The Ninth de Sobian Welsh

Résumé :

« L’amour peut-il survivre à l’Immortalité ? » Des cicatrices inexpliquées qui apparaissent sans raison, des cauchemars si intenses qu’elle ne sait plus où se trouve la réalité, Charlie comprend que sa vie ne sera plus jamais la même. Le danger rôde. Qui est ce nouveau surveillant aussi beau qu’étrange qui débarque dans son lycée ? Quel est son rôle dans ces événements inexpliqués ? Et qui sont ces Immortels qui la traquent sans relâche ? En tentant de protéger sa vie, Charlie se lance dans une quête effrénée de la vérité. Une quête sur le chemin de l’Immortalité.

Mon avis :

J’ai découvert ce livre par l’intermédiaire de facebook puis en lisant un extrait sur le site de l’auteur, avant qu’il ne soit édité. Comme il avait vraiment attiré mon attention, dès qu’il a été publié, je l’ai réservé et acheté auprès de l’auteur ; et il m’attirait tellement qu’il n’est pas resté longtemps dans ma PAL !
Par manque de temps, je fais d’habitude des chroniques juste pour des LC ou des challenges, mais cette fois, c’est pour faire découvrir cette petite merveille qui se révèle être mon 2ème coup de cœur de l’année !
C’est le roman parfait : l’écriture est magnifique, elle porte les émotions au-delà des mots, elle réussit le prodige de concilier actions, rebondissements, émotions, univers fantastique sur finalement assez peu de pages, mais tellement intenses !
Il est très difficile de raconter ce livre sans trop en dire, parce qu’il y a constamment des révélations et des découvertes jusqu’au bout…
Une histoire d’amour éternel entre 2 êtres extraordinaires, dans un univers particulier où se côtoient plusieurs créatures fantastiques…Du déjà vu, absolument pas !
Beaucoup d’éléments font que ce livre et cette histoire sont à part, même si on retrouve des choses qu’on a vues ailleurs, la puissance de l’écriture leur donne un nouveau souffle et une autre portée. Charlie, l’héroïne, est très différente des filles dont on a l’habitude, elle est sincère, touchante et on vibre au même rythme qu’elle : désir, frustration, déception, tristesse, force, intuitions…
Que dire du beau mâle de l’histoire, Elian…parfait comme toujours, sexy, irrésistible, protecteur, sans oublier le côté sombre qu’on aime tant !!
Un univers particulièrement intéressant, qui mêle fantastique, réincarnation, symbolisme, histoire actuelle et flash-back…
Je vous laisse découvrir les surprises que ce roman réserve…maintenant il faut juste que je patiente jusqu’au tome 2, c’est la seule chose que je déteste !! Heureusement, il a l’avantage d’offrir une vraie fin, j’apprécie !

La petite fille qui aimait la lumière de Cyril Massarotto

Quatrième de couverture :

Barricadé dans sa maison au coeur d une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée.
L enfant ne parle pas, elle ne prononce qu’un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d’avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu’on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.
Cyril Massarotto explore avec toute la finesse et la profondeur à laquelle il nous a accoutumés depuis son premier livre, Dieu est un pote à moi, la relation filiale qui se noue entre ces deux êtres que tout oppose.

Mon avis :

Un univers post-apocalyptique, un vieillard terré dans sa maison fait le mort. D’ailleurs, il l’attend, la mort. Il n’y a ni présent ni passé pour celui qui a tout perdu.
Une petite fille s’accroche à la vie, et surtout à la lumière. Elle ne sait pas comment c’était, avant la guerre. Elle sait qu’elle est vivante et qu’elle craint le noir.
Monsieur Papi et Lumière se rencontrent et chacun bouleverse l’existence de l’autre. Monsieur Papi enseigne à Lumière les rudiments de la vie civilisée, Lumière lui enseigne la vitalité et l’espoir.
Dans un monde sinistre et oppressant, Cyril Massarotto peint une fable émouvante, un conte d’amour et d’espoir dans lequel deux êtres privés de toute liberté prennent le parti de s’aimer et d’être ensemble une famille. Les mots sont justes, les dialogues vrais, et même si le dénouement n’est pas une véritable surprise, on suit avec beaucoup d’empathie l’évolution du lien entre Lumière et Monsieur Papi, et surtout, ces minuscules changements dans leur comportement, dans leur façon de voir les choses, qui se développent graduellement au fur et à mesure qu’il s’habituent l’un à l’autre.
Sans que cela soit péjoratif, La petite fille qui aimait la lumière est une lecture facile, humaine et touchante. Pour la rencontre avec l’auteur prévue en décembre, je me suis imposé la lecture de ceux de ses romans que je ne connais pas encore (100 pages blanches et je suis l’homme le plus beau du monde), et ce ne sera pas une corvée.

