Titre : Les Yeux jaunes des crocodiles
Auteur : Katherine Pancol
Edition Livre de Poche
Genre : Contemporain
4ème de couverture :
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l’histoire d’un mensonge. Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c’est la vie.
Mon avis
Je suis bien embêtée car pour une fois j’ai un avis plutôt mitigé.
Ce livre ne correspond pas à ce que j’en attendais. J’espérais plus de vie et de gaité.
A noter que le livre n’est pas découpé en chapitres mais en grandes parties. Cela ne m’a pas trop dérangé.
L’écrivain a choisi d’incarner chacun des personnages à tour de rôle.
J’ai aimé certains personnages, j’en ai détesté d’autres.
L’histoire du livre dans le livre ne m’a absolument pas intéressée.
C’est bien dommage car la bibliographie à la fin était très alléchante et j’apprécie en règle générale les romans historiques.
Les yeux jaunes des croco ressemble parfois à un conte de fée.
On y rêve soit de prince charmant, soit d’argent.
La réussite est un mot qui revient souvent, surtout la réussite par l’argent.
Mais la vie des personnages en général reste décevante.
A la lecture des premières pages, j’ai bien cru me retrouver au milieu d’une série américaine.
Au fil des pages, j’aurai bien aimé que certains personnages se cassent un peu les dents. Gnak ! Gnak ! Gnak !
Je pense notamment à la reine-mère Henriette Grobz par exemple ou à cette petite pimbêche d’Hortense…
Quand à Joséphine-Cendrillon, sa relation de dépendance vis-à-vis de sa sœur est malsaine.
La méchante-sœur continue à la considérer comme son souffre-douleur et de profiter d’elle.
Son ex-mari-prince-charmant-déchu, Antoine, abuse royalement de sa gentillesse. Non comtent de partir au bout du monde en laissant ses 2 enfants, il ne donne pas un sou et fait payer à sa femme l’emprunt souscrit à la banque pour reconstruire sa vie.
Le défaitisme de Joséphine-Cendrillon m’a parfois exaspéré.
Le thème du changement
Ce livre se construit autour du thème du changement.
Les gens se comportent avec les autres en fonction de l’image qu’ils ont d’eux, des images figées et stéréotypées ainsi lorsqu’une personne modifie son comportement cela perturbe tout le système.
Tous les personnages changent à un moment ou un autre dans cette histoire.
Même Hortense commence à voir sa mère d’un autre œil. serait elle en train de changer elle-aussi?
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. » Sénèque ? -Il faut que je me la garde au chaud cette phrase-
Josiane et Marcel
J’ai aimé la relation entre Josiane et Marcel.
Les dialogues entre ces 2 personnages m’ont ravie. On aurait dit des dialogues façon Michel Audiard ou Frédéric Dard. Je vous en ai réservé quelques lignes ci dessous
Elle dit : « Je m’en fiche qu’il soit vieux, qu’il soit gros, qu’il soit moche, c’est mon homme, c’est ma pâte à aimer, ma pâte à rire, ma pâte à pétrir, ma pâte à souffrir, je sais tout de lui, je peux le raconter en fermant les yeux, je peux dire ses mots avant même qu’il les prononce, je peux lire dans sa tête, dans ses petits yeux malins, dans sa grosse bedaine… »
Josiane pense: « Il peut se pointer, la gueule enfarinée, tout frétillant, frais rincé de son jogging, il ne va pas être déçu, le roi de l’embrouille ! »
Dialogue entre eux
Marcel : C’est quoi ce sac ?
Josiane : J’avais l’intention de me faire la malle. J’attendais qu’on s’explique et je mettais les voiles…
Lui : Mais tu es folle ! T’as le cerveau qui ballonne !
Elle : Je suis fragile, nuance.
Lui : Tu ne me fais vraiment pas confiance
Elle : Ce n’est pas un article que j’ai souvent en magasin, la confiance… »
Plus loin
Elle : « Regarde moi bien, Marcel Grobz, parce que tu ne me verras plus. Je jette l’éponge, je joue les filles de l’air. Je m’évanouis dans l’atmosphère. Pas la peine de me filer le train, je décanille à tout jamais ! «
J’adore ! Je me régale! Pas vous?
Marcel est le plus touchant de tous, je trouve.
Lorsqu’il apprend une bonne nouvelle…
« Marcel se dressa d’un coup, enlaça une branche de glycine et l’embrassa. Les gouttes de pluie ruisselèrent sur ses joues. On aurait dit qu’il pleurait de bonheur. »
Pour conclure:
Malgré cela, je n’ai pas trop envie de poursuivre la lecture des tomes suivants.
Je crois que, finalement, leurs histoires à tous m’ont ennuyées et ne m’ont rien apportées.
Merci à Inkofmylife d’avoir organisé cette lecture commune dans laquelle je me suis infiltrée de mon plein gré.
Ce fut tout de même une bonne expérience et si on m’offre la suite je ne dirai pas non.
J’allais oublier ma petite note : 7/10 royal!