Combien ? de Douglas Kennedy

Combien douglas kennedyRésumé :  Douglas Kennedy participe à une soirée avec des anciens élèves de son université et remarque que tous ses anciens amis ont réussi à devenir traders à Wall Street. Il décide alors de faire un voyage autour du thème de l’argent. On passe de la bourse de New York à celle de la Hongrie, en passant par celle de l’Australie, de Singapour et de Casablanca. La différence entre les bourses est évoquées, mais aussi la difficulté et la pression auxquels sont soumis les membres de cette communauté. Suivant les mentalités des différents pays le métier de trader change complètement.

Mon avis : J’avais déjà lu quelques livres de Douglas Kennedy et j’avais vraiment beaucoup aimé, mais là je ne savais pas trop à quoi m’attendre vu que ce livre n’était pas un roman. Au final, j’ai beaucoup appris grâce à ce livre ! Je ne connaissais pas grand-chose à l’univers de la bourse, mais Douglas Kennedy parle avec des mots très simples qui nous permettent de comprendre ce monde qui nous paraît complètement irréel. Cela nous permet de comprendre le rapport que nous avons avec l’argent : les hommes cherchent toujours à gagner plus même s’ils mettent leur santé ou leur couple en danger. On prend conscience que les personnes qui  vivent dans les plus beaux appartements deviennent seulement des consommateurs et profitent peu.

Mais ce livre ce n’est pas seulement une dénonciation de ce monde là, c’est aussi la description de ce métier qui, même s’il est dangereux, est très stimulant et gratifiant. De plus, Douglas Kennedy décrit aussi beaucoup la différence de culture qui sépare les pays. J’ai d’ailleurs appris beaucoup de choses sur la mentalité des Singapouriens mais aussi sur les Hongrois. Ces deux pays sont particuliers car le premier à réussi à devenir riche grâce à une politique sanitaire et de glorification du travail très importante ; et le deuxième sort du communisme au moment où il écrit et il assiste donc au passage du communisme au capitalisme.

Enfin, chaque chapitre de ce livre retrace une étape du voyage de Douglas Kennedy. Ce livre peut donc très bien être lu en parallèle avec autre livre sans aucun problème, ce qui est vraiment un bon point car comme ce n’est pas véritablement  un roman, mais plutôt un témoignage, cela permet de lire un chapitre quand on a envie de réfléchir un peu. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir un peu plus sur la vie d’un auteur que j’apprécie beaucoup.

Les  plus + : la subdivision en chapitre qui permet de lire d’autres livres en parallèle- la découverte de mentalités différentes et de l’univers des traders- une réflexion très intéressante- l’écriture de douglas Kennedy

Les moins – : Les livres à réflexion sont toujours plus difficiles à lire que les romans – le manque de lien quand on passe d’un personnage à l’autre dans un chapitre

Tsubaki Love de Kanan Minami (Tome 1)

Tsubaki-love-1-paniniTitre : Tsubaki Love, tome 1
Auteur : Kanan Minami
Nombres de pages : 193
Genre : Manga
Editions : Panini Manga

Tsubaki Hibino et Kyota Tsubaki sont deux adolescents fréquentant le même lycée et par la même occasion la même classe. C’est lors du premier jour de la rentrée qu’il vont se rencontrer d’une façon bien particulière et la jeune fille va avoir un geste envers Kyota qui la mettra dans une mauvaise situation. Quelle est cette mauvaise situation et comment Tsubaki s’en sortira face à Kyota ?

Pour commencer, j’aime beaucoup la couverture de ce manga avec la représentation de Tsubaki Hibino ainsi que les couleurs de fond (rose, orange et jaune) qui sont ici caractéristique de la féminité. Au niveau des dessins, je les trouve très beau, comme ceux montrer ci-dessous.

J’ai trouvé l’histoire de ce premier tome très sympathique. on retrouve l’univers de deux adolescents totalement différents l’un de l’autre. Et on retrouve bien entendu l’univers du lycée avec tous ces bons et mauvais moments. Cette univers où tous adolescents cherche à se trouver une place. C’est une lecture facile et tranquille.

Nous avons donc comme je les dit deux personnages totalement différents avec Tsubaki Hibino qui est une jeune fille très sérieuse, je dirais même un peu trop sérieuse par moment, ringarde et pas toujours agréable. Elle souhaite d’avoir, comme tout lycéenne, des amies et surtout tomber amoureuse. Alors que Kyota Tsubaki est un jeune très populaire, sûr de lui, intelligent et odieux. Tous les opposent mais pourtant…

Pour conclure, un bon manga facile à lire. Prête pour lire la suite =).

