Oliver Twist de Charles Dickens (abrégé)

Résumé du livre :

Orphelin, Olivier Twist passe sa petite enfance entre la maison de l’horrible Mme Mann, sorte de Cruella paroissiale, et le workhouse, un asile pour indigents où la loi sur les pauvres affame les pensionnaires afin qu’ils ne prennent pas goût à l’oisiveté. Placé chez M. Sowerberry, croque-mort de son état, Olivier s’enfuit pour gagner Londres. Sa naïveté le conduit droit dans un repaire de malfaiteurs, une école du vice où l’on apprend à détrousser discrètement les passants… Avec ce livre, Dickens entame contre l’injustice sociale une croisade qu’il poursuivra toute sa vie, sans se départir ni de son humour ni de son talent de portraitiste : c’est dans Olivier Twist que l’on rencontre l’inénarrable bedeau M. Bumble, l’irascible Grimwig, l’Astucieux Renard et, surtout, les célèbres truands Fagin, Sikes et Monks, figures depuis longtemps familières de la littérature anglaise.

Mon avis :

J’ai lu ce livre car je voulais connaitre cette histoire dont j’ai entendu parler en cours d’anglais et qui me semblait assez intéressante. Je dois avouer que je ne suis pas du tout déçu par ce livre, bien au contraire…

Ce qui m’a plu dans ce livre, c’est le style très particulier de l’auteur, qui utilise beaucoup l’ironie, afin de dépeindre la société anglaise du XIXème siècle (et de donner sa position à ce sujet) ; il n’est pas difficile, par exemple, de comprendre la cupidité des personnes de l’époque quand on lit des expressions telles que « elle savait ce qu’il fallait aux enfants ; elle savait à merveille ce qu’il lui fallait à elle-même ».

Quant à l’histoire, elle est très prenante, très émouvante, quand on imagine d’une part cet enfant molesté, humilié, qui part d’un calvaire pour tomber dans un calvaire encore plus profond, mais aussi d’autre part d’autre enfants qui, après avoir été humiliés, molestent voire battent d’autre enfants comme si ces derniers étaient responsable de leurs malheurs, quand on s’aperçoit que la société de l’époque est violente, arbitraire, et expéditive. C’est de ce « style », de cette manière, que Dickens nous présente l’histoire d’Olivier Twist, qui, pendant une grande partie de sa vie, à grandit dans la façade occulte de la société anglaise du XIXème siècle.

Pour conclure, je vous recommande vivement ce livre qui raconte une histoire aussi belle que pathétique, aussi déchirante que passionnante, une histoire écrite par une très belle plume qui m’a totalement conquis.

Ma note : 8/10

Féroces de Oisin McGann

Résumé : Alors que Roberto est désormais le patriarche de la famille Windenstern, Nate a fort à faire avec sa fonction de garde du corps pour éviter les multiples trahisons et tentatives d’assassinats familiales. Sa tache se complique d’autant plus lorsque des femmes, prétendument sorcières, sont retrouvées en partie carbonisées et qu’un lien avec la famille Windenstern est découvert …

Mon avis : Voraces avait déjà fait très fort avec son univers mêlant époque victorienne et espèces mi-animales/ mi-mécaniques très futuristes.
Ce second volume est à la hauteur du premier, trahisons, révélations fracassantes et retournements de situations s’enchainent pour le plaisir du lecteur qui ne peux plus savoir à quel personnage se fