Love Letters to the Dead d’Ava Dellaira

Love letters to the deadLove Letters to the Dead
Auteur : Ava Dellaira
Edition : Michel Lafon Poche
Pages : 358

Résumé :

Tout à commencer par une lettre… Une simple rédaction demandée par une prof : écrire à un disparu. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande sœur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Si elle ne rend jamais son devoir, le carnet de Laurel se remplit de lettres à Amy Winehouse, Heath Ledger… Mais avant d’écrire à la disparue qui lui tient pas à cœur, Laurel devra faire face à ce qui s’est vraiment passé la nuit où May est décédée.

Mon avis :

J’ai acheté ce livre par hasard, quand je me suis rendu à Cultura je n’avais jamais entendu parler de lui. Et je suis assez satisfaite de mon achat.

C’est un roman épistolaire, qui est très bien construit. Une prof demande à Laurel d’écrire une lettre à un disparu, peu importe le sujet. Elle va donc se prêter au jeu mais ne va pas rendre sa copie à la prof. Cependant elle ne s’arrête pas à une seule lettre, elle continue. Elle raconte à travers ses lettres sa vie, c’est en quelque sorte un journal intime mais raconté a des personnes décédées. On rentre vraiment dans l’intimité de Laurel, comment elle vit le décès de sa sœur et comment elle va faire face pour réussir son deuil. Cependant je m’attendais a du suspense, de l’intrigue mais je n’en n’ai quasiment pas eu.

En conclusion ce livre est une belle découverte, c’est une très belle histoire vraiment très touchante mais il me manquer le suspense.

C’est ainsi que la vie s’est arrêtée de Corinne Wargnier

C'est ainsi que la vie s'est arrêtéeC’est ainsi que la vie s’est arrêtée
Corinne Wargnier
Editions Sur le fil
212 pages
Roman contemporain

Synopsis :

C’est ainsi que la vie s’est arrêtée s’ouvre sur l’arrivée d’Armand Faulkner à Aticamparo, dans la pension « Chez Tessa ». C’est un lieu au bout du monde, ou presque, une sorte d’utopie qui symbolise l’exil et l’ailleurs, un espace de la fuite, dans lequel Armand et tous les autres personnages vont se débattre avec eux-mêmes en regardant vivre les autres. Roman d’atmosphère et de croisement des points de vue, C’est ainsi que la vie s’est arrêtée met en scène le drame de l’existence : à travers les parcours de vie de chacun des personnages, qui se sont tous retrouvés chez Tessa pour se délester de leur propre vide ; à travers l’histoire familiale de Tessa et de son fils, considéré comme un jeune homme « anormal », fruit d’un passé mystérieux, et dont les pensées, rapportées à la première personne à la manière de confidences, offre un contrepoint étonnant à une certaine forme de réalité ordinaire.

Je remercie Livraddict et les éditions sur le fil pour ma sélection sur ce partenariat et l’envoi de ce livre.

L’histoire et les personnages  :

L’auteur, Corinne Wargnier, nous entraîne à Aticamparo, petite île que je pourrais situer au Sud de l’Italie, un endroit reculé du monde loin du vacarme et des tumultes du temps.
On entre dans une pension de famille, tenue par une jeune femme, Tessa, qui accueille des personnes venues prendre le temps de vivre, chacun avec son histoire, son passé, son vécu, ses envies, ses doutes, ses craintes.

Ils vont se rencontrer, se découvrir,  vivre les uns à côté des autres, partager des moments ensemble. J’ai beaucoup apprécié le décor que l’auteur nous laisse imaginer et le fait qu’il ne soit pas trop détaillé permet au lecteur de voir cet endroit.

Armand Faulkner, le premier arrivant chez Tessa est un de mes personnages préféré, je l’ai trouvé très naturel et nostalgique, puis par la suite sa relation avec Lucie, son protecteur, il fait preuve d’une grande empathie, de compréhension, d’écoute et de tendresse.

Je n’ai pas apprécié Tessa, que j’ai trouvé fade, comme si elle était complètement dépassée par tout ce qui l’entoure. Mais contrairement à ce que j’ai pu penser au début pour moi elle n’est pas le personnage principal du livre malgré tout donc cela ne m’a pas tellement dérangé.
Son fils, Gad j’ai eu du mal à saisir sa réelle personnalité, au fil des pages j’ai compris que c’était un adolescent différent des autres, avec des tourments, une réelle fragilité. Mais je pense que l’auteur n’a pas voulu insister sur ce fait. Ses interventions entre quelques chapitres ont permis un peu de connaître son histoire, son enfance, ses carences.

