Le théorème des Katherine de John Green

théorème de KatherineAuteur : John Green
Editions : Nathan
Pages : 281

Résumé :

Dix-neuf fois, Colin est tombé amoureux. Dix-neuf fois la fille s’appelait Katherine. Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy, et surtout pas Catherine, mais KATHERINE. Et dix-neuf fois, il s’est fait larguer.

Mon avis :

J’ai connu John Green en lisant son livre très célèbre « Nos étoiles contraires » que j’avais vraiment adoré. Ça a été un réel coup de cœur et je me suis donc dis que j’allais lire d’autre de ses livres.

Je me suis penché sur le théorème des Katherine car je trouvais l’histoire drôle et fun. Malheureusement je n’ai pas aimé ce livre, pour tout vous dire je l’ai même trouvé inutile. Je n’ai pas du tout compris l’intérêt de cette histoire.

C’est l’histoire de Colin, un surdoué, qui est sortie 19 fois avec des Katherine, et 19 fois il s’est fait largué. Il y a des moments dans le livre ou j’ai rigolé mais ces moments étaient rares. La plupart des moments « drôles » ne m’ont pas fait rire car je ne comprenais pas. C’est un humour très particulier et décalé.

J’ai trouvé également qu’il y avait beaucoup de longueur et je me suis ennuyé.

J’ai d’autres livres dans ma PAL de cet auteur et notamment « Qui-es-tu Alaska ? », j’espère donc ne pas être déçu à nouveau.

La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier

jeune fille à la perleLa jeune fille à la perle
Titre VO : Girl with a pearl earring
Auteure : Tracy Chevalier
Genre : Historique/Drame
Date de parution : 1999

L’HISTOIRE :

Griet, 16 ans, vit dans la cité hollandaise de Delft au XVIIe siècle. Issue d’une famille modeste soudain frappée par la pauvreté, elle doit s’engager comme servante à la maison du peintre Vermeer. Il lui faudra composer avec son épouse, leurs nombreux enfants, la belle-mère et la gouvernante : autant de personnages qui lui mèneront la vie dure tandis que l’artiste, intrigué par sa sensibilité et sa beauté, l’introduira peu à peu dans son univers secret. Flattée de l’attention que lui porte cet homme charismatique, Griet va cependant découvrir que se rapprocher ainsi de son maître ne sera pas sans conséquences. Une servante doit savoir rester à sa place…

MON EXPERIENCE DE LECTURE :

Ce livre a longtemps traîné dans ma wish-list avant que je me décide enfin à l’acheter cette année ; c’était en effet la première fois que je lisais cette auteure et je craignais d’être déçue. Je l’ai finalement noté 14/20 : ce fut une lecture agréable mais sans plus.

J’ai en fait été gênée par le style que j’ai trouvé assez lourd du fait d’innombrables répétitions. Je suis très sensible à ce détail, qui m’a donc réellement agacée tout au long du roman. L’écriture de l’auteure (ou du moins sa traduction) n’a dans l’ensemble pas su me séduire : trop plate, trop descriptive par moments.
Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages bien qu’il s’agisse d’une narration à la première personne. C’est Griet elle-même qui nous relate les événements tandis que les autres protagonistes sont présentés avec une certaine distance. La jeune fille ne m’a guère touchée car son caractère m’a semblé soumis, faible. Bien que son statut de servante explique en partie cet aspect, j’ai néanmoins trouvé qu’elle tolère trop facilement les outrages dont elle est souvent victime. Elle se plie aveuglément aux désirs de son maître tout en étant consciente que cela risque de lui porter préjudice, ce qui m’a paru étrange de sa part. Monsieur Vermeer est quant à lui très intrigant : secret, taciturne, mystérieux, il n’est désigné que par le pronom « il » tant la narratrice craint de l’appeler par son nom (un ancêtre de Voldemort, peut-être ? grin22). J’ai d’ailleurs apprécié ce choix de l’auteure qui a su, par cette simple « technique », entourer l’homme d’une aura particulière. Chacune de ses apparitions créé une ambiance à elle seule et son ombre plane ainsi sur l’ensemble du roman, y compris lorsqu’il est absent.

