Log Horizon de Mamare Touno et Kazuhiro Hara

ih-g23cNXjm0NnKgui6FrQNEHRU@317x475Tout d’abord je tiens à remercier les Éditions Ofelbe et Livraddict pour ce partenariat !

J’ai tout simplement adoré Log horizon et j’ai vraiment été tenté lorsque je l’ai vu dans les partenariats car je n’avais jamais lu de light novel . Et je pense très certainement retenter l’expérience !

J’ai adoré ce concept de jeu virtuel où tous ses joueurs sont coincés. Ça donne un aspect un peu dramatique à un concept qui est censé être amusant. Cela permet aussi de montrer les différentes personnalités lorsqu’ils se confrontent à ce genre de situation. J’ai vraiment ça très intéressant mais ce sont les personnages qui m’ont le plus plus.

J’ai d’abord adoré Naotsugu qui est vraiment très marrant et il apporte de la gaieté dans cet univers. Par contre j’ai eu un peu de mal avec le personnage principal Shiroe car je le trouve un peu froid mais après quelques pages j’ai réussi à vraiment l’apprécier car c’est une bonne personne qui se soucie des autres sans rien en contrepartie et j’aime sa combativité ainsi que son courage. Après il y a aussi Akatsuki que j’ai trouvé diablement mignonne. Malgré sa force pour quelqu’un de sa petite taille, elle n’en reste pas moins attachante. Mais ce que j’ai aimé dans ce livre c’est qu’on rencontre une multitude de personnages et on arriverait presque à ne pas faire la différence entre personnages principaux et secondaires.

J’ai aussi adoré l’idée des guildes, on se demande constamment si finalement Shiroe va enfin accepter d’en faire partie d’une ou alors si inconsciemment il n’en a pas déjà créé une. Après le seul point négatif je dirais que j’ai eu un peu de mal avec les vocabulaires de gamers car même si l’univers est un jeu, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de mots associé mais bon après un certain temps d’adaptation on arrive à comprendre certains termes sans problème. Sinon ce seul point négatif se noie littéralement dans cet univers que j’ai complètement adoré. On sent qu’il y a de la recherche et le travail est très sérieux.

Pour conclure j’ai adoré ce livre  car il est vraiment addictif ! 500 pages dévorés très facilement et encore on en redemande ! Merci encore une fois pour m’avoir fait découvrir cette petite merveille

Pictural de Matthieu Biasotto

couv2Résumé :

Entre grosses tuiles et petites galères, ma vie ressemble à de la survie. Ni plus, ni moins. Je suis Astrid Dufrene. Je suis un paradoxe de la tête au pied. Je n’avance pas, puisque je passes mes journées à douter.
L.Dattello est l’artiste peintre le plus doué de sa génération. Mondialement connu, excentrique, mystérieux et dangereusement attirant. Profane en matière d’Art, je n’ai jamais entendu parler de lui. Mon niveau artistique avoisine le zéro. Pour moi, Picasso n’existe qu’en version diesel ou essence. Et j’exagère à peine.
Lorsque nos trajectoires totalement opposées se croisent, nos destins vous se confondre autour du secret qu’il garde jalousement.
Ce qu’il attend de moi? Ce qu’il me trouve? Je l’ignore. Tout comme ce que je suis prête à faire pour lui.

Avis :

Avant de dire quoi que ce soit, j’aimerais remercier Livraddict qui m’a permis de faire ce partenariat (le tout premier) ! Je suis passée limite, mais grâce à la gentillesse de la Team, j’ai pu acquérir ce livre.

Pourquoi ce livre? Pour l’image, pour le titre, et pour tout ce que je n’avais pensé voir au premier abord.

J’ai commencé par le premier chapitre. (Logique, me diriez vous).
J’ai respiré, puis fait une pause.
Parce qu’il s’agissait d’une plume qui me convenait tout à fait, parce que chaque mot m’avait semblé juste. Parce que ça parlait de peinture, et que comme vous le savez, c’est mon truc.
Alors pour être franche, je suis hypra-super-méga (et tout ce que vous voulez) contente d’avoir ouvert (virtuellement, du moins) ce livre!

On y ressent la peinture, on y ressent le coup d’oeil, la ligne des plumes encrées de peinture, et surtout, on sent le pigment, l’adresse.

Je ne sais pas trop quoi vous dire, à part que tout de suite, j’ai accroché.

