Noir Sanctuaire de Preston & Child

Titre : Noir Sanctuaire
Auteurs : Preston & Child
Editeur : L’Archipel

Chronique :

Nouvelle découverte pour moi, cette fois-ci je me suis lancé dans la lecture de « Noir Sanctuaire » de Preston & Child. Et une fois de plus je ne suis pas déçue.

Je vous en dis plus:

Dès le début de cette histoire qui commence sur les chapeaux de roues avec le kidnapping de Constance Greene, et qui s’ensuit donc d’une course-poursuite menée par Proctor pour tenter de la délivrer. Depuis la disparition d’Aloysius Pendergast, Proctor a pris le relai concernant la protection de Constance. J’ai ressenti une telle intensité lors de cette traque effrénée, que je me suis cru en train de lire un nouveau scénario de James Bond.

Pour la suite de l’histoire le rythme est plus lent, l’intensité ressentie auparavant est redescendue d’un cran, mais pour la simple et bonne raison qu’on a un retour en arrière (19 jours plus tôt) qui nous permet de reprendre par le commencement, ce qui va nous permettre de comprendre le pourquoi, du comment des péripéties auxquelles sont confrontés les protagonistes. Et je peux vous dire que certaines situations ne seront pas une mince affaire.

Surtout que Constance ne facilite pas les choses, depuis la disparition d’A. Pendergast, la jeune femme charmante qu’elle était et à l’apparence fragile, pète complètement les plombs et prends des décisions irrationnelles. Elle est devenue totalement imprévisible, malgré son intelligence, Constance, est facilement influençable et un peu trop naïve. On ne sait même plus si on peut lui faire confiance. Particulièrement au moment où elle suit de son plein gré Diogène.

Diogène, est un fou à lier, un psychopathe… Qui plus est doté d’une grande intelligence et il est très malin, capable de vous manigancer un stratagème des plus diaboliques. Et il réapparaît du jour au lendemain, alors qu’on le croyait mort depuis des années. Et d’après ses dire il revient « nouveau », changé avec les meilleures intentions du monde, soi-disant, pour réparer les erreurs commis autrefois mais sa principale motivation est de reconquérir Constance. Celle qu’il a utilisée, maltraitée, rejetée …

Depuis la trahison de Diogène, Aloysius est devenu le protecteur de Constance. A. Pendergast est un inspecteur du F.B.I, c’est un homme courageux, assidu, méticuleux mais également une personne sur qui on peut compter. Il est très doué pour résoudre une enquête mais en ce qui concerne la gent féminine c’est une autre histoire. Les femmes sont pour lui un mystère. Enfin c’est ce qu’il prétend, en tout cas ce qui est sur c’est qu’il m’a totalement séduite. C’est un personnage que j’ai beaucoup apprécier au fil de ma lecture, il me fait penser à « Sherlock Holmes » mais avec ses propres caractéristiques, accompagné de son cher Watson (Howard Longstreet). Les deux forment un chouette duo.

Concernant l’histoire en elle-même, j’ai beaucoup aimé suivre l’enquête de Pendergast qui je trouve est très bien menée. Il se passe plein de choses et lorsqu’on ne s’y attend pas il y a quelques rebondissements qui font qu’on ne s’ennuie pas du tout. Par contre ce que je trouve dommage c’est qu’on n’a pas beaucoup de nouvelles de Proctor. La course-poursuite après Diogène, ne s’est pas très bien passé puisqu’il est laissé pour mort dans le désert à des kilomètres de la civilisation. Or il aurait été intéressant d’avoir quelques pages de temps en temps de son périple.
Le fait que cette histoire fonctionne est avant tout grâce à la plume des auteurs, elles sont d’une compatibilité folle.

En bref, un roman génial ! J’ai passé un agréable moment à suivre cette enquête et ces personnages (principalement A. Pendergast). Et que je vous encourage à découvrir, si ce n’est pas déjà fait.

Ne t’arrête pas de Michelle Gagnon

 

Salut !

Pour cette nouvelle chronique, j’ai choisi de vous faire découvrir le tome 1 de la série »Expérience Noa Torson » intitulé »Ne t’arrête pas ». Ce livre est écrit par Michelle Gagnon.

Allez, on commence tout de suite par le

RESUME :

Noa se réveille sur une table d’opération, une cicatrice en travers de la poitrine. Elle ne sait pas où elle est, comment elle est arrivée là, ni même pourquoi elle a été opérée. Alors elle prend la fuite. Les tueurs à ses trousses confirment vite ses soupçons : rien de tout cela n’est légal.
La jeune fille, hacker talentueuse et solitaire, vit depuis plusieurs années en marge de la société et pense pouvoir semer facilement ses poursuivants. Elle se trompe : pour la première fois de sa vie, si elle veut survivre, Noa a besoin d’aide. Car elle est la clé d’un terrible secret. Et ceux qui la traquent n’ont aucune intention de la laisser s’échapper.