Les autres personnages (Mathias, Alix)  ont apporté chacun un environnement différent, une histoire, leur histoire, Mr & Mme  Wright, joli petit couple très attachant et leur sac qui contenait un secret tellement étonnant.

Mon avis :

J’ai eu des difficultés à me plonger et à poursuivre ce livre, la première partie m’a semblé longue et ces longueurs peuvent nuire à la poursuite de l’histoire.  Cette deuxième partie  « la route de l’océan » m’a semblé plus concrète, plus vivante car il y a une réelle action le départ pour l’océan moment où les masques et le rideau tombent. Où l’on voit les gens vivre, réfléchir, se dévoiler.

Le style de l’auteur m’a dérouté j’avoue ne pas avoir tout saisi, car des subtilités il y en a. Des phrases longues et parfois à double sens.  Je dirais que c’est un roman contemporain mais trop abstrait pour moi et le genre de lectures que j’ai l’habitude de lire.

Philosophie du peu, Le courage d’être heureux d’Arnaud Villani

Philosophie du peuMerci à Livraddict est aux Editions sur le Fil pour la découverte de Philosophie du peu, Le Courage d’être heureux.

Présentation de l’éditeur:

« Je voudrais démontrer que cet axiome n’est qu’une formule de propagande, entretenue depuis vingt-sept siècles, et que c’est bien la raison comme Logos qui a endossé, depuis un funeste partage de la pensée grecque, le principe de guerre, qu’elle protège et répand tant qu’on n’en comprend pas le secret. »

Après une brillante carrière universitaire, agrégé de philosophie et de lettres classiques, docteur d’État, professeur de chaire supérieure à Nice jusqu’en 2010, Arnaud Villani se consacre désormais à l’écriture et organise régulièrement des colloques. Il a publié de très nombreux ouvrages philosophiques et poétiques, ainsi que des articles dans des revues et des collectifs de grande renommée.

Dans Philosophie du peu, Le Courage d’être heureux, Arnaud Villani dévoile les erreurs fondatrices sur lesquelles s’est élaborée notre conception du monde. C’est par la voie du peu que nous pouvons prétendre penser et vivre le bonheur auquel nous aspirons tous ; elle nous ouvre à des perspectives nouvelles et bouleversantes, tant métaphysiques que politiques. Cet ouvrage nous invite à suivre un philosophe et un poète sur un chemin original et singulier qui nous fait voir les choses – enfin – autrement.

Mon avis :

Il était temps, me suis-je dit, que la philosophie contemporaine s’empare de la problématique du bonheur, si présente dans la florissante littérature dite de développement personnel. Les tentatives de Michel Onfray plaidant pour une philosophie de l’hédonirme ne m’ayant guère convaincue, j’espérais trouver davantage dans ce livre d’Arnaud Villani, dont la première de couverture nous dit « Redécouvrir le bonheure, ou comment la pensée s’est fourvoyée pendant vingt siècles ».

Super, ai-je pensé, une ontologie du bonheur fondée sur un aperçu du concept à travers les siècles…
Ce long préambule pour prévenir le lecteur qui s’attendrait à ce genre de choses qu’il risque d’être déçu.

En réalité, je suis très dubitative, en particulier sur le plan de la méthologie. L’ouvrage est organisé en chapitres dans lesquels l’auteur développe chaque fois une thèse qu’il arguments en s’appuyant à la fois sur des exemples concrets et sur les théories soutenues par d’autres penseurs. On ne saurait dire dans quelle mesure l’ouvrage relève de la vulgarisation ou non. Les raisonnements qui y sont élaborés sont aisément compréhensibles, en revanche, les références, qui figurent le plus souvent sous la forme du nom de l’auteur, éventuellement du titre d’un ouvrage, voire dans le meilleur des cas d’une courte citation ne permettent pas au lecteur non familier de la discipline de comprendre la manière dont elles sont utilisées. Qui n’est pas familier de l’Idée platonicienne, de l’éternel retour nietzschéen, de la critique kantienne, de la phénoménologie, des sceptiques et du bon docteur Freud n’est pas en mesure de peser la valeur des arguments avancés, d’autant qu’ils le sont dans une langue rappelant Nietzsche (c’est un compliment) : emphatique, parfois mystique et qui n’hésite pas à apostropher le lecteur. J’ai été surprise de voir Bachelard aussi peu cité, tant sa pensée influence la rédaction de cet essai.

