Qui es-tu Alaska? de John Green

Qui es-tcu AlaskaOn m’a recommandé ce livre sur Twitter et le résumé semblait prometteur. C’était assez vague et « intriguant ». Vu que tout le monde parle de John Green et de ses livres je me suis dit que j’allais commencé par celui là. C’est une assez grosse déception que je dois bien l’admettre. Je suis clairement restée sur ma fin, au final beaucoup de questionnements pour ce livre pour peu de réponses.

L’idée des titres des chapitres m’a plut, c’est une bonne idée parce qu’on voit qu’on progresse jusqu’au point culminant, bon sauf que j’ai été un peu déçue finalement. Les personnages sont intéressants, déjà le personnage principale Miles est attachant comme garçon je trouve et son « don » assez étrange mais c’est sympa je trouve. Je me suis retrouvée en lui dans certains aspect de sa personnalité. Comme il le dit lui même il se crée son petit monde et des fois c’est un peu éloigné de la réalité, ça m’a fait penser à My Mad Fat Diary dans la première saison où Rae voit les choses différemment de son point du vue. C’est un peu pareil avec Miles, surtout avec Alaska. Venons justement à Alaska bon alors j’aime ce personnage comme je ne l’aime pas. C’est assez contradictoire avec ce personnage car il y a une part de mystère qui est mise sur Alaska et tout comme Miles on a envie d’en savoir plus. Néanmoins à force d’avoir trop de mystère on a trop peu de réponses et c’est ce qu’il se passe à la fin, enfin c’est ce dont j’ai l’impression.

Déjà je l’aime bien pour cette part d’insouciance qu’elle a et ce côté un peu fofolle, néanmoins je n’aime pas quand elle pense que personne ne peut l’aider, qu’elle est limite méchante.

SPOILER (surligner pour voir la partie spoiler)

Je pense notamment au moment où Miles vient l’a voir dans sa chambre après s’être fait jeté dans l’eau. Miles un peu désespéré vient la voir et elle l’envoie sur les roses ? Je ne sais pas elle aurait put être un peu plus « tendre » avec lui. Certes elle ne savait pas qu’il c’est fait ligoter mais quand même.

FIN SPOILER

C’est ça que je n’aime pas chez elle, des fois elle traite les gens d’une certaine façon et c’est limite. Elle a se côté où elle a besoin d’avoir les garçons à ses pieds pour se sentir aimé je suppose, elle aime avoir l’attention. Ca me rappel cruellement une fille avec qui j’étais « amie » donc oui je n’aime pas spécialement. Néanmoins il est indéniable qu’elle se joue d’eux, pas tout le temps bien sure. Néanmoins je n’arrive pas à trouver ce qui plaisait chez les garçons ? Es-ce parce qu’elle était mystérieuse et qu’elle avait ce côté un peu garçon manqué ? Je ne sais pas. Les garçons qu’elle fréquentaient avaient tous des sentiments pour elle et elle j’ai l’impression qu’elle se jouait d’eux. C’est un personnage intéressant mais trop de mystères tuent le mystère car au final on a très peu de réponses.

SPOILER (surligner pour voir la partie spoiler)

Je vais continuer en spoiler car je pense que c’est préférable pour la suite. Alors pour sa mort je ne m’y attendais absolument pas je dois dire, c’est arrivé soudainement sans qu’on puisse vraiment cerner ce personnage. Est-ce John Green tue tous ses personnages ou c’est juste une impression ? Je ne sais pas dans TFIOS je sais déjà qu’un personnage meurt, dans ce livre là c’est Alaska. J’ai aussi l’impression que dans TFIOS et dans LFA certains personnages sont opposés mais ont des particularités communes. Est-ce que l’auteur met toujours en scène la mort d’un de ses personnages ? Je ne sais… Je le verrais sans doute lorsque j’en lirais d’autres.

Bon pour en revenir à LFA la mort d’Alaska m’a surprise mais c’est la suite qui est encore plus intrigante. Donc le Colonel et Miles veulent savoir exactement ce qu’il est arrivé à Alaska mais au final ils n’en savent pas tant que ça à la fin du livre. On sait quelques brides mais on ne sait toujours pas qui était réellement Alaska. Enfin déjà le titre en français est pas très bien traduit donc en soit ils ont trouvés ce qui était arrivé mais je suis quand même restée sur ma fin. Je ne m’attendais pas à ce que Miles et Alaska finissent ensemble non mais je ne sais pas j’aurais aimé une fin différente.

