Stormbreaker d’Anthony Horowitz

Synopsis:

Suite à la mort de son oncle et unique parent, Alex rider, quatorze ans, voit son éxistance tranquille de collégien Londonnien complètement boulversée : il est enrôlé, contre son gré, par le MI6, les services secrets britanniques.

Sa première mission : découvrir ce qui se cache derrière le Stormbreaker, un nouvel ordinateur ultra-puissant.


Mon avis :

Ce livre étant destiné à un jeune public, je pensais m’ennuyer . Je dois avoué que j’ai eu une sacrée surprise.

Le personnage d‘Alex est attachant, il se retrouve agent secret après une formation express et cela se voit. Il se fait avoir régulièrement.Il n’est pas indestructible, ni infaillible (il a des peurs ,des angoisses…),c’est ce qui rend le personnage d’Alex si proche de nous. Ainsi l’on peut s’identifier très facilement au personnage.

L’histoire est bien construite, il n’y a que très peu de temps mort. Je me suis laissée entraînée dans les aventures du jeune Alex avec un certain plaisir.

Je le conseils à tous, jeunes et moins jeunes, aucune restriction d’âge. Ce livre est passionnant je ne me suis pas ennuyée une seul seconde …  J’ai passé un très bon moment, je ne regrette pas de m’être laissée tentée.

Je vais demander à mon fils qu’il me réserve le tome deux car je vais replonger avec plaisir dans de nouvelles aventures!


Le Cri du Loup de Patricia Briggs

Quatrième de couverture :

« Anna a toujours ignoré l’existence des loups-garous, jusqu’à la nuit où elle a survécu à une violente agression… et en est devenue un elle aussi. Dans sa meute, elle a appris à faire profil bas et à se méfier des mâles dominants jusqu’à ce que Charles Cornick, Alpha, et fils du chef des loups-garous d’Amérique du Nord entre dans sa vie.
Il affirme qu’Anna est non seulement sa compagne mais aussi une Omega d’une puissance rare… ce qui se révélera très utile pour traquer un loup-garou doté d’une magie si sombre qu’il pourrait menacer l’ensemble de la meute. »

Mon avis :

Le Cri du Loup est le premier opus de la série Alpha & Omega, situé dans le même univers que Mercy Thompson (dont le cinquième tome, Le Grimoire d’Argent,  sort le 19/11/2010 chez Milady). Si ces deux séries se partagent un même univers, elles peuvent se lire indépendamment l’une de l’autre. En effet, Mercy Thompson est centré sur … Mercy, et c’est dans ses relations avec elle que nous connaissons Samuel, Charles et Bran Cornick. Nous n’y voyons d’ailleurs que peu apparaître Charles, personnage principal de ce spin-off, que nous découvrons plus avant dans sa relation avec Anna.

Ce qui m’a frappé dès le début de ce roman, c’est le style.
Je m’explique : à la lecture du Cri du Loup, j’ai retrouvé Anna dans l’écriture, comme j’avais pu voir la patte de Mercy dans sa série. Un effet de la traduction ? Ou le génie de l’auteur ? Quoi qu’il en soit, j’adore.

Comme toujours, chez Patricia Briggs, les personnages et leurs actions sont cohérents, Anna qui a vécu en soumise depuis son Changement, ne se transforme pas d’un coup de baguette magique en Superwoman pleine d’assurance parce que Charles l’a choisie. Charles ne se met pas brusquement en avant parce qu’il est en couple avec une Omega, et Bran reste… Bran, même si on le découvre encore puisque vu sous un autre angle.

L’histoire est très prenante et on se laisse porter jusqu’à la dernière ligne… en attendant impatiemment la suite. Mais, car il y a un mais (plusieurs ?), je suis restée un peu sur ma faim. En effet, on débarque un peu brusquement avec une situation déjà bien en place (tiens, pas de rencontre entre Charles et Anna ? J’ai dû louper un épisode…). Cela aurait mérité un prologue, voire un ou deux chapitres, d’autant que les informations ne suivent pas au cours du livre. Ainsi, on évoque le Changement d’Anna et les trois années suivantes en seulement quelques lignes… alors que cela a forgé son caractère et construit sa vision de la meute et de sa place dans celle-ci.

