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La Promesse des Ténèbres de Maxime Chattam

Quatrième de couverture

New York, mégalopole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s’oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leurs victimes. Où l’industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse.
Au cœur de la cité, le journaliste Brady O’Donnel, dans le sillage de Rubis, femme mystérieuse et envoûtante, entame une enquête à hauts risques. L’enfer lui ouvre ses portes, fidèle à la promesse des ténèbres.

Mon avis

Premier thriller de Maxime Chattam pour moi, je considère cette lecture comme une très grande découverte. J’étais vraiment curieuse de savoir ce qui vaut actuellement à Chattam un tel succès et je n’ai pas été déçue. J’ai dévoré ce livre!

Chronologiquement, la Promesse des Ténèbres se situe avant la Trilogie du Mal. Ceci dit, je ne suis pas certaine que l’ordre soit important. L’action de la Promesse des Ténèbres est centrée sur un personnage, qui n’a apparemment pas d’importance dans la Trilogie du Mal.

Au niveau du style, j’ai été assez surprise. Je ne m’attendais pas à tant de brutalité et il m’a fallu quelques pages pour m’y habituer. Ceci dit, un récit plus léger aurait sans doute retiré toute tension et tout intérêt au roman.

Pour ce qui est de l’intrigue, il est clair que le milieu de l’industrie pornographique underground n’est pas des plus joyeux. Le lecteur suit Brady lors de son enquête dans cet univers glauque, sombre et brutal, tout en apprenant à connaître les souterrains new-yorkais, refuge des individus exclus de la société actuelle. Contrairement à ce qu’on pourrait penser au premier abord, ce monde souterrain n’a rien de fictif et ceci rend l’intrigue d’autant plus crédible. Après avoir soupçonné presque tous les personnages d’être impliqués d’une manière ou d’une autre dans cette sombre histoire, j’ai été bluffée par la fin.

En bref, un excellent thriller à recommander aux amateurs du genre.

Divergente 3 de Veronica Roth

Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s’échapper. Le monde qu’ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu’on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d’une expérience censée sauver l’humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l’humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Ne pas lire si vous n’avez pas lu la fin. (texte à surligner pour lire cet avis, attention au gros spoiler)

Ce livre couronne en beauté une saga époustouflante du début a la fin. L’écriture est toutefois légèrement différente du fait que l’on alterne entre le point de vu de Tris et celui de Tobias (ce qui n’empêche pas de très bien comprendre l’histoire). Surement a cause de la fin. Le dénouement est, quant à lui … magnifique. Très beau dans un sens : celui du sacrifice pour sauver son frère, à qui elle a pardonné . (moche dans l’autre , vu qu’elle meurt). Personnellement, je connais très peu (voir pas) de dystopie où le héros meurt a la fin (je reconnais que je n’en ai pas lu beaucoup). Bref , à lire absolument.

Mort sur le Nil d’Agatha Christie

Quatrième de couverture

Ça n’est pas très joli de voler son fiancé à sa meilleure amie pour se marier avec lui. Et même si l’amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linnet Ridgeway a bien des raisons d’être inquiète….
Surtout quand le hasard les rassemble, pour une croisière sur le Nil, avec d’inquiétants personnages, dans une lourde atmosphère de sensualité et de cupidité.

Un petit revolver, un crime étrange, une énigme de plus à résoudre pour un passager pas comme les autres: Hercule Poirot.

Mon avis

Cela faisait des années que je n’avais pas lu Agatha Christie. Quel plaisir de retrouver son univers so british!
La dynamique des dialogues permet une lecture rapide et agréable, même s’il faut peut-être quelques pages pour apprécier quand on n’est pas adepte du style. La description des personnages, très différents les uns des autres, est elle aussi tout à fait digne de Mrs. Christie. Ce sont sans doute ces deux caractérisques qui permettent si facilement d’adapter les romans de l’auteure au théâtre ou au cinéma.

Cette fois-ci, Hercule Poirot mène l’enquête en compagnie du Colonel Race, lui-même à la recherche d’un tueur en série. Cette enquête pleine de rebondissements, où les mystères s’emmêlent, va donner du fil à retordre aux deux hommes. Hercule Poirot, dans toute sa splendeur, finira bien sûr par résoudre une énigme après l’autre et surprendre le lecteur.

Seul petit bémol: Des descriptions plus poussées sur l’Egypte et ses monuments auraient sûrement donné plus de charme à ce roman. Toutefois cela n’enlève rien au style indémodable d’Agatha Christie.

Aristote mon père d’Annabel Lyon

Quatrième de couverture :

Tandis qu’Alexandre le Grand poursuit ses conquêtes loin d’Athènes, Aristote, son ancien précepteur, entreprend une activité insolite : l’éducation de sa fille dans un monde dominé par les hommes.

Pythias a les mêmes yeux gris pleins d’intelligence que son père, la même soif de savoir, le même entêtement. Curieuse, elle préfère de loin dévorer les ouvrages et disséquer les animaux plutôt que de s’adonner à la broderie et aux tâches domestiques. Mais lorsque la mort d’Alexandre pousse le philosophe et sa famille à s’exiler, la jeune fille devra assumer son indépendance. À seize ans, l’orpheline trouvera auprès des habitants de l’ombre de la société grecque la lumière qui la guidera vers la paix et, peut-être, l’amour.

Mon avis :

Je tiens tout d’abord à remercier Livraddict et les Editions de la Table Ronde pour m’avoir permis de découvrir ce livre.

Je n’ai pas lu le premier livre de Annabel Lyon, qui traitait également de la vie d’Aristote, mais cela ne m’a pas posé de problème lors de ma lecture.
Malheureusement je n’ai pas été tout à fait conquise par ce titre. Ce qui m’a posé problème c’est le style de l’auteur, certes fluide, mais justement un peu trop, pas assez travaillé. Et puis certaines répétitions volontaires laissent une sensation de style surfait…

Ensuite je n’ai pas accroché à l’histoire, je n’ai pas ressenti d’empathie pour les personnages, bref, ce livre m’a laissé de marbre. Je n’ai pas détesté pour autant, mais j’avais l’impression d’être spectatrice de ma propre lecture.

Je pense que je suis passée à côté, tout simplement, peut-être le contexte n’a-t-il pas facilité les choses. J’ai en effet étudié longtemps la Grèce antique, alors j’étais parfois plus attentive aux références historiques qu’à l’histoire elle-même. Je peux d’ailleurs dire que ces références furent très agréables à lire, bien intégrées dans le livre, mais elles ont, à mon sens, pris le dessus sur le fond. Cela s’explique peut-être par mon attachement à l’histoire de la Grèce antique.

En bref, je dirais que j’ai été quelque peu déçue, et qu’il a manqué ce petit plus qui aurait surement fait la différence.

Divergente 2 de Veronica Roth

Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs. Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité. Mais elle est divergente, plus que tout autre, elle doit choisir son camp. Et se battre pour sauver ce qui peut encore l’être.

Franchement…ce livre est époustouflant . Il est vraiment bien écrit et continue dignement les aventure de tris et tobias .