Billet de présentation pour le Challenge Stephen KING 2014

challenge Stephen King 2014

Inscrite en catégorie 2 cette année, je dois donc lire au moins 3 livres de Stephen King.

Pourquoi ce challenge ?  Eh bien parce que j’aime énormément ce monsieur, malgré le fait qu’il m’ait provoqué de nombreuses insomnies, mais aussi une phobie de la baignoire (à l’âge de 7 ans), ainsi qu’une aversion pour les clowns (qui n’a pas duré !), puis une grande peur de certains animaux, type saint bernard, et chats. Je ne parle même pas de ma crainte des belles voitures, ou encore de certaines lycéennes, ni même des compétitions de courses à pied, que j’évite !!

Mais puisque ces derniers temps, je dors tranquillement (peut être même un peu trop, c’est louche), je me suis dit que ça avait bien trop duré, et qu’il était temps que je me remette à lire ce monsieur.

Le cercle des coeurs solitaires de Lotte et Soren Hammer

Le cercle des coeurs solitairesQuatrième de couverture :

Fusillade dans une école de Copenhague. Un collégien a tiré sur ses professeurs, tuant deux d’entre eux, et séquestré les élèves de sa classe, avant d’être abattu par la police. À peine relevé d’un accident cardiovasculaire, l’inspecteur Konrad Simonsen imaginait une reprise un peu plus en douceur… Du côté de sa jeune collègue, Pauline Berg, ce n’est pas la grande forme non plus : pas vraiment remise de l’affaire précédente, où elle a failli laisser la vie, elle pique des crises d’angoisse à répétition et carbure aux anxiolytiques.
Soucieuse de le ménager, sa hiérarchie met Simonsen sur une autre affaire, a priori banale : le décès d’un postier, quelques mois plus tôt, des suites d’une chute dans un escalier. Le dossier vient d’être rouvert : apparemment, on l’aurait aidé à tomber. Le téléphone portable de ce dernier révèle d’abord un lien avec l’un des professeurs tués. Un malheur ne venant jamais seul, Simonsen découvre bientôt un étrange mausolée dans le grenier du postier : des photos en noir et blanc d’une même jeune fille qu’un jeu de miroirs reproduit à l’infini. En fouillant dans les archives, Simonsen exhume bientôt la disparition jamais élucidée d’une adolescente à la fin des années 1960. Adieu les horaires aménagés.
Dans cette troisième enquête, Simonsen est rattrapé par le passé. Ébranlé par la maladie, il revient sur sa jeunesse et ses premières années dans la police, quand les gens de son âge et la femme qu’il aimait étaient de l’autre côté des barricades. Avec la froideur et la minutie des enquêteurs, Lotte et Søren Hammer explorent la fêlure d’un homme et les illusions perdues d’une génération dans un polar crépusculaire.

Mon avis :

Ce polar est une réussite! Si vous aimez les histoires fouillées, les personnages charismatiques, les errements d’une enquête plus compliquée qu’il n’y paraît, alors vous avez fait le bon choix. Amateurs de rebondissements toutes les deux pages, passez votre chemin, car nos auteurs aiment créer une ambiance et sont force de détails pour mieux servir leur histoire. De plus, le rythme est plutôt lent mais ne provoque nullement l’ennui!

Les auteurs (frère et sœur) nous offrent ici le troisième volet des enquêtes de Konrad Simonsen, de la Comtesse et de sa brigade. Je tiens à préciser que je n’ai pas lu les deux premiers volets et n’ai été aucunement dérangée lors de ma lecture. J’ai alors rencontré Konrad Simonsen, qui essaye de faire face aux conséquences d’une crise cardiaque, la comtesse qui vit avec lui et agit parfois comme une maman poule avec lui, et le second de Konrad, Arne, qui a endossé de nouvelles responsabilités lors de sa convalescence. Alors oui, je ne les connaissais pas avant, mais le cadre étant planté dès le début je n’ai pas eu l’impression d’être perdu lors des premières pages.

L’histoire est quant à elle extrêmement bien ficelée. Une affaire secondaire et déjà un peu datée est confiée à Simonsen dans le but de le ménager. Mais après quelques heures, il s’avère que cette enquête est en lien avec une fusillade survenue dans un collège quelques jours auparavant. C’est alors que tout s’enchaine, et nous fait alors revenir dans les années 60, date à laquelle une jeune femme a disparue… En toile de fond, les auteurs nous confient aussi des éléments pour mieux comprendre les personnages, et décident ici de revenir sur le passé de Konrad Simonsen, amoureux d’une militante d’extrême gauche et sur les choix de vie qu’il pu faire à l’époque et qui le tracasse encore.

Coeurs brisés, têtes coupées de Robyn Schneider

coeurs brisés tetes coupées

Résumé:

Ezra Faulkner, dix-sept ans, sportif, beau, brillant, appartient à la clique branchée du lycée d’Eastwood High, en Californie. Mais un soir d’été un drame survient et sa vie bascule. Son année de terminale ne se passera pas comme prévu, Ezra ne sera plus le roi de la promo qu’on attendait…
Brisé, il déjeune désormais à la table des losers. Parmi eux, il y a une nouvelle, excentrique et fascinante: Cassidy Thorpe…

Mon avis:

Je dois dire que ce roman m’as frappé, en bien comme en mal. J’avais lu plusieurs critiques comme ce livre étant positif, mais j’ai lu le résumé, je ne m’attendais pas du tout à ça… Le fait que le personnage principal soit un lycéen sportif et populaire ne l’emballage pas trop (il y allait forcément avoir des histoires de fêtes, de filles et de pom-pom girls…). D’ailleurs, le roman commence par une fête en été. Tout y est: alcool, filles, piscine… Les copains branchés d’Ezra enchaînent sur les blagues débiles et sans intérêt. Il veut partir. Mais l’accident de voiture qui va suivre changea sa vie. Il ne peut plus faire de tennis et s’auto-rejette, convaincu qu’il n’a plus sa place parmis eux. J’ai été touchée par ses pensées, par sa personnalité brisée, et sa tristesse. Quand il rencontre Cassidy, il devient un autre. Il s’aime comme il est. Voilà pourquoi j’ai aimé ce roman: la sensibilité cachée du héros brisé à rendu ce livre réfléchi à mes yeux. Je le conseille à tous ceux qui aiment les livres modernes et bien écrits.