Comme je l’ai dit précédemment, les deux séries sont indépendantes. Peut-être même trop. On ne fait que peu allusion à Mercy, alors qu’elle a d’une certaine façon permis la rencontre d’Anna et Charles. De même, un événement extrêmement important concernant Bran est totalement occulté dans Mercy, où on ne parle même pas d’Anna. Alors que pour resituer un peu, Le Cri du Loup commence dans la dernière partie de L’Appel de la Lune, le premier tome de Mercy.

Pour résumer, Le Cri du Loup est un très bon livre qui laisse présager une bonne série que je conseille cependant en complément de Mercy Thompson pour mieux l’apprécier.

Je remercie vivement Livraddict et les éditions Bragelonne pour m’avoir permis de découvrir cette nouvelle série en avant-première.

Note : 8,5/10

Des fleurs pour Algernon de Danier Keyes

Résumé

« Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l’intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l’assistance de la psychologue Alice Kinnian, d’appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d’esprit employé dans une boulangerie.
C’est bientôt l’extraordinaire éveil de l’intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l’amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser.
Mais un jour les facultés supérieures d’Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d’un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner â l’état de bête ».

Avis

J’ai adoré cette lecture, faite dans le cadre d’une lecture commune, et j’ai trouvé le personnage de Charlie Gordon extrêmement attachant.

Malgré des capacités intellectuelles extrêmement réduites, Charlie aime sa vie, entre son travail à la boulangerie, où il est entouré d’amis et ses cours du soir, où il tente désespérément d’apprendre à lire et à écrire. Cette motivation lui permet d’être choisi dans le cadre d’une expérimentation visant à accroître son intelligence. L’expérience ayant été réalisée avec succès sur une souris, Algernon, Charlie devient le premier cobaye  humain.

Le livre retrace la vie de Charlie à compter de son opération, à travers la lecture de ses comptes rendus. L’évolution de Charlie est alors flagrante : son écriture, semblable à celle d’un enfant, remplie de fautes d’orthographe devient rapidement l’écrire d’un homme réfléchi et instruit. L’expérience est réussie, Charlie devient rapidement un génie, capable de parler plusieurs langues et de comprendre les théories les plus complexes de la science.

Avec l’intelligence vient également la prise de conscience de tout ce qui l’entoure. Cette prise de conscience va être extrêmement douloureuse. Charlie comprend la cruauté du monde qui l’entoure et réalise que ceux qu’il pensait être ses amis ne faisaient en réalité que rire à ses dépens.

Rapidement le bonheur d’être enfin devenu intelligent fait rapidement place à de la colère : Charlie ne se sent plus considéré comme un être humain mais comme un cobaye. De plus, lui qui rêvait de pouvoir enfin comprendre tout ce qui l’entoure et d’avoir de vraies conversations avec son entourage se retrouve finalement dans une situation quasi-identique à celle dans laquelle il se trouvait avant l’expérience, à savoir dans l’impossibilité de communiquer. D’un attardé incapable de comprendre ce qui l’entoure, Charlie est devenu un génie que les autres ont du mal à comprendre.

La lecture est devenu très émouvante pour moi à compter du moment où l’état  d’Algernon commence à se dégrader et où Charlie, avec son intelligence décuplée, comprend ce qui va lui arriver.

Les passages où Charlie prend enfin conscience, des années plus tard, de l’attitude que ses parents ont eu envers lui sont aussi très durs.

Ses comptes rendus, qui au départ retracent son évolution fulgurante, témoignent par la suite de son chagrin et de son déclin.

Cette histoire originale et très bien écrite est une véritable réflexion sur la différence et sur la manière dont elle est perçue dans la société.

Inscription aux Baby Challenges Livraddict 2011

J’ai décidé de me lancer et de participer aux Baby challenge. J’en tente trois d’un coup, soyons fou!