Depuis presque le début de son « faux suicide » je me doutais qu’elle allait voir sa mère, enfin qu’elle allait pour mettre des fleurs sur sa tombe. Qu’elle surprise quand on apprend quelques pages avant la fin que c’était bien ça. Donc voilà fin de l’histoire. Néanmoins elle aura quand même aidé Miles dans la quête de son « Grand peut-être » et il a appris à vivre un peu. Elle l’a sortit de sa coquille.

Certains personnages cependant ne servent pas à grand chose comme Lara, à part avoir taillé une pire à Miles, et encore ils ont demandés à Alaska, à quoi sert-elle ? Pas grand chose. Son personnage n’apporte pas grand chose au final puisque la « réelle » connection est entre Miles et Alaska, ou Miles et sa vision d’Alaska. Tout comme Miles on reste dans le flou sur Alaska et on ne sait rien d’elle.

Concernant leurs blagues, bon alors là je dois bien avouer que je suis assez déçues, surtout pour la blague finale. C’est bien mais sans plus je trouve. Cette histoire de stripteaseur et ce qui s’en suit est moyen je trouve.

FIN SPOILER

Le livre n’est pas mal en soit, il apporte beaucoup de questionnement sur l’âge ado et tout ce qui s’en suit. Néanmoins ce n’est pas un roman qui m’a « fait rire et fondre en larmes l’instant d’après… ». Oui j’ai ris et souris, enfin plus souris à certains passages que ris mais voilà. Je ne me suis pas effondré en larmes, même pas une petite larme à l’oeil et pourtant dieu seul sait que je pleure facilement on va dire. Non rien.

C’est un bon livre, la preuve je l’ai eu en à peine deux jours, mais pour moi ce n’est pas le livre.

Mémé dans les orties d’Aurélie Valognes

Meme dans les ortiesMerci aux éditions Michel Lafon et à Livraddict pour la lecture de Mémé dans les orties.

Présentations de l’éditeur :

Ferdinand Brun est atypique. Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir. Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possible qui pourraient nuire et agacer son voisinage. Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule. Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre. Mémé dans les orties suit les tribulations hilarantes d’un octogénaire atypique, en proie à des difficultés relationnelles, particulièrement avec les femmes qu’il côtoie. UN ROMAN PLEIN DE VIE, QUI SE LIT LE SOURIRE AUX LEVRES DU DEBUT A LA FIN

Mon avis :

Mémé dans les orties est un livre facile à lire qui s’inscrit dans la tradition des désormais classiques Feel-good books : un vieillard aigri et isolé s’apprête à connaître une épiphanie grâce à sa rencontre improbable avec deux voisines : une super-mamie et une petite fille de dix ans. Evidemment, autant le dire tout de suite, tout est bien qui finit bien et même encore mieux. La petite fille est Marraine la Bonne Fée, et le vrai Méchant, la vilaine concierge Mme Suarez, de sorte que Ferdinand n’a aucune difficulté à passer du statut de crapaud à celui de prince charmant.

Ca se lit vite, mais tous les rebondissements sont prévisibles, les personnages sont vraiment invraisemblables, en particulier celui de Juliette. Le style est un peu pauvre, il ne présente pas de difficulté majeure si l’on passe outre les tournures de phrase un peu bancales et les coquilles que l’on rencontre ça et là, mais il n’a pas davantage d’intérêt. Lorsque j’avais neuf ans, j’étais abonnée à Je bouquine, chaque numéro comportait une sorte de roman court, une leçon de vie tournant autour de la découverte de l’autre. Ces récits étaient, dans mon souvenir, comparables pour le fond et meilleurs pour la forme que Mémé dans les orties. Mais qu’on se rassure, la lecture de ce livre ne prend pas plus d’une heure et demie.

Soleil brisé de M. O. Walsh

Soleil briséSynopsis

À Bâton-Rouge, en Louisiane, la vie est paisible en cet été 1989. Le lycée est fini et le narrateur, quatorze ans, va enfin passer ses journées à observer Lindy Simpson, sa jolie voisine d’en face – d’un an son aînée – à qui il voue une passion obsessionnelle depuis son enfance. Sa vue imprenable sur la fenêtre de la chambre de Lindy lui permet d’épier tous ses faits et gestes. Jusqu’à ce soir terrible où tout bascule. Lindy est victime d’une agression brutale en rentrant chez elle. Elle ne reconnaît pas son violeur et la police interroge quelques suspects, dont le narrateur, mais ne trouvera jamais le coupable. Par qui Lindy a-t-elle été agressée dans ce quartier familial si paisible ? Pourquoi, soudain, certains des habitants semblent-ils avoir des choses à cacher ? Et pourquoi le narrateur, trente ans plus tard, raconte-t-il cette histoire avec un sentiment de culpabilité ?

Mon avis

Ce roman m’a laissée assez perplexe. Après avoir lu le synopsis, je m’attendais à un thriller ou à un roman noir. En réalité, je qualifierais Soleil brisé plutôt de drame contemporain ou de leçon de vie.

