Le Mystère des Ghénas d’Amélie Haurhay

Couverture douce et colorée, personnages désireux d’explorer le monde qui les entoure, secrets à dévoiler… Le mystère des Ghénas a tout pour séduire le lecteur curieux. En le découvrant, j’ai eu tout de suite envie de le lire, et c’est chose faite grâce à un partenariat avec les éditions Librinova, que je tiens à remercier chaudement une fois encore !

Ce qui m’a frappée, et qui est un point très positif à mes yeux, c’est que sur de nombreux points,  Le mystère des Ghénas ressemble énormément aux contes de notre enfance. Les noms des personnages, d’abord, nous donnent l’impression qu’il ne s’agit pas de personnes réelles mais plutôt d’archétypes : Azur, Brise, Soleil couchant, etc. Comme souvent dans les contes de fées, les personnages vivent dans un monde qui leur est propre. Ici, ils sont véritablement en autarcie, et sans interaction d’aucune sorte avec le reste du monde. Les Ghénas sont repliés sur eux-mêmes, ne voient personne à part les membres de leur village, ils vivent en vase clos.

Et, particularité qui peut sembler pour le moins surnaturelle, ils ne parlent pas. Ils ne sont dotés d’aucun langage, et ils ne sont pas les seuls dans ce cas, puisque même les animaux aux alentours sont muets. Les chiens n’aboient pas, les oiseaux ne gazouillent pas. Azur, qui est le personnage principal, a toujours vécu dans ce contexte. Elle est un personnage très attachant car elle est intelligente, gentille mais elle ne se laisse pas faire.
Elle n’est pas du genre à subir sans se poser de questions. Au début du récit, elle fait la connaissance d’un jeune garçon qui vit à proximité (mais qu’elle n’avait jamais rencontré auparavant) en la personne d’ Oraé. Tous deux sympathisent, elle prendra conscience de sa condition et apprendra de nouvelles choses, de nouveaux mots. La relation entre les deux personnages est très touchante, ils apprennent à se découvrir peu à peu et en même temps qu’ils s’ouvrent à l’autre, ils semblent en apprendre davantage sur eux-mêmes.

Le centre de l’histoire, c’est la tentative de compréhension du mode de vie des Ghénas. Azur et Oraé vont assez vite se demander  comment il est possible que les choses soient ainsi. Comment peut-on vivre sans interactions avec le monde extérieur ? Comment peut-on se comprendre sans langage ? Ça ne paraît pas très naturel après tout.

Quand j’ai découvert ce titre, je pensais que ce serait une histoire plus noire, que des secrets dissimulés pourraient inquiéter ou que des explications très complexes pourraient finalement surgir. Mais rien de tout cela. Le texte se lit facilement, les dialogues sont simples, l’ensemble du récit  rappelle comme je le disais plus haut les contextes de contes de fées. C’est une lecture douce, assez jeunesse, que j’ ai vraiment appréciée même si elle était un peu différente de ce à quoi je m’attendais.

Pour de jeunes lecteurs, c’est une belle histoire qui soulève entre autres la question du respect, et aussi parle de relations humaines, d’amour ; et des conséquences de nos actes. De belles thématiques pour faire réfléchir et s’évader un peu. Je recommanderais ce livre à tous ceux qui aiment les récits jeunesse.

La méprise du Highlander de Gayle Callen

Titre : La méprise du Highlander
Auteure : Gayle Callen

Mon avis :

Comment vous dire … Ce fût une découverte surprenante !

J’avais eu envie de lire ce livre déjà rien qu’à la page de couverture que je trouvais trop belle. Et je dois dire que l’histoire que nous raconte Gayle Callen l’est tout autant. On se trouve en 1727, Riona Duff est enlevée durant son sommeil par Hugh McCallum. Celui-ci est promis à Catriona Duff depuis leur plus jeune âge, suite à un contrat établi par les deux clans pour mettre un terme aux veilles querelles qui sévissent depuis des années entre les Duff et les McCallum. Le problème c’est que Hugh n’a aucune idée à quoi ressemble Catriona, alors qu’il croit kidnapper sa fiancée, Riona n’est pas celle-ci. Sa véritable promise est « Cat », la cousine de Riona. Mais pas évident de les distinguer lorsque déjà de une on ne connaît ni l’une ni l’autre et qu’en plus celles-ci portent toutes les deux le même prénom et même nom.

Une histoire palpitante qui aura su me captiver et me tenir en halaine jusqu’à la fin de ce roman. Et cette fois-ci je n’ai pas de mal à dire que pour moi c’est un coup de coeur. On pourrait considérer qu’il a des longueurs dans le récit mais pour moi ils sont pour le coup nécessaire au bon déroulement de l’histoire. L’auteure ne brûle aucune étape, on voit très bien où elle veut en venir en prenant telle ou telle direction.