Bit-lit

1 – Anita Blake, tome 1 de Laurell K. Hamilton
2 – Mercy Thompson, tome 1 de Patricia Briggs
3 – Deux cierges pour le diable de Laura Gallego Garcia
4 – Rachel Morgan, tome 1 : Sorcière pour l’échafaud de Kim Harrison
5 – La communauté du sud, tome 1 de Charlaine Harris
6 – Femmes de l’Autremonde, tome 1 : Morsure de Kelley Armstrong
7 – Hush, hush, tome 1 de Becca Fitzpatrick
8 – La maison de la nuit, tome 1 de P.C. Cast
9 – Les Chroniques de Mackayla Lane, tome 1 : Fièvre noire de Karen Marie Moning
10 – Twilight, tome 1 : Fascination de Stephenie Meyer
11 – La Confrérie de la dague noire, tome 1 : L’Amant ténébreux de J.R. Ward
12 – Les Vampires de Manhattan de Melissa De La Cruz
13 – Jaz Parks, tome 1 : Jaz Parks s’en mord les doigts de Jennifer Rardin
14 – Comment se débarrasser d’un vampire amoureux ? de Beth Fantaskey
15 – Chasseuse de la nuit, tome 1 : Au Bord de la Tombe de Jeaniene Frost
16 – Prémonitions de L.J. Smith
17 – Kate Daniels, tome 1 : Morsure magique de Ilona Andrews
18 – Une aventure de Vicki Nelson, tome 1 : Le prix du sang de Tanya Huff
19 – L’appel du sang, la seconde vie de Bree Tanner de Stephenie Meyer
20 – Le cercle secret, tome 1 : L’initiation de L.J. Smith

13/20 celui la c’est bien parti


Fantasy

1 – L’Assassin Royal, tome 1 : L’Apprenti assassin de Robin Hobb
2 – Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La communauté de l’Anneau de J.R.R. Tolkien
3 – Le Pacte des Marchombres, tome 1 : Ellana de Pierre Bottero
4 – Fablehaven, tome 1 de Brandon Mull
5 – La ligne verte de Stephen King
6 – A la croisée des mondes, tome 1 : Les Royaumes du Nord de Philip Pullman
7 – L’Épée de vérité, tome 1 de Terry Goodkind
8 – Les Mondes d’Ewilan, tome 1 : La forêt des captifs de Pierre Bottero
9 – Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l’école des sorciers de J.K. Rowling
10 – Les bannis et les proscrits, tome 1 de James Clemens
11 – La Quête d’Ewilan, tome 1 de Pierre Bottero
12 – Les Dames du Lac, tome 1 de Marion Zimmer Bradley
13 – Artemis Fowl, tome 1 de Eoin Colfer
14 – Les Aventuriers de la Mer, tome 1 : Le Vaisseau Magique de Robin Hobb
15 – Légende de David Gemmell
16 – American Gods de Neil Gaiman
17 – Le Silmarillion de J.R.R. Tolkien
18 – De bons présages de Neil Gaiman
19 – La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L’Amulette de Samarcande de Jonathan Stroud
20 – La Belgariade, chant 1 : Le Pion blanc des présages de David Eddings

8/20


Science-Fiction

1 – Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
2 – Chroniques martiennes de Ray Bradbury
3 – Dune, tome 1, partie 1 de Frank Herbert
4 – Je suis une légende de Richard Matheson
5 – Les âmes vagabondes de Stephenie Meyer
6 – Le Passeur de Lois Lowry
7 – La Planète des Singes de Pierre Boulle
8 – 1984 de George Orwell
9 – Le cycle d’Ender, tome 1 : La stratégie Ender de Orson Scott Card
10 – La nuit des temps de René Barjavel
11 – L’histoire d’Anna, tome 1 : La déclaration de Gemma Malley
12 – Ubik de Philip K. Dick
13 – Voyage au centre de la Terre de Jules Verne
14 – Le meilleur des mondes de Aldous Huxley
15 – Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation de Isaac Asimov
16 – Uglies, tome 1 de Scott Westerfeld
17 – L’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde
18 – Le Guide du voyageur galactique, tome 1 de Douglas Adams
19 – Ravage de René Barjavel
20 – Midnighters, tome 1 : L’heure secrète de Scott Westerfeld

