Pars vite et reviens tard de Fred Vargas

Voilà quelques temps que d’étranges messages sont envoyés à Joss Le Guern, crieur à Paris. Hervé Decambrais, un de ses fidèles auditeurs, décident de les noter pour tenter de trouver leur signification.
Dans le même temps, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg s’installe dans ses nouveaux locaux quand il reçoit la visite d’une femme inquiétée par de mystérieux symboles peints sur les portes de son immeuble.
Intrigué pas ces évènements, le commissaire se renseigne. Si dans les premiers temps, rien ne semble ne nécessiter une enquête, dès la découverte du premier cadavre présentant tous les symptômes de la peste, la situation dégénère rapidement.
La terrible maladie pourrait-elle ressurgir  en ce début du XXIe siècle ?

Cette lecture était de vraies retrouvailles avec Fred Vargas et le genre policier. Si j’en gardais un bon sentiment, je ne m’attendais pas à un tel plaisir avec ce roman, et pourtant…

Le commissaire Adamsberg est assez atypique. Il fonctionne à l’intuition et étant un peu comme ça j’ai beaucoup apprécié son personnage peu conventionnel. Son ami, collègue et supérieur, Adrien Danglard, est moins original mais il faut bien un peu de rigueur pour compléter Adamsberg. Les deux amis s’adaptent tout au long de l’histoire à leur nouveau lieu de travail et à leur nouvelle équipe que l’on découvre avec eux.
Les habitants de la place où se déroule une grande partie de l’histoire sont eux aussi intéressants. On apprend à les connaître progressivement et leurs secrets nous sont dévoilés peu à peu.

Le sujet de l’enquête : la peste, m’a tenue en haleine jusque la fin. J’ai trouvé passionnant la façon dont l’aborde l’auteur sans que l’on sache vraiment de quoi il en retourne ! S’agit-il de la peste ? Est-ce une machination ? Le doute plane pendant longtemps et le lecteur ne cesse de basculer d’une idée à l’autre selon les nouveaux éléments !

Le style de Fred Vargas est agréable à lire tout en étant très recherché. Elle approfondit bien les personnages et les situations. Bref, ce sont des retrouvailles réussies pour cette lecture commune. Ce livre entre aussi dans mon challenge 26 livres – 26 auteurs.

Pars vite et reviens tard de Fred Vargas

Titre : Pars vite reviens tard
Auteur : Fred Vargas
Edition J’ai Lu
Genre : Policier

L’histoire

Ce sont des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d’appartements, dans des immeubles situés d’un bout à l’autre de Paris. Une sorte de grand 4 inversé, muni de deux barres sur la branche basse. En dessous, trois lettres : CTL. A première vue, on pourrait croire à l’œuvre d’un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d’incompréhensibles annonces accompagnées d’un paiement bien au-dessus du tarif. Un plaisantin ou un cinglé ? Certains textes sont en latin, d’autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d’un fléau venu du fond des âges…

Mon avis

Ma première lecture de cet auteur. J’ai beaucoup aimé le style de narration de Fred Vargas. Dans un scénario très bien construit, elle prend le temps de présenter ses personnages et réussit à créer une grande proximité avec eux. On sent vraiment qu’elle les aime tous beaucoup. Son écriture est positive, porteuse d’espoir, alors que certains passages ne sont pas particulièrement gais (Arnaud). J’ai fini ce livre la joie au cœur bien qu’il présente des éléments propres aux romans noirs. FG n’entre pas dans cette facilité-là.

J’aime beaucoup le personnage d’Adamsberg car il fait confiance à son intuition.
Son schéma déductif est basé sur ses sentiments. Il sait qu’il ne peut se tromper.
J’ai aimé comment il observe son propre raisonnement et revient en arrière pour en trouver la faille.
Quand Adamsberg rencontre le psy Ferez pour essayer d’y voir plus clair dans la personnalité de l’assassin. Le psy ne dit pas 2 mots. Adamsberg trouve lui-même la solution. L’écoute spécialisée de Ferez lui donne le moyen de dépasser les limites de sa réflexion. J’adore!
Adamsberg, pas du tout physionomiste, constitue une sorte de pensum pour se souvenir des noms des hommes de sa brigade et des gens en général. J’adore encore!
FG a écrit plusieurs livres avec ce personnage, je le retrouverai avec plaisir.

Les autres personnages de ce livre ( Joss Le Guern, Decambrais, Damas, Lizbeth) sont comme en rédemption. Ils ont été condamnés par la société pour des actes qu’ils n’ont pas commis.
Marc Vandoosler est « femme de ménage » le jour. Passionné par l’époque médiévale, il est devenu un grand érudit.
Ainsi, derrière les gens peuvent se cacher des richesses qui pourraient ne jamais être utilisées.

