La Séléction de Kiera Cass

CVT_La-selection_7968Résumé :

35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !

Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne…
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d’Illeá, la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d’office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu’elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles…
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés : l’existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu’elle n’aurait jamais osé imaginer ?

Mon Avis :

Mon premier constat est le dernier , ce livre se lit infiniment vite … Quelques heures après l’avoir acheté il ne me restait que mes yeux pour pleurer .

L’écriture de Kiera Cass est fluide ce qui rend le livre extrêmement agréable à lire .

On pourrait penser en lisant le résumé que serait un mélange entre « Hunger Games » et plusieurs émissions de télé réalité assez minable il faut le dire . Il n’en n’est rien , ce livre est complétement authentique et provoque chez le lecteur de l’impatience  , de la joie , des pleurs ( je suis assez du genre à pleurer facilement devant un bon livre ) , des rires… C’est une qualité notable dans un roman car cela signifie que le lecteur est assez absorbé pour partager les émotions que ressent le personnage et les vivres à son tour .

L’histoire quand à elle est vraiment bien ficelée et on se laisse rapidement prendre dans le contexte historique qu’a crée l’auteur .
Le personnage : América Singer ne manque pas de caractère et je pense qu’on n’en attendant pas moins d’une héroïne dans ce genre d’histoire , elle relève le tout , on est absorbé en même tant qu’elle dans son quotidien , on ressent le même dilemme , a a de la sympathie pour elle la plus part du temps mais le plus intéressant avec ce personnage c’est que tout ces gestes ne sont pas évident , il y a toujours un part de suspens. Il y a évidemment des choix que je regrette qu’elle ait pris mais je vais m’arrêter là pour ne pas spoiler …

Les personnages en général sont décrits  avec juste assez de précisions pour que le lecteur puisse leur donner l’image qu’il souhaite .

La fin est plein de promesse et tout ce qu’on attendant c’est d’avoir le tome 2 entre ses mains , tout bonnement addictif …

PS : SVP soyez indulgent , il s’agit de ma première chronique , si quelque chose ne va pas n’hésitez pas à me le signaler pour pas que je refasse la même erreur . 🙂

Revanche de Cat Clarcke

Revanche_3663Résumé :

Kai et Jem sont inséparables. Jem aime secrètement son meilleur ami, qui serait l’homme idéal s’il ne préférait les garçons… À la fin d’une soirée d’ivresse chez des amis communs, Jem rentre seule chez elle, Kai demeurant étonnamment introuvable. C’est le lendemain que tout bascule : la jeune fille reçoit un email de la part de ce dernier, avec en pièce jointe une vidéo de lui en compagnie d’un garçon qu’il a trouvé postée sur Internet. Cette vidéo plus que compromettante est très vite partagée par tout le lycée et Kai reçoit une salve d’e-mails agressifs qu’il ne peut bientôt plus supporter. Lui qui n’avait pas encore fait son coming out finit par craquer et se suicide… À la suite de ce drame, Jem prend trois résolutions : découvrir la vérité, venger son ami et se suicider elle aussi. Alors qu’elle mène sa petite enquête, elle reçoit un jour une lettre anonyme contenant trois noms : ceux des responsables. Sans hésitation, Jem abandonne son look gothique et décide d’approcher ces garçons. Mais sont-ils réellement les coupables ?

Mon avis :

Ce livre a beaucoup fait parler de lui, même bien avant sa sortie et il me tardait de me faire mon propre avis, d’une part sur l’écriture de l’auteur mais aussi sur le livre en lui-même. Et je n’ai pas été déçue…
La première chose qui m’a frappée en commençant ce livre est la facilité avec laquelle l’auteur nous plonge dans cet univers et la plume addictive de Cat Clarke. L’aisance avec laquelle elle nous impose les sentiments de Jem est déconcertante! Ceux-ci sont décrits et transmis au lecteur avec beaucoup de justesse et ne peuvent pas laisser insensibles tellement ils sont forts.

Passons à ce qui nous intéresse le plus, l’histoire en elle-même. Je trouve que le résumé en dit juste assez pour nous imprégner de l’histoire. Jem et Kay je connaissent depuis l’enfance et sont vite devenus inséparables, s’ajoute à l’équation Louise, la sœur de Kay qui a du mal à accepter l’homosexualité de son frère. Inutile de préciser que Jem et Louise sont en conflit permanent par rapport à ça. Lorsque cette vidéo circule dans le lycée, Kay se suicide, laissant Jem dévastée et dirigée par un désir de vengeance compréhensible. La lettre anonyme lui désignant les coupables lui permet de mettre au point un Plan pour venger son meilleur ami. L’élaboration et la mise en œuvre de ce plan est interrompue par les lettres que Kay a laissées à Jem, une pour chaque mois pendant un mois.