J’ai adoré les personnages que ce soit Hugh ou Riona. Hugh, sous ses airs de bourru c’est un homme, doux, attentionné surtout envers Riona et c’est le genre de personne à qui on peut faire confiance, il est honnête, droit … Tout ce qui compte pour lui c’est le bien-être de son clan et être un bon chef. On découvre au début une Riona apeurée mais avec un caractère bien trempé et qui a du répondant. Elle va au fil des pages avoir de plus en plus confiance j’ai tellement dévoré ce livre que je vais enchaîner avec le deuxième tome, j’ai trop hâte de savoir la suite.

Avec ce roman, l’auteure nous propose une qualité d’écriture et une fluidité qui facilite à plonger dans l’histoire. Une lecture très agréable que j’ai vraiment apprécié. Peut-être que d’autre dirons que c’est le genre de scénario qu’on a vu et revu, je dirais possible, mais moi qui en ai pas lu des milles et des cents de ce genre j’étais vraiment dans l’histoire.

En conclusion, une agréable lecture qui nous plonge au temps des Highlanders avec une histoire palpitante et captivante auquelle j’ai pris plaisir à découvrir et que je vous conseille grandement.

Qualia under the snow de Kanna Kii

Qualia under the snow est un manga que j’ai grandement apprécié !

L’histoire est très douce et réaliste. J’ai beaucoup aimé l’évolution des personnages et de leur relation mais la chute est trop violente, et laisse un goût d’inachevé.

J’ai adoré le personnage d’Umi que j’ai trouvé très attachant. Son évolution tout le long du manga est superbe et fait plaisir à voir ! Il est tellement mignon avec un côté très réaliste en même temps.  Au contraire, Akio est moins intéressant et plus agaçant. J’ai aimé sa passion pour les plantes qui m’a permise d’apprendre quelques petits choses.

Par contre, son passé est trop présent dans le manga et Akio est un personnage trop imprévisible, j’ai trouvé qu’il était à la limite d’être bipolaire. Son changement de comportement incessant a été le point noir de ce manga.

Je ne m’y connais pas vraiment en manga et en style de dessin mais je les ai trouvés très agréables, fluides et mignons ! Les expressions des personnages étaient très bien retranscrites. Par contre de temps en temps, le texte n’était pas hyper cohérent et je me perdais dans l’histoire.

En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce manga, que j’ai dévoré en à peine une heure, même si le personnage d’Akio et la fin ne m’ont pas convaincu.

Merci à Livraddict et Taifu Comics pour ce partenariat !

Tue-moi si tu peux de James Patterson & Marshall Karp

Titre : Tue-moi si tu peux
Auteurs : James Patterson & Marshall Karp

Mon avis :

Un livre qui fut une découverte, mais qui ne m’a pas embarqué plus que ça. Je dirais même que je suis mitigée. Etant donné que James Patterson est un des meilleurs auteur à suspense puisqu’il est « numéro un mondial du suspense » d’après ce qu’il est écrit sur la première page de couverture, je m’attendais à mieux. Ce livre n’a pas répondu aux attentes auxquels j’espérais en choisissant ce livre. Il me semble que c’est le premier livre de cet auteur que je lis mais je ne crois pas que ce soit le meilleur qu’il ai écrit.

Que feriez-vous si vous trouviez une mallette remplie de diamants ?

La chasse à l’homme commence lorsque Matthew Bannon, étudiant aux beaux-arts trouve une mallette dans une consigne (casier) de la gare ferroviaire de Grand Central près du corps d’un tueur à gage engagé par la mafia Russe. Celle-ci est remplie de diamants. Matthew envisage de couler des jours heureux avec Katherine, sa petite amie.

Malgré une trame intéressante, je n’ai pas ressenti le suspense et tout ce que l’on peut ressentir lorsqu’on lit un tel livre. C’est-à-dire le stress, l’angoisse qu’on a lorsqu’on est poursuivi par des fous furieux qui n’ont qu’une seule envie c’est de nous mettre une balle entre les deux yeux pour récupérer à tout prix leur mallette de diamants. Certes il y a des rebondissements, non pas que je m’y attendais mais disons que je n’ai pas été surprise au point d’en avoir les yeux écarquillés en me disant : Non, sérieux ce n’est pas possible !

Quelques points positifs

J’ai aimé le fait que les chapitres soient très court (2-3 pages) cela permet d’avancer, de tourner les pages sans s’en rendre compte et d’avoir des interactions avec tous les personnages sans s’emmêler les pinceaux. De plus, la calligraphie qui comporte une taille de police assez large personnellement je préfère c’est beaucoup plus agréable pour la lecture contrairement à certains livres où limite on a besoin d’une loupe pour pouvoir lire. Concernant l’écriture de l’auteur elle est accessible à tous, elle n’est pas compliquée à comprendre on s’imagine facilement les scènes.