Le combat d’hiver de Jean-Claude Mourlevat

Résumé:

Le combat d’hiver est celui de quatre adolescents, deux filles et deux garçons, évadés de leur orphelinat-prison pour reprendre la lutte perdue par leurs parents, quinze ans plus tôt.
Ont-ils la moindre chance d’échapper aux terribles « hommes-chiens » lancés à leur poursuite dans les montagnes glacées? Pourront-ils compter sur l’aide généreuse du « peuple-cheval » ? Survivront-ils à la barbarie des jeux du cirque réinventés par la Phalange?
Leur combat, hymne grandiose au courage et à la liberté, est de ceux qu’on dit perdus d’avance. Et pourtant.

Avis:

J’ai tout simplement adoré lire ce roman. Jean-Claude Mourlevat nous entraine dans une histoire où on suit quatre adolescents Helen, Miléna, Barth et Millos. Orphelins, ils se battent contre La Phalange qui a pris le pouvoir il y a de ça quinze ans. Le décor est froid, sombre; on se retrouve dans l’orphelinat de ses quatre adolescents où tout est interdit, le seul fait de chanter une chanson est prohibé, tout est réglementé. La seule lueur de bonheur est la colline des « consoleuses », ce sont des femmes qui deux fois l’année accueillent les orphelins pour quelques heures  d’amour maternelle. Et c’est en allant chez la consoleuse d’Helen accompagné de Miléna, sa meilleure amie qu’ils vont faire la rencontre de deux garçons de l’orphelinat des garçons, séparé de celui des filles, Millos et Barth. Et c’est à partir de là que commence l’aventure pour ses quatre jeunes adolescents.

♦ On se plonge directement dans l’aventure aux côtés des quatre protagonistes. Je me suis laissée transporter dans leur monde, ses personnages sont très attachants surtout Helen; on souffre,on est heureux et on tremble pour ses amis avec elle. De plus les personnages secondaire comme Paula ou Octavo sont tout aussi attachants et ont une place très importantes dans l’histoire. Il y a certes une pointe de science-fiction avec les « hommes-chiens » avec qui ont peut avoir du mal à se les  imaginer, les arènes à gladiateurs et  le « peuple-cheval »mais qui à mon goût n’a pas été assez exploitée. L’auteur nous tient en haleine, certains chapitres sont écrits du point de vue autre que celui d’Helen, ce qui évite la mise en place d’une certaine routine. Le livre est très agréable à lire toute en fluidité. On dévore les 331 pages d’une traite, tout en se demandant au cours du récit, comment va se dérouler la suite. Et la fin m’a totalement surprise, je ne m’y attendait pas et naturellement j’ai été ému aux larmes.

♦ Ceci dit le seul point négatif c’est que c’est un livre très porté jeunesse tout de même mais qui est cependant surpassé par le rythme du livre.  La fin nous laisse quand même avec des questions sans réponses et si vous avez lu ce livre vous me comprendrez.

Ce livre est une leçon de courage, de liberté, d’amitié, de fraternité et bien sur d’amour. Je le conseille vivement à tout le monde c’est un livre très agréable à lire.

La forêt des ombres de Franck Thilliez

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une LC que j’ai organisé, avec Tousleslivres et Fleurdusoleil comme participantes. La LC est pour le 8 janvier, donc ceux qui seraient intéréssés, vous avez encore le temps de vous inscrire.