Les personnages de Jem et Kay sont très touchants, leur relation fusionnelle est très forte et les sentiments de Jem sont à la hauteur de la perte. L’auteur nous transmet les sentiments de Jem et il est impossible de ne pas les ressentir. Les membres du Groupe Populaire sont dans un premier temps, comparés par Jem à des animaux, cependant une fois qu’elle intègre ce groupe, nous commençons à distinguer les caractères de chacun set la nature profondément humaine de chacuns. Lucas est celui qui m’a le plus touché, sincère et vrai, il arrive à ébranler Jem et les certitudes de celle-ci. Sasha et Max sont ceux qui m’ont parus les plus sincères envers Jem après Lucas, malgré le peu de relation qu’entretiennent Max et Jem. Louise et Stu m’ont étés très désagréables et Bugs m’a quelque peu laissée de marbre. Cependant je trouve que tous les personnages ont un caractère personnel et très bien trouvé qui contribue à faire avancer l’histoire.

 

La fin est très troublante, avec les sentiments chamboulés de Jem, sa vengeance qui lui a un peu échappée et Lucas…. Cette fin est, quelque part, attendue mais les circonstances de celle-ci sont tellement affreuses et pleines d’émotions…sortez les mouchoirs.

En conclusion, un style et une plume que j’ai adorés, des personnages profonds et recherchés, des sentiments à fleur de peau, une fin dévastatrice…bref un combo gagnant pour des sentiments très profonds chez le lecteur. J’ai vraiment aimé cette lecture. Je vous le conseille si vous voulez lire une histoire émouvante et véhiculant un message fort.
Merci aux participantes de cette lecture commune 🙂
Bonnes lectures à vous.

Un employé modèle de Paul Cleave

Employé modeleRésumé :

Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au département de police. Ce qui lui permet d’être au fait des enquêtes criminelles de la ville. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un sérial-killer sanguinaire accusé d’avoir tué ces dernières semaines sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu’une de ces femmes n’a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu’il est le Boucher de Christchurch.
Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête, afin de punir lui-même le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres. Ayant accès à toutes les données de la police, il va d’abord se concentrer sur cette « septième victime » pour tenter de connaître le mobile du tueur. Il lui faudra ensuite savoir comment l’homme qu’il cherche a pu avoir connaissance de son mode opératoire dans les moindres détails, au point de leurrer les forces de l’ordre. Se mettre dans la peau du tueur, en quelque sorte : ça, il connaît!

Mon avis :

J’avais très envie de lire ce livre depuis déjà un bon moment, le résumé me plaisait vraiment beaucoup et promettait une bonne dose d’action, de suspense, de meurtres etc… Cependant j’ai été déçue par plusieurs points et je n’ai pas appréciée cette lecture.

Tout d’abord, l’écriture de l’auteur m’a posée beaucoup de problèmes, peu de dialogues et énormément de descriptions, un point de vue interne dont résulte beaucoup de longueurs. Le langage utilisé m’a aussi gênée, assez cru par moments, je pense que l’auteur a utiliser celui ci consciemment afin de coller à la personnalité de Joe, le personnage principal mais le livre m’aurait plus plu sans cela, il aurait pu rendre sont personnage plus humain et moins cruel, évidemment c’est un serial killer mais bon…

Ensuite, les personnages, auxquels je n’ai pas accrochés, ont, eux aussi, rendu ma lecture fastidieuse. Je m’explique, le personnage principal Joe m’a été très antipathique, vraiment c’est un personnage très bizarre : il agit comme un faible d’esprit ( il pense que les autres l’appellent Joe-le-Lent) auprès des enquêteurs et autres employés de la gendarmerie, cependant il se moque d’eux, il les trouve bêtes et inutiles. Sa relation avec sa mère ne pas aider à apprécié ce personnage, sa mère elle-même est d’ailleurs assez lourde je dois dire. Sally, une autre employée est un des seuls personnages que j’ai, plus ou moins appréciés (étant donné que les autres sont les poissons et le chat), je devrai plutôt dire que Sally est LE SEUL personnage que j’ai trouvé humain. Mélissa, pff alors franchement je l’ai encore moins appréciée que Joe.

Et enfin, l’histoire en elle-même aurait pu vraiment me plaire, l’idée de départ était vraiment originale et aurait vraiment pu me plaire. Le début du livre, la mise en place de l’univers, des personnages et de leur caractère m’a assez plu mais je savait déjà que je n’accrocherai pas et plus l’histoire avançait plus je trouvait à redire. Avant la rencontre entre Joe et Mélissa, l’histoire se déroulait plutôt bien, je tolérait l’esprit tordu de Joe et ses sarcasmes assez bien, cependant après leur rencontre et…l’événement, les longueurs se sont accumulées et Joe faisait référence à ça très très souvent, j’ai trouvé cela très redondant et cela prenait trop de place de l’histoire par rapport à l’enquête. L’enquête d’ailleurs, parlons-en : je l’ai trouvée beaucoup trop rapide, Joe réduit vraiment très rapidement sa liste de suspects et celle-ci prend une place secondaire dans l’histoire.