Le narrateur nous retransmet ses souvenirs de l’adolescence dans un quartier apparemment paisible de Bâton-Rouge. Tout semble aller pour le mieux à Piney Creek Road jusqu’au jour où Lindy se fait agresser, à deux pas de chez elle.  À partir de ce jour, l’idylle apparente bascule dans le drame et le quartier mettra des années à s’en remettre. La police clôt l’enquête sans avoir trouvé ni coupable ni témoins. Tout le quartier devient alors suspect et on remarque assez rapidement que, sous les apparences de familles aisées et tranquilles, se cachent bien des problèmes: divorce, deuil, maltraitance, tous les recoins de la psychologie humaine sont visités. S’ajoute à cela la cohabitation avec les habitants de la Nouvelle-Orléans qui, même en étant provisoirement dépendants de l’hospitalité de Bâton-Rouge, se croient bien supérieurs et ne le cachent pas. L’atmosphère est donc lourde et aurait pu être oppressante si l’auteur avait su pimenter son récit d’un peu plus de tension.

Les personnages sont complexes. Entre les adolescents perturbés en pleine recherche de leur propre personnalité, les parents incompétents ou au contraire trop bienveillants, les émotions dérivent. Notre narrateur, dont le nom n’est jamais évoqué, voue une obsession presque effrayante à Lindy et celle-ci ne s’estompera que lorsqu’il aura la conviction d’avoir trouvé le coupable de l’agression. Cependant, son sentiment de culpabilité, présent tout au long du récit, restera encore longtemps ancré en lui.

Le style d’écriture est simple et très agréable à lire. On tourne les pages sans vraiment s’en rendre compte et on ne ressent pas de longueurs.

Dans l’ensemble Soleil brisé fut une bonne lecture mais, personnellement, j’aurais souhaité une atmosphère plus prenante, plus oppressante. Je recommande ce livre plutôt aux amateurs de leçons de vie qu’aux fans de thrillers.

Je remercie l’équipe Livraddict et les éditions Michel Lafon pour ce partenariat.

Dangereuses affinités de Meredith Wild

dangereuses affinitésRésumé :

Erica Hathaway n’a pas de temps à consacrer aux hommes. À peine sortie d’Harvard, elle compte bien réussir sa carrière professionnelle grâce à son site Internet dédié à la mode. Très déterminée, elle présente son projet devant plusieurs investisseurs. Mais Erica a tout prévu sauf un détail : Blake Landon. Millionnaire, arrogant, sublime. Après une réunion électrique et mouvementée, Blake ne lui cache pas à quel point il la veut. Tout de suite. Et Blake n’a pas l’habitude de demander, il se sert… Entre ses ambitions professionnelles et son désir inavouable pour cet homme qui peut mettre son avenir en danger, Erica saura-t-elle faire le bon choix? D’autant que l’un et l’autre cachent des secrets sur leur passé qui pourraient rendre leurs rapports explosifs. Ou carrément torrides… OSERA-T-ELLE S’ABANDONNER ?

Mon Avis :

Tout d’abord je voudrais remercier Livraddict et les éditions Michel Lafon pour m’avoir permit de lire ce livre en partenariat. C’est parti !

Une romance érotique dans l’univers cybernétique ? Voilà peut être de quoi se démarquer dans un genre en plein boum qui commence à sérieusement s’épuiser…Malheureusement ce ne sera pas suffisant.

Parlons de nos deux personnages principaux pour commencer. On nous présente Erica comme une jeune diplômée sérieuse, belle, avec la tête sur les épaules et prête à sacrifier sa vie personnelle pour réussir. Blake lui est le stéréotype même de ce genre de roman : jeune, beau à en tomber, millionnaire, sure de lui, un brin arrogant…et comme souvent, avec des tendances à la domination très prononcées. Seul point original, c’est un ancien geek qui s’est taillé une solide réputation de hacker et a construit sa fortune grâce à ses compétences pour le moins particulières.

Quand j’ai découvert le personnage d’Erica je me suis dis : chouette ! Enfin un personnage féminin solide ( chose rare dans ce genre de roman…) ! Et au final, je trouve que son personnage est mal géré. Ces actes et ces pensées sont parfois aux antipodes. Elle se promet de ne pas céder à ce Blake Landon, cet homme certes plus qu’attirant, mais qui s’est montré odieux et a presque fait capoter son projet professionnel et sa carrière. Elle veut donner l’image d’une femme forte, nous répète sans cesse dans les premières pages que non est la réponse définitive et… elle se retrouve dans son lit quelques pages plus tard. Toute la crédibilité de ses traits de caractères s’envolent. En réalité elle n’est ni plus ni moins qu’une « héroïne » lambda dans se genre de roman : elle n’a pas vraiment de volonté, dit amen a tout ce que son homme peut dire, un caractère plat… Parfois elle fait mine de se rebeller, de vouloir placer une opinion, mais ses petites tentatives sont si peu crédibles qu’on connaît déjà la suite et le personnage perd tout son intérêt pour se tourner en ridicule. Vouloir créer un personnage de femme forte et indépendante ce n’est pas juste écrire « elle est comme ça », c’est le montrer, et la faire agir en conséquence.