Je ne suis pas philosophe, ce qui peut suffire à discréditer le propos tenu ici, mais s’il faut lire ce livre, c’est à mon sens d’abord pour le sens poétique de l’auteur, le recours fréquent à la métaphore, les analogies colorées. A la fin, le philosophe se fend de quelques petits textes contemplatifs que j’ai bien plus appréciés que le reste de l’essai. Pour moi, ce texte est bien trop tonitruant pour être scientifique, trop sophistiqué pour être grand public, trop elliptique pour inclure le lecteur intelligent dans sa démarche argumentative. Il faut croire l’auteur sur parole, parole parfaitement maîtrisée au demeurant.

Page Des Libraires – Édition de décembre 2015

Pagedeslibrairesdécembre2015Pour ce partenariat livraddict, j’ai eu le plaisir de livre une revue que je ne connaissais pas, et qui regroupe différents avis de libraires sur des bouquins et autres œuvres, mais pas seulement !

Car si j’ai été tout de suite emballée par l’idée, je fus ravie de voir que le concept fut plus poussé et très aboutit.

On ouvre la revue avide de conseils lecture et de titres à ajouter à notre bibliothèque, et on est pas déçu !

Très bien conçue, la revue regroupe donc des chroniques, des avis, des pages avec par exemple « les indispensables d’un écrivain » et bien d’autres encore.

On découvre des romans dont on ignorait l’existence, on y trouve des interviews d’auteurs mais surtout… on entre dans un monde tout autre.

Celui des libraires, de véritables passionnés de littérature.
C’est une joie de se balader dans les pages, de découvrir les couvertures, et tout ce que souhaitaient partager ces mordus de mots.

C’est coloré, vivant, et très hétéroclite. Beaucoup de différents styles se côtoient, et forment un tout harmonieux et très agréable à lire.

Vraiment, j’ai été ravie de découvrir cette revue, qui à mon sens rend un grand hommage à la littérature.

Je ne préfère pas mettre de note, car il est très rare que je note une revue. De plus, je pense que mes sensations font mieux passer mon impression pour cette fois !

En somme :

Une bonne idée, très bien réalisée.
Agréable à lire, il y a à la fois de longs articles avec de la matière qui nous font découvrir pleins de choses, et également des pages où se côtoient de petits résumés et avis qu’il est facile de lire lorsqu’on a moins le temps.

Très didactique, et tout à fait livresque !

Merci pour ce partenariat particulier et très intéressant!

A soon pour une newvelle chronique, my livrovores,

Fang-Wide.

Tellucidar de Jean-Luc Marcastel

TellucidarPour commencer j’aimerai remercier Livraddict et les éditions Scrinéo pour m’avoir donné la chance de chroniquer ce livre.

J’ai été tout de suite attiré par ce livre pour sa couverture, j’aime beaucoup les couleurs qui attirent l’œil et le décor à l’envers annonce un voyage fantastique qui m’a fait drôlement envie ! J’ai vraiment bien aimé cette lecture et j’attends la suite avec impatience.

J’ai d’abord aimé les références que fais l’auteur à Pellicular et aussi Voyage au Centre de la Terre dont j’ai pu reconnaître quelques références. L’univers est bien construit et complet, l’auteur laisse son imagination explosée et on en redemande car j’ai beaucoup aimé me perdre dans cet univers perdu dans les tréfonds de notre belle Terre. Ce qui m’a plus c’est que j’ai vraiment eu le sentiment de voyager à travers ce livre en me faisant passer par plein de sentiments contradictoires.

Par rapport à la plume de l’auteur je l’ai trouvé fluide et efficace, on ne se perd pas dans le trop-plein d’informations ce qui permet de s’immerger pleinement dans l’histoire.

Concernant l’intrigue, j’ai bien aimé la trame de l’histoire même si certains aient été un peu prévisible mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture. Quant aux personnages, nous avons comme protagoniste principale notre cher Lucas. Un garçon adorable dont j’ai eu beaucoup d’affections tout au long de ma lecture et j’ai bien aimé les interactions entre Lucas et Koré. Koré est la princesse de Tellucidar, je l’ai bien aimé aussi mais j’ai eu une préférence pour Lucas et aussi Kahaan qui est le majordome de Koré, il m’a bien fait rire. Les personnages secondaires sont aussi intéressants et apportent quelque chose à l’histoire.

Pour en finir, je recommande Tellucidar car c’est une lecture agréable qui va vous transporter dans cet univers fantastique avec des personnages hauts en couleurs. J’ai hâte de lire le tome 2 !