Une vie plus belle de Diane Chamberlain

Une vie plus belleRésumé :

Quand ils se sont rencontrés, Robin et Travis avaient quinze ans. L’année d’après, ils tombaient amoureux. Pour eux, tout a été trop vite, trop fort : quand Robin est tombée enceinte, leur monde et la vie qu’ils voulaient se construire ont volé en éclats. Une seule chose est restée : Bella, la petite fille adorée que Travis élève seul depuis sa naissance, quatre ans auparavant. Mais lorsque leur maison est détruite dans un incendie, et que le spectre de la pauvreté se profile pour lui et Bella, Travis comprend que sa vie est sur le point de basculer de nouveau. Il va faire la rencontre de plusieurs personnes, comme cette chère Erin qui, elle aussi mène une vie plutôt tumultueuse.

Mon avis :

Je suis tombée par hasard sur ce livre en parcourant les rayons d’un magasin, c’est la quatrième de couverture de ce roman qui m’a tout de suite interpellé et m’a donné envie d’en savoir plus. La plupart du temps, on entend ou on connait des histoires d’hommes qui abandonnent le foyer familial, laissant la mère s’occuper des enfants mais dans cette histoire c’est tout l’inverse.
On se prend donc tout de suite de compassion pour Travis qui est un père formidable avec sa petite Bella mais surpassé par tous les problèmes de la vie.

Erin est également un personnage très attachant, son histoire nous donne envie de lui tendre la main car on ne peut s’empêcher de s’imaginer dans sa situation.
Cependant La romance de Travis et Robin m’a un peu moins plu car je l’ai trouvée puérile et non solide tout compte fait.
D’un point de vue général, j’ai particulièrement aimé lire la différence de vision de chacun des personnages lors d’une même scène. Avec toute la complexité psychologique des personnes à ce moment donné.

Les + : Le style particulier d’écriture de Diane Chamberlain, qui peut être assez perturbant, dans un premier temps, car il n’y a pas qu’un seul narrateur, à chaque chapitre, un des trois personnages prend la parole.
Les personnages dont on s’attache très vite et qui nous intriguent, nous remplissent de compassion et nous font rires.
Les réflexions sur la vie en général que l’auteure souligne par certains évènements qui se passent dans le roman.

Les – : Le dénouement est un peu trop simple à mon goût et on retrouve pas mal de clichés de films d’action et de romance, c’est un peu vu et revu. L’auteure aurait pu pousser l’histoire un peu plus loin.

Conclusion : Un livre qui se dévore d’une traite, une histoire et des personnages très attachants malgré tout. Une bonne leçon de vie qui fait beaucoup réfléchir sur nos actes et notre façon de penser.

The Book of Ivy d’Amy Engel

thebookofivyThe Book Of Ivy, Tome 1 de Amy Engel

Née pour trahir et faite pour tuer…
Sera-t-elle à la hauteur ?

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes fini par se former, et ce qui reste des États-Unies d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.

Durant le week-end à mille derniers j’avais prévu de lire book of Ivy, et durant ces deux jours tout le monde me parler positivement de ce roman, tellement que je les dévore afin de connaître le pourquoi tant d’enthousiasme, et ça y est j’ai compris, tous les ingrédients sont là, et surtout ce duo Ivy – Bishop qui sont tous deux vraiment sur âprement, bishop va paraître mystérieux et Ivy distante durant le début mais tout va vite basculer.

