La vie trépidante de Jessie Jefferson de Paige Toon

Titre : La vie trépidante de Jessie Jefferson, Tome 1
Auteure : Paige Toon
Mon avis :

Jessie est dévastée suite au décès de sa mère. Elle n’arrive pas à faire face à cette grosse épreuve et ne voit qu’une échappatoire à tout cela, c’est de boire, fumer et sortir comme bon lui semble. Jessie en veut beaucoup à sa mère d’être partie comme ça, en « l’abandonnant » et en emportant avec elle le secret de l’identité de son VRAI père. Jusqu’au jour où elle tente de demander à son beau-père si sa mère l’aurait mis dans la confidence en lui révélant l’identité de son père biologique et insiste si c’est le cas de lui révéler. Stuart cède et lui dit ce qu’elle a attendu depuis toutes ces années … Son père c’est Johnny Jefferson ! le Johnny Jefferson, la rock star. Surprise par cette nouvelle, Jessie n’en croit pas ses oreilles. Tout s’enchaîne et Jessie par pour Los Angeles faire la connaissance de son père, qui lui également ignorait jusqu’alors son existence. Après ça la vie de Jessie ne sera plus jamais la même.

Paige Toon, nous propose ici avec ce roman « La vie trépidante de Jessie Jefferson » un super livre jeunesse racontant l’histoire d’une jeune ado qui suite au décès de sa mère est déterminée à découvrir l’identité de son père biologique. Une histoire folle avec une héroïne rebelle de plus en plus attachante au fil des pages, qu’on a du mal à lâcher tellement c’est haletant.

Tantôt bouleversant tantôt pétillant … On passe par pas mal de sentiments déjà à travers Jessie, la tristesse lorsqu’elle évoque le décès de sa mère, l’excitation et la nervosité à l’idée de rencontrer son père ensuite on éprouve de la compassion pour Stu, Jessie lui en fait voir de toutes les couleurs. Alors qu’il ne mérite pas ça, il fait tout ce qu’il peut. Lui aussi a perdu un être cher. L’histoire est racontée à un bon rythme et l’écriture de ce roman est très agréable, légère et accessible au point qu’elle nous plonge dans cette histoire avec une facilité et une rapidité déconcertante. J’ai adoré lire ce livre, et personnellement je trouve que cette série mérite autant de succès qu’il suscite au Royaume-Uni.

Un premier tome au top qui nous promet de belles choses pour les prochains. Je suis vraiment impatiente de poursuivre les aventures de Jessie dans sa nouvelle vie d’enfant star.

Flora Banks d’Emily Barr

Titre : Flora Banks
Auteur : Emily Barr
Synopsis:

DIX – L’âge que j’avais quand mon cerveau s’est détraqué.
HUIT – Années de validité de mon passeport.
SIX – Le nombre de personnes qui me cherchent au Spitzberg, dans l’Arctique.
QUATRE – L’âge auquel j’ai rencontré ma meilleure amie. Je ne dois plus jamais l’appeler, ni lui envoyer de SMS.
DEUX – Deux cailloux noirs. L’un m’appartient, l’autre est à Drake. Je le rejoindrai, où qu’il soit.
UN – Un souvenir. C’est tout ce qu’il me reste.

FLORA BANKS : LE LIVRE QUE VOUS N’OUBLIEREZ JAMAIS.

Avis :

Avant toute chose, je tiens à préciser que ce livre est d’une douceur exceptionnelle ! Je crois que c’est une sorte de daim très léger… La couleur bleu profond de la première de couverture est magnifique. J’ai reçu avec ce roman, des petits stickers à l’effigie du roman et de Flora Banks, pour ainsi décorer à ma guise cette belle couverture.

J’ai entamé ce roman avec une telle envie, et je n’en suis pas déçu !

Flora Banks une jeune fille de 17 ans est amnésique et oublie tout, toute les deux heures, sauf son passé avant sa maladie.  Pour se souvenir au quotidien, elle écrit des mots essentiels sur son bras pour ainsi ne pas les oublier. Un soir, elle embrasse un garçon sur la plage, et grâce à cela elle devient forte, et n’oublie jamais ce souvenir… seulement voilà, Drake, le garçon en question, est le petit ami de sa meilleur ami Paige… qui partit au bout du monde en Alaska…

Un début de roman qui commence fort ! L’auteur à une très belle plume épurée et courte. Beaucoup de répétitions qui expliquent l’amnésie de Flora et qui nous permettent donc de mieux la comprendre et de savoir ce qu’elle vit au quotidien. On peut donc se mettre plus facilement à sa place. Les 10 premiers chapitres, se dévorent donc très rapidement !

A la suite de cela, Flora vie de nombreuses péripéties. Ses parents doivent se rendre au chevet de son frère qui est malade. Mais voilà, il habite très loin, ils décident donc de laisser Flora toute seule avec sa meilleur ami Paige. Mais… Paige est en conflit avec Flora… Après ce fameux baiser avec Drake. Ce souvenir qu’elle ne cesse de ressasser dans sa tête. Elle décide de partir à la recherche de Drake, à Spitzberg. Comment va-t-elle faire avec son amnésie ?

Étant donné que je dévore les polars, mon instinct de détective s’est réveillé ici. J’ai donc suspecté les parents de Flora de participer à  un coup monté pour lui permettre de se débrouiller toute seule et ainsi guérir de son amnésie.

Ces chapitres ont été pour moi très lassants et à l’eau de rose. Ce baiser était beaucoup trop présent, on ne parlait plus que de ça. 10 chapitres donc de perdus.

D’autre part, une chose qui m’a choquée. C’est le fait que Flora se souvienne de ce baiser et non pas de son frère. Ça m’a personnellement touché. Je trouve ça atroce du point de vue du frère.

Arrive enfin, les dernières pages ; la ligne droite. Une lettre de son frère qui résume tous ce roman ! A la fin de la lecture de celle-ci, je me suis dit «  mais pourquoi j’ai lu ces 10 derniers chapitres, si tout est déjà très bien résumé ici. Ais-je perdu mon temps ? » Mais, j’ai adoré les paroles du frère qui m’ont beaucoup touché. On comprend donc pourquoi Flora est comme ça. SOIS FORTE.

Une belle lecture commune avec Murtie. Avec qui je réitérerais l’expérience avec plaisir !

Je tiens à remercier l’auteure Emily Barr, Livraddict et les éditions Casterman pour m’avoir fait confiance et fait découvrir cette merveille.

Elève de Bruno Bayen

Les dictionnaires sont des livres d’aventures, des romans noirs, dit le narrateur de ce roman, qui s’attache en quelque sorte à nous démontrer la justesse de cette confidence. Le lecteur est entraîné dans une étourdissante ronde de mots. Pour son plus grand plaisir, il va apprendre ce qu’est le verbe quand il se fait chair.

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement les éditions Christian Bourgois de m’avoir envoyé ce livre dans le cadre de l’opération « Masse Critique ». Je l’ai lu avec grand plaisir. En effet, ce roman est écrit par une très belle plume. J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, qui, on le sent, est loin d’en être à son premier coup d’essai.

Je me suis rapidement laissée emporter par l’univers du personnage principal, Just, ou Terre à terre, qui nous raconte sa vie d’adulte, ses souvenirs d’enfance, sa famille, son entourage, ses émotions… Le tout dilué dans une expression soignée.

Cependant, le processus de remémoration perd un peu le lecteur car le personnage fait sans arrêt des va-et-vient entre ses différents souvenirs, les différentes périodes de sa vie, au point où il devient difficile parfois de le suivre. De plus, certains passages sont assez inégaux de ce point de vue-là, puisqu’ils peuvent parfois être quelque peu opaques, là où d’autres se lisent de manière très fluide.

Ce n’est pourtant pas si gênant et ce n’est pas ce que j’ai retenu de ma lecture. Je me suis davantage attachée à l’aspect « littéraire » et à la beauté de la langue employée par Bruno Bayen. L’homme de lettres maîtrise parfaitement le langage métalittéraire : il est beaucoup question de dictionnaires, qui accompagnent le personnage principal tout au long de sa vie, de la traduction, profession du père, des grands auteurs classiques antiques tels que Virgile, de l’apprentissage des langues…

Les figures familiales sont omniprésentes : la mère, le père, la cousine, la grand-mère, les frères (qui sont toutefois un peu moins présents)… À tel point que le lecteur devient à son tour un membre de la famille et s’attache tout naturellement à ces personnages qu’il apprend à connaître au fil des pages.

Finalement, j’ai apprécié cette lecture. Elle m’a un peu surprise car je m’attendais à ce que l’aspect métalittéraire et l’étude des lettres soient davantage développés, mais ils ne sont pas non plus totalement laissés de côté. Ils servent simplement de « prétextes » à une narration profondément personnelle, qui a besoin de s’épancher, de raconter la famille, les petits drames banals du quotidien. L’équilibre entre réflexion littéraire et recul sur soi-même livre ainsi de très belles pages qui émouvront à coup sûr le lecteur, aussi nostalgique que le personnage principal d’un passé qu’il n’a malgré tout pas connu lui-même.

