Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé de J.K. Rowling

HP6Résumé du livre :

Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione. Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année. Mais pourquoi Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley ? Dans quels extraordinaires voyages au cœur de la mémoire va-t-il l’entraîner ?

Mon avis :

J’étais pleine d’appréhension avant de commencer ce tome car j’avais un mauvais souvenir de la fin du précédent.
J’ai littéralement adoré, et donc dévoré, ce livre ! Encore une fois, les personnages évoluent énormément. Entre amour, jalousie et rancœur, les élèves de Poudlard ne sont pas gâtés.

Ce tome est plus noir et on sent qu’une guerre inévitable approche. Les mystères sont nombreux et malgré toutes les hypothèses que l’on peut se faire, nous sommes souvent surpris.
J’ai aimé les moments qui entraîne Harry dans le passé et j’ai également énormément aimé l’intrigue autour du "Prince de Sang Mêlé".

La fin, riche en rebondissement, ne m’a pas surprise. Je n’ai même pas pleurer et d’ailleurs je trouve cela très bizarre étant donné que je suis assez émotive.

Pour résumer, ce sixième tome est pour l’instant l’un de mes préférés.

Nos étoiles contraires de John Green

Nos étoiles contrairesRésumé du livre :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie

Mon avis :

Un coup de cœur ! J’ai lu ce livre sur recommandation mais également parce que j’en avais énormément entendu parler, notamment à cause de l’adaptation cinématographique qui sortira prochainement. Eh oui, avant même de connaître l’existence de ce livre j’avais vu la bande annonce qui m’avait séduite alors, bien évidemment, j’ai très vite eu envie de lire le roman.

Ce livre m’a énormément touchée. J’ai été séduite pas les personnages. Ils ont beau être malades, ils restent forts et ne perdent pas leur humour. Je regrette simplement que ce livre soit trop axé sur Hazel/Gus, à tel point qu’on oublie l’existence d’autres personnes telles qu’Isaac. J’aurais aimé que l’auteur approfondisse ce personnage..

Je connaissais le dénouement du livre et, de ce fait, je n’ai pas pleuré mais j’ai tout de même été bouleversée. J’avais un trop plein d’émotions et, après avoir tourné la dernière page, je ne savais plus où j’étais. J’ai dû attendre un petit temps avant de commencer une nouvelle lecture.

En bref, je vous conseille ce livre qui, je vous le promets, vous fera voir la vie d’une manière différente.

Chemins de poussière rouge de Ma Jian

Chemin poussire rougeChemins de poussière rouge de Ma Jian.
Traduction par Jean-Jacques Bretou.

Poche : 452 pages
Éditeur : Éditions de l’Aube (12 janvier 2006)
Langue : Français
ISBN-10: 2752601964. ISBN-13: 978-2752601964

Présentation de l’éditeur

Chemins de poussière rouge est le regard sans concession, délivré de tout tabou, d’un Chinois de l’intérieur devenu étranger à son propre pays. Le récit d’une odyssée de trois ans à travers un pays aux multiples facettes que Ma Jian a décidé d’entreprendre à la suite des persécutions d’une autorité répressive et hypocrite. Dans cet étonnant " road novel ", nous découvrons, au gré de la quête intérieure de l’auteur, une Chine profonde – celle qui va des vastes plaines de l’extrême Ouest jusqu’au Tibet, en passant par les côtes du Sud. L’écriture, tout comme l’œil du photographe, est précise, propre à nous faire saisir les choses et les êtres dans le détail, sans pour autant cesser d’être généreuse et élégante – comme le sont l’homme et le poète. Loué par Gao Xingjian, prix Nobel de littérature, Chemins de poussière rouge a reçu le Thomas Cook Travel Book of the Year en 2002, ainsi que ces très belles mentions dans la presse anglo-saxonne lors de sa publication.

Mon commentaire.

