L’été sauvage d’Elin Hilderbrand

Avant propos

Je tiens tout d’abord à remercier LIVRADDICT et les Editions JC LATTES de m’avoir permis de découvrir ce livre grâce au partenariat mis en place.

Résumé

Birdie Cousins s’est jetée à corps perdu dans les préparatifs du fastueux mariage de sa fille Chess, depuis la piste de danse flottant sur l’étang de sa résidence du Connecticut à la couleur des serviettes en papier. Comme toute mère, elle doit essuyer des tempêtes d’excitation et de chaos, de larmes et
de joie. Mais Birdie, qui se targue de pouvoir faire face à n’importe quelle éventualité, n’aurait jamais pu prévoir le coup de fil nocturne de Chess lui annonçant brutalement la rupture de ses fiançailles.
Ce n’est que le premier indice de ce qui sera un été de bouleversements et de révélations. Bien vite, les nouvelles empirent, précipitant Chess dans une spirale de désespoir. Birdie vole au secours de sa fille aînée, avec l’aide de sa cadette, Tate, et de sa propre sœur, India. Bientôt, les quatre femmes prennent
la direction de Tuckernuck, une magnifique île au large de Nantucket. Un lieu sans téléphone, télévision ni supérette, un lieu sans distraction aucune, où fuir leurs problèmes.

Mais lorsque sœurs, filles, ex-amants et vieux secrets se donnent rendez-vous sur une île coupée de tout, ce qui s’annonçait comme une retraite paisible prend une toute autre dimension. Avant la fin de l’été, des vérités tragiques seront révélées, d’anciennes amours renouées et de nouvelles idylles auront émergé.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne connaissais pas du tout Elin Hilderbrand avant ce partenariat. J’ai donc débuté ma lecture sans attente particulière. Disons plutôt que par le biais de la couverture et du titre, je m’imaginais simplement le récit d’un été au bord de l’eau…

J’ai trouvé le style de l’auteure très fluide, ce qui a rendu ma lecture agréable. Dès les premières lignes, je me suis rendue compte de l’importance du décor et notamment de la maison des Tate puisque le tout premier chapitre lui est entièrement consacré. Ensuite, le narrateur nous laisse entrer progressivement dans le monde de chacune des protagonistes (à savoir Birdie, Chess, Tate et India) dans la mesure où chaque chapitre porte alternativement le nom d’un de ses personnages. C’est cet enchaînement de points de vue qui m’a plu car je trouve qu’il apporte une pincée d’originalité à la structure du roman.

De plus, le récit est inscrit dans la réalité, ce qui le rend particulièrement émouvant. Le décor, l’île de Tuckernuck, ne sort pas de l’imagination d’Elin Hilderbrand puisqu’elle existe vraiment. Pour information, elle relève de l’Etat du Massachusetts aux Etats-Unis. D’autre part, les situations décrites sont vraisemblables et il est très difficile de ne pas s’identifier à l’un des personnages.    Effectivement, il s’agit bien là d’une histoire de famille, avec ses bons et ses mauvais côtés. Qui n’a pas connu ça dans sa vie?

Cependant, ce réalisme est à double tranchant… Bien que ce livre m’ait émue, je ne peux affirmer avoir été transportée dans un autre monde, loin de mon petit train-train quotidien. Etant habituée à lire des thrillers ou du bit lit, c’est bien normal ! Vous ne trouverez pas dans ce livre de serial killers ou encore de vampires aux dents acérées prêts à vous faire frémir ! Par contre, ce roman est idéal pour vous aider à faire le point sur certains aspects de votre vie… La philosophie, ça a du bon aussi !

Petits paradoxes à jouer et déjouer (pour se délier les neuronnes) de Franck Evrard

Présentation de l’éditeur :

Cet ouvrage ludique s’adresse à tous ceux qui ont envie de se délier l’esprit en se confrontant à des paradoxes, ces propositions surprenantes et parfois inquiétantes qui s’opposent à l’opinion courante, à la logique ordinaire et aux préjugés. « Plus il y a de gruyère moins il y a de gruyère », « Tous les Crétois sont des menteurs, c’est moi, Epiménide le Crétois, qui le dis » : dans la première partie consacrée aux paradoxes bâtis sur des arguments fallacieux comme les sophismes, ou brouillés par le vertige de l’autoréférentialité, il s’agira de partir en chasse contre la bêtise en montrant que la contradiction n’est pas insoluble et que le problème vient d’un amalgame ou d’une confusion entre deux ordres de vérité. Dans la seconde partie, les paradoxes non plus à déjouer mais à jouer seront ces puissants stimulants pour la réflexion, qui invitent à se méfier des limites de nos outils conceptuels, de notre paresse à penser autrement la réalité ou de notre peur de
l’inconnu…Alors, Adam avait-il un nombril ? Pourrez-vous déjouer le paradoxe du plagiat de Kafka ? Comment expliquerez-vous que la tortue devance Achille à la course ? A vos méninges, prêts ? Jouez et déjouez !