En bref, un livre où le suspense n’a pas été au rendez-vous pour moi et qui pourrait même être considéré comme un livre jeunesse que j’ai pris plaisir à découvrir et que je vous encourage à faire de même si vous êtes un adepte des livres à suspense ou pas …

La Panse de Léo Henry

Auteur : Léo Henry
Éditions : Folio Science-Fiction
Nombre de pages :  289 pages
Année de parution : 2017

Résumé :

« Bastien Regnault part à la recherche de Diane, sa soeur jumelle, dont la famille n’a plus de nouvelles depuis plusieurs mois. Des indices convergents le mènent très vite à la Défense. Le quartier d’affaires, chargé d’histoire, va, petit à petit, se dévoiler à lui, lui révélant un monde inconnu et souterrain, où, semble-t-il, officie une mystérieuse et très ancienne société secrète : la Panse.

Après Le casse du continuum, Léo Henry poursuit, avec La Panse, son exploration des genres dits « populaires ». Il propose cette fois un thriller d’infiltration lovecraftien ancré dans l’ici et maintenant, un roman remarquable, qu’on ne lâche plus une fois entamé, preuve, s’il en était encore besoin, de son immense talent.»

Ma critique :

Je remercie avant tout Livraddict et les Editions Folio pour ce nouveau partenariat.

J’avais déjà entendu parler de ce grand Monsieur puisqu’il avait en 2010, obtenu le Grand prix de l’imaginaire pour la nouvelle Les Trois livres qu’Absalon Nathan n’écrira jamais parue chez Denoël dans le recueil Retour sur l’Horizon. Étant une adoratrice de fantasy ainsi que de science-fiction, ce livre retint toute mon attention !

« Je me demande combien d’entre eux sont au courant. Je me demande combien d’entre eux sont descendus au fond, combien d’entre eux ont vu ce que j’ai vu et se taisent. Il n’y a rien à faire de cette connaissance, il n’y a rien à tirer de cette histoire, il faut juste, maintenant, continuer d’avancer. Il faut juste tâcher de vivre en sachant qu’elle est là. Qu’elle ne dort qu’à moitié.
Qu’un jour, si la Panse arrête son travail ou si le temps est venu, elle se réveillera, elle surgira, et que nous ne pourrons plus feindre de l’ignorer.»

Cette histoire est avant tout une histoire d’aventure, celle de Bastien Regnault, artiste musicien, qui est né et qui a grandi dans L’Est Parisien. Il ne sait que faire de sa vie, au chômage, il éprouve du dégoût pour le monde du travail. C’est un personnage solitaire, il aime ne rendre des comptes à personne ni à sa sœur, sa famille, ou son ex femme : Sandra qui ne cesse de l’harceler pour qu’il garde sa fille Noéline.

Diane et lui sont jumeaux, mais il ne croit pas qu’un lien invisible les unissent ou autres spiritualités. De plus, ils ne se ressemblent ni caractériellement physiquement, et n’ont jamais été proches.
Cependant Bastien, pense de plus en plus à sa sœur, il en fait des cauchemars et la sent en danger. Au nouvel An, il lui envoie un sms pour lui souhaiter ses vœux de bonne année… Mauvaise nouvelle, le message ne peut être transmis : on lui informe que le numéro est inexistant ou non attribué.

Ainsi commence son enquête, où il apprend que Diane a été démise de ses fonctions, elle est partie car elle a eu un dossier médical en béton, le jour où celle-ci est venue récupérer ses affaires, elle était accompagnée d’un homme de dix ans de plus qu’elle.

Bastien, finit par trouver son compte gmail, ainsi que le mot de passe après plusieurs essais, et obtint des informations cruciales qui le menèrent jusqu’à une entreprise du nom de : Neo Clean, à la soirée de vernissage où celle-ci devait être présente il aperçu des personnes déguisées en minotaures, des substances étranges dorées et liquides, est-ce de l’or liquide ? … Mais Bastien, ne passe pas inaperçu. Ainsi, lui proposa t-on un CDD sans la moindre précisions sur les tâches demandées.

Neo Clean est gérée par trois personnes : Mariam, Zacharie, ainsi que le père de Zacharie.
Nous faisons la connaissance de Parvadhi, c’est elle qui organise les séances journalières de méditations. Elle travaille en étroit lien avec le docteur Scheffner qui lui est un spécialiste international en énergies. Lors d’une séance de méditation, celui-ci est finalement désigné pour maintenir les flux d’énergies de la Défense, a partir de là commença son ascension.

La Panse est une organisation secrète, à mes yeux une secte…Puisqu’on y découvre ce dont constitue une secte : l’identité nouvelle, les différents grades : la Panse, le Réseau, le 1er Cercle, pour finir par le Feuillet : qui représentent aussi la progression croissante au sein de la hiérarchie de notre héro, mais aussi la méditation, l’idée de faire partie d’une élite, d’accéder à des connaissances bénéfiques et proche de l’occulte.

Je ne peux qu’aimer cet univers étrange, dont la plume est froide, dérangeante.
Notre héro bien qu’apeuré et sous pression ne perd pas un seul instant son objectif : retrouver Diane coûte que coûte.
Le fil du roman est bien suivi. Je n’ai juste pas accroché aux longues descriptions de la ville de Paris.

Je lui attribue la note de 15/20.