La magnificience des oiseaux de Barry Hughart

magnificience des oiseaux

Tout commence à Kou-fou, un petit village chinois spécialisé dans l’élevage de vers à soie, dans lequel un mal étrange frappe tous les enfants âgés de sept à treize ans, les plongeant dans un profond coma. Un fléau qui sait compter ? Comment est-ce possible ? C’est pour résoudre ce mystère et sauver les enfants que Lou You, surnommé Bœuf Numéro Dix, est chargé par les siens d’aller trouver l’aide d’un sage capable de lever le voile sur cette étonnante affaire.

Mais lorsqu’il se rend à Pékin, le jeune homme ne s’attend pas à trouver son bienfaiteur en la personne d’un vieil alcoolique qui monnaye ses services en échange d’un pichet de vin… Et pourtant, celui que l’on nommait autrefois Maître Li n’a rien d’un ivrogne ordinaire et malgré « un léger défaut de personnalité »,  il fut (et demeure !) l’un des cerveaux les plus brillants de son époque. En dépit de ses quatre-vingt-dix ans bien sonnés, le vieux sage n’a rien perdu de sa clairvoyance et de son redoutable esprit d’analyse… C’est ainsi que débute une longue et périlleuse aventure qui mènera les deux hommes au fin fond de la Chine, sur les traces d’une racine de Ginseng aux pouvoirs extraordinaires…

 

Si le point de départ de l’intrigue peut sembler surprenant, il ne révèle pourtant rien de la fantastique quête imaginée par Barry Hughart ! Il serait donc dommage d’en dévoiler plus ici… Néanmoins, je peux dire que « La magnificence des oiseaux » est un texte difficile à classer, qui tient tout aussi bien du roman d’aventure, que du conte folklorique, du roman initiatique ou encore de l’enquête policière ! Rajoutez à cela une pincée de magie et une grosse dose d’humour et vous obtiendrez un roman enlevé, très rocambolesque, dans lequel des héros hauts en couleurs et extrêmement sympathiques risquent leurs vies à chaque chapitre ! Tout le talent de l’auteur réside justement dans le bon dosage de tous ces éléments et même si le but est de divertir le lecteur, le texte n’en est pas moins intelligent, habile et bien mené et nous fait passer des rires aux frissons pour notre plus grand plaisir. Pas étonnant, avec autant de qualités, qu’il ait été récompensé par le World Fantasy Award ! Bref, une aventure savoureuse et jubilatoire, bien rythmée et difficile à lâcher, que je recommande vivement ! Et si cette plongée dans les légendes et le folklore chinois vous a plu autant qu’à moi, sachez qu’il existe d’ores et déjà deux autres tomes des aventures de Maître Li et de Bœuf Numéro Dix… Avis aux amateurs !

Je tiens à remercier vivement Livraddict et les éditions Folio pour ce partenariat et cette belle découverte !

La Séléction de Kiera Cass

CVT_La-selection_7968Résumé :

35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !

Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne…
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d’Illeá, la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d’office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu’elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles…
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés : l’existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu’elle n’aurait jamais osé imaginer ?

Mon Avis :

Mon premier constat est le dernier , ce livre se lit infiniment vite … Quelques heures après l’avoir acheté il ne me restait que mes yeux pour pleurer .

L’écriture de Kiera Cass est fluide ce qui rend le livre extrêmement agréable à lire .

On pourrait penser en lisant le résumé que serait un mélange entre « Hunger Games » et plusieurs émissions de télé réalité assez minable il faut le dire . Il n’en n’est rien , ce livre est complétement authentique et provoque chez le lecteur de l’impatience  , de la joie , des pleurs ( je suis assez du genre à pleurer facilement devant un bon livre ) , des rires… C’est une qualité notable dans un roman car cela signifie que le lecteur est assez absorbé pour partager les émotions que ressent le personnage et les vivres à son tour .

L’histoire quand à elle est vraiment bien ficelée et on se laisse rapidement prendre dans le contexte historique qu’a crée l’auteur .
Le personnage : América Singer ne manque pas de caractère et je pense qu’on n’en attendant pas moins d’une héroïne dans ce genre d’histoire , elle relève le tout , on est absorbé en même tant qu’elle dans son quotidien , on ressent le même dilemme , a a de la sympathie pour elle la plus part du temps mais le plus intéressant avec ce personnage c’est que tout ces gestes ne sont pas évident , il y a toujours un part de suspens. Il y a évidemment des choix que je regrette qu’elle ait pris mais je vais m’arrêter là pour ne pas spoiler …

Les personnages en général sont décrits  avec juste assez de précisions pour que le lecteur puisse leur donner l’image qu’il souhaite .

La fin est plein de promesse et tout ce qu’on attendant c’est d’avoir le tome 2 entre ses mains , tout bonnement addictif …

PS : SVP soyez indulgent , il s’agit de ma première chronique , si quelque chose ne va pas n’hésitez pas à me le signaler pour pas que je refasse la même erreur . 🙂