4/20

Bon j’ai du pain sur la planche, j’espère que j’y arriverai

La chair de la Salamandre de Jean-Louis Marteil

Présentation :
Roman noir, polar médiéval, ce livre est une immersion dans l’univers de la banque, du commerce et de l’usure pratiqués entre autres par les puissants banquiers cahorsins au XIII° siècle. C’est aussi une descente vertigineuse au cœur d’une famille dans laquelle chacun – et peut-être surtout chacune – a quelque chose à cacher, où la révélation de secrets jusque-là profondément enfouis pourrait bien provoquer la pire des catastrophes. Mais si La chair de la Salamandre est un roman noir, au dénouement aussi surprenant que sordide, c’est également un récit toujours drôle, riche d’ironie et d’humour (noir évidemment), qui nous fait parcourir les rues de cités opulentes et dangereuses et nous emporte au long des rivières redoutables qui menaient les gabarres, souvent chargées de vin, vers Bordeaux et l’Atlantique.
Documenté, respectueux de l’époque, cet ouvrage réjouissant nous fait croiser la route aléatoire de nombreux personnages qui, pour être parfois fort inquiétants, n’en sont pas moins le plus souvent truculents, voire complètement loufoques. Situations abracadabrantes et dialogues absurdes se succèdent, tandis que le drame se joue et que le maître des Enfers rôde, à la recherche de proies…

Un roman noir historique…
Cette double casquette lui donne plus d’ampleur qu’un polar classique, tout en étant complètement différent : je n’avais encore jamais lu de polar se déroulant au Moyen-Âge ! Jean-Louis Marteil nous emmène dans le Cahors du XIIIe siècle, époque où l’usure, bien que nécessaire, est condamnée par l’Église. En immersion totale et sans concession dans la vie au Moyen-Âge, on s’y croirait vraiment, dès la première page ! Les situations, les castes, les dialogues, le langage utilisé, tout est représentatif de la période concernée et donne une excellente idée de la vie à cette époque, où les puissants étaient omnipotents et les relations « diplomatiques » hautement versatiles, souvent à la pointe d’une lame bien affûtée. J’ai beaucoup aimé la mise en situation et le style agréablement soutenu, qui renforcent la vraisemblance du récit.

Un humour noir décapant
L’auteur fait preuve d’un excellent humour mordant, qui rend la lecture d’autant plus plaisante. Les situations loufoques s’enchaînent et les réparties farfelues des personnages sont franchement cocasses. Même si le sujet est grave (on se retrouve tout de même avec un certain nombre de morts sur les bras !), on ne peut s’empêcher de s’amuser en suivant les altercations de deux vieillards avides d’argent, les éclats des matrones, les échauffourées qui surviennent pour un oui ou pour un non et le parler plus qu’imagé de tout ce petit monde.

Des personnages profonds
Les personnages ont beau être nombreux, ils sont décrits minutieusement et apportent tous leur pierre à l’édifice, même s’ils frôlent souvent la caricature. Les personnages principaux portent le poids de leurs actions passées. Des secrets remonteront à la surface et des blessures profondes seront dévoilées peu à peu, ajoutant une dimension psychologique très intéressante au récit.

Un livre qui vaut le détour et un auteur à suivre de très près…
Jean-Louis Marteil mène tout cela fort habilement, sans se départir de son humour abrasif. Il nous met d’ailleurs immédiatement dans l’ambiance avec sa dédicace de début de roman : « À mon banquier, quel qu’il soit, passé, présent et à venir ». L’histoire est rondement menée et tout s’accélère sérieusement dans le dernier quart, le lecteur n’a plus de répit ! C’est ce qui fait les bons polars, ceux que vous ne pouvez poser avant d’avoir tourné la dernière page… Ce roman noir est loin des enquêtes policières classiques et c’est tant mieux !

Je remercie les éditions La Louve et Livr@ddict pour ce partenariat très réussi. Je ne connaissais pas cet auteur et je l’ai découvert avec grand plaisir.

Au passage, j’en profite pour saluer la constance de cette maison d’édition, sise elle-même à Cahors, qui publie un ouvrage, imprimé sur place, dont les événements se déroulent principalement dans cette ville. Cela mérite d’être souligné !