Le Baiser de Pandore de Patrick Ferrer

Le baiser de PandoreRésumé :

« Un Thriller hors norme. Eros et Thanatos s’affrontent avec hargne dans ce roman policier d’une irrésistible sensualité. » NouvelObs.com

Je m’appelle Paul Heyland. Je suis flic, commissaire à la Crim’. Lorsque j’ai été affecté au meurtre de Julien Delatour, assassiné un froid matin d’hiver dans une chambre d’hôtel de luxe, je n’y ai vu qu’une sale enquête de plus… J’avais tort.

Je me souviens encore des lumières blafardes de cette salle d’interrogatoire où je l’ai rencontrée, la suspecte que tout accusait. Une Ukrainienne aux yeux gris. Belle, triste, mystérieuse. J’aurais dû me douter que tout cela allait mal se terminer mais, pour une fois, mon instinct de flic est resté muet. Pourquoi suis-je resté sourd aux voix qui me criaient à l’oreille de tourner le dos et m’enfuir ?

C’était le début de la fin. Une longue course semée de cadavres, comme autant de cailloux blancs laissés à mon intention, qui allait m’entraîner dans une poursuite effrénée jusqu’aux confins d’une Russie encore hantée par les fantômes du passé. Au bout de la route, je savais que je n’en sortirai pas indemne. Tous ces macchabées croisés durant ma carrière de flic me l’avaient déjà annoncé.

Mais depuis l’instant où j’avais croisé son maudit regard gris, je n’avais plus le choix…

« Un polar intriguant qui s’ouvre sur une scène hallucinante… Que les amateurs de Fred Vargas se rassurent, voici son digne successeur. » MonBestSeller

Le baiser de Pandore a reçu le Prix du roman numérique MonBestseller en décembre 2014.

Mon Avis :

Pour commencer je voudrais remercier Livraddict pour ses partenariats et Patrick Ferrer pour m’avoir permis de lire Le baiser de Pandore, lecture que j’ai apprécié. Il y a peu j’ai lu Le secret des Glaces de Phillippe Carter et Un taxi pour Khamut Khan de Anto Sass, et s’il y a bien une chose commune que j’avais apprécié dans ces deux romans c’est la mise en place de l’action en Russie. Et dans Le baiser de Pandore nous y ferons également un tour, ce qui, je ne le cache pas, m’a également fait apprécier le roman pour cela. Mais ce n’est pas la seule raison ( heureusement ! ).

Mais alors quoi d’autre ? Et y a t’il des choses qui, au contraire, m’ont déplu ?

Pour commencer je vais parler des personnages. Ici malheureusement rien de bien originale. Paul, notre personnage principale, incarne le parfait stéréotype du flic dur, désabusé et pragmatique et Dalia, la mystérieuse étrangère, l’ukrainienne magnifique et insaisissable ( quoi que son personnage est plutôt bien travaillé, malgré le « cliché » qu’elle est susceptible de représenter elle reste très convaincante ). Les personnages secondaires ne font pas non plus d’étincelles à eux tout seul ( le collègue qui veut bien faire etc ) mais une fois mis tous dans le panier et bien secoué on se retrouve avec quelque chose de pas mal, qui tient bien la route.

Et l’histoire quant à elle ?

Il faut dire que le style de l’auteur dans Le baiser de Pandore est vraiment bon, et le livre se lit avec une vraie fluidité malgré son épaisseur. Épaisseur qui permet beaucoup de bonnes descriptions et de dialogues fournis. Le problème c’est le rythme. Le livre se scinde en deux partie, et celle de Paris est bien plus mouvementé, bien rythmé, mais dès que l’on passe dans la seconde partie le roman ralenti pour se caler sur un rythme décousu. Dommage. L’histoire est tout de même prenante et le suspense, malgré quelques coups de mou, reste présent. Pour ce qui est de la fin, et bien elle n’est pas commune mais tout de fois un peu brutale dans le sens ou nous n’obtenons pas toutes les réponses à nos questions. Et comme toujours dans ces cas là, c’est assez frustrant.

