Trouver le chemin de Véronique Jannot

Résumé de l’éditeur :

Pour la première fois, Véronique Jannot accepte de se livrer en confiant un secret douloureux : la grave maladie qui l’a privée, à 22 ans, du bonheur d’être mère un jour. Pour la première fois aussi, elle évoque l’accident tragique de l’amour de sa vie, Didier Pironi, le pilote de Formule 1. Ce récit, émouvant, jalonné d’anecdotes, nous fait partager le chemin qui fut le sien, avec la rencontre du bouddhisme qui l’a aidée à guérir, à porter sur l’existence un regard différent, et à s’engager pour la défense du Tibet. Le témoignage passionnant d’une enfant chérie de la télévision, et son parcours vers les hautes altitudes où se trouvent peut-être les clefs du bonheur.

Mon avis :

Voici le livre d’une actrice que je ne connaissais pas bien. Ici, j’ai pu la découvrir un peu mieux et j’ai fait la rencontre d’une belle personne.
Tout d’abord, elle nous raconte ce qu’a été sa vie, quelles ont été ses joies et ses peines et comment elle est devenue actrice et chanteuse. J’ai beaucoup apprécié cette partie du livre car c’est raconté avec beaucoup d’émotions et de cœur. Cette femme a vécu de terribles épreuves et en est sortie plus forte. J’admire son courage et sa volonté.

Ensuite, le reste du bouquin raconte sa rencontre avec le bouddhisme et tout ce que ce dernier lui a apporté et lui apporte encore comme sérénité et  bonheur. On la suit à travers ses voyages et ses rencontres. J’ai bien aimé ces chapitres parce que j’y ai découvert une façon de vivre et de voir les choses que je ne connaissais vraiment pas bien et j’ai beaucoup appris sur l’histoire du bouddhisme et du Tibet. On sent vraiment que Véronique Jannot est concernée par le sort de ce pays et de ses habitants, qu’elle les aime et veut les faire découvrir. Ca lui tient à cœur et la façon dont elle nous explique ce qu’elle a vu et appris m’a touchée.

Ce livre m’a beaucoup plus car il est écrit avec amour et sincérité. Je me suis laissée transportée au fil des pages par une écriture juste et fluide qui m’a fait découvrir beaucoup de belles choses et surtout une grande dame. Elle y délivre un beau message de courage et d’amour qui fait chaud au cœur et donne envie de croquer la vie à pleines dents tout comme le fait son auteur.

Un coup de cœur  pour moi ! A lire ! Merci à magda_31 pour son challenge (Choisir la prochaine lecture de sa PAL) qui me fait lire de très bons bouquins et à Chantilly pour m’avoir fait découvrir celui-ci. Merci aussi à Thalia pour son superbe travail sur le blog.

Le pavillon des cancéreux d’Alexandre Soljenitsyne

Je remercie Livraddict et les éditions Robert Laffont pour ce partenariat.

Présentation de l’éditeur :

Le Pavillon des cancéreux, c’est le quotidien du bâtiment numéro treize de l’hôpital de Tachkent, celui où quelques hommes alités souffrent d’un mal que l’on dit incurable. En s’y installant, Roussanov, haut fonctionnaire du Parti, ne voit pas d’un bon œil d’être contraint de partager sa chambre avec des patients de moindre valeur comme Kostoglotov, un ancien prisonnier du goulag. Mais très vite, il va se rendre compte que tous les titres et les passe-droits dont il usait dans la vie réelle ne lui serviront à rien. Il est mis dans la salle commune et doit se soumettre aux traitements. Comme les autres, il va vivre le combat de l’homme face à la vision de sa mort et son dénuement devant la vanité de sa vie passée. Dans cette salle d’hôpital, on vit désormais de l’intérieur l’angoisse de chacun des sept personnages qui y sont enfermés, qu’on pourrait voir comme un échantillonnage de la société russe au moment dit du  » dégel « , juste après la mort de Staline. Le lieu vit presque en autarcie, pourtant, il est plein des bruits du monde et hanté par la guerre et le communisme. Au-delà des malades, on découvre peu à peu le personnel médical : Zoé, une jeune infirmière, Véra, le médecin, Lioudmila, la chirurgienne et la difficulté de leurs décisions, leur impuissance et leurs interrogations face à des traitements encore incertains. Imaginé en 1955, rédigé dix ans plus tard, Le Pavillon des cancéreux est l’œuvre la plus accessible de Soljenitsyne et sans conteste celle où il est le plus fidèle à la grande tradition du réalisme russe du XIXe siècle.