Bref, l’écriture de Fred Vargas m’a séduite et je lirai volontiers d’autres ouvrages de cet écrivain.

Ma note est 9 /10


Le crépuscule des Elfes de Jean-Louis Fetjaine

Résumé :

A l’époque où la forêt recouvrait la terre, les hommes vivaient en harmonie aux côtés des elfes, des nains et des monstres.

Mais un incident éclata qui vient ébranler ce fragile équilibre : un elfe fut soupçonné d’avoir tué un roi nain pour lui voler un talisman d’une valeur inestimable. Ce crime marque le début d’un long conflit, de grandes trahisons. La soif de pouvoir des uns et la haine des autres empêcheront-elles irrémédiablement le retour à la paix ?

Un roman qui mêle avec talent les légendes celtiques au mythe arthurien.

Mon avis :

Au premier abord cette histoire ressemble, pour moi, à la trilogie du Seigneur des Anneaux de Tolkien. En effet, nous avons un « monde » partagé par des hommes, des elfes, des nains et des monstres. Ensuite, une compagnie d’hommes, d’elfes et de nains se forme. En revanche, ils tentent de trouver la réponse à un mystère : le meurtre d’un roi nain par un elfe et le vol d’un talisman, et non d’anéantir un ennemi commun.

Cependant, il me semble que les ressemblances entre ces deux sagas s’arrêtent là. En effet, chaque membre de cet équipage part de la cité de Loth avec son opinion sur la culpabilité de l’elfe, mais les différents avis évoluent au fur et à mesure de leur voyage et finalement certains tentent de trouver la réponse à ce mystère afin de préserver la paix entre les différents peuples.

En parallèle de cette épopée, nous suivons également le royaume de Loth, avec ses tractations et manigances.

Cependant, s’agissant d’une saga, il ne faut pas espérer rencontrer la légende arthurienne à proprement parler dans ce premier volet, car il faut attendre la fin de cet ouvrage pour voir apparaître les noms d’« Excalibur » et de « Merlin ».

En ce qui me concerne, n’ayant plus vraiment la légende arthurienne en mémoire, je n’ai absolument pas fait le lien entre le personnage d’Uter, le preux chevalier, et Uther Pendragon. Ce n’est qu’à la fin du livre et notamment grâce au Postface de l’auteur que j’ai fait la connexion.

Néanmoins, j’ai trouvé cet ouvrage vraiment captivant. On se laisse prendre par le fil de l’histoire et à la vivre avec les membres de la compagnie. Vivement la suite…

Note : 8/10

Edition : Pocket Jeunesse – 346 pages


Le secret du vampire de L.J. Smith

Synopsis:

Le Nightworld ne se limite pas à un endroit précis. Il nous entoure. Ses lois sont très claires : sous aucun prétexte son existence ne doit être révélée à qui que ce soit d’éxtérieur. Et ses membres ne doivent pas tomber amoureux d’un individu de la race humain. Sous peine de conséquences térrifiantes. Découvrez ce qui arrive à ceux qui enfreignent les règles.

Il n’y a plus aucun espoir pour Poppy : sa maladie est incurable. Elle se prépare donc au pire. Jusqu’a ce que James, le plus beau garçon du lycée qu’elle aime en secret, lui fasse le plus fabuleux des cadeaux : un baiser vertigineux qui lui donne accès à son âme. Elle apprend ainsi que Jame spartage ses sentiments depuis toujours, mais fait aprtie du Night World.
Bravant les inetrdits de son monde, le jeune homme propose à Poppy de le suivre jusqu’a la mort, et même au-delà. Mais il lui faudrait pour cela devenir un vampire…

Jamais il n’a été aussi dangereux d’aimer

Mon avis:

J’ai bien aimé ce livre, le tome 1 d’une série qui en contient 6.Ceci n’est pas très surprenant car la série Night World est signé L.J. Smith, auteure des séries « Journal d’un vampire »(aussi connue sous le nom de « The vampires diaries »), « le cercle secret », « Vampires » et « Journal de Stefan ».