Le Feu de Shiva de Suzanne Fisher Staples

LefeudeshivaTitre  : Le Feu de Shiva
Auteur : Suzanne Fisher Staples
Titre original : Shiva’s Fire
Traducteur : Isabelle de Couliboeuf (Anglais)
Éditeur : Gallimard
Date de publication : 2003
Nombre de pages : 284

*Quatrième de couverture*

Le jour où un cyclone dévaste Anandanagar, un village du sud de l’Inde, naît une petite fille remarquable. Parvati grandit entourée de l’hostilité des villageois, persuadés qu’elle a des pouvoirs, surnaturels. Les pas de danse de la jeune fille semblent provoquer des événements étranges. Seule, sa mère, courageuse, croit infailliblement en elle. Parvati n’a qu’un rêve : danser comme le dieu Shiva dans son anneau de flammes, danser pour faire vivre l’âme du monde. Un grand maître de danse indienne découvre ses talents, et l’invite à Madras où elle se plie à un programme rigoureux d’étude et de discipline. Mais une rencontre avec un garçon exceptionnel va faire basculer sa vie. Pour choisir sa destinée, Parvati devra affronter superstitions, inégalités sociales et préjugés…

*Mon avis*

Destiné à un public adolescent (collection Scripto), j’ai trouvé que la lecture de ce livre n’était pas si aisée que cela… A moi, qui connait l’Inde un minimum, il m’a semblé que le sujet était très pointu, pour ne pas dire marginal : la vie d’une devadasi, autrement dit d’une servante de (d’un) dieu. Difficile de s’identifier au personnage de Parvati, dont toutes les pensées sont tournées vers Shiva et qui, dès son plus jeune âge, ne pense qu’à danser pour lui et par lui, chose bien incompréhensible pour nous… Toutefois, sa rencontre avec Rama, le fils du rajah, la rend plus humaine et plus sensible aux préoccupations des jeunes filles de son âge. Je conseillerais donc ce roman avant tout au féru(e)s de danse plus qu’aux passionnés de l’Inde.

Cette plongée dans un monde inconnu n’est cependant pas sans intérêt… Le roman permet ainsi de découvrir la danse classique indienne à travers le long et rigoureux apprentissage du Bharata Natyam suivi par Parvati. Nombre de sujets sous-jacents à la société et à la culture indiennes sont également présents : les relations complexes au sein de la famille et de la socitété indiennes, l’acceptation voire la résignation de tout un chacun face à son « destin », la vie amoureuse quasi-inexistante avant le mariage, la dévotion et le culte voués aux dieux, le poids des superstitions et de la tradition dans la vie quotidienne,…

En résumé, Le Feu de Shiva est un roman qui mérite d’être découvert pour son côté atypique en littérature jeunesse…

Le Baiser de Minuit de Lara Adrian

Le baiser de minuitTitre : Minuit tome 1, Le Baiser de Minuit
Auteur : Lara Adrian
Nombres de pages : 499
Genre : Bit-lit
Editions : Milady

Ce premier tome nous relate l’histoire de Gabrielle Maxwell une jeune photographe et Lucan Thorne un guerriers vampires.
Gabrielle Maxwell est témoin d’un horrible crime à la sortie d’une discothèque où elle réussira à prendre des photos. Mais ceci aura des conséquences  sur le reste de sa vie puisque que ce sont des Renégats qui ont commis ce crime et vont la poursuivre.
C’est là que Lucan Thorne intervient puisqu’il fait partit de la Lignée et protège son espèce et l’humanité des Renégats. Il va donc aider Gabrielle et la faire entrer dans son monde malgré les dangers qu’il pourrait y avoir.
Comment Gabrielle réagira t-elle à tous ceci ?

Tout d’abord, je trouve la couverture de ce livre magnifique avec ce fond vert qui se marie très bien avec la chevelure rousse de la représentation de Gabrielle. J’aime beaucoup aussi le style d’écriture du titre de la saga.

