Divergente de Veronica Roth

DivergentTris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitudes n’est pas concluant. Elle est divergente. Ce secret peut la sauver… ou la tuer.

Une contre utopie très facile a lire qui nous entraine dans un monde post apocalyptique du style hunger games . Avec de l’amour ( oui oui ), du suspens et de l’action ( entre autres), divergente est un pure plaisir a lire .

Le + : adapté au cinéma .

Le Fléau de Stephen King

Le fléauRésumé

Malgré toutes les précautions, un virus s’échappe d’un centre de recherches de l’armée américaine. Son taux de contamination serait de 99.4 %. Une épidémie de « super-grippe » se répand alors, d’abord en Amérique, puis dans le monde entier. La civilisation s’effondre, totalement ravagée. Seuls une poignée de survivants naturellement immunisés au virus parviennent à survivre.

Les survivants commencent à avoir des rêves. Certains voient une vieille femme, Abigaël, d’autres un Homme Noir, sans visage et ténébreux : Randall Flagg. Autour de ces deux figures vont se constituer deux communautés, qui vont s’affronter, répétant la perpétuelle lutte entre le Bien et le Mal. La Mère Abigaël va devenir le guide spirituel de l’une des deux factions et les conduire jusqu’à la ville de Boulder, dans le Colorado, où ils vont s’évertuer à rebâtir une société. De son côté, Flagg a rassemblé ses partisans à Las Vegas où il fait régner l’ordre et la discipline, utilisant les moyens les plus extrêmes comme punition pour les contrevenants.

Mon avis

Un Excellent roman. J’ai adoré et dévoré ce livre. Les personnages sont nombreux, j’ai eu un peu de mal à retenir certains noms (!). Tout ça est très réaliste, surtout avec le début de l’épidémie. On suit les personnages individuellement, jusqu’à leur réunion. Mais surtout, c’est l’épilogue que j’ai préféré, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j’ai trouvé ça très juste, doux amer. Très beau et très triste aussi, parce qu’au fond on connait la réponse à la question.

Je n’ai pas envie d’en dire plus pour ne pas trop en dévoiler. Mais c’est pour moi, un livre qui détrônerai (presque !) Ça, qui pour moi était son meilleur, et mon livre favori de Stephen King. Mais là, je pense qu’ils sont ex æquo. Je ne peux que vous conseiller ce livre.

(Je précise que j’ai lu la version en 1 tome donc avant la réédition de 1990, et les nombreux rajouts qui ont été apportés).

C’est donc mon 5e livre pour le Challenge Stephen King.

Le Tigre Blanc d’Aravind Adiga

tigreblancQuatrième de couverture

Dans les « Ténèbres », vaste région au coeur d’une Inde miséreuse et violente, chacun sait que la Shining India ne brille pas pour tous! Balram Halwai, surnommé le Tigre Blanc pour son intelligence hors norme, est pourtant décidé à conquérir sa place au soleil. Immoral et cynique, il ne reculera devant aucun moyen, quitte à y perdre son âme…

Un premier roman couronné par le Booker Prize en 2008.

Mon avis

J’ai lu ce livre pour le challenge d’un pays à l’autre organisé par Vepug. En Juillet, l’Inde était à l’honneur et j’ai choisi ce livre par hasard, sans en avoir entendu parler avant, simplement en feuilletant les fiches d’auteurs de nationalité indienne présentes sur Bibliomania. Il s’agit là de ma toute première lecture indienne.

J’avais un peu peur que ce roman ait un goût de Bollywood, jovial et surfait à souhait, racontant une énième histoire du pauvre devenu riche. Quelle agréable surprise ai-je eu en remarquant que mes craintes n’étaient absolument pas fondées! Ici, rien n’est maquillé, tout est narré de la façon la plus directe et la plus authentique qui soit.

C’est au travers de huit lettres adressées au Premier Ministre chinois que Balram Halwai nous raconte son ascension dans la société indienne, le plus directement possible et avec un léger cynisme, tout en nous dévoilant la face cachée de l’Inde des cartes postales.
Ayant grandi dans les Ténèbres, la partie sombre et pauvre de l’Inde, Balram était destiné à mener une vie de misère correspondant à sa caste. Une caste dans laquelle les enfants sont mis au travail très tôt et où les mariages, arrangés bien évidemment, servent à faire rentrer de l’argent pour nourrir une famille entière.
Cependant, Balram ne compte pas mener cette vie qu’il n’a pas choisie. Grâce à sa persévérance, il parvient à se faire engager comme chauffeur par une famille de propriétaires terriens. Accompagnant M. Ashok et Pinky Madam lors de leur séjour à New Delhi, Balram va enfin avoir l’occasion de goûter à la vie dans l’Inde de la Lumière, cette partie de l’Inde fortement influencée par la culture américaine et où tout le monde semble réussir ce qu’il entreprend, quitte à y perdre toute morale.