En résumé ? Ivy Westfall a pour mission de tuer le mari auquel elle va être obligée d’épouser, afin que son père et sa famille puissent accéder au pouvoir. Mais tout ne va pas se passer comme prévu … En serra t-elle capable ? Capable de tuer pour le pouvoir …

Les :
– déjà cette couverture, qui est juste WHAOU, les Éditions Lumen ont largement surpassé la version VO je trouve.
– Un Roméo et Juliette dans un monde post apocalyptique avec des familles que tout oppose
– Une Ivy attachante, malgré ces doutes et qui va se révéler très forte malgré les doutes de sa famille
– Et Bishop ? Un jeune homme droit, bourré d’humanité et vraiment surprenant, un coup de cœur pour ce personnage masculin.
– Et cette fin … l’auteur me torture, je veux connaître la suite très vite (ça reste pourtant un point positif)

Les – :
– Emy Engel n’approfondit pas assez les fondements de son histoire, sur ce qui s’est passé durant le fondement de la ville, on connaît les bases certes, mais j’ai trouvé dommage de ne pas en savoir plus sur les deux fondateurs (les grands-pères de Ivy et Bishop)
– La pudeur d’Ivy, ok elle a peur au début de Bishop et de ce qu’il pourrait lui faire, car on apprend très vite certains mariages arrangés tournés mal (logique), mais là on a affaire à une Ivy très chaste, qui en abuse sérieusement. Ce roman est bien destiné aux jeunes adultes . On ne va donc pas être choqué par plus que quelques bisous?

Conclusion : Malgré un manque d’approfondissement à certains moments, ce roman a été pour moi un véritable coup de cœur, avec une histoire d’amour que je n’ai lâché qu’à cause de la fatigue et malgré tout les dévorer en 2 soirs. Je vous le recommande vivement de foncer dessus et de vous évader avec Ivy et Bishop.

Shoot de Iza de Gisse

ShootDès la première page, l’auteure nous plonge dans les pensées délirantes de Benjamin. Celles-ci nous captent, déstabilisent, nous forçant à ne faire plus qu’un avec ce personnage, un toxicomane de 24 ans, loin de tous les clichés standardisés qu’un tel personnage de fiction aurait pu inspirer. Et c’est là qu’Iza de Gisse nous surprend, car on découvre que Benjamin, malgré tout ce qu’il pourrait laisser paraître, ne vit pas exclusivement pour la came. Alors que la plupart du temps dans un livre, le personnage d’un juncky est souvent réduit à une épave vivant dans un squat, dans un état de saleté épouvantable, et pour bien enfoncer le clou contaminé par le virus du sida, dans SHOOT, il est un humain, tout simplement.

Dans la littérature existante, on s’efforce d’accumuler les clichés pour montrer aux lecteurs que l’on maîtrise le sujet. Tandis que dans ce livre, Benjamin a une famille, qui se résume à sa mère certes, dont on perçoit l’importance à travers ses pensées. Il voudrait la protéger de toutes ses exactions qui le plongent dans la culpabilité, très vite chassée par l’Autre. Et ça c’est une très grande trouvaille de la part de l’auteure, faire de l’héroïne un personnage à part entière.

De même Kévin son acolyte toxicomane, dont la personnalité est complètement différente de celle de Benjamin, met à mal l’idée que tous les toxicomanes se ressemblent. Et puis Bruno, l’ami dealer, pour qui Benjamin voue une amitié sans faille et qu’il érige sur un piédestal.

Alors, vous allez me dire encore un livre d’un toxicomane qui va nous raconter son parcours initiatique… Et bien pas du tout ! Et c’est le point le plus fort de ce roman, même s’il y en a beaucoup d’autres et que c’est toujours difficile de faire une hiérarchie, mais Iza de Gisse a réussi avec un talent certain à traiter son roman d’une manière complètement différente, inédite pour ma part, qui ai lu pas mal d’ouvrages sur la drogue, comme Flash ou le Grand Voyage, de Charles Duchaussois, ou encore Junky, de William S Burroughs, et dernièrement, la faux soyeuse, de Eric Maravélias. Il n’y a aucune moralisation, aucun jugement, dans ce livre. A quoi bon écrire un livre de plus pour essayer de nous  faire passer le message que la drogue, ce n’est pas bon ? Tout le monde le sait, c’est une perte de temps.