Les personnages restants sont plutôt secondaires ; certains s’avèrent sympathiques, d’autres ambivalents, ou alors franchement détestables – je pense notamment à Cornelia, l’une des filles de Vermeer : l’auteure la dépeint d’une manière si négative que l’on ne peut faire autrement que de la haïr… Tous forment un paysage de personnalités variées qui gravite autour de Griet et du peintre, interférant sans cesse dans leur relation.

Je crois malgré tout que le point fort du roman n’est pas à chercher du côté des protagonistes ou du style d’écriture. Il se trouve plutôt dans la manière dont l’auteure aborde l’œuvre de Vermeer en narrant la genèse de certains de ses tableaux à travers une intrigue dont ils sont finalement l’objet principal (peut-être davantage encore que l’histoire de Griet). Les passages décrivant les différentes peintures ou expliquant la façon dont l’artiste les a créées sont ceux que j’ai le plus appréciés. Ils irradient une poésie subtile faite de couleurs, d’ombres et de lumières, de détails infimes et pourtant essentiels que nous apprenons à découvrir par les yeux de Griet. On sent une véritable passion de l’auteure pour ces tableaux qu’elle décrit avec tant de soin.

Nous découvrons également la société de Delft dans les années 1600, sa vie quotidienne, ses habitants, son atmosphère, mais cela ne constitue pas vraiment le cœur du récit. Les images suggérées sont suffisamment nettes pour que le lecteur puisse se faire une idée du décor, toutefois ça ne va pas beaucoup plus loin. Ces éléments ne servent que de cadre à l’intrigue.

Le dénouement m’a un peu surprise, je m’attendais à quelque chose de moins convenu. Il ne m’a cependant pas déplu et achève « proprement » l’histoire, comme l’on referme une boucle.

C’est un roman que je conseillerais à ceux qui veulent se lancer tranquillement dans le genre Historique, sans se heurter à de gros pavés. Je ne l’ai cependant pas trouvé exceptionnel et ne le garderai donc pas dans ma bibliothèque.

Compte-rendu du Book Club de Février 2016 : Animale de Victor Dixen

animaleCompte-rendu du Book Club
Animale, Victor Dixen
25 lecteurs ont participé à ce Book Club.
Le récit obtient la moyenne de 3.86 / 5

Les points forts du roman sont, de l’avis général :
–    La réécriture originale à partir d’un conte peu exploité
–    L’héroïne attachante
–    Deux personnages féminins que l’on a envie de suivre ( Blonde et Gabrielle)
–    Les personnages secondaires bien campés
–    La plume de l’auteur, fluide, qui entraine le lecteur
–    La période historique, peu connue mais adaptée au récit
–    L’aspect « légende scandinave » qui plait
–    Une histoire aboutie
–    L’histoire des Bersekers
–    Le mélange de réalité et fiction

Les points faibles ressentis par certains lecteurs :
–    Un récit moins envoûtant que le prologue, qui donnait une ambiance plus sombre
–    Des longueurs, notamment l’épisode du cirque
–    Une préférence très nette pour la première partie du récit, la suite étant moins captivante (problème de rythme)
–    L’attachement trop rapide de Blonde et Gaspard / quelques invraisemblances comme l’attirance de Gabrielle pour un monstre
–    Une fin trop attendue
Globalement l’ensemble des lecteurs auraient aimé en savoir davantage sur les hommes-ours, les Bersekers et , notamment, suivre de plus près Sven.

I – Les personnages :

Blonde :
–    Le personnage de Blonde a semblé peu crédible à certains lecteurs, sont côté naïf sans doute, agaçant. A contrario, d’autres se sont attachés à l’héroïne, la trouvant courageuse, à la fois forte et fragile.
–    Son évolution a été perçue comme intéressante, pas trop rapide. On parle ici d’une adolescente ce qui peut expliquer certaines réactions. On apprécie la femme qu’elle est devenue.
–    Les avis sont partagés mais l’idée revient souvent que le personnage de Gabrielle fait de l’ombre à Blonde, qui se trouve en retrait .

