y repense, il se n’est pas passé grand-chose et j’aurais aimé que certains points soient plus développés.

Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la première partie : la découverte de l’univers créé par l’auteur, connaître les personnages, l’immersion dans l’histoire et l’intrigue (qui s’installe beaucoup trop lentement !). J’aurais pourtant bien voulu découvrir un peu plus Anima, mais ce n’est qu’un petit point négatif, totalement subjectif… Le personnage principal, Ophélie, est vraiment agréable à suivre on la sent évoluer, doucement mais sûrement. Elle n’est pas du tout agaçante ou à se plaindre tout le temps, on sent vraiment qu’elle est mise de côté et qu’elle ne comprend pas ce qui lui arrive mais je l’ai trouvé beaucoup silencieuse, vu tout ce qu’elle a subi !

Pourtant, mon coup de cœur a été pour Thorn, il est très peu présent et cela m’a beaucoup déçu car c’est quelqu’un de très intéressant, que j’aurais adoré découvrir plus en profondeur et en savoir plus ce personnage qui cache très bien son jeu, selon moi. Heureusement, le retournement de situation à la fin apporte un petit quelque chose, du piquant à ce personnage, ce qui a d’autant plus attisé ma curiosité. Dommage que cela soit arrivé aussi tard dans le livre !

Comme je le disais, il y a quelques points négatifs qui m’ont énormément dérangé dans ma lecture, bien que je l’aie appréciée, mais il m’a fallu faire une pause de quelques jours. En effet, je m’ennuyais beaucoup arrivée à la deuxième partie du roman et je n’en voyais pas le bout ! « L’action » est apparue beaucoup trop tard dans le récit et c’est ce que je reproche majoritairement au livre, au-delà du fait que j’ai détesté le personnage de Berenilde (la tante de Thorn) que j’ai trouvé insupportable et imbue d’elle-même. La fin m’a vraiment laissé sur ma… faim ! (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots). Je me suis simplement dit « Quoi ? Maintenant ? » Parce que, oui, ça devenait enfin un peu plus intéressant, addictif même (je n’ai pas pu lâche le livre aux cinquante dernières pages) et l’auteur nous a laissé sur un cliffhanger qui m’a laissée amère.

Sur ce, je ne sais pas quoi en pense, c’est donc mitigé. J’ai adoré l’univers, les personnages ainsi que l’intrigue, bien que peu développée mais très captivante. Malheureusement, il y a des défauts dans la mise en place de l’action. Je compte tout de même lire le deuxième tome pour découvrir la suite des aventures d’Ophélie et voir le dénouement de l’intrigue, en espérant qu’il y ait plus d’actions !