La fin était prévisible et au final c’est peut être ce que j’ai le plus apprécié, j’ai encore trouvé Sally très humaine et très forte, un joli personnage.

Au final, un livre qui m’a beaucoup déçue, de part l’écriture de l’auteur et les personnages. Dommage, l’idée de départ était très bonne.

A bientôt pour une nouvelle chronique, bonnes lectures.

Une femme fuyant l’annonce de David Grossman

une femme fuyant l'annonce

Alors qu’il vient de terminer son service militaire, Ora découvre que son fils Ofer, avec qui elle avait prévu de partir pour une longue randonnée en Galilée, s’est porté volontaire pour une mission à haut risque au bord de la frontière palestinienne. C’est plus qu’elle ne peut en supporter… Et plutôt que de rester plusieurs semaines, seule, à se ronger les sangs, cette mère de famille téméraire décide de prendre la route, sac au dos, et de se couper du reste du monde. Enfin, pas de tout le monde, puisqu’elle entraîne avec elle dans cette fuite insensée Avram, son amour de jeunesse, qui est aussi le père biologique d’Ofer, mais qui n’a jamais reconnu sa paternité et jamais vu son fils en 21 ans. C’est ainsi que nos deux amis se retrouvent sur les routes d’Israël, l’une fuyant l’annonce potentielle d’une nouvelle qui l’anéantirait  et l’autre, sorti de force de sa tanière et renouant doucement avec le monde. Une marche pour l’espoir, propice aux confidences, et qui mettra à nu deux âmes martyrisées, profondément blessées par la vie, qui ne demandent qu’à se libérer du poids de leurs tourments…

Comment ne pas être complètement bouleversé par la détresse de cette mère déboussolée, qui s’imagine que la vie de son fils dépend de sa fuite en avant et de sa capacité à mettre le plus de distance possible avec les mauvaises nouvelles ? Pour ma part, je me suis totalement laissée  submerger par les émotions d’Ora, cette femme capable de passer du rire aux larmes, de l’insouciance à la peur et de l’espoir au plus grand désarroi en une fraction de seconde ! Une femme simple, naturelle et terriblement attachante qui nous ouvre les portes de son cœur avec la plus grande générosité. Impossible de rester insensible quand elle parle avec passion de sa famille et de ses fils, où lorsqu’elle nous plonge dans sa jeunesse heureuse et tourmentée aux côtés d’Ilan et d’Avram. On navigue sans cesse entre passé et présent, souvenirs et transmission de la mémoire. Les narrateurs se succèdent et se croisent sans jamais se heurter. L’écriture de David Grossman est magnifique et entraînante. 800 pages qui se dévorent et dressent à la fois le portrait d’une femme, d’une mère, mais aussi celui d’un pays, d’un peuple qui a longtemps souffert et qui souffre encore… Un texte sublime qui me donne envie d’approfondir ma connaissance de cet auteur !

Je tiens à remercier vivement Livraddict et les éditions Points pour ce partenariat !

Compte-rendu de la rencontre avec Victor Dixen

Ce dimanche 24 novembre, nous accueillions Victor Dixen, auteur de la série Le cas Jack Spark, à l’occasion de la sortie de son dernier roman, Animale, tome 1 : La Malédiction de Boucle D’or. Voici le compte-rendu de cette rencontre, que vous pouvez lire dans son intégralité ici.

EnjoyBooks : Question toute simple : Pourquoi le conte de Boucle D’or ?

VD : Je n’ai pas vraiment choisi le conte de Boucle d’or, c’est plutôt lui qui s’est imposé à moi, lors d’un rêve où je m’approchais d’une chaumière sans pouvoir l’atteindre. C’est au réveil que j’ai établi le lien avec Boucle d’or, un conte que j’avais à moitié oublié mais dont la relecture m’a aussitôt posé une question : que devient Boucle d’or  après avoir été découverte par les trois ours, et s’être enfuie dans la forêt…

La-Chronibook : Comment vas-tu approfondir l’univers de Blonde dans le deuxième tome ?

VD : Il est vrai qu’Animale – La disparition de Boucle d’or – raconte une histoire complète, avec ce qui ressemble à une fin. Toutefois, il me semble que Blonde n’a pas encore totalement accompli son destin au terme de ce roman. Il reste encore bien des mystères à percer, des innocents à sauver et des coupables à châtier. Blonde s’est révélée à elle-même dans ce premier tome, c’est une flamme qui s’est allumée – je suis sûr qu’elle va incendier le monde. Permettez-moi de ne pas en dire davantage pour l’instant… vous savez que j’aime le suspense 😉

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