Et avec Iza de Gisse, du temps on n’en perd pas. Son écriture est rythmée, directe, crue parfois, mais toujours précise. Les personnages sont travaillés, documentés. La fiction et la réalité s’emmêlent, on est happés par l’histoire, on rentre dans la tête de Benjamin, on s’identifie à lui. Elle maîtrise admirablement son sujet.

Pour ma part, j’ai eu un vrai gros coup de cœur pour ce livre, poignant, addictif, qui ne peut laisser personne indifférent. On ne sort pas indemne de cette lecture. C’est nouveau, un gros coup de poing dans la littérature française. Je ne peux plus lire d’autres romans de la même manière, tant celui-ci m’a marqué, et je vous invite donc à le découvrir… Absolument !!!

Cinder de Marissa Meyer

les-chroniques-lunaires,-tome-1---cinder-3851822-250-400J’ai mis beaucoup de temps avant de me lancer dans cette lecture, ayant lu tellement d’avis positifs et de coups de cœurs des lecteurs, au final je mettais la barre très haute pour ce roman. Je m’attendais à reconnaître du début à la fin l’histoire de Cendrillon que l’on connais, le tout mélangé à une sauce futuriste. Et pas du tout !! Il y a bien la belle-mère, les belles-sœurs et le prince, mais l’histoire est réellement différente, j’ai été surprise, et ai dévoré ce livre en 2 jours, le tome 2 m’attend déjà dans ma PAL.

En résumé ?
Après un accident dont Cinder ne garde aucun souvenir, et au cours du quel elle va perdre son pied et son bras, elle va devenir une cyborg après une greffe de son pied et sa main. La jeune orpheline va être accueilli chez son beau-père et sa belle-mère, mais cette dernière va avoir beaucoup de mal à accepter cette jeune fille à moitié cyborg qui va lui couter chère. Cinder va se lier d’amitié avec ses 2 belles-sœurs Pearl et Peony, ainsi qu’avec le robot de compagnie Iko. De la débuter une superbe histoire et aventure dont je vous laisse le plaisir de découvrir.

Je vous conseille de lire Chroniques Lunaires, tome 0.5 : Il était une fois… Cinder que l’on trouve gratuitement en téléchargement et qui se lit très vite, car dès le début on nous parle de Iko, Pearl, Peony et Adri (l’auteur ne nous dit en tout cas au début qui sont ces personnages).

Les + :
– La plume de Marissa Mayer qui est très agréable, elle nous embarque avec ces personnages sans difficulté.
– La revisite du conte de Cendrillon, on va retrouver la belle mère, les deux belles-sœurs bien différentes des méchantes belles sœurs du conte. Le prince, et évidement l’histoire d’amour.
– Le mélange des contes, on retrouve entre autres la méchante reine lunaire Levana, et belle-mère de Winter (vite Winter en France en 2016 ^^)

Les – :
– on connaît forcément la fin, mais vous allez être surpris !
– la fin (ou un début ??) a vous d’en juger à la fin de votre lecture ^^

Conclusion :
Un énorme coup de cœur de pour début de saga, qui nous embarque dans un monde que l’on ne retrouvera que dans les chroniques lunaires (Promis !)/ Jai hâte de découvrir Scarlet (le petit chaperon rouge) et Loup, ainsi que la suite des aventures de Cinder . Une suite qui promet vraiment !

Le Baiser de Pandore de Patrick Ferrer

Le baiser de PandoreRésumé :

« Un Thriller hors norme. Eros et Thanatos s’affrontent avec hargne dans ce roman policier d’une irrésistible sensualité. » NouvelObs.com

Je m’appelle Paul Heyland. Je suis flic, commissaire à la Crim’. Lorsque j’ai été affecté au meurtre de Julien Delatour, assassiné un froid matin d’hiver dans une chambre d’hôtel de luxe, je n’y ai vu qu’une sale enquête de plus… J’avais tort.