Je tiens tout d’abord à remercier Livraddict pour m’avoir donné l’opportunité de lire ce livre dans le cadre du partenariat avec Les Carnets de l’info. Je remercie également la maison d’édition qui m’a offert ce livre et ainsi permise de passer un agréable moment de lecture.

Mon avis :

Sans nul doute, Franck Evrard nous offre ici un ouvrage intéressant « pour se délier les neurones ». Les illustrations d’Alban Giner s’ajoutent agréablement au texte,  accompagnant le lecteur au fil des pages et lui facilitant la lecture. Une mise en page simple et aérée complète ce livre pour en faire une œuvre à découvrir, soit au hasard des chapitres qui ne se suivent pas soit d’une traite si la curiosité vous saisit. Chaque paradoxe est abordé de la même manière : l’exposé de ce dernier, par un dessin et une question, une réponse, une explication, des variantes puis la solution parfois suivi de l’ultime paradoxe. Si ce sont des petits paradoxes qui sont annoncés, on peut dire qu’ils ne sont pas si petits que ça, au vue des nombreuses personnes qui s’y sont  intéressées au cours de l’histoire : auteurs, philosophes, mathématiciens servent l’argumentation de Franck Evrard, lui donnant toute crédibilité. Notons enfin une plume pleine d’humour qui ne manque pas de faire sourire le lecteur qui s’aventure par là.

Dès la lecture de la première page j’ai souri : une citation d’Einstein que j’apprécie beaucoup et un extrait de Don Quichotte de la Manche pour attaquer dans le vif du sujet : le paradoxe. S’en suit une introduction qui s’évertue à ne pas l’être, dans laquelle l’auteur défini notamment le terme de paradoxe.

Il explique également les deux types de paradoxes qu’il aborde : ceux à déjouer, logiques, basés sur une erreur de raisonnement, et ceux à jouer, qui s’appliquent à notre vie, les questions que l’on peut se poser, en proposant en réponse une solution parmi d’autres, qui ouvre sur de nouvelles interrogations. Le secret du mouvement perpétuel nous est ensuite dévoilé, ce qui n’a pas manqué de me faire rire. Et nous voilà plongés dans le monde des paradoxes à déjouer : comment peut on affirmer que « plus il y a de fromage, moins il y a de fromage » ? Qui ne s’est jamais demandé qui de la poule ou de l’œuf était arrivé en premier ? Le paradoxe du tas, celui du Barbier ou celui de Monty Hall sont ici abordés et déjoués avec une logique implacable.

Puis s’en suit la deuxième partie consacrée aux paradoxes à jouer et l’on aborde alors des questions plus philosophiques comme le dilemme du prisonnier, le rêve du papillon, le chat à moitié mort de Schrödinger, les voyages dans le temps ou encore une notion beaucoup plus large de bonheur. L’auteur nous offre ici un vrai moment de détente, tout en nous poussant à la réflexion.

Si une critique doit être faite, je noterais les quelques pages qui pour moi n’abordent pas de réels paradoxes mais dévoilent plutôt l’absence de logique mathématique des possibles lecteurs, créant par là une ou deux longueur pour ceux qui s’essaieraient à une lecture du texte intégrale.

J’ajouterais enfin une interrogation : l’auteur nous offre une bibliographie d’ouvrages de référence sur les paradoxes. On y trouve notamment Ce livre n’existe pas de Gary Harden et Michael Picard, ou encore Au pays des paradoxes de Jean Paul Delahaye. Je n’ai pas eu l’opportunité de les lire, cependant, d’après mes recherches, la construction de ce dernier bouquin est similaire à celui de Franck Evrard, mais concernant un plus grand nombre de paradoxe. Si l’aspect ludique de Paradoxes à jouer et déjouer est à souligner,  par ses illustrations et l’humour de l’auteur, son argumentation si intéressante est-elle réellement de son fait ou n’est-ce qu’un condensé des œuvres de précédents auteurs ?

Pour finir, je conseillerais cet ouvrage à tous les curieux, moyen ludique de faire travailler ses méninges.

Edition : Les carnets de l’info
Année de parution : 16 juin 2011
ISBN : 978-2-36267-010-7
Nombre de pages : 255

La Théorie Gaïa de Maxime Chattam

Résumé :

La terre, dans un futur proche…
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : multiplication des catastrophes naturelles, instinct de prédation en pleine recrudescence, accroissement exponentiel des tueurs en série… La planète se meurt et nous sommes son cancer.

« L’Humanité est son propre virus ».

Appelés d’urgence par la Commission européenne, un couple de chercheurs prend conscience du chaos qui s’annonce. Dans un monde livré aux éléments, où toute la violence de l’homme semble éclater soudain, le secret d’État se révèle explosif. Inavouable. Survivront-ils ?
« Survivrons-nous ? »

Mon avis :

Après avoir lu les deux premiers tomes de la trilogie « Le Cycle de l’Homme », que j’ai adoré, j’attendais beaucoup de ce troisième et dernier livre. Et je dois dire que je n’ai jamais été déçu. C’est impossible de lâcher le livre une fois qu’on l’a commencé.  Il y a de nombreux rebondissements tout au long du livre, Maxime CHATTAM va très loin pour semer le doute dans nos esprits. L’intrigue est très bien ficelée, on va de surprises en surprises et on ne s’attend pas du tout au dénouement que propose l’auteur.