Inutile donc de préciser que Mme Smith a donc de l’éxpérience en matière de vampires.Ce livre nous présente deux protagonistes: Poppy(qui veut dire « Coquelicot » en anglais, petit clin d’oeil poétique), une jeune fille secrètement amoureuse de son meilleur ami, le deuxième protagoniste, nommé James.Lui est amoureux de Poppy. Sauf que dès le début du livre, on apprend que Poppy est atteinte d’un maladie incurable. Elle s’attend donc à mourir, mais James, lui, n’est pas de cet avis. Car il fait parti du Night World, un monde composé de Vampires et d’autres créatures du même genre. Et il est grâce à ça capable de guérir Poppy. Jusque là, tout va bien, sauf que Poppy est un humaine, et que donc ce ne sera pas possible de la guérir tant qu’elle ne sera pas devenue un vampire  car James n’a pas le droit d’aimer une humaine, sous peine de châtiments extrêmes. Mais leur parcours va être semé d’embûches, en passant par le frère de Poppy jusqu’a la famille de James et ses compatriotes vampires. Surtout que la transformation n’est pas sans risque…

Comme je l’ai dit plus haut, j’ai bien aimé ce livre. Il n’est pas excellent, mais il est quand même très bon. l’intrigue est relativement bien construite et L.J. Smith a déjà acquis des lettres de noblesse. La littérature concernant les vampires a explosé en nombre, depuis la sortie de la série mondialement connue « Twilight ». C’est d’ailleurs à cause de ce nombre de romans conernant les vampires qu’il est devenu plus compliqué de trouver une intrigue qui ne soit pas déjà mise en scène dans un autre livre, si vous voyez de quoi je parle.Mais L.J. Smith se démarque avec cette touche d’originalité, ce « Night World », et j’ai pris plaisir à lire ce livre. Je conseille donc cet ouvrage à tous les amateurs de romans vampiriques ou à tous les amateurs de fantastique plus généralement.

Et pour ceux qui voudraient en savoir plus, je met une série de lien à votre disposition:
la fiche Bibliomania du livre
la fiche du tome 2
La fiche du tome 3
La fiche du tome 4
La fiche du tome 5
La fiche du tome 6
La fiche de l’auteur

Wam de Slimane Kader

Résumé

Les aventures, sur une nuit, d’un jeune de cité venu goûter au miel de « Paname ».
Un premier roman à se tordre de rire.

Wam et ses copains de la « cité des artistes » ont un emploi du temps immuable : lever à 16 heures puis occupation du hall BC jusqu’à la tombée de la nuit. Un soir, accablés par l’ennui, ils décident d’une virée sur Paname… Le début d’une nuit de folie… Happé dans un tourbillon de vie et d’embrouilles, Wam se retrouve au milieu d’une crise de couple, se tape la cloche à l’oeil dans une brasserie, festoie dans un Donald avec un caïd du 93, pousse la chansonnette dans un loft de bobos, devient mascotte d’une soirée mondaine, transforme un camion poubelle en taxi, etc.

Sur le modèle de After Hours de Martin Scorcese – une nuit, une grande ville, une succession d’aventures -, ce premier roman enchaîne blagues et rebondissements à un rythme trépidant et nous fait découvrir un Paris inédit : voici la ville lumière telle qu’elle brille dans le regard d’un enfant des cités. Voici comment toute ville fait fantasmer ceux qui vivent à ses marges.

Mon avis

Tout d’abord un grand merci à Livraddict et aux Editions Robert Laffont / NIL pour m’avoir permis de participer à ce partenariat.
Une chose est certaine, cette lecture ne m’a pas laissée de marbre !

Je dois avouer que j’ai commencé par être un peu énervée par le style de l’auteur. Il faut savoir que le livre est écrit dans un langage « parlé » : des mots en « verlan », de l’argot pas toujours facile à décortiquer, une syntaxe un peu hasardeuse… Ce qui m’a le plus gêné a été les « … » à la fin de chaque phrase, tout au long des 168 pages du livre. Le reste est un style d’écriture, qu’on aime ou qu’on aime pas, et qui ne m’a finalement pas posé de problème après un petit temps d’adaptation, mais ces points de suspension partout ont vraiment pesé sur ma lecture.

Le narrateur de cette histoire est Wam, jeune adulte vivant dans la Cité des Artistes en banlieue parisienne. J’ai aimé la manière dont il nous dépeint son quartier, ses copains d’enfance et ses plans galères, avec un mélange de sérieux et d’auto-dérision, sans jamais s’apitoyer sur son sort.

Assez rapidement, l’un de ses amis lui propose une virée nocturne à Paris, qu’il accepte pour tromper son ennui. Le voilà donc seul, livré à lui-même dans la capitale, contraint de trouver de quoi s’occuper. On découvre alors, au fil de ses déboires, un caïd au cœur tendre, bien loin des stéréotypes derrière son allure de gosse des quartiers.

C’est un livre qui se lit assez rapidement, le rythme étant soutenu et sans temps morts, et bien que la fin m’ait légèrement déçue, je garde un bon souvenir de cette lecture, qui n’est pas sans rappeler L’attrape-cœurs de Salinger, qui est d’ailleurs cité au début du livre (ce qui m’a sans doute aidé à faire ce rapprochement, d’autant plus que je l’ai lu il y a quelques semaines seulement).