Ce livre, qui a remporté le Prix du Polar 2015 du meilleur roman jeunesse du festival Polar de Cognac, s’adresse autant aux adolescents qu’aux adultes (ce qui est plutôt rare), que vous aimiez l’univers de la programmation ou pas…

MON AVIS :

UN LIVRE ADDICTIF !

Ce livre est vraiment bien écrit avec une intrigue complexe et addictive, mais j’ai trouvé le début trop lent, l’auteur met l’accent sur des détails pas toujours importants, et attend (trop) longtemps avant le début de l’action…

Mais, une fois que c’est parti, c’est parti ! Tout s’enchaîne et cela rend la lecture vraiment agréable.

Je trouve que le fait qu’il y ait 2 personnages principaux, et donc 2 points de vue, rend l’histoire plus vivante, même s’il aurait fallu plus de présence des personnages secondaires.

Ce livre contient ENORMEMENT de références à l’informatique, les fans d’informatique et de prog vont l’adorer, mais cela peut le rendre difficile à comprendre pour ceux qui ne savent pas ce qu’est une adresse IP ou un firmware…

La fin du tome (qui n’en n’est en fait pas une) donne encore plus envie de passer au second.

Moi, j’ai trouvé ce livre et l’ambiance qui s’en dégage vraiment super, pourtant d’habitude je n’aime pas tellement les thrillers.

En conclusion, ce livre contient de bonnes idées, de l’action… mais est plutôt à réserver aux fans (ou au moins connaisseurs) d’informatique, même s’il peut plaire à tout le monde.

A bientôt pour une nouvelle chronique !

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano

« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une », Confucius. Lorsque j’ai débuté ce roman, je n’étais pas sûr que cette histoire me plaise. Un récit sur une femme qui recherche le bonheur alors qu’elle a un mari aimant, un boulot stable et des amis, on peut se poser la question, what else ?

Et puis, j’ai constaté que ce récit pourrait être mon histoire ! Après un drame familial, mes quarantes ans arrivants, je me suis reconnue.

Habituellement, je ne suis pas fan de ces ouvrages avec des conseils « bateaux » que l’on retrouve dans les magazines, que je lis peu d’ailleurs, mais cette fois-ci, je me suis laissée guidée. J’ai compris qu’il ne fallait pas être spectatrice de sa propre vie. Désormais, je profite plus. Je tente de lâcher prise. La vie est un cadeau.

Un livre que je conseille aux lectrices qui en ont besoin, curieuses ou cherchant un peu de légèreté. Pour les autres, oui, c’est une compilation de conseils mais cela fait du bien.

Les fleurs du repentir de Tamara McKinley

Titre : Les fleurs du repentir
Auteur : Tamara McKinley
Editeur : L’Archipel

Chronique :

Je n’ai pas l’habitude de lire des « romans contemporains », non pas que je n’aime pas ce genre juste que je n’ai pas forcément l’occasion de lire ce genre de romans. Mais cette fois-ci j’avais envie de changer un peu, et à la lecture du résumé, je me suis dit pourquoi pas il m’a l’air d’être très intéressant. Et je peux vous dire que j’ai eu du flair sur ce coup-là ! Une très belle histoire qu’est « Les fleurs du repentir ».

Pour vous en donner un aperçu :

Suite à une lettre envoyée par sa grand-tante, Claire, rentre au domaine Warratah après être partie pendant 5 ans sans donner de nouvelles. Claire n’a jamais supporté de ne pas être dans les confidences concernant les secrets que cache sa famille. Mais l’heure de vérité a sonné. C’est la raison pour laquelle Claire, décide enfin de rentrer « à la maison », le temps des cachoteries est terminé. Elle va enfin savoir toute la vérité.

C’est dans un dépaysement total de l’outback Australien que nous emmène Tamara Mckinley, nous décrivant comme personne la beauté de ces contrées désertiques et arides surplombées de l’immense surface de sable rouge calme en apparence mais qui peut s’avérer fatal lors de rude tempête, un soleil de plomb et également les différents animaux sauvages que l’on peut y rencontrer.