Voici un lien sur lequel vous pouvez vous procurer ce roman : http://www.christianbourgois-editeur.co … "

Le garçon de Marcus Malte

Nous sommes en 1908, en France, quand celui que nous appelons le garçon, 14 ans, perd sa mère. La seule personne qu’il connaissait alors qu’ils vivaient tous deux cloîtrés dans une cabane, coupés du monde. Il ne parle pas et il en sera ainsi jusqu’à sa mort. Le garçon entrevoit la vie petit à petit au fil de ses rencontres auprès de fermiers, de Brabek l’ogre des Carpates, d’une femme, Emma (qui lui apprend tout). Il connaît aussi la guerre après laquelle il ne sera plus jamais pareil.

Le garçon accomplit un véritable parcours initiatique durant lequel il découvre l’amour, la poésie, la musique, le plaisir charnel (longuement détaillé !) et s’émerveille tout simplement à chaque fois comme ici pour la musique : « le son, le plaisir. Quand le garçon avait entendu ce chant issu du pavillon il en avait été transporté. Oh ! les vannes qui s’ouvraient, les flots, les vagues qui pénétraient son cœur, la houle qui à la fois le submergeait et le berçait. Tumulte et douceur. C’était la voix de sa mère, le rare et précieux filet de paroles qu’elle laissait soudain s’écouler devant la cabane et dont il s’abreuvait avant que le vent l’emportât vers d’autres sphères. C’étaient les paraboles crépusculaires que Joseph dévidait parfois à la table du souper en manière de bénédicité. Tout cela s’accordait, s’harmonisait, par une mystérieuse alchimie sonore, et le faisait littéralement chavirer. »

Ce récit épique, magnifiquement raconté, nous transporte littéralement hors de l’espace et du temps et nous fait prendre conscience, à travers l’émerveillement, du monde qui nous entoure. Marcus Malte parvient en même temps à y glisser des superstitions, des chimères, des données historiques et des critiques de la société pour compléter ce portrait universel. La plupart des mots qu’il utilise nécessite l’usage d’un dictionnaire, ce qui n’enlève rien au plaisir de lecture, bien au contraire ; il y aurait des bribes de récits entiers à recopier tant la langue est magnifiée. Un vrai ovni littéraire.

Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi

Tu comprendras quand tu seras plus grande – Virginie Grimaldi

Résumé :

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ?

J’ai la chance d’avoir une belle-mère qui aime beaucoup lire et qui a régulièrement de nouveaux livres à me prêter. Mais quand elle m’a fait passer ce livre j’ai de suite penser que celui ci n’allait surement pas me plaire. Il est vrai que je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de livre et de plus j’étais dans ma période Thriller…

Mais comme je suis une curieuse l’envie de découvrir un nouvel auteur fut plus forte, et puis on était en été et je me suis dis qu’un livre un peu « léger » ferait du bien pour contrer ces journées de chaleur intense.

Alors un aprem sur mon transat, les jambes à l’air comme sur la couverture, je me suis mis à la découverte de ce roman.

A mon étonnement je suis vite entrée dans l’histoire. Julia est très attachante et j’ai énormément apprécier l’écriture de cette auteure.

Alors qu’on s’attend à entendre parler de chose triste et peut être sens grand intérêt on se retrouve à lire des moments de vie décrits avec un humour décapant et une certaine joie de vivre.

Ce livre fut pour moi une très agréable surprise, je ne m’attendais vraiment pas à éprouver ce sentiment de bonheur en le lisant.

Mais quel dilemme… Je n’arrivais pas à m’arrêter de lire chapitre après chapitre avec l’envie de toujours connaître la suite et en même temps je ne voulais pas arriver trop vite à la fin du livre tellement il me faisait du bien…

Alors oui en lisant ce livre j’ai ri, j’ai pleuré aussi mais je pense qu’il nous fait aussi beaucoup relativiser sur notre quotidien et que l’on apprend à apprécier tous les petits bonheurs que nous offre la vie…

Ce livre est une véritable ode au bonheur que je n’arrête pas de conseiller à qui veut lire !!!

L’auteure va sortir son prochain roman au mois de mai, et je sais que je serais dans les startingblock pour aller me l’offrir !!!