Le visage de Satan de Florent Marotta

Le visage de SatanLe visage de Satan de Florent Marotta – Taurnada Editions.
Thriller – 375 pages.

Je tiens avant toute chose remercier Taurnada Editions via Joël pour cet envoi du livre lu dans le cadre de mon premier partenariat ainsi que la team de Livraddict pour sa confiance.

Synopsis :

Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L’endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées. Puis un râle d’agonie s’étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre. L’homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher. Son visage n’était que souffrance, rictus d’agonie et d’abomination. "Faites que je meure", implora-t-il en silence.

Mon avis :

Je découvre Florent Marotta au travers de son 2ème livre « le visage de Satan ». La plume de cet auteur est puissante, claire, imagée à souhait et ce que j’ai particulièrement apprécié c’est qu’il m’a entraîné dans un monde satanique que je ne connaissais pas.

L’histoire commence fort, très fort, d’une noirceur sans nom et dès les premières pages je suis entrée dans ce monde comme dans une ruelle sombre. Gino, ce policier déchu et tourmenté, devenu détective,  m’a pris la main et m’a entraîné avec lui dans cette aventure et dans le monde du satanisme.

Immédiatement j’ai été touchée par Gino,  car émanent  de lui une force, une fragilité et bien des démons. Pourtant l’auteur a su me faire entrevoir une sensibilité de ce personnage notamment la relation comme mère-enfant avec Fabienne, la gardienne d’immeuble puis avec Morgane.

Puis sont arrivés petit à petit les autres personnages, Sibylle Pech que l’on devine machiavélique, son ancien collègue et ami Arthy qui l’aide malgré tout et le couvre très souvent puis Abraxas… Ce démon…….

Morgane, cette femme libraire, spécialisée dans l’univers satanique, qui lui ouvre un champs des possibles infini avec son savoir dans le domaine et aussi d’autres perspectives que l’on découvrira plus tard. Il y a également d’autres personnages mais pour moi ce sont les plus centraux.

L’histoire se déroule dans un Paris très noir, j’ai vu ce Paris sombre, ces ruelles noires, oppressantes, où d’atroces meurtres sont commis au nom de Satan. On suit durant ce livre une enquête policière où se mêlent , connaissances  maîtrisées par l’auteur ( milieu du satanisme),  meurtres horribles suivant une logique, la logique d’Abraxas et de ses disciples, où tout se lie merveilleusement bien, le passé de cet homme sans sentiment (Abraxas), l’intrigue policière et l’enquête.

Il m’a été très difficile de lâcher ce livre car la plume de l’auteur m’a fait ressentir une tension, une envie de découvrir la fin de cette histoire. Il a  l’art de faire imaginer des situations (scènes de satanisme), description des meurtres, des endroits où tout est teinté de noirceur, ce livre comporte également bon nombre de rebondissements où je me suis souvent demandé pourquoi Gino réagissait de telle ou telle manière (capable d’être fort et faible à la fois).

Pour terminer, je conseillerai vivement ce livre riche en émotions de toutes sortes,  qui en plus de nous offrir une histoire policière nous apprend à connaître ce monde bien sombre. Toutefois, ne pas trop se fier, pour les âmes sensibles, à la 4ème de couverture, qui peut paraitre très difficile, c’est une scène du livre mais tellement d’autres trésors s’y cachent…..

Méfiez-vous du 13ème signe de Romina Russell

ZodiaquePour ma dernière lecture de l’année, je me suis attaquée à un petit pavé d’environ 500 pages et qu’est-ce-que j’ai adoré ce livre!

L’univers mythologique présenté par l’auteur est tout simplement fantastique. J’ai tellement aimé voir notre personnage principal, Rhoma, évoluer dans cette univers étroitement lié aux signes astrologiques. Il était extrêmement bien développer et surtout complet. Et, je pense que c’est pour ça que j’ai autant apprécié cette lecture.

Pour ce qui est de l’intrigue, elle est très bien menée avec des rebondissements rythmés tout au long du livre. Cependant, il y a quand même quelques longueurs.

Au niveau des personnages, j’ai beaucoup aimé Rhoma même si elle ne prenait pas toujours les meilleurs décisions. Mathias natif du signe du Cancer comme Rhoma, m’a agacé. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je n’arrivais pas à l’apprécier. Je pense que sa personnalité et ses manières qui m’ont énervé.  En revanche, Hysan, natif du signe de la Balance, je l’ai adoré. Je me suis beaucoup retrouvée en lui étant moi même de ce signe.

