Le Premier Jour de Marc Levy

Le premier jourKeira, archéologue dans la vallée de l’Omo en Ethiopie, ce voit offrir un collier étrange par un petit garçon qu’elle a prénommé Harry. Obligée de rentrer à Paris parce qu’une tempête à dévaster son centre de fouille, elle rencontre Ivory, un vieux professeur à la retraire dans le musée ou travaille sa sœur, qui est bien intrigué par le collier qu’elle porte autour du coup. Celui-ci va le faire analyser.

Il y a aussi Adrian, astrophysicien londonien qui après avoir fait un malaise sur le plateau d’Atacama au Chili, où il étudiait le ciel, est obligé de rentrer en Angleterre. Par un concours de circonstance, leur chemin se retrouve à Londres.

Il se trouve que Keira & Adrian ne sont pas étrangers l’un à l’autre et c’est là que la grande histoire d’amour doit commencer mais également la grande aventure. Tout commence donc par un collier, qu’il est impossible de dater, impossible de déterminer dans quelles matières il est fait, ni même sa fonction. On apprend plus tard que ce collier n’est pas seul et qu’il est le point de commencement à la révolution du savoir de l’origine de notre monde. Ivory avait consacré sa vie à étudier le premier exemplaire et à été vite mis à la retraite car ces hypothèses étaient bien trop effrayantes pour le monde. Keira & Adrian, guidé dans l’ombre par Ivory, vont alors plonger tête la première dans cette course effréné du savoir. Savoir ce que ce collier signifie exactement et quel mystère referme t-il. Filant tantôt en Ethiopie, tantôt en Chine ou encore à Paris, Londres et même en Grèce. Adrian & Keira vont vivre un périple épuisant et semer d’embûches.

La trame de l’histoire est très bien menée. Tout est intriguant, on sait que l’on va quelque part mais, on ce sait pas où exactement. On sait aussi que l’on cherche des réponses, mais on ne sait pas lesquelles. J’avoue avoir eu du mal à accrocher au début (plus de 20 jours pour le terminer, cela reste un record chez moi). Faut dire que l’histoire met beaucoup de temps à se mettre en place, tout simplement parce que Keira ne se préoccupe pas du tout de savoir d’où vient son pendentif avant qu’Ivory fasse naître en elle le besoin et l’envie de savoir.

J’ai adoré la quête à suivre, les voyages à travers le monde. L’imaginaire est tout de même de sortie puisque mise a pars Londres et Paris, aucun autre endroit n’est décrit avec précisions. La soif de connaissance nous attrape vite et même si tout cela reste peu probable, je me suis prise rapidement au jeu d’imaginer pouvoir répondre aux questions posées pendant le déroulement de l’histoire. Et si tout cela était réel, moi aussi j’aurais aimé savoir coûte que coûte la vérité.

Les personnages sont très attachant, autant les principaux, que les personnages secondaires. Walter est un sacré personnage d’ailleurs. L’humour est mis à l’honneur à chacun de ces passages avec Adrian. Très sarcastique aussi. Il en est de même pour la mère d’Adrian, j’ai adorée les passages en Grèce où elle apparaissait. Concernant Ivory, j’ai eu du mal à le cerner. Il est tantôt gentil, tantôt manipulateur. Il cache beaucoup de choses et malgré tout c’est un personnage très intéressant. Keira est assez effrontée. Elle cache également beaucoup ces sentiments, elle devient même agaçante par moment mais, elle reste passionnée et c’est un trait de son caractère que j’ai apprécié. Adrian est intelligent, drôle, pleins de ressources mais maladroit. Je pense que c’est le meilleur mot pour le qualifier : maladroit.

J’ai trouvé quelques défauts au livre, parce que oui tout n’est pas parfait.

Le personnage d’Harry. J’ai été assez déçue de ne pas le retrouver par la suite de l’histoire. Il apparaît comme il disparaît, sans raison apparente. On a vraiment l’impression qu’il a été là juste pour donner le pendentif à Keira et rien d’autre. A la place de créer un personnage, M.Levy aurait pu faire trouver le collier par Keira lors d’une de ces fouilles, cela aurait été peut être plus cohérent.

L’histoire d’amour en fond de trame. Pourquoi tout est toujours si compliqué avec les histoires d’amour ? J’ai moyennement apprécié le personnage de Keira sur le côté sentimental. A coup de « je t’aime, moi non plus ». Par contre, le faite que le couple ai un petit côté lié au destin était vraiment appréciable.

Le coup de l’organisation internationale cachée dans l’ombre. Un coup elle veut nuire à nos deux aventuriers, un coup elle lui vint en aide. Trahison et avis divergent. Cela faisait un peu trop scénario irréel et j’ai eu du mal à l’intégrer à l’histoire.

Cela reste tout de même un avis à chaud sans avoir lu le tome suivant qu’est « La première nuit ». Je pense revenir sur plusieurs choses plus tard, une fois l’histoire achevée dans son entièreté.

L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Reif Larsen

Prodigieux voyageCe livre trônait depuis un moment dans ma bibliothèque sans pouvoir me décider à le lire. Quand je l’ai enfin sorti de là, car décidément cela faisait trop longtemps qu’il y prenait la poussière (simple expression, je nettoie mes livres au plumeau s’il vous plaît), j’ai d’abord eu du mal à rentrer dans l’histoire en raison de la forme un peu particulière du livre. La lecture, sans cesse coupée par les annotations à lire, perturbait quelque peu ma concentration. Après une pause de quelques jours, je m’y suis plongée à nouveau pour mon plus grand bonheur. Je me suis laissée emporter par cette histoire tout en nuance.