Gabrielle :
–    De façon générale ce personnage a fasciné les lecteurs, même certains n’ont pas adhéré à son amour pour Sven.
–    Elle plait par son côté « femme forte » qui dirige les Bersekers.
–    En revanche son attitude vis-à-vis de Valrémy intrigue et on parle de son côté brutal, notamment dans l’annonce abrupte qu’elle fait de son départ avec un homme-ours.
–    Les flash-back et autres temps forts où elle apparait donnent du rythme au récit

Gaspard :
–    on lui reproche un petit côté « ingénu » qui dérange. A contrario certains lecteurs le trouvent courageux, dévoué, prêt à se sacrifier.
–    L’auteur, de l’avis général, n’a pas assez exploité ses talents de tailleur de pierre malgré l’occasion qui en est donnée lors de son séjour en Italie
–    On parle de sa dimension symbolique : l’idée est évoquée qu’il aurait pu être un soldat, de façon à développer le thème de la rédemption dans sa relation à Blonde / Au contraire d’autres lecteurs pensent que le choix de ce métier est voulu car symbolique ( la pierre = élément religieux mais aussi référence aux fondations sur lesquelles on bâtit), il faut qu’il reste un être pur, le seul qui ne serait pas touché par la cruauté.

Valrémy :
–    C’est le personnage le plus détesté dans le récit.
–    On lui reconnait pourtant des circonstances atténuantes au vu du départ de Gabrielle avec un homme ours (on rappelle notamment qu’il a cherché Gabrielle à en devenir fou avant de rentrer et de trouver sa lettre dans laquelle elle lui signifie son départ)

Sven :
–    Il est dommage que ce personnage n’ait pas été plus exploité. L’image des hommes ours a passionné les lecteurs qui auraient aimé en savoir plus.
–    On a apprécié son côté humain et sa volonté de ne pas s’enfermer dans la bestialité.

Les autres personnages :
–    On évoque le rôle des sœurs, en demi-teinte, détenant un secret mais également attachées à Blonde malgré les apparences.
–    Maitre Ferrière est le second personnage le plus détesté.
–    Madame Lune est citée à deux reprises pour sa douceur et le fait qu’elle ne juge pas. C’est un personnage intéressant.

II – L’intrigue :

Animale est un récit qui se révèle complexe. Même s’il part d’un conte connu de tous, il remonte aux origines, en citant d’ailleurs à l’intérieur du roman, le créateur de Boucle d’or, Robert Sutey.

La discussion du Book club a permis de mettre en lumière des aspects intéressants et très travaillés par l’auteur, ce qui en fait un roman où la symbolique est importante.

–    L’idée que personne n’est ce qu’il parait :
•    Blonde et Gabrielle apparaissent semblables et en même temps en opposition. L’une est une femme-animale, qui s’illustre par sa douceur, l’autre est une femme normale qui rejoint des hommes-ours et les dirige sur l’ile.
•    Sven est un homme-animal qui refuse sa bestialité et se montre doux et prévenant envers Gabrielle
•    Valrémy dévoile sa cruauté en défigurant Gabrielle et sombre du côté obscur
•    Certains prêtres, hommes de Dieu, sont abjects comme celui qui brûle le repaire des Bersekers
•    Le Vatican lui-même cache de lourds secrets
•    Les sœurs qui élèvent Blonde de révèlent double dans leur attitude, certaines cachant le secret de la petite fille, ou connaissant ses origines. Leur attitude envers Blonde est ambigüe, pourtant elles la protègent.

Il semble donc qu’il y ait opposition entre ceux qui sont des hommes mais perdent leur humanité pour tomber dans le mensonge et la cruauté et ceux qui sont des bêtes mais se révèlent meilleurs.