Enfin, la plume de l’auteur est très agréable et fluide ce qui m’a permis de lire ce roman assez vite.

Pour conclure, je vous recommande vivement ce livre qui vous fera passer un très bon moment et il faut l’avouer la couverture est aussi magnifique.

Merci à Livraddict et Michel Lafon de m’avoir permis de faire ce partenariat.
Bonne année 2016 à tous !

Horrible prophétie de Victoria Martin

Horrible prophétieHorrible prophétie
Victoria Martin
Édilivre 2015 – 38 pages, pdf

*Résumé*

Un village doit accueillir la foire d’automne, seulement voilà : tout se complique lorsqu’un bateau fantôme arrive au port. C’est alors la réalisation d’une horrible prophétie qui va entraîner la population dans le chaos. Lénora, jeune magicienne diplômée de l’Académie de Magie, est témoin d’un drame qui la marquera à jamais…

*Mon avis*

Une histoire intéressante, cette Horrible prophétie, que j’ai lue d’une traite, impatiente de savoir comment les choses allaient se terminer pour Lénora. J’aurais aimé un peu plus de détails sur son devenir, j’ai trouvé que son sort était réglé un peu vite par rapport à ce que laissaient entendre les paroles de son maître. Étrange héroïne, d’ailleurs, qui brille autant par son courage que par son impitoyable cruauté. Et tout ça pour quoi ? Retour à la case départ, l’auteure est aussi impitoyable que son personnage principal ! Il y a du Lovecraft dans cette nouvelle dont les protagonistes sont irrémédiablement entraînés vers un destin inévitable, et une fin digne d’un bon film d’horreur. Dans le style aussi, il y a de belles trouvailles, un rythme qui illustre bien l’avancée inexorable de la prophétie. Une découverte sympathique, donc, dans l’ensemble.

Mais. Un gros MAIS, vu de ma fenêtre. J’avoue, j’ai un léger (sisi, léger) a priori contre l’auto-édition. Ma première expérience avait été assez mitigée, avec une excellente histoire gâchée par de grossières fautes. Comme je ne veux pas me laisser arrêter par un préjugé, je me suis dit qu’avec ce partenariat L@ et Édilivre, je ne prenais guère de risque : Horrible prophétie est une histoire courte, le fantastique m’a toujours plu, l’accroche était tentante. Autant se faire un avis sur pièce ! L’avertissement de Victoria Martin avant de m’envoyer l’e-book, « attention, l’éditeur a rajouté quelques fautes d’orthographe », m’a fait pester, évidemment. Et le BAT, il est passé où ? Mais j’ai décidé de ne pas me laisser arrêter par la perspective de quelques coquilles – il y en a dans les meilleures publications, les correcteurs ne sont que des humains, après tout. Et Victoria a courageusement accepté mon avertissement, « attention, je suis littéralement allergique aux fautes d’orthographe, s’il y en a trop des oreilles vont siffler pendant ma lecture » donsmofb (29) .

Je suis désolée de le dire, mais quelqu’un a dû avoir de sérieux acouphènes… Ma lecture n’a pas été un long fleuve tranquille, le fond a été trop souvent parasité par la forme, dommage. Pour moi, Horrible prophétie mériterait un sérieux polissage pour révéler tout son potentiel. Éliminer les fautes d’orthographe beaucoup trop nombreuses, qui qu’en soit le responsable, réviser la cohérence des temps, remédier en particulier à la surabondance de virgules superflues (« Ça sera, ton jugement. » Quel dommage, tout de même !)

De l’extérieur, j’ai l’impression que ces entreprises qui permettent à tout un chacun de faire imprimer ses écrits à compte d’auteur, même si elles donnent la possibilité à des auteurs débutants de franchir la barrière et de se faire connaître du public, s’asseoient allègrement sur ce qui constitue (à mes yeux) l’essence du métier d’éditeur : accompagner l’auteur et faire le nécessaire pour s’assurer qu’au moment de l’impression, le résultat sera optimal. C’est à eux de détecter les petites incohérences, les petits détails qui font la différence entre une histoire sympathique et un excellent roman.

Du diamant brut à la bague qui brille de mille feux, il y a tout un travail à effectuer, de préférence main dans la main avec l’auteur.

Je ne peux qu’encourager Victoria à persévérer, je ne regrette pas d’avoir cédé à la curiosité même si je reste sur mon opinion mitigée vis-à-vis de l’auto-édition. Et comme toujours, merci L@ pour cette découverte !