Pour terminer cette critique je dirai que j’ai apprécié cette lecture et que les quelques éléments qui ne m’ont pas vraiment plu n’empêche pas le roman d’être bon et d’avoir été un agréable moment de lecture. Les personnages semblent lambda dans le milieu du roman noir au premier abord mais leur psychologie est travaillée et même si l’histoire subit des baisses de rythme je voulais tout autant connaître la fin, qui reste quand même très frustrante. A la demande de l’auteur je vous joins le lien universel amazone pour retrouver son livre : http://getBook.at/baiser-de-pandore

Harry Potter à l’école des Sorciers de J.K. Rowling

9782070612369FS J’ai commencé les Harry Potter cet été, oui je sais je suis en retard ne me criez pas dessus!

Pour commencer j’ai trouvé cette histoire fascinante, attachante, avec beaucoup d’actions.. Je pourrais continuer comme ça pendant des heures mais vous allez vous endormir au bout d’un moment.

La plume de J.K Rowling est très agréable à lire.
Parlons petit peu des personnages, on est quand même là pour ça!
Le personnage d’Harry pour vous le dire tout de suite je n’ai vraiment pas accroché, je sais pour son jeune âge il à un lourd passé et qu’il a grandi sans parents, je ne saurais pas vous dire vraiment pourquoi je ne l’aime pas.. :/ Sa n’a pas accroché je n’y peu rien.
Le personnage de Ron est tellement mignon et puis tellement maladroit, à plusieurs reprises il m’a fait pleurer de rire.
Le personnage d’Hermione est aussi tellement attachant car issue d’une famille Moldue elle se donne tout les moyens pour réussir. Elle est très studieuse, elle adore lire ( comme moi oh! qu’elle coïncidence)
Je me suis souvent retrouvée dans le personnage d’Hermione, dans ses traits de caractères, dans sa façon d’être…

Ce premier tome a été pour moi un coup de cœur car l’on apprend à connaître les personnages, leurs amis, le lieu où ils vivent, les professeurs,… La suite promet !

Satan était un ange de Karine Giebel

Satan était un angeSatan était un ange de Karine Giebel – Editions Fleuve noir – 13 novembre 2014
336 pages
4ème de couverture :

Tu sais Paul, Satan était un ange… Et il le redeviendra. Rouler, droit devant. Doubler ceux qui ont le temps. Ne pas les regarder. Mettre la musique à fond pour ne plus entendre. Tic tac… Bientôt, tu seras mort. Hier encore, François était quelqu’un. Un homme qu’on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un fugitif qui tente d’échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu’il aille. Quoi qu’il fasse. La mort est certaine. L’issue, forcément fatale. Ce n’est plus qu’une question de temps. Il vient à peine de le comprendre. Paul regarde derrière lui?; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer. L’échéance approche. Je vais mourir. Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents. Rouler droit devant, admirer la mer. Faire ce qu’ils n’ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout… Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications ?

Mon avis :

L’auteur :

Karine Giebel je l’ai découverte et lue grâce à plusieurs avis et chroniques sur internet et également à un échange sur le thème des polars à la médiathèque.

J’ai débuté par « Meurtres pour rédemption ». Livre pour lequel j’ai eu un immense coup de cœur. Depuis ce jour (il y a 2 ans environ), je suis cet auteur est à chaque sortie d’un de ses nouveaux livres je m’empresse de le lire.

Satan était un ange est son 8ème roman. Cette histoire est différente des autres. Pour moi, je le qualifierai de « roman noir ».

L’histoire

François & Paul, les deux personnages principaux de ce livre n’ont qu’une seule chose en commun « la fuite », l’un va fuir sa mort annoncée, l’autre fuit sa vie devenue dangereuse et terrible. Au travers de ce road trip on découvre leurs vies respectives, avec pour l’un une vie confortable, posée et pour l’autre une vie chaotique, difficile.

Commence alors un long périple sur les routes de France, Lille, Lyon, l’arrière pays niçois, au volant d’une BMW, dont les talents de Karine Giebel permet de s’imaginer assis dans cette voiture.
On rencontre, dans ce livre, plusieurs personnages, la compagne de François qui apparaît par petites touches, (trop peu peut-être), les hommes dont Paul dépend, sa sœur qu’il aime tant et veut protéger.  Une palette de sentiments immense, la rencontre, la bienveillance, l’amitié, l’humour, la confiance et où plane une noirceur de leurs destins respectifs.