–    La symbolique religieuse :
•    Curieusement c’est lorsque Blonde enlève ses lunettes fabriquées à partir de vitraux qu’elle voit vraiment (doit-on y voir une dénonciation de l’Eglise qui, à l’époque encore, aveugle ses ouailles ?)
•    Gaspard est un tailleur de pierre  (voir symbolique de ce matériaux) et lorsqu’il sculpte Blonde l’iconographie religieuse surgit avec la Lumière
•    Il est aussi un être pur par lequel elle sera sauvée

–    Les couples :
•    C’est le couple Gabrielle/Sven qui remporte les suffrages car a une histoire plus complexe, rythmée et intrigante.
•    Les lecteurs auraient aimé que Blonde rejoigne le Nord afin de se rapprocher de ses origines. Son idylle avec Gaspard a semblé plus convenue.

–    La période historique :
•    C’est un choix judicieux de l’auteur car cette période est peu connue des lecteurs généralement et cela a donné envie à certains d’aller plus loin dans la découverte de ces soldats abandonnés lors de la campagne napoléonienne
•    Il fallait une période sombre et en même temps dominée encore par l’Eglise. L’histoire aurait peut-être pu être placée au Moyen âge pour la croyance en des créatures inhumaines. Pourtant on reconnait que l’on n’aurait pas pu alors évoquer les asiles, les expériences scientifiques faites sur les personnes différentes.

III – Le style de l’auteur :

On apprécie la façon dont l’auteur s’est approprié l’histoire. L’idée de mêler différentes narration n’alourdit pas le récit, au contraire. Les lecteurs ont beaucoup aimé ce changement de rythme. Le journal intime de Blonde a toutefois paru surprenant.
C’est un style très visuel, par lequel on plonge dans l’histoire.
Le prologue est très travaillé et donne un souffle lyrique à ce début de roman. Il induit le lecteur en erreur en évoquant les grondements que l’on attribue aux Bersekers alors que le véritable danger est la guerre, la cruauté des hommes.
Tout cela a donné envie aux participants de lire d’autres écrits de Victor Dixen, notamment la suite de Animale ou encore Phobos qui remporte un certain succès.

Rédigé par Unchocolatdansmonroman

La Reine des Macchabs de Ty Drago

La Reine des MacchabsL’éveil des Macchabs, tome 2

Auteur : Ty Drago
Edition : Bayard jeunesse
Pages : 518

Résumé :

Vous ne connaissez pas les Macchabs ? Tant mieux pour vous ! Car seul une poignée d’adolescents, appelés les Clairvoyants, peuvent les voir tels qu’ils sont : des cadavres puants animés par des entités venues d’ailleurs et qui veulent tous nous éradiquer… Ces ados sont devenus un véritable commando, auto-baptisé les Fossoyeurs. Grâce au jeune Will, presque 13 ans, ils sont parvenus à comprendre comment tuer les Macchabs. Mais ils ne sont pas au bout de leurs peines pour autant… Bientôt, ces terribles envahisseurs envoient dans notre monde le plus redoutable d’entre eux : leurs Reine.

Mon avis :

J’avais acheté le tome 1 suite à une vidéo de Margaux liseuse sur youtube. Je ne savais pas vraiment si j’allais apprécier le genre moi qui ne suis pas fan des livres fantastiques, mais j’ai été agréablement surprise. Malgré le fait que ce soit un livre jeunesse j’aime beaucoup comment c’est raconter. C’est donc suite à cette bonne découverte que j’ai sauté sur le tome 2 dès qu’il est sorti.

Dans ce tome on retrouve la bande des Fossoyeurs, qui pensent que maintenant qu’ils sont trouvés comment tuer les Macchabs ils vont pouvoir se débarrasser de tous. Mais ils sont bien loin du compte. Suite à la mort de Kenny Booth dans le tome 1, la reine des Macchabs décide d’intervenir afin de stopper ces gamins et afin qu’ils ne fassent pas foirer tous ses plan.

J’ai beaucoup aimé la façon dont les personnages étaient d’écrit, j’avais vraiment l’impression de les avoir devant moi et également d’être avec eux lors de leurs combats. Dans ce tome, il y a plein de rebondissements et vraiment des choses auquel je ne m’attendais pas. Et un livre qui me surprend c’est un livre que j’aime.

