Une odeur de gingembre d’Oswald Wynd

une odeur de gingembreMon résumé:

Sur un navire qui l’emmène auprès de son futur époux, attaché militaire en chine, Mary Mackenzie débute un journal qui la suivra tout au long de sa vie. A vingt ans, elle est pleine d’espoir envers son futur mariage et sa vie en Asie mais elle est vite confrontée à la vie de femme et de mère au foyer, délaissée par un mari peu démonstratif et avare et commet alors une faute impardonnable. Devant abandonnée sa fille, enceinte de son deuxième enfant issu d’une union avec un gradé japonais, elle fuit au Japon pensant trouver enfin le repos. Mais la vie de Mary, comme toutes les vies, sera faite d’une succession de joies et de malheurs dont seuls sa ténacité, son optimisme et son courage lui permettront d’en venir à bout.

Mon avis :

Une odeur de gingembre aurait pu être un chef d’oeuvre. Mais il lui en manque la profondeur: même si on observe l’évolution psychologique du personnage avec le temps, cela reste très superficiel tout comme l’environnement historique, géographique et sociologique dont l’auteur s’est servi mais sur lequel il aurait pu s’appesantir davantage. Par contre, on peut porter au crédit de l’auteur qu’on oublie rapidement que le roman a été écrit par un homme.

Un roman féminin bien écrit donc, mais sans grande consistance à mon goût.

Résumé de l’éditeur:

En 1903, Mary Mackenzie embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard Collinsgsworth, l’attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Fascinée par la vie de Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d’esprit rapidement désapprouvée par la communauté des Européens. Une liaison avec un officier japonais dont elle attend un enfant la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. À travers son journal intime, entrecoupé des lettres qu’elle adresse à sa mère restée au pays ou à sa meilleure amie, l’on découvre le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s’intégrer grâce à son courage et à son intelligence. Par la richesse psychologique de son héroïne, l’originalité profonde de son intrigue, sa facture moderne et très maîtrisée, Une odeur de gingembre est un roman hors norme.

Le Premier Jour de Marc Levy

Le premier jourKeira, archéologue dans la vallée de l’Omo en Ethiopie, ce voit offrir un collier étrange par un petit garçon qu’elle a prénommé Harry. Obligée de rentrer à Paris parce qu’une tempête à dévaster son centre de fouille, elle rencontre Ivory, un vieux professeur à la retraire dans le musée ou travaille sa sœur, qui est bien intrigué par le collier qu’elle porte autour du coup. Celui-ci va le faire analyser.

Il y a aussi Adrian, astrophysicien londonien qui après avoir fait un malaise sur le plateau d’Atacama au Chili, où il étudiait le ciel, est obligé de rentrer en Angleterre. Par un concours de circonstance, leur chemin se retrouve à Londres.

Il se trouve que Keira & Adrian ne sont pas étrangers l’un à l’autre et c’est là que la grande histoire d’amour doit commencer mais également la grande aventure. Tout commence donc par un collier, qu’il est impossible de dater, impossible de déterminer dans quelles matières il est fait, ni même sa fonction. On apprend plus tard que ce collier n’est pas seul et qu’il est le point de commencement à la révolution du savoir de l’origine de notre monde. Ivory avait consacré sa vie à étudier le premier exemplaire et à été vite mis à la retraite car ces hypothèses étaient bien trop effrayantes pour le monde. Keira & Adrian, guidé dans l’ombre par Ivory, vont alors plonger tête la première dans cette course effréné du savoir. Savoir ce que ce collier signifie exactement et quel mystère referme t-il. Filant tantôt en Ethiopie, tantôt en Chine ou encore à Paris, Londres et même en Grèce. Adrian & Keira vont vivre un périple épuisant et semer d’embûches.

La trame de l’histoire est très bien menée. Tout est intriguant, on sait que l’on va quelque part mais, on ce sait pas où exactement. On sait aussi que l’on cherche des réponses, mais on ne sait pas lesquelles. J’avoue avoir eu du mal à accrocher au début (plus de 20 jours pour le terminer, cela reste un record chez moi). Faut dire que l’histoire met beaucoup de temps à se mettre en place, tout simplement parce que Keira ne se préoccupe pas du tout de savoir d’où vient son pendentif avant qu’Ivory fasse naître en elle le besoin et l’envie de savoir.

J’ai adoré la quête à suivre, les voyages à travers le monde. L’imaginaire est tout de même de sortie puisque mise a pars Londres et Paris, aucun autre endroit n’est décrit avec précisions. La soif de connaissance nous attrape vite et même si tout cela reste peu probable, je me suis prise rapidement au jeu d’imaginer pouvoir répondre aux questions posées pendant le déroulement de l’histoire. Et si tout cela était réel, moi aussi j’aurais aimé savoir coûte que coûte la vérité.

Les personnages sont très attachant, autant les principaux, que les personnages secondaires. Walter est un sacré personnage d’ailleurs. L’humour est mis à l’honneur à chacun de ces passages avec Adrian. Très sarcastique aussi. Il en est de même pour la mère d’Adrian, j’ai adorée les passages en Grèce où elle apparaissait. Concernant Ivory, j’ai eu du mal à le cerner. Il est tantôt gentil, tantôt manipulateur. Il cache beaucoup de choses et malgré tout c’est un personnage très intéressant. Keira est assez effrontée. Elle cache également beaucoup ces sentiments, elle devient même agaçante par moment mais, elle reste passionnée et c’est un trait de son caractère que j’ai apprécié. Adrian est intelligent, drôle, pleins de ressources mais maladroit. Je pense que c’est le meilleur mot pour le qualifier : maladroit.