Mon avis :

Les hommes et les femmes qui entrent au pavillon des cancéreux, pavillon numéro treize, ironie du sort, n’ont aucune garantie d’en sortir un jour. A l’intérieur, la tumeur, le cancer, quel que soit le nom que l’on veut lui donner, semble remettre tout le monde d’accord. L’égalité entre les hommes qui constitue l’objectif du communisme paraît enfin atteinte. Toutefois, les hommes qui entrent là y entrent avec un passé, le récit de leur parcours individuel fonde la description, critique, d’une époque et d’une société. Au cœur de l’ouvrage, la liberté bien sûr, tant chérie des hommes et complètement absente du monde construit par Lénine puis par Staline. Cette liberté, elle est aussi absente du pavillon des cancéreux, où un corps médical sincère et sûr de son fait prend les décisions à la place des patients, sans leur communiquer la moindre information sur leur état de santé, et où on envoie les mourants s’éteindre à l’extérieur au profit des statistiques d’un système qui n’admet aucune faille.
Tout au long du roman, l’atmosphère est pesante. Il faut dire que le cancer est dans cette œuvre un personnage à part entière, dont la présence est loin d’égayer l’ambiance. Le pavillon des cancéreux étant un pavé (plus de 750 pages dans l’édition lue), sa lecture a pu parfois s’avérer pénible, tout simplement parce que les sujets abordés ne sont pas réjouissants.
La lecture éprouvante d’une œuvre intelligente, marquante, et admirablement bien construite.

Divergent de Veronica Roth

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une LC organisée par Juliah, et qui est prévue soit pour le 26 novembre, soit pour le 14 janvier(il y a deux sessions).

Synopsis:

Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d’une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu’elle a caché à tout le monde parce qu’elle a été averti qu’il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l’aider à sauver ceux qu’elle aime. . . ou pourrait la détruire.

Mon avis :

Au début, le résumé ne me plaisait pas trop, et je n’avais pas prévu d’achter Divergent. Mais les milliers d’avis positifs sur le forum m’ont fait changer d’avis, j’ai laissé mes préjugés de côté et j’ai acheté ce roman. Et bien on peut dire que je n’ai pas été déçu. J’ai beaucoup aimé ce livre. Je trouve que l’idée des factions est très bonne, et je trouve l’histoire originale, qui ne ressemble en rien aux livres de jeunesse habituels. On s’attache très vite aux personnages, et l’auteur développe avec brio les sentiments dans son livre, ce qui fait que l’on accroche très bien à l’histoire. Pour ma part, je ne pouvais pas m’arrêter de lire, tellement j’avais envie de connaître la suite, car le livre est bourré de rebondissements.

Pour en savoir plus :

En bref, ce livre est pour moi un gros coup de coeur. Je le conseille à tous ceux qui ne l’ont pas encore lus, ou qui aiment les dystopies. Je lui ai d’ailleurs mit un 9.5/10.

Pour en savoir plus :

Le lien vers la fiche du livre
Le lien vers la fiche de l’auteur
Le lien vers la LC organisée par Juliah
Le lien vers le topic qui est consacré à Divergent sur le forum

La Mécanique du Coeur de Mathias Malzieu

Résumé

Edimbourg, 1874 : le jour le plus froid du monde. Lorsque Jack naît, son cœur gelé se brise immédiatement. La sage-femme le remplace par une horloge et le sauve.
Depuis lors, il doit prendre soin d’en remonter chaque matin le mécanisme. Mais gare aux passions ! Le regard de braise d’une petite chanteuse andalouse va mettre le cœur de Jack à rude épreuve…

Avis

J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge « Je vide ma bibliothèque ».