On découvre ensuite une jeune femme qui me plait beaucoup, et ce pour une raison en particulier. Son caractère, tout d’abord. Je ne le répéterais jamais assez, mais j’aime les femmes qui s’affirment, qui vivent. Qui suivent leurs émotions, et qui parfois débordent de tout et de n’importe quoi.
Comme un pinceau gorgé d’eau à l’aquarelle qui délivre toutes ces couleurs d’un coup, trop rapidement, gâchant l’arrière plan qu’on avait mit tant de temps à faire (ça sent le vécu, non?).

Je ne sais pas si vous arrivez à me suivre, je vais essayer d’être un peu plus claire (et non, ce n’est pas une blague sur les nuances de peinture, quoi que).

Disons qu’Astrid ressemble à un électron libre. Elle déborde (d’où ma précédente image). Moi, ça m’a plu. A lot. Cette énergie qu’elle même n’arrive pas à catalyser, à maintenir pour trouver son équilibre. Ca laisse la place à l’évolution, à son épanouissement. Et je trouve que l’auteur a émerveillement exploité cette idée.

En fait, j’ai été surprise page après page. J’ai aimé le flirt, la découverte, les jeux. J’ai rit, mais alors, franchement rit. A m’imaginer certaines scènes, des frôlants même le cocasse.

C’était délicieux.

J’avais l’impression d’entendre une de mes amies me narrer des moments gênants, ou lire ses Sms écris en urgence sous le coup de l’émotion (Charlène, spéciale dédicace Mdj).
Alors, on s’attache (Et on s’emprisonne, avec une flèche… Pardon.).

Et comme je vous l’ai dit, des surprises arrivent. Certaines plus grosses que d’autres. Et on se dit, wouah, cette histoire parait si réelle, c’est presque troublant. On en vient à y croire, comme à une autobiographie.
Les ellipses accentuent cette impression, celle du temps qui passe où l’on fait rapidement le bilan de ce qui a changé, de ce qui nous a fait grandir.

J’ai conscience de ne pas être très précise, c’est simplement que je vous lire mes sensations comme j’ai pu les ressentir, et comme je les vis encore en ce moment, où j’écris ces lignes.

A la fin, j’étais troublée, bouleversée.

Car ce roman venait d’entrer dans la catégorie des romans qui m’ont marqué, et j’ai actuellement un goût de gratitude qui revient.

Gratitude envers l’auteur tout d’abord, qui a si gentiment envoyé son roman dans ma boite mail.
Gratitude envers son génie ensuite, celui d’avoir crée une histoire plus vraie que nature.
Et Gratitude envers cette même nature, qu’il a su garder dans ses personnages et qui les rend si réels, si plausibles, si humains.

Merci.

C’était une découverte, et je n’ai qu’un regret, ne pas avoir une édition papier où je pourrais retenir le numéros des pages qui m’ont particulièrement marqué icon_smile

Je tenais à vous mettre un extrait, espérant qu’il vous plaise autant qu’il m’a parlé.

Je dépose une touche de fauve au milieu d’un aplat gris Payne. Je monte mes couleurs. Des gammes lumineuses qui accordent la vie. Pour le tracé, tout est fini. Des variations dans le geste. Des nuances dans l’intention. Je sais exactement où je vais. Au bout de mes doigts, le subtil est illimité, à condition de savoir comment l’aborder. À l’aide d’un large spalter, je gifle le lin, pour le maudire comme la peste. Puis vient une caresse du pinceau avec spleen et tendresse. Parfois à l’excès, souvent à l’instinct. Emporté par l’élan créatif, transcendé par l’exécution, je vibre. Son portrait, je le peins.

Ah oui, c’est vrai que d’habitude je note.

Pour le coup, c’est un exercice difficile, car ce roman ne peut se ranger à mes yeux dans aucune des catégories, encore moins dans celles que j’ai l’habitude de lire. (Encore une fois, no comparaison, je note le livre pour ce qu’il est, dans son style, dans son entièreté) icon_smile. Mais le thème était si géant, si bien traité, les choses si bien ficelées. J’ai vraiment aimé cette lecture.

Allez, j’essaie : 17/20. Et dire que j’ai failli passer à côté ! Un excellent roman. Une sublime histoire. Et c’est pour moi un hymne à la vie.

Merci Livraddict, et merci, merci, à Matthieu Biasotto.

Bonne lecture, et à soon pour une newvelle chronique, my livrovores,

Fang-Wide.

1809 – La conquête de l’espace d’Alex Alice (Le château des étoiles, Volume 2)

chateau des étoiles 2 Alex AliceEncore une nouvelle bombe, un tome 2 à la hauteur du premier, un délice visuel, un régal à tout point de vue. Une fois commencé, impossible de décrocher jusqu’à la fin. C’est décidément une merveilleuse BD que nous offre Alex Alice. Les planches sont toutes plus magnifiques les unes que les autres, plein de détails, de finesses, de couleurs tendres, de découpes de cases originales.