Deng Xiaoping lors du 20 ème Congrès national du peuple prononce un discours édifiant sur la lutte idéologique contre la pollution spirituelle qui est  « … la destructrice même de toute moralité et une violation de nos lois pénales… la pollution spirituelle encourage la passivité, le laxisme, la désunion, corrompt l’esprit et diminue la volonté. Elle conduit à se méfier du socialisme, du communisme et de la direction du parti communisme… »

En septembre 1981 Hu Yaobang fit un discours qui déstabilisa les artistes et intellectuels du pays : il y proclama les dangers d’un « libéralisme bourgeois »

Ma Jian, auteur, peintre, photographe vit à B?ij?ng. Dans son appartement sis au 53 passage Nanxiao, il reçoit beaucoup d’artistes. Surveillé, emprisonné, il était allé trop loin dans sa prise de liberté d’expression : il dut faire son autocritique et devient cible désignée sous le couvert de la campagne « contre la pollution spirituelle », lancée en septembre 1983 par Hu Qiaomu. Contrairement à ce que l’on pense, cette campagne n’était pas tout à fait une remise en cause des progrès réalisés depuis 1978. Elle se voulait centrer dans le rééquilibrage politique qui penchait depuis en faveur des forces conservatrices.

Condamné à rentrer dans le rang, Ma Jian décide de fuir « en avant ». Au vue de son budget limité, il se retrouve vagabond sur les routes de son pays immense, avec dans la poche quelques adresses d’amis à visiter.

Ce livre relate le parcours d’un « vagabond céleste » pendant les trois ans que dura son périple.
Il y eut une quête spirituelle : il prononce ses vœux bouddhistes laïques tout en continuant à se poser des questions ; une quête sur soi : se connaître soi-même avant de découvrir les autres puis les épreuves aidant il prit acte de ses limites physiques ; une quête découverte d’un autre ailleurs et l’ouverture aux personnes semblant vivre sur une autre planète ; une quête journalistique, photographique et reportage écrit, parsemée ça et là de curiosités touristiques. Son parcours se transforme peu à peu en travail  d’ethnologue avide de noter les moindres détails d’une peuplade ou d’une autre encore marquées par des us et coutumes ancestrales.

Son travail de journaliste lui facilite la prise de notes minutieuses, bien que la dimension artistique de son regard apporte une sensibilité d’humaniste parfois contemplatif, souvent admiratif, au final simplement philosophique.
Cherche-t-il la foi, ou bien un sentiment de sécurité ?
Devenu vagabond déraciné, est-ce Bouddha qui guide son chemin ?
Ouvert à toutes les réponses, il s’abandonne aux marques du  destin qui jalonnent sa route. Jusqu’au jour où, au Tibet, la lassitude prenne le dessus et naisse en lui le besoin viscérale de retrouver ses repères citadins.

Quelques notes :
« Les gens passent leur temps à se battre les uns contre les autres alors que le véritable ennemi est le temps lui-même. »
Ma Jian présente un peu de sa philosophie de vie à Ai Xin, une amie croisée en cours de route. Elle lui demande :
— Qu’est-ce que tu recherches ?
— Je veux voir mon pays, en connaître chaque rivière, chaque montagne. Je veux voir des gens différents, connaître des manières de vivre différentes.
— Pourquoi voyages-tu ?
— La Chine est un trou noir, je veux plonger dedans. Je ne sais pas où je vais, je sais juste que je devais partir. Tout ce que j’étais, je le porte en moi ; tout ce que je serai m’attend sur la route que je veux prendre. Je veux penser debout, être en cavale perpétuelle. Plus jamais je ne supporterai de passer ma vie enfermé dans une pièce.
— Tu veux changer ce pays ?
— Je veux juste le connaître, le voir de mes propres yeux…

Pas de comparaison possible entre Kerouac et Ma Jian.  Le seul point de convergence provient de cette volonté commune des deux écrivains à vouloir parcourir leur pays respectif.
Question écriture, je trouve que Ma Jian jongle avec les mots, les idées, les réflexions sur sa quête perpétuelle d’un autre ailleurs.
À B?ij?ng son professeur d’art lui dit : « …que la peinture peut-être dangereuse particulièrement celle représentant des personnages. Il vaut mieux produire des paysages… L’écriture est moins risqué pour moi. Je peux me cacher dans un labyrinthe de mots, parmi les détails de la vie des gens »
Est-ce cette forme de retenue qui donne l’impression que « les auteurs de romans chinois contemporains ont un niveau culturel proche de zéro, qu’ils écrivent mal, ils sont lâches et n’ont aucun courage… » dixit Wolfgang Kubin, professeur d’études chinoises à l’université de Bonn ?