Log Horizon de Mamare Touno et Kazuhiro Hara

ih-g23cNXjm0NnKgui6FrQNEHRU@317x475Tout d’abord je tiens à remercier les Éditions Ofelbe et Livraddict pour ce partenariat !

J’ai tout simplement adoré Log horizon et j’ai vraiment été tenté lorsque je l’ai vu dans les partenariats car je n’avais jamais lu de light novel . Et je pense très certainement retenter l’expérience !

J’ai adoré ce concept de jeu virtuel où tous ses joueurs sont coincés. Ça donne un aspect un peu dramatique à un concept qui est censé être amusant. Cela permet aussi de montrer les différentes personnalités lorsqu’ils se confrontent à ce genre de situation. J’ai vraiment ça très intéressant mais ce sont les personnages qui m’ont le plus plus.

J’ai d’abord adoré Naotsugu qui est vraiment très marrant et il apporte de la gaieté dans cet univers. Par contre j’ai eu un peu de mal avec le personnage principal Shiroe car je le trouve un peu froid mais après quelques pages j’ai réussi à vraiment l’apprécier car c’est une bonne personne qui se soucie des autres sans rien en contrepartie et j’aime sa combativité ainsi que son courage. Après il y a aussi Akatsuki que j’ai trouvé diablement mignonne. Malgré sa force pour quelqu’un de sa petite taille, elle n’en reste pas moins attachante. Mais ce que j’ai aimé dans ce livre c’est qu’on rencontre une multitude de personnages et on arriverait presque à ne pas faire la différence entre personnages principaux et secondaires.

J’ai aussi adoré l’idée des guildes, on se demande constamment si finalement Shiroe va enfin accepter d’en faire partie d’une ou alors si inconsciemment il n’en a pas déjà créé une. Après le seul point négatif je dirais que j’ai eu un peu de mal avec les vocabulaires de gamers car même si l’univers est un jeu, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de mots associé mais bon après un certain temps d’adaptation on arrive à comprendre certains termes sans problème. Sinon ce seul point négatif se noie littéralement dans cet univers que j’ai complètement adoré. On sent qu’il y a de la recherche et le travail est très sérieux.

Pour conclure j’ai adoré ce livre  car il est vraiment addictif ! 500 pages dévorés très facilement et encore on en redemande ! Merci encore une fois pour m’avoir fait découvrir cette petite merveille

Pictural de Matthieu Biasotto

couv2Résumé :

Entre grosses tuiles et petites galères, ma vie ressemble à de la survie. Ni plus, ni moins. Je suis Astrid Dufrene. Je suis un paradoxe de la tête au pied. Je n’avance pas, puisque je passes mes journées à douter.
L.Dattello est l’artiste peintre le plus doué de sa génération. Mondialement connu, excentrique, mystérieux et dangereusement attirant. Profane en matière d’Art, je n’ai jamais entendu parler de lui. Mon niveau artistique avoisine le zéro. Pour moi, Picasso n’existe qu’en version diesel ou essence. Et j’exagère à peine.
Lorsque nos trajectoires totalement opposées se croisent, nos destins vous se confondre autour du secret qu’il garde jalousement.
Ce qu’il attend de moi? Ce qu’il me trouve? Je l’ignore. Tout comme ce que je suis prête à faire pour lui.

Avis :

Avant de dire quoi que ce soit, j’aimerais remercier Livraddict qui m’a permis de faire ce partenariat (le tout premier) ! Je suis passée limite, mais grâce à la gentillesse de la Team, j’ai pu acquérir ce livre.

Pourquoi ce livre? Pour l’image, pour le titre, et pour tout ce que je n’avais pensé voir au premier abord.

J’ai commencé par le premier chapitre. (Logique, me diriez vous).
J’ai respiré, puis fait une pause.
Parce qu’il s’agissait d’une plume qui me convenait tout à fait, parce que chaque mot m’avait semblé juste. Parce que ça parlait de peinture, et que comme vous le savez, c’est mon truc.
Alors pour être franche, je suis hypra-super-méga (et tout ce que vous voulez) contente d’avoir ouvert (virtuellement, du moins) ce livre!

On y ressent la peinture, on y ressent le coup d’oeil, la ligne des plumes encrées de peinture, et surtout, on sent le pigment, l’adresse.

Je ne sais pas trop quoi vous dire, à part que tout de suite, j’ai accroché.