J’ai trouvé que c’était un très bon premier tome avec beaucoup de péripétie, d’actions et de suspence, ainsi qu’un univers bien construit par Lara Adrian. En effet, les vampires dans cette histoires ne sont pas les mêmes que nous avons l’habitude de côtoyer dans d’autre histoire. Ils ont leur propre origine, leurs propres histoires. Le fait aussi que seul les mâles soit vampires et que seul des femmes humaines puissent perpétrer leur descendance, ainsi que l’histoire des compagnes de sang. Ce qui change aussi ce sont leurs ennemis qui sont eux-mêmes des vampires mais ayant perdus toute "humanité" avec la Soif Sanguinaire.

Lara Adrian à un style d’écriture facile à lire, avec ici, le point de vue des deux personnages principaux correspondant, pour la plupart, à un  chapitre ce qui nous permet de bien les cerner et de bien les comprendre.

Les personnages principaux Gabrielle et Lucan ont des caractères très attachants pour ma part. Gabrielle est une jeune femme qui a perdu sa mère lorsqu’elle n’était qu’un nouveau né et a été dans plusieurs famille d’accueil, elle est blessé psychologiquement. Sinon, elle est  courageuse, sincère. Lucan est un homme torturé par ses émotions et sentiments avec un passé très lourds par rapport à sa famille et à ce qu’il a du vivre depuis qu’il est un guerriers de la Lignée. Il est plutôt très protecteur et il émane de lui une force incroyable malgré les faiblesse que décèlera Gabrielle.

La romance qui va s’installer entre Gabrielle et Lucan sera accompagné de quelques passages érotiques qui sont très bien décrits. Elle nous dévoilera ainsi le vrai visage de Lucan.

Pour conclure, j’ai adoré ce livre. Les chapitres s’enchaînent très bien ce qui nous donne envie de continuer le livre sans le lâcher. Très bien écrit avec un univers de vampires différents mais au combien appréciable. A voir ce que la suite peut donner.

Chienne de vie de Ma Jian

ChienneDeVieMaJianChienne de vie de Ma Jian.
Traduit par Isabelle Bijon.

Broché: 60 pages
Editeur : Actes Sud (10 août 1993)
Collection : Romans Nouvelles et Récits
Langue : Français
ISBN-10: 2868696422
ISBN-13 : 978-2868696427

Présentation de l’éditeur.

Au cours de la révolution culturelle, Monsieur Xu, professeur de dessin, a connu la déchéance et payé d’exclusion son "droitisme". Dix ans ont passé. Le narrateur, son ancien élève, est en route vers celui qui demeure, dans sa mémoire, un maître adulé et haï… Lorsque parurent ses nouvelles "tibétaines", La Mendiante de Shigatze, Ma Jian avait étonné par l’audace et l’efficacité de ses descriptions. Cette fois, c’est la violence de ses aveux qui fascine. À petites touches furtives, parfois coupables jusqu’à la nausée, une confession prend forme. La trahison, la corruption d’un idéal, la profanation que le temps inflige à la pureté des premiers élans – tel est, sous la critique du régime chinois, le véritable sujet de ce livre. Et c’est ici composé avec un sens de « l’impressionnisme » narratif qui révèle un écrivain dans le plein éclat de son talent

Mon commentaire.

En lisant cet opuscule, je repense à mon ami Xia, artiste peintre qui dirige une académie de peinture à Hangzhou. Il m’avait proposé un jour de photographier les étudiants en train d’effectuer leurs travaux en salle de cours.

L’école se tenait au second étage d’un vieil immeuble au centre de la ville. Environ vingt élèves étaient répartis devant autant de pupitres installés face aux murs. Au centre des classe de niveaux différents se tenait le professeur. Il possédait en sa voix, en son œil, en son comportement la fierté de transmettre son savoir.
Ma Jian, un élève parmi d’autre, possède lui la fierté d’avoir été le disciple d’un homme capable de réaliser des œuvres « somptueuses » à ses yeux d’étudiant.
Bien que la situation politique ait bafoué les qualités des artistes tel que ce maître Xu, Ma Jian continuera à le placer haut dans son estime.

Il y a eut beaucoup de pertes humaines relativement difficiles à dénombrer au vu de l’amoncellement des corps sacrifiés au cours des événements cités dans le livre de Wang Youquin « les victimes de la Révolution Culturelle ».
Il y a eut énormément de pertes culturelles humaines et matérielles, impossibles à évaluer mais facilement identifiables lorsque des témoins directs comme Sheng Yi, osent dénoncer les faits qu’ils ont eux-mêmes vécus.

Ma Jian écrit avec la juste valeur des mots. Et dans cet esprit là, point trop n’en faut pour piquer juste.