Synopsis:

Paris, hiver 2006. Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d’un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d’argent.
Reclus dans un chalet en pleine Fore^t-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mail il est des fantômes que l’on ne doit pas rappeler…

Mon avis :

A première vue, l’histoire n’est pas très originale. Un homme, accompagné de sa femme et de ses enfants, est invité dans un chalet coupé du monde, en pleine forêt et il va alors se passer des choses étranges. En lisant la quatrième de couverture, ce livre m’a fait pensé à « dix petits nègres », d’Agatha Christie. Mais il ne faut pas se fier à ça. L’auteur ajoute au fil de la lecture sa touche d’originalité, les petites choses qui vont nous transporter dans l’histoire, qui font que l’on va accrocher, et qui font aussi que l’on a pas l’impression de lire un polar classique.

L’auteur creuse beaucoup la psychologie de ses personnages, et c’est ce qui rend le livre si « addictif », que l’on pourrait qualifier de « page-turner », pour ceux qui aiment les expressions anglophones. C’est un tourbillon psychologique, une plongée au coeur de l’âme humaine, et surtout, un huis-clos. Un très bon huis-clos, oppressant, diabolique, tout comme je les aime.

Conclusion :

C’est un très bon thriller, que je recommande à tous ceux qui aiment ce genre, ou à ceux qui voudraient le découvir. Pour ma part, c’était mon premier livre de Franck Thilliez, et j’avoue que je ne suis pas déçu et que je vais sûrement en acheter d’autres de ce même auteur.

Ma note : 8.5/10(j’ai hésité entre cette note-là et neuf)

Pour en savoir plus :

Le lien vers la fiche Bibliomania du livre
La LC que j’organise pour le 8 janvier
La fiche de l’auteur

Reproduction interdite de Jean-Michel Truong

RESUME :

Pourquoi un biologiste de génie, qui reçut en son temps le prix Nobel pour ses travaux sur la génétique humaine, se suiciderait-il ?  Sa mort met en péril les manipulations d’un mystérieux service secret et éveille la curiosité de Norbert Rettinger, un jeune juge intègre. Tel un puzzle, les pièces de ce dossier – écoutes téléphoniques, rapports d’expertises, piratage d’ordinateur… – déroulent le fil d’une aventure incomparable puisqu’elle est celle de la vie même. Cette vie sur laquelle une science qui joue à l’apprenti sorcier s’arroge tous les droits. Tenace et obstiné Rettinger, aidé de son ordinateur, Agatha, et d’un commissaire de police pas tout à fait comme les autres, poursuit son enquête jusqu’au bout de l’horreur. Mais nul ne dévoile sans risque la vérité sur une société dénaturée.

MON AVIS :

J’ai lu ce livre, il y a fort longtemps mais je m’en rappelle comme si c’était hier tellement l’histoire m’a marquée.

Mélange de science-fiction et d’anticipation,  l’histoire a pour sujet le clonage et les dérives possibles de cette révolution scientifique. C’est même le premier roman publié sur ce thème.
Jean-Michel Truong, qui est expert en intelligence artificielle et à ses heures perdues écrivain, joue avec nos nerfs jusqu’à la fin du livre en possédant l’art et la manière de donner petit à petit les indices nécessaires à la résolution de l’enquête, de faire monter l’angoisse au fil des pages.

La façon dont est écrit le livre peut déconcerter certains lecteurs. En effet, le livre se présente sous la forme d’un dossier d’instruction constitué de rapport d’espions ultra confidentiels, de transcriptions d’écoutes téléphoniques et de rapports d’autopsie et se lit comme un enchainement de pièces diverses et variés. Mais pas d’inquiétude à avoir, on entre facilement dans le livre et on est rapidement happé par l’histoire car l’auteur fournit avec justesse des informations précises avec un fabuleux pouvoir d’anticipation.

Ce livre s’adresse à tous les lecteurs passionnés d’enquêtes policières et à tous ceux qui adore les romans dystopiques.