On découvre ensuite une jeune femme qui me plait beaucoup, et ce pour une raison en particulier. Son caractère, tout d’abord. Je ne le répéterais jamais assez, mais j’aime les femmes qui s’affirment, qui vivent. Qui suivent leurs émotions, et qui parfois débordent de tout et de n’importe quoi.
Comme un pinceau gorgé d’eau à l’aquarelle qui délivre toutes ces couleurs d’un coup, trop rapidement, gâchant l’arrière plan qu’on avait mit tant de temps à faire (ça sent le vécu, non?).

Je ne sais pas si vous arrivez à me suivre, je vais essayer d’être un peu plus claire (et non, ce n’est pas une blague sur les nuances de peinture, quoi que).

Disons qu’Astrid ressemble à un électron libre. Elle déborde (d’où ma précédente image). Moi, ça m’a plu. A lot. Cette énergie qu’elle même n’arrive pas à catalyser, à maintenir pour trouver son équilibre. Ca laisse la place à l’évolution, à son épanouissement. Et je trouve que l’auteur a émerveillement exploité cette idée.

En fait, j’ai été surprise page après page. J’ai aimé le flirt, la découverte, les jeux. J’ai rit, mais alors, franchement rit. A m’imaginer certaines scènes, des frôlants même le cocasse.

C’était délicieux.

J’avais l’impression d’entendre une de mes amies me narrer des moments gênants, ou lire ses Sms écris en urgence sous le coup de l’émotion (Charlène, spéciale dédicace Mdj).
Alors, on s’attache (Et on s’emprisonne, avec une flèche… Pardon.).

Et comme je vous l’ai dit, des surprises arrivent. Certaines plus grosses que d’autres. Et on se dit, wouah, cette histoire parait si réelle, c’est presque troublant. On en vient à y croire, comme à une autobiographie.
Les ellipses accentuent cette impression, celle du temps qui passe où l’on fait rapidement le bilan de ce qui a changé, de ce qui nous a fait grandir.

J’ai conscience de ne pas être très précise, c’est simplement que je vous lire mes sensations comme j’ai pu les ressentir, et comme je les vis encore en ce moment, où j’écris ces lignes.

A la fin, j’étais troublée, bouleversée.

Car ce roman venait d’entrer dans la catégorie des romans qui m’ont marqué, et j’ai actuellement un goût de gratitude qui revient.

Gratitude envers l’auteur tout d’abord, qui a si gentiment envoyé son roman dans ma boite mail.
Gratitude envers son génie ensuite, celui d’avoir crée une histoire plus vraie que nature.
Et Gratitude envers cette même nature, qu’il a su garder dans ses personnages et qui les rend si réels, si plausibles, si humains.

Merci.

C’était une découverte, et je n’ai qu’un regret, ne pas avoir une édition papier où je pourrais retenir le numéros des pages qui m’ont particulièrement marqué icon_smile

Je tenais à vous mettre un extrait, espérant qu’il vous plaise autant qu’il m’a parlé.

Je dépose une touche de fauve au milieu d’un aplat gris Payne. Je monte mes couleurs. Des gammes lumineuses qui accordent la vie. Pour le tracé, tout est fini. Des variations dans le geste. Des nuances dans l’intention. Je sais exactement où je vais. Au bout de mes doigts, le subtil est illimité, à condition de savoir comment l’aborder. À l’aide d’un large spalter, je gifle le lin, pour le maudire comme la peste. Puis vient une caresse du pinceau avec spleen et tendresse. Parfois à l’excès, souvent à l’instinct. Emporté par l’élan créatif, transcendé par l’exécution, je vibre. Son portrait, je le peins.

Ah oui, c’est vrai que d’habitude je note.

Pour le coup, c’est un exercice difficile, car ce roman ne peut se ranger à mes yeux dans aucune des catégories, encore moins dans celles que j’ai l’habitude de lire. (Encore une fois, no comparaison, je note le livre pour ce qu’il est, dans son style, dans son entièreté) icon_smile. Mais le thème était si géant, si bien traité, les choses si bien ficelées. J’ai vraiment aimé cette lecture.

Allez, j’essaie : 17/20. Et dire que j’ai failli passer à côté ! Un excellent roman. Une sublime histoire. Et c’est pour moi un hymne à la vie.

Merci Livraddict, et merci, merci, à Matthieu Biasotto.

Bonne lecture, et à soon pour une newvelle chronique, my livrovores,

Fang-Wide.