À titre perso : L’Australie fait partie des pays que j’aimerais bien visiter et en lisant cette histoire cela m’a conforté dans mon choix, de plus ça m’a permis de voir une autre facette de ce pays que je ne soupçonnais pas et pourtant quand j’y pense tellement évidente.

On vit cette histoire à travers les souvenirs d’Aurélia, la grand-tante de Claire et ceux de sa mère. Elles nous racontent ce qui s’est passé il y a de ça des années et les raisons qui les ont poussé à cacher certaines choses, croyant faire cela pour le bien de Claire. Les deux femmes nous content leur vécu d’une telle intensité et d’une telle précision qu’on a l’impression d’avoir été là, d’avoir été un membre à part entière de leur passé tout en restant spectateur tant la mis en scène de ces flashbacks est très bien ficelée et cohérente. De plus c’est intéressant de voir le point de vue de la grand-tante et celui d’Ellie, la mère de Claire qui évidemment sont différents mais compatibles, ils évoluent dans la continuité. Ce que je veux dire c’est que lorsque l’un des deux personnages raconte un évènement, l’autre poursuit là où il l’a laissé.

Les personnages qu’on rencontre au fil de la lecture incarnent bien l’histoire, que ce soit ceux que j’ai appréciés ou ceux avec qui j’ai eu beaucoup moins d’affinité, je n’y changerais rien tellement que c’est parfait ! Il faut bien qu’il y ait des gentils et des méchants. Aurélia et Ellie sont principalement les deux personnages que j’ai le plus appréciés, ce sont deux personnes gentilles avec un sacré fort caractère qui ne laisse pas indifférent et toutes deux dotées d’une force de la nature. Évidemment on s’attache aussi aux personnages secondaires comme Joe, Jack, Wang Lee … Charlie et Leanne sont les deux protagonistes que j’ai le moins appréciés, deux personnes jalouses et qui convoitent les biens des autres. Et qui sont prêts à tout pour obtenir ce qu’ils veulent quitte à faire du mal aux personnes qui leur sont chères.

Ce qui m’a plu également c’est la partie historique du roman, la période de guerre, qui montre comment les femmes étaient fortes et courageuses malgré les misères auxquelles elles étaient victimes lorsque la quasi-totalité des hommes s’engageaient pour aller au front. Comment elles ont réussi à maintenir à flot le ranch malgré la sécheresse qui pouvait durer des mois et les pluies torrentielles qui mettaient le bétail en péril.

En bref, agréablement surprise par ce roman contemporain et par la plume de l’auteur qui nous propose une jolie histoire nous permettant de passer un agréable moment. Pour moi c’est un carton plein ! Alors, si vous voulez voyager sans bouger de chez vous, lisez ce roman, il vous fera voyager jusqu’en Australie.

Bonne Lecture !

Premières vacances sans Papa et Maman de Brigitte Carrere et Anne Cresci

Je souhaite tout d’abord remercier les éditions un gâteau sur la cerise et toute l’équipe de Livraddict pour m’avoir permise de lire ce premier tome des aventures de Line et Bulle : Premières vacances sans papa maman de Brigitte Carrere et Anne Cresci.

On ne peut pas se le cacher, j’ai plus que largement dépassé l’âge conseillé pour la lecture,  mais cela ne m’a pas du tout empêché d’apprécier cette histoire et tout son contenu. Au contraire ! Grâce aux textes et  grâce à ses illustrations, j’ai beaucoup aimé cette lecture. Le thème est très intéressant et la psychologie des enfants est superbement respectée.

Les couleurs douces utilisées sont superbes et les dessins rappellent quelques fois les dessins enfantins ce qui est une bonne chose pour les enfants. J’ai aimé suivre l’évolution de Line, comment elle se sent perdue et angoissée et comment petit à petit, elle va voir les choses autrement. Les deux petits personnages sont attachants, et je pense que ce sont de très bons compagnons pour de futures histoires ! Les textes sont intelligents, très accessibles pour les plus petits. Ce qui est bien aussi, c’est comment les conseils sont amenés petit à petit au travers de l’histoire, afin d’amener Line à sa propre réflexion. C’est intelligent. Et il y a également les conseils aux parents dans le petit bonus de la fin que j’ai trouvés très avisés ! C’est un vrai plus !

En bref, ce premier tome est  une bien jolie découverte que je conseille aux parents comme à leurs enfants ! Je ne manquerai pas de suivre les prochaines aventures de la petite Line et de son copain Bulle.  Il faudrait d’ailleurs créer un tome qui, à l’inverse, aiderait les parents à se détacher de leurs enfants pendant les vacances, car cet été, c’était moi qui, comme Line, redoutait la séparation… icon_wink