Au premier abord, c’est « juste » un enfant surdoué qui veut aller récupérer son prix. Puis on comprend petit à petit qu’il y a bien plus derrière cette façade. Tout doucement T.S. brise le mur de pierre qui entoure son cœur meurtri pour nous dévoiler le terrible incident qu’il a vécu quelques mois plus tôt et qui le déchire de douleur. Plus qu’une aventure, ce livre est un parcours initiatique de la vie qui pose les questions sur les relations humaines toujours complexes et le deuil.

T.S. est également particulièrement bien travaillé. Certes, il est surdoué et ses réflexions matures sont impressionnantes, mais on y retrouve disséminer intelligemment des questionnements, sentiments, envies et jeux d’un enfant de son âge qui se découvre tout en découvrant la vie.

Le travail de l’auteur est tout simplement époustouflant de précisions qu’il s’agisse des recherches scientifiques, historiques ou de toutes les cartes qui ponctuent le roman d’anecdotes croquantes et drôles sur le monde.

L’unique petit bémol est que j’ai légèrement décroché au milieu de l’histoire quand T.S. lit le journal de sa mère. Bien qu’important, ce passage est tout de même long et nous coupe totalement de la trame.

Néanmoins, je suis ravie d’avoir lu ce riche écrit qui cumule bien des atouts : plume maitrisée, drôle et captivante ; aventures et dangers : voyage ; réflexions sur la vie ; quête initiatique. Tout est juste, parfois dur, mais sans jamais tomber dans le pathos grâce à ce regard enfantin.

Fini les garçons! de Pamela Wells

Fini les garçonsAprès ma rupture, ma meilleure amie m’a conseillé « Fini les garçon ». J’ai au début hésiter puis je me suis lancée. Après tout, quoi de mieux pour se remettre d’un chagrin d’amour que de lire une histoire sur des filles qui ne veulent plus souffrir à cause des garçons ?

Fini les garçons par Pamela Wells :
Sydney Howard, Raven Valenti et Kelly Waters sont toutes les trois folles amoureuse de leurs petits copains. Mais un jour ceux-ci rompent et leurs mondes s’écroulent ! Elles se retrouvent ensemble chez Alexia (une de leur meilleure amie célibataire) qui décide de mettre au point un code pour ne plus souffrir à cause des garçons. Règle n°1 : Toute communication avec l’Ex, par e-mail, SMS ou autre, est formellement interdite. Supprimez son nom de votre carnet d’adresse mail.

Je vous laisse découvrir les 24 autres règles ! Un super livre que je conseil aux filles célibataires !
Bonne lecture

Pour une mine de diamants d’Audrey Alwett (Princesse Sara, Tome 1)

princesse sara 1J’ai  adoré l’interaction des personnages avec les automates.
Les styles de l’époque sont bien respecté supers dessins.
J’aime bien l’ambiance du livre.
Personnages touchants une BD pleine d’émotions.
La tristesse et la naïveté de Sara sont très touchante au début. Un beau scénario, de belles citations.
J’adore comment est dessiné Sara, ses yeux « effet manga » sont magnifiques.
Sara est tellement gentille serviable comme je l’ai dit plus tôt de beaux personnages avec de beaux caractères.

SUPERBE HISTOIRE ET SCENARIO
19/20

Le visage de Satan de Florent Marotta

Le visage de SatanLe visage de Satan
Florent Marotta
Éditions Taurnada 2015, e-book

*Résumé*

Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L’endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées. Puis un râle d’agonie s’étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre. L’homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher. Son visage n’était que souffrance, rictus d’agonie et d’abomination. « Faites que je meure », implora-t-il en silence.

*Mon avis*

Quelle ouverture sanglante ! Ça démarre comme un roman d’horreur fantastique, avec démons, malédictions et conjurations, un genre que je n’avais pas lu depuis longtemps. Et quand Gino Paradio fait son apparition, on retombe un peu les pieds sur Terre, mais pas complètement, avec une enquête presque classique qui offre une plongée dans le milieu du satanisme parisien à la limite du paranormal, sur fond de fin du monde annoncée en décembre 2012. L’intrigue est solide et les éléments en apparence parallèles se rejoignent inexorablement jusqu’au dénouement. J’ai apprécié le petit côté magique qui entretenait l’incertitude sur la direction que prendraient les choses tout au long de ce roman captivant. Une fois plongée dedans, je n’ai pas vu le temps passer !

Âmes sensibles s’abstenir, le sang gicle souvent avec des descriptions fort détaillées de toutes sortes d’horreurs, l’auteur est sans pitié pour ses lecteurs comme pour ses personnages…

J’ai beaucoup aimé l’enquêteur aux prises avec ses démons intérieurs, la femme fatale qui débarque chez le détective privé façon Nestor Burma, et surtout la libraire occultiste Morgane, en même temps contraste et complément parfait de Gino : sereine autant qu’il est tourmenté, fragile quand il est fort, havre de paix quand il pourrait basculer dans la violence…

Merci beaucoup à L@ et aux éditions Taurnada pour cette découverte – au passage, j’ai trouvé très originale la personnalisation de l’e-book à mon nom, un peu comme un livre dédicacé ; étant assez novice en lecture électronique je n’aurais pas imaginé que ça pouvait se faire.