Je me souviens encore des lumières blafardes de cette salle d’interrogatoire où je l’ai rencontrée, la suspecte que tout accusait. Une Ukrainienne aux yeux gris. Belle, triste, mystérieuse. J’aurais dû me douter que tout cela allait mal se terminer mais, pour une fois, mon instinct de flic est resté muet. Pourquoi suis-je resté sourd aux voix qui me criaient à l’oreille de tourner le dos et m’enfuir ?

C’était le début de la fin. Une longue course semée de cadavres, comme autant de cailloux blancs laissés à mon intention, qui allait m’entraîner dans une poursuite effrénée jusqu’aux confins d’une Russie encore hantée par les fantômes du passé. Au bout de la route, je savais que je n’en sortirai pas indemne. Tous ces macchabées croisés durant ma carrière de flic me l’avaient déjà annoncé.

Mais depuis l’instant où j’avais croisé son maudit regard gris, je n’avais plus le choix…

« Un polar intriguant qui s’ouvre sur une scène hallucinante… Que les amateurs de Fred Vargas se rassurent, voici son digne successeur. » MonBestSeller

Le baiser de Pandore a reçu le Prix du roman numérique MonBestseller en décembre 2014.

Mon Avis :

Pour commencer je voudrais remercier Livraddict pour ses partenariats et Patrick Ferrer pour m’avoir permis de lire Le baiser de Pandore, lecture que j’ai apprécié. Il y a peu j’ai lu Le secret des Glaces de Phillippe Carter et Un taxi pour Khamut Khan de Anto Sass, et s’il y a bien une chose commune que j’avais apprécié dans ces deux romans c’est la mise en place de l’action en Russie. Et dans Le baiser de Pandore nous y ferons également un tour, ce qui, je ne le cache pas, m’a également fait apprécier le roman pour cela. Mais ce n’est pas la seule raison ( heureusement ! ).

Mais alors quoi d’autre ? Et y a t’il des choses qui, au contraire, m’ont déplu ?

Pour commencer je vais parler des personnages. Ici malheureusement rien de bien originale. Paul, notre personnage principale, incarne le parfait stéréotype du flic dur, désabusé et pragmatique et Dalia, la mystérieuse étrangère, l’ukrainienne magnifique et insaisissable ( quoi que son personnage est plutôt bien travaillé, malgré le « cliché » qu’elle est susceptible de représenter elle reste très convaincante ). Les personnages secondaires ne font pas non plus d’étincelles à eux tout seul ( le collègue qui veut bien faire etc ) mais une fois mis tous dans le panier et bien secoué on se retrouve avec quelque chose de pas mal, qui tient bien la route.

Et l’histoire quant à elle ?

Il faut dire que le style de l’auteur dans Le baiser de Pandore est vraiment bon, et le livre se lit avec une vraie fluidité malgré son épaisseur. Épaisseur qui permet beaucoup de bonnes descriptions et de dialogues fournis. Le problème c’est le rythme. Le livre se scinde en deux partie, et celle de Paris est bien plus mouvementé, bien rythmé, mais dès que l’on passe dans la seconde partie le roman ralenti pour se caler sur un rythme décousu. Dommage. L’histoire est tout de même prenante et le suspense, malgré quelques coups de mou, reste présent. Pour ce qui est de la fin, et bien elle n’est pas commune mais tout de fois un peu brutale dans le sens ou nous n’obtenons pas toutes les réponses à nos questions. Et comme toujours dans ces cas là, c’est assez frustrant.

Pour terminer cette critique je dirai que j’ai apprécié cette lecture et que les quelques éléments qui ne m’ont pas vraiment plu n’empêche pas le roman d’être bon et d’avoir été un agréable moment de lecture. Les personnages semblent lambda dans le milieu du roman noir au premier abord mais leur psychologie est travaillée et même si l’histoire subit des baisses de rythme je voulais tout autant connaître la fin, qui reste quand même très frustrante. A la demande de l’auteur je vous joins le lien universel amazone pour retrouver son livre : http://getBook.at/baiser-de-pandore