J’ai trouvé la première partie de ce livre assez lente, la mise en place manque de rythme. Je me suis surprise à attendre un événement déclencheur comme on a l’habitude avec elle.  Puis arrive la seconde partie où l’on retrouve quelques similitudes avec quelques-uns de ses précédents polars. Karine Giebel a l’art de décrire les personnages, on souffre  avec eux, on croise les doigts pour eux, on espère une fin meilleure, un revirement de situation. Toutefois, lors de cette partie, un enchaînement quasi boulimique de péripéties en tous genres qui peut décrédibiliser cette histoire.

La fin m’a profondément déçu, je l’ai trouvée trop rapide, peu crédible également, je ne peux vous en dire plus pour respecter la lecture future.
Je conseille toutefois ce roman noir où une jolie relation quasi-filiale est décrite sur fonds d’une terrible histoire.

Surtout ne mens pas d’Elena Sender

Surtout ne mens pasSynopsis:

Elle est une violoniste virtuose. Il est un chercheur islandais de renom, spécialisé dans l’étude du cerveau. Laura et Erik vivent à Paris. Un couple uni, passionné, admiré. Jusqu’à cette fête, pour les quarante ans d’Erik. Il est retrouvé inconscient, pendu à un fil barbelé. Suicide ? Tentative de meurtre ? Tout réussissait à Erik qui venait d’isoler une molécule révolutionnaire agissant sur le cerveau. Pour Laura, le monde s’écroule. Quelles recherches menait précisément Erik ? Elle découvre qu’il avait d’étranges fréquentations. On la poursuit, on la traque dans les rues de Paris. Sa vie est en danger. Autour d’elle, des hommes sont abattus. Dans sa quête de vérité, elle se retrouve plongée dans un monde de terreur. Avant de sombrer dans le coma, Erik avait laissé un texto à Laura : « Plus possible de vivre dans le mensonge… »

Mon avis:

Ce thriller scientifique m’a tapé dans l’œil dès la lecture du synopsis. J’ai vraiment été ravie d’avoir été sélectionnée pour ce partenariat, surtout que tous les romans d’Elena Sender ont reçus des critiques très positives jusqu’à présent.

L’intrigue est intéressante. S’agit-il vraiment d’un suicide ou plutôt d’un meurtre déguisé en suicide? Le fond scientifique a, lui aussi, capté mon attention; les découvertes génétiques, leurs buts plus ou moins bons d’un point de vue éthique et les moyens de lutter contre la dégradation naturelle du corps humain sont des sujets de plus en plus actuels et qui portent à la réflexion.

Les personnages ont des personnalités plutôt bien travaillées. Erik et Laura, tous deux passionnés par ce qu’ils font, sont au centre de l’enquête mais n’ont pas vraiment su m’atteindre. Raphael, par contre, m’a beaucoup plu. Il s’agit du policier en charge de l’enquête. Il n’est ni alcoolique, ni drogué et n’a pas non plus perdu sa famille dans une situation dramatique. Il est tout simplement humain et se retrouve face à un choix difficile que beaucoup de personnes connaissent: carrière ou famille?

Le style d’écriture est simple et agréable. Je me suis juste demandé si la construction du récit n’était pas un soupçon trop moderne: des extraits de chats sur Facebook ou Twitter font partie intégrante du récit et je pense que cela pourrait rebuter certains lecteurs.

Les chapitres sont relativement courts, ce qui permet une lecture rapide. De plus, ils ont tous pour titre une date et une heure, ce qui en général permet d’augmenter la tension du récit petit à petit. En l’occurrence, je n’ai ressenti aucune tension. Je pense que ceci est dû au fait que le récit alterne entre l’enquête présente et les mois précédents. Les informations révélées dans les chapitres passés apportent malheureusement une très grande prévisibilité aux évènements, en particulier au dénouement…

Dans l’ensemble, ce fut donc une lecture plutôt moyenne. Vu les nombreuses critiques positives sur ce roman, j’ai l’impression d’être passée à côté de quelque chose.

Je remercie la team Livraddict et les éditions XO pour ce partenariat.

Le Royaume d’Harcilor de S.N. Lemoing

royaume d'HarcilorRésumé :

Depuis douze ans, le pouvoir a été usurpé au royaume d’Harcilor.
Cyr, un homme de savoir, et son fils adoptif, Kaaz, ont constitué une école secrète.