Chattam réussit à maintenir le suspense à la fin de chaque chapitre, et, grâce à la succession rapide de chapitres, on a beaucoup de mal à s’arrêter de lire. On a besoin de savoir ce qu’il va se passer.

Les personnages sont attachants : on se prend d’amitié pour Peter et Ben, qui sont bloqués au sommet du pic du Midi, et on a peur pour Emma, coincée sur l’île de Fatu Hiva au milieu d’une trentaine de tueurs en série.

Attention toutes fois, âmes sensibles s’abstenir ! Comme dans « Prédateurs », certains passages ne seront peut-être pas au goût de tout le monde.

Dans ce roman, Chattam s’interroge sur l’avenir de l’humanité et donne une vision assez terne du monde actuel, qui pourrait d’ailleurs nous mener à notre propre perte. Bref, ce roman est parfait et donne vraiment à réfléchir sur nos comportements et notre mode de vie.

La Nuit du Titanic de Walter Lord

Walter Lord est un historien, un auteur reconnu et un passionné du Titanic.
Pour écrire ce livre, il a rencontré des rescapés du naufrage.
La Nuit du Titanic a été adaptée au cinéma sous le titre Atlantique latitude 41°.

Résumé

Il y a quarante ans, l’Américain Walter Lord menait une enquête minutieuse auprès des survivants et de ceux mêlés au naufrage du Titanic.
Cette reconstitution fidèle du drame est le fruit d’un travail d’investigation.

Mon avis

Après des années de recherches, l’auteur Walter Lord a décidé de mettre par écrit les témoignages des différents survivants du tragique accident qu’a été le naufrage du Titanic.

Dans ce livre, l’auteur réussit à nous entraîner sur ce magnifique navire qui était réputé insubmersible.

Nous devenons les voyageurs des différentes classes sociales de l’époque qui se trouvaient sur le paquebot.

Lors de la nuit du 14 avril 1912, nous sommes les acteurs de ce naufrage et nous vivons « l’horreur » des survivants en se demandant si nous devons sauver ou laisser mourir nos familles et amis qui n’ont pu monter dans les canots de sauvetage, au nombre de 20 pour une capacité de 2.200 personnes embarquées.
Malheureusement ces canots n’auront pris qu’entre 705 et 711 passagers.

Je ne peux que vous le conseiller.

Auteur : Walter Lord
Edition : L’Archipel
Année : 1998
Pages : 239


La Mécanique du Coeur de Mathias Malzieu

L’histoire commence à Édimbourg en 1874. Jack naît le « jour le plus froid du monde » avec un cœur gelé. La sage-femme sorcière qui l’a mis au monde, le Docteur Madeleine, parvient à le sauver, en greffant sur son cœur une horloge à coucou qui l’aide à battre à un rythme normal. Jack peut vivre ainsi, mais à condition de remonter son horloge chaque jour et d’éviter toute émotion forte : pas de colère et surtout, pas de sentiments amoureux.

Mon avis

J’ai tout d’abord été attirée par la première de couverture. Elle nous fait tout de suite situer une histoire d’amour dans un monde assez sombre. Les personnages qui se trouvent sur celle-ci m’ont tout de suite fait penser à ceux des films de Tim Burton comme L’étrange Noël de Monsieur Jack et surtout aux Noces Funèbres

C’est le premier livre de Mathias Malzieu que je lis. Pour ma part cela a été une grande découverte.

C’est l’histoire de Jack qui a une grande particularité : il a une vieille horloge à coucou en bois à la place de son coeur car celui-ci a gelé le jour de sa naissance.

Nous allons suivre Jack dans un voyage initiatique à la découverte du monde en commençant par sortir dans la rue, la découverte de la vie en-dehors de la maison du Docteur Madeleine, l’entrée à l’école et surtout la découverte de l’Amour en rencontrant Miss Acacia.

Cet amour l’amènera jusqu’en Andalousie.

Nous ne pouvons que nous identifier à Jack.
Qui n’a jamais chercher le grand Amour en espérant que tout était possible et que rien ne comptait plus au monde, même pas la mort ?

Les personnages tels que le Docteur Madeleine (qui n’a jamais eu d’enfants), Miss Acacia (qui ne veut pas porter de lunettes et qui se cogne partout par peur du regard des autres) et surtout Jack (que nous voulons protéger dès que ses aiguilles s’emballent lors d’émotions fortes) à qui l’on se compare très facilement, sont très attachants.

En conclusion, ce conte est un coup de coeur et je n’ai qu’une hâte c’est de lire un autre livre de Mathias Malzieu.