Blake lui est comme je l’ai dis le stéréotype même de l’homme dans ce genre de roman : il persuadé que sur son front est écrit « king of the world » . Beau, intelligent, un charme à toute épreuve, rusé, riche, respecté… le seul point qui aurait pu faire de lui un personnage un peu plus intéressant, qui se démarquerait, est son passé en tant que hacker, mais celui-ci est si peu et si mal exploité qu’au final ça ne reste qu’un détail et fait de lui un autre personnage lambda.

La romance avance comme dans tout les romans de se genre : je t’aime moi non plus, avec une bonne dose de sexe qui résout tout. Les autres personnages sont quasi inexistants tant ils sont peu intéressants. Le style est simple, ça se lit très vite.

Mais au final le livre est plat: tout ce qui est annexe à la romance n’est pas assez mis en valeur. On nous a tellement gavé de ces romances érotiques ces derniers temps que j’ai l’impression de toujours lire la même chose. A peine le premier chapitre passé je sais déjà comment l’histoire va évoluer et se terminer, puisqu’elles suivent toutes le même schéma. Peu trouvent donc grâce à mes yeux et « dangereuses affinités » n’en fait définitivement pas parti malgré le petit potentiel qu’il y aurait pu avoir derrière. La suite ? Je ne la lirais pas, à quoi bon, la suite je la connais déjà.

Arab Jazz de Karim Miské

Arab JazzQuatrième de couverture

Ahmed Taroudant, jeune marginal, ne lit que des polars. Quand il trouve sa voisine pendue à son balcon, un rôti de porc à ses côtés, il sort de sa léthargie. Est-ce le meurtre symbolique d’un fou de Dieu? Avec Rachel Kupferstein et Jean Hamelot, flics cinéphiles et torturés, Ahmed enquête au coeur d’un 19e arrondissement cosmopolite où ripoux, caids et fondamentalistes se livrent une guerre sans pitié.

Mon avis

L’intrigue, un meurtre évoquant au premier abord des motifs religieux, n’est certes pas des plus originales mais plutôt délicate à traiter de nos jours sans faire polémique. Un pari réussi puisque ce fut une très bonne lecture!

Le style du récit est assez déroutant. On y trouve beaucoup de phrases sans verbe et de nombreuses descriptions qui n’apportent pas grand-chose à l’enquête mais donnent un certain charme au roman. Aussi, j’ai eu la sensation étrange, mais non moins intéressante, d’être à la fois dans la peau des personnages et à la fois à l’extérieur. De plus, l’auteur a semé dans le roman quelques références aux grands noms du polar, tels que Ellroy ou McCoy, pour le bonheur des lecteurs.

La scène se déroule tout d’abord en plein Paris, multiculturel et plurireligieux. Certains chapitres se passant à New York entrecoupent le récit, au début sans véritable rapport avec l’enquête parisienne puis, petit à petit les liens se tissent et tout s’éclaire.

Les personnages nous offrent une très grande mixité. Ahmed, l’Arabe dépressif, coupable idéal, sort de sa prostration après le meurtre de sa voisine. Rachel, issue d’une famille juive, et Jean d’une famille bretonne communiste, sont deux flics cinéphiles qui semblent avoir atterri dans la police un peu par hasard. S’ajoutent à ce tableau les flics ripoux, le coiffeur magouilleur, le brocanteur pervers, l’immam manipulateur, les Témoins de Jéhovah New-Yorkais…  De quoi tomber dans nombre de clichés que l’auteur évite avec succès.

Au début, je me suis sentie mal à l’aise face à la thématique du fanatisme religieux et je me suis demandé si l’auteur la traiterait de façon directe ou politiquement correcte. Fort heureusement, Karim Miské n’y va pas par quatre chemins sans pour autant manquer de respect aux différentes cultures. Il m’a fallu un petit moment d’adaptation pour ce qui est du style mais finalement, les pages se sont tournées toutes seules. De plus, je me suis attachée à Ahmed et j’étais impatiente de connaître le fin mot de l’histoire. Je recommande vivement ce roman aux amateurs de romans policiers légèrement décalés.