J’ai trouvé quelques défauts au livre, parce que oui tout n’est pas parfait.

Le personnage d’Harry. J’ai été assez déçue de ne pas le retrouver par la suite de l’histoire. Il apparaît comme il disparaît, sans raison apparente. On a vraiment l’impression qu’il a été là juste pour donner le pendentif à Keira et rien d’autre. A la place de créer un personnage, M.Levy aurait pu faire trouver le collier par Keira lors d’une de ces fouilles, cela aurait été peut être plus cohérent.

L’histoire d’amour en fond de trame. Pourquoi tout est toujours si compliqué avec les histoires d’amour ? J’ai moyennement apprécié le personnage de Keira sur le côté sentimental. A coup de « je t’aime, moi non plus ». Par contre, le faite que le couple ai un petit côté lié au destin était vraiment appréciable.

Le coup de l’organisation internationale cachée dans l’ombre. Un coup elle veut nuire à nos deux aventuriers, un coup elle lui vint en aide. Trahison et avis divergent. Cela faisait un peu trop scénario irréel et j’ai eu du mal à l’intégrer à l’histoire.

Cela reste tout de même un avis à chaud sans avoir lu le tome suivant qu’est « La première nuit ». Je pense revenir sur plusieurs choses plus tard, une fois l’histoire achevée dans son entièreté.

L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Reif Larsen

Prodigieux voyageCe livre trônait depuis un moment dans ma bibliothèque sans pouvoir me décider à le lire. Quand je l’ai enfin sorti de là, car décidément cela faisait trop longtemps qu’il y prenait la poussière (simple expression, je nettoie mes livres au plumeau s’il vous plaît), j’ai d’abord eu du mal à rentrer dans l’histoire en raison de la forme un peu particulière du livre. La lecture, sans cesse coupée par les annotations à lire, perturbait quelque peu ma concentration. Après une pause de quelques jours, je m’y suis plongée à nouveau pour mon plus grand bonheur. Je me suis laissée emporter par cette histoire tout en nuance.

Au premier abord, c’est « juste » un enfant surdoué qui veut aller récupérer son prix. Puis on comprend petit à petit qu’il y a bien plus derrière cette façade. Tout doucement T.S. brise le mur de pierre qui entoure son cœur meurtri pour nous dévoiler le terrible incident qu’il a vécu quelques mois plus tôt et qui le déchire de douleur. Plus qu’une aventure, ce livre est un parcours initiatique de la vie qui pose les questions sur les relations humaines toujours complexes et le deuil.

T.S. est également particulièrement bien travaillé. Certes, il est surdoué et ses réflexions matures sont impressionnantes, mais on y retrouve disséminer intelligemment des questionnements, sentiments, envies et jeux d’un enfant de son âge qui se découvre tout en découvrant la vie.

Le travail de l’auteur est tout simplement époustouflant de précisions qu’il s’agisse des recherches scientifiques, historiques ou de toutes les cartes qui ponctuent le roman d’anecdotes croquantes et drôles sur le monde.

L’unique petit bémol est que j’ai légèrement décroché au milieu de l’histoire quand T.S. lit le journal de sa mère. Bien qu’important, ce passage est tout de même long et nous coupe totalement de la trame.

Néanmoins, je suis ravie d’avoir lu ce riche écrit qui cumule bien des atouts : plume maitrisée, drôle et captivante ; aventures et dangers : voyage ; réflexions sur la vie ; quête initiatique. Tout est juste, parfois dur, mais sans jamais tomber dans le pathos grâce à ce regard enfantin.

Fini les garçons! de Pamela Wells

Fini les garçonsAprès ma rupture, ma meilleure amie m’a conseillé « Fini les garçon ». J’ai au début hésiter puis je me suis lancée. Après tout, quoi de mieux pour se remettre d’un chagrin d’amour que de lire une histoire sur des filles qui ne veulent plus souffrir à cause des garçons ?

Fini les garçons par Pamela Wells :
Sydney Howard, Raven Valenti et Kelly Waters sont toutes les trois folles amoureuse de leurs petits copains. Mais un jour ceux-ci rompent et leurs mondes s’écroulent ! Elles se retrouvent ensemble chez Alexia (une de leur meilleure amie célibataire) qui décide de mettre au point un code pour ne plus souffrir à cause des garçons. Règle n°1 : Toute communication avec l’Ex, par e-mail, SMS ou autre, est formellement interdite. Supprimez son nom de votre carnet d’adresse mail.

Je vous laisse découvrir les 24 autres règles ! Un super livre que je conseil aux filles célibataires !
Bonne lecture

Pour une mine de diamants d’Audrey Alwett (Princesse Sara, Tome 1)

princesse sara 1J’ai  adoré l’interaction des personnages avec les automates.
Les styles de l’époque sont bien respecté supers dessins.
J’aime bien l’ambiance du livre.
Personnages touchants une BD pleine d’émotions.
La tristesse et la naïveté de Sara sont très touchante au début. Un beau scénario, de belles citations.
J’adore comment est dessiné Sara, ses yeux « effet manga » sont magnifiques.
Sara est tellement gentille serviable comme je l’ai dit plus tôt de beaux personnages avec de beaux caractères.

SUPERBE HISTOIRE ET SCENARIO
19/20