Même si mes connaissances sur ce pays sont limitées, j’ai l’impression que ce roman reflète les véritables inégalités entre les différentes classes sociales présentes en Inde. Tout semble authentique, autant les caractéristiques des deux Indes que la personnalité du personnage principal. Très belle découverte pour moi, je recommande ce roman aux lecteurs en quête d’authenticité.

Nuit noire, étoiles mortes de Stephen King

nuit-noire-etoiles-mortes-stephen-king-pocheUn recueil de 5 nouvelles (l’édition française a eu une nouvelle en cadeau 🙂 ).

Bon recueil dans l’ensemble, mes nouvelles préférées étant 1922 et Bon ménage.

1922, est un récit effroyable et très triste. On suit un fermier qui a tué sa femme avec la complicité de son fils. Cela fait plusieurs mois que j’ai lu cette nouvelle, et j’en garde pourtant un souvenir assez fort, notamment à cause de la fin de la nouvelle, qui est très … forte. Du grand Stephen King, dans la même veine que Cujo !

Bon ménage, est une nouvelle plus contemporaine, mais très intéressante. Une femme découvre un jour un petit coffre dans son garage. Ce coffre appartient à son mari, et contient des pièces d’identités de jeunes femmes qui ont été assassinées. Elle se rend compte alors, que son mari, est un tueur en série, qui sévit depuis des années !! J’ai trouvé ça bien de voir l’autre côté, pas celui du tueur en série, mais de sa femme, qui ignore tout, et qui se rend compte, qu’elle vit aux côtés d’un total étranger. C’était vraiment pas mal !

Les 3 autres nouvelles, m’ont laissés un peu plus perplexe, me demandant même si c’était vraiment Stephen King qui avait écrit tout ça … Surtout la nouvelle de l’édition française qui est du déjà vu !!

La Voleuse de Livres de Markus Zusak

Voleuse de livresQuatrième de couverture:

Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s’est arrêtée. Est-ce son destin d’orpheline dans l’Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux évènements? A moins que ce ne soit son secret… Celui qui l’a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom: la Voleuse de livres…

Mon avis:

J’ai trouvé l’idée d’utiliser la Mort comme narratrice très originale. Celle-ci est cependant différente de la faucheuse noire terrifiante que l’on peut s’imaginer habituellement. Il s’agit là d’une ramasseuse d’âmes blasée, la plupart du temps restreinte à ne faire que son boulot, mais sachant toutefois apprécier les couleurs de la vie. Une mort qu’on attend le moment venu mais qu’on ne craint pas.

Après une vingtaine de pages je me suis demandé si j’aurai le courage de supporter la forme du récit jusqu’au bout. En effet, outre le fait que la Mort nous enlève tout suspense en révélant de temps en temps certains faits  futurs, les chapitres sont relativement courts et leur annonce ressemble pour moi aux différents actes d’une pièce de théâtre. Au théâtre on trouverait par exemple: Acte I – Scènes 1 à 5, et peut-être même le nom des personnages y ayant un rôle. Ici nous avons le titre du chapitre avec, en dessous, l’indication des différentes scènes ou anecdotes y appartenant. Au fil des pages, je me suis habituée à cette forme de récit et je me suis prise à penser qu’il manquait encore quelques chapitres pour assouvir mon désir de lecture.

L’histoire en elle-même m’a beaucoup touchée et j’ai trouvé les personnages très attachants. Certains sont adorables dès le début, d’autres cachent un coeur d’or sous des apparences plutôt rustres et on ne peut que sourire lorsqu’on le remarque pour la première fois. La façon dont les différents personnages communiquent et interagissent, que ce soit par la musique, les insultes ou les livres, m’a fascinée. En parlant de livres, ceux-ci ont une place véritablement importante dans le récit, ce qui m’a totalement surprise. En général, les livres sur les livres ont tendance à décevoir le lecteur tant la place accordée aux livres dans le récit est moindre. Cette fois-ci, c’est différent. Les livres ont une importance capitale dans l’évolution de la jeune fille et la puissance des mots sur la vie quotidienne, la guerre et la progression du nazisme est plus que perceptible.

J’ai aussi beaucoup aimé la faculté qu’ont les différents personnages à apprécier les petites choses de la vie,  que ce soit un bulletin météo personnalisé ou un geste affectueux par exemple. Ceci mène à réfléchir sur la société de consommation actuelle dans laquelle personne ne semble jamais avoir assez de biens matériels. L’histoire se passe évidemment à une autre époque…

Pour faire court, ce livre a été une très grande et belle surprise pour moi, un vrai coup de coeur.