Conclusion : Je vous le recommande même si vous n’êtes pas spécialement attirer par ce genre habituellement.

Les pierres du rêve de Laurent Whale

Les pierres du rêveLes Pierres du Rêve
Laurent Whale
Éditions Multivers 2016
E-book (177 pages)
http://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=131523

« Les apparences sont souvent trompeuses, c’est une des premières règles que j’ai apprises. Alors, lorsqu’une blonde éplorée, carrossée comme un intercepteur buréen, vient vous demander assistance, vous subodorez une sacrée galère ! »
Dans ce monde où la nostalgie se meurt, la réalité n’est-elle que faux-semblants ?

Une vérité peut en cacher une autre. Les mondes parallèles se croisent et ne se ressemblent pas forcément. Nelson y plonge. Enquête. S’y noie. Y revit. Dans ce carrousel de mort, les noms tourbillonnent ; mais que sont les noms, sinon des étiquettes posées sur du vent ?

Depuis les colonies spatiales jusqu’aux cavernes de Bura-Pela, en passant par les bas-fonds de New Angeles, sa balade tragique tourne au vinaigre. Une course folle pour la vérité. Une course pour la vie. Et pourquoi vivre, si l’on ne rêve pas ?

Entre humour grinçant et règlements de comptes, Nelson promène sa nonchalance d’un autre âge à la face de ses contemporains excédés. Il y a de l’acide dans son scotch. Et ça, ça le met vraiment de mauvais poil, Nelson.

Mon avis :

Nelson Burett, détective de son état sur une planète Terre pour le moins décalée – habitant d’une Chinamérique où les mariages mixtes entre Afros et Blancs ne sont pas très bien vus par la majorité noire, fan de l’archétype du privé incarné par Humgart Bophrey dans les vieux tridis d’avant la conquête spatiale –, se trouve embringué dans une sombre histoire le jour où une cliente à la plastique très pneumatique se présente dans son bureau. Son parcours semé d’embûches et de cadavres aux quatre coins du système solaire débordera largement du cadre d’une « simple » enquête et bouleversera sa vie.

Les Pierres du Rêve, pour moi, c’est un petit collier de pépites. C’est le type de roman que j’adore : côté SF, des planètes lointaines, des formes de vie étranges (j’ai un moment pensé à Anne McCaffrey et à son « Gemme Truc » mangeur de crystal), un univers parallèle plein de clins d’œil à notre monde, d’ailleurs je n’ai pas encore trouvé tous les calembours glissés dans les moindres noms propres. Côté polar, il se trouve que je suis fan de Nestor Burma, de son humour cynique et de son regard désabusé sur le monde : ce livre avait tout pour me plaire !

J’ai dévoré cette enquête dont l’écriture rythmée reflétait bien le rythme effréné des voyages de Nelson Burett à travers la galaxie. Comme Nestor Burma, ce détective est un romantique qui cache son cœur d’artichaut sous un costume de dur sans beaucoup de succès. Le pauvre en aura vu de toutes les couleurs…

Aventures rocambolesques, humour, espace, le tout saupoudré d’un soupçon de philosophie sur notre place dans l’univers, sur ce que nous faisons subir à l’humanité et à notre planète pour les sous, toujours les sous. Un kaléidoscope difficile à décrire en détail sans gâcher le plaisir de la découverte, mais qui vaut le détour.

SF + policier : le mélange des genres passe très bien. Il se trouve que j’ai relu en début d’année les Histoires mystérieuses d’Isaac Asimov, où l’auteur expliquait dans les années 1960 qu’il avait voulu relever le défi de marier intrigue policière et science-fiction. Laurent Whale démontre lui aussi qu’on peut écrire des histoires déjantées, mais qui tiennent la route.

J’ai quand même une critique à faire à ce roman : 177 pages, c’est vraiment trop court à mon goût, tellement ce roman se lit vite.

Merci beaucoup à L@ et aux Éditions Multivers pour cet agréable moment de distraction !