Les premières pages, dans lesquelles le héros nous raconte sa naissance, sont … surprenantes et déstabilisantes. Mais très rapidement la magie s’opère et il devient alors très difficile d’interrompre sa lecture.

Jack, Madeleine, Miss Acacia, mais aussi Méliès, Anne et Luna : tous ces personnages, que l’on croirait tout droit sortis de l’univers de Tim Burton nous entraînent avec ravissement dans leur folle aventure. Ces personnages fascinants et les situations loufoques dans lesquelles ils se trouvent font tout le charme de ce livre, par ailleurs très émouvant.

Comment en effet ne pas être ému par l’histoire de Jack, ce drôle de petit personnage avec une horloge à la place du cœur, prêt à tout quitter par amour, au péril de sa vie ? Malgré les difficultés et les moqueries dont il fait l’objet, en raison de sa particularité, Jack va se laisser porter par cet amour, au demeurant beaucoup trop fort pour lui.

La scène de la rencontre entre Jack et Miss Acacia, avec le véritable coup de foudre éprouvé par Jack est tout simplement sublime. Mais au-delà de la romance, on découvre rapidement que les passions amoureuses peuvent se révéler destructrices. La mécanique du cœur est un conte, mais un conte qui parle aussi de la cruauté de la vie.

Ce livre a été une très bonne découverte et j’ai adoré l’univers de Mathias Malzieu. Une fois ma lecture achevée, j’ai eu envie de découvrir l’album musical de la Mécanique du Cœur, que j’ai également adoré.

L’oiseau des ténèbres de Michael Connelly

Résumé

Le procès ultra-médiatisé d’un producteur célèbre tient en haleine le gotha de Los Angeles. L’inspecteur Harry Bosch s’est juré de confondre cette ordure à la barre. Mais voici qu’il est lui-même soupçonné par Terry McCaleb, ex-profiler du FBI, du meurtre sadique d’un petit malfrat. Un duel acharné commence alors entre les deux hommes, pourtant liés par une estime mutuelle. Un duel dont personne ne sortira indemne…

Avis

Je remercie les éditions Le Livre de Poche et le site Livraddict pour m’avoir permis de lire ce livre, que j’ai tout simplement adoré, en tant que fan absolue de Michael Connelly et de l’inspecteur Harry Bosch.

La confrontation entre l’ex-agent Terry Mac Caleb et l’inspecteur Harry Bosch est tout simplement exceptionnelle.

Mc Caleb, retraité et heureux père de famille est sollicité par une ancienne collègue pour lui venir en aide sur une enquête sordide. Dans le même temps, l’inspecteur Harry Bosch est le témoin clé dans le procès d’un célèbre producteur accusé du meurtre d’une actrice.

Rapidement, des soupçons naissent dans l’esprit de Mc Caleb : son ami aurait-il pu commettre l’irréparable, animé par un désir de vengeance ?

Ce qui m’a particulièrement plu dans ce roman est que l’auteur nous révèle les faiblesses et surtout la fragilité des personnages, qui de ce fait sont extrêmement touchants. C’est d’ailleurs ce qui m’a toujours plu dans les romans de Michael Connelly : l’aspect « humain » des enquêtes.

Mc Caleb, traumatisé par sa dernière enquête, mais ayant trouvé une stabilité familiale, est tiraillé entre son instinct d’enquêteur et l’amitié qui le lie à Harry Bosch.

Harry Bosch quant à lui apparaît comme étant extrêmement torturé, stressé par un procès qui le met sur le devant de la scène, affecté par le départ de sa femme et hanté par d’anciennes enquêtes.

Ce roman nous permet, plus que dans tout les autres romans de Michael Connelly, de comprendre à quel point les enquêtes peuvent affecter le mental des agents concernés.

J’ai également beaucoup aimé l’enquête en elle-même, qui nous permet notamment de découvrir l’univers du peintre Hieyronymus Bosch et qui pousse le lecteur à aller voir les tableaux cités, et notamment le Jardin des Délices.

Avec L’oiseau des Ténèbres, Michael nous prouve une nouvelle fois tout son talent !