Et cette histoire débordante de mystères, de conquêtes spatiales sur fond magico-scientifique. Aventure, faits historiques, lieux réels, science, personnages complexes, ambiguës, attachants. Le mélange est parfaitement dosé, génialissime !

Je ne tarie pas d’éloges pour cette grandiose BD qui atteint à présent à égalité avec Blacksad la première marche du podium de mes BD préférées.

Iceltane de Célia Flaux

IceltaneTous mes remerciements à Livraddict et aux éditions voy'[el] pour la lecture d’Iceltane.

Présentation de l’éditeur :

D’un côté, l’Empire watashitachi. De l’autre, l’Union. Au milieu, Iceltane, planète conquise par l’Empire, mais trop proche des frontières de l’Union. Carys Llanelli a fui Iceltane pour échapper au joug des Watashitachi. Elle lutte au sein du Département Diplomatique de l’Union pour que des nations indépendantes ne connaissent pas le même sort que sa planète natale.

Toweda, lui, est un brillant officier de l’armée impériale, dont l’histoire recèle un dangereux secret aux cheveux blonds. Quand chacun des camps envoie une délégation négocier la paix sur un astéroïde, le passé et le présent entrent en collision. Pour Carys et Toweda, les choix s’annoncent difficiles.

Mon avis :

Iceltane est un soap opera dominé par des tensions intergalactiques entre deux factions.  L’Empire est un régime militaire, autoritaire, dont les membres ? citoyens ? soldats ?, les Watashitachi (Nous ou nous autres en japonais) sont obsédés par la discipline, la propreté et la conviction de leur supériorité sur les autres civilisations. L’Union est une Fédération de planètes « libres » ayant fait alliance pour se protéger, entendez circonscrire les activités de l’Empire. Ses représentants sont issus de tous horizons, même si l’héroïne, Carys, vient d’une planète sur laquelle les patronymes et toponymes sont majoritairement à consonance celtique.

Je résume, Carys est une belle celte pétillante au passé malheureux qui s’apprête à tomber amoureuse de l’officier Toweda (de l’Empire), un beau  japonais, ascète tourmenté, disposant de toutes les qualités nécessaires pour tempérer ses ardeurs. C’est sur fond d’incident diplomatique et de conflit de civilisations que se jouera pour eux la possibilité de vivre ou non leur amour.

Iceltane est une lecture qui ne présente aucune difficulté particulière. Les personnages sont en nombre limité et assez stéréotypés. Les virages de l’intrigue sont nombreux dans la seconde partie du roman mais comme ils ne sont pas particulièrement sophistiqués, on n’est jamais perdu, même si la narration aurait pu être mieux liée. La langue ne constitue pas un écueil, elle est facile, parfois approximative et peuplée d’idiomes répandus (dans le premier paragraphe, on a le « matin brumeux », la « fine pellicule de givre » et le tramway qui s’arrête dans un « concert de grincements »pour que l’héroïne s’y installe au sein de la « foule métissée » d’Iceltane).

C’est donc en territoire connu que Célia Flaux livre son grand message de tolérance : on peut aimer l’autre au-delà des conflits territoriaux, de son appartenance à une autre civilisation, bref, on peut aimer l’Autre au-delà de soi.

C’est joli message, qu’il n’a jamais été aussi nécessaire de transmettre, c’est pourquoi je pense qu’il aurait mérité un meilleur écrin. Célia Flaux possède un talent de conteuse et la capacité d’élaborer des récits prenants mais, à mon sens, elle doit s’affranchir des lieux communs narratifs et littéraires pour produire un vrai roman de qualité, moins balisé, qui sollicite davantage les capacités d’imagination et de représentation du lecteur.

Mention spéciale pour la belle couverture de Sabrina Tobal, dont l’illustration, comme le récit de Célia Flaux, témoigne d’une immersion dans l’univers du manga.

L’otage de Chris Bradford

bodyguardJ’ai bien aimé ce livre et je lirais le tome 2.

Attention Spoiler (Surlignez pour lire)

SPOILER SPOILER SPOILER il y a juste la fin qui m’a déplu car je trouve que c’est baclé , que Alicia et Connor se disent en revoir et puis paf il l’a verra plus ! Et puis j’aurais aimé que Connor n’enchaine pas les missions .

Fin de spoiler

J’espère revoir Alicia dans les tomes suivants , car je me suis beaucoup attaché a ce personnage. L’écriture est top.