Il me semble, sans vouloir détenir la vérité, que les écrivains vivant en Chine ne sont toujours pas libres de ce qu’ils produisent.
Il faut vraiment que les auteurs vivent à l’étranger pour se libérer des contraintes politiques.

J’imagine qu’il est trop tard pour recommander ce roman qui paraît déjà vieux. De mon côté, et dans l’état modeste de mes connaissances du pays, c’est le livre que je retiens et que je propose aux jeunes qui désirent s’immerger dans une civilisation bien éloignée de la nôtre.

Harry Potter et l’Ordre du Phénix de J.K. Rowling

HP5Résumé du livre :

A quinze ans, Harry s’apprête à entrer en cinquième année à Poudlard. Et s’il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n’a jamais été aussi anxieux. L’adolescence, la perspective des examens importants en fin d’année et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d’une véritable lutte de pouvoir. La résistance s’organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours..

Mon avis :

A la fin de cette lecture, mon avis est assez mitigé bien que ce tome était génial.
Tout d’abord j’ai trouvé que ce tome est celui qui possède le plus de longueurs, il met d’ailleurs du temps à démarrer réellement. Ensuite, j’ai été heureuse de découvrir de nouveaux traits de caractère chez Harry, il y a un réel approfondissement au niveau de ses sentiments et j’ai trouvé cela très bien. En effet, il est en pleine adolescence et n’hésite pas à nous le faire savoir, avec de nombreux excès de colère qui ne m’ont pas du tout déçu. J’ai également été ravie de retrouver certains anciens personnages. Dans ce tome nous faisons également la connaissance de Dolores Ombrage et, bien que je déteste cette femme, son arrivée amène de nombreux rebondissements qui m’ont plu.

J’ai aimé lire ce livre dans lequel on sent que la menace se fait de plus en plus présente mais je dois vous avouer qu’un des événements de la fin m’a particulièrement déçue. J’ai la fâcheuse tendance à m’attacher très vite aux personnages et c’est donc tout naturellement que j’ai versé de nombreuses larmes. Bref, je ne veut pas en dire trop alors je vais faire simple : ma lecture est encore trop récente pour que je puisse accepté certaines choses.

Pour conclure je dirais donc que ce tome m’a plut mais que ce n’est pas mon préféré. Il me tarde de découvrir la suite en ayant quand même pas mal d’appréhension.

L’île des oubliés de Victoria Hislop

L'île des oubliésVous avez besoin de soleil, de vacances, alors décollez avec Alexis pour la Crête ! Elle va rejoindre Fottini,sa grand tante, afin d’en savoir plus sur ses origines car sa mère Sophia n’arrive pas à en parler. Pourquoi tant de mystères autour de l’histoire familiale ? Alexis va découvrir en même temps l’histoire de l’île de Spinalonga. Une île où vivent en autarcie les lépreux que l’on exclut de Grèce.

Le style est tellement agréable que l’on a l’impression que l’on nous conte une histoire de famille dans un décor de vacances.On passe par toute une panoplie d’émotions : l’amitié, l’amour maternel, la séparation, la trahison familiale, l’exclusion par la maladie, la reconstruction sociale et la jalousie. Tout au long du roman, l’auteur titille notre curiosité afin de connaître la filiation de sa mère et par la même occasion celle d’Alexis.

L’auteur nous montre qu’il est important de savoir d’où l’on vient pour être ce que l’on est.
On en apprend beaucoup sur la lèpre et ces préjugés par une bonne documentation de l’auteur.J’avoue que j’étais un peu inculte sur ce sujet.

Pour résumer:
Si vous voulez passer un bon moment, installez vous confortablement et dévorez cette friandise : ça sera bon et trop court une fois fini! Un livre que j’aurai plaisir à relire.