En effet, dans ce monde certaines personnes naissent dotées de pouvoirs magiques : les Silarens.
Seulement, il n’est pas toujours aisé de déceler ses pouvoirs.
Ils seront bientôt rejoints par une jeune femme bien mystérieuse qui a beaucoup à leur apprendre.

Alors que Litar, reconnu comme l’être le plus puissant du royaume s’absente durant quelques temps, ils entrevoient pour la première fois la possibilité d’agir.
Parviendront-ils à retrouver leur liberté ? Feront-ils les bons choix ?

Mon Avis :

Pour commencer je voudrais remercier Livraddict de m’avoir permis de lire « Le Royaume d’Harcilor » en partenariat avec Sandra Lemoing. Merci également à l’auteur de m’avoir envoyé son livre au format ebook dans un joli mail personnalisé et de s’être mise à disposition en cas de questions sur son roman.

Pour ce qui est du livre justement, et bien mon avis est mitigé. Le premier tome de Powerful est loin d’être mauvais, mais il ne sera pas un coup de cœur. Pourquoi ?

Tout d’abord l’histoire : Sympathique elle nous emmène dans un royaume qui a été, il y a plusieurs années, victime d’un coup d’état. Désormais les usurpateurs règne sur le royaume d’Harcilor, et qui dit tyrannie dans un roman fantasy dit également rébellion. Et celle ci sera menée en grande partie par des jeunes adultes et des adolescent dans un monde de magie et de nature. De quoi faire une bonne histoire dans un univers très intéressant à exploiter.

Ce qui a péché, c’est plus le style. Il est simple, le langage est recherché, mais le tout rend un peu désuet, du moins très différent de ce qui se fait maintenant au niveau de la littérature fantasy. De par la manière de parler des personnages qui, pour la plupart reste des adolescents, que par les descriptions des actions. Celles si sont bien décrites, mais à vouloir trop bien écrire je n’ai ressenti aucune ferveur et très peu de passion dans les combats et les discours de nos protagonistes. Ce qui est dommage car il y avait matière à les rendre plus épiques.

Parlons un peu des personnages justement. Il y en a beaucoup, mais tous sont bien mis en avant et je n’ai pas été perdu au niveau de qui est qui. Ils ont tous une petite histoire, un passé qui impact sur leur présent, et leurs sentiments sont bien mis en avant. Mais, car il y a un mais, certains font l’objet de paradoxe dans leurs comportements. Kaaz par exemple est censé représenter le guerrier courageux et altruiste, ayant pour but de ramener la paix en se vengeant des tyrans qui ont détruit sa famille tout en protégeant les faibles. Seulement à certains passages du romans il passera de la figure forte à la figure de l’enfant boudeur, tel calimero, et ce pour des raisons ridicules. Selna aussi, elle qui devrait ressentir une haine viscérale envers son ennemi préférera être le modèle même de l’abnégation plutôt que de se venger.

Et tout ce qui m’a dérangé est en fait là. Les personnages sont trop « claires », ils veulent représenter le bien, peu importe la crédibilité de leur actions et surtout, tout ce résout trop facilement tel une flopée de deus ex machina. J’ai également eu du mal avec Selna : quand on voit toutes les compétences que l’auteur lui donne, on comprend bien vite que le livre est plié. Alors oui, c’est le personnage principal, normale qu’elle soit plus forte que les autres, mais à ce point ? Et de nouveau l’histoire subit une perte de crédibilité.

Dommage, mais il faut dire que je préfère la dark fantasy ou du moins la fantasy moins manichéenne, et pour un premier essai l’auteur s’en sort bien, car l’histoire reste agréable et rapide à lire. Il conviendra parfaitement aux amateurs de fantasy ado ou de fantasy plus légère, et pour ce qui est du tome 2 je le lirai en espérant y voir une évolution et plus d’assurance.

Pour terminer, si vous avez envie de lire Powerful : Le royaume d’Harcilor voici le lien Amazon du livre : http://www.amazon.fr/dp/1517314097 . Lisez le si vous avez du temps, car malgré ces petites coquilles l’histoire reste intéressante et l’univers à un fort potentiel, que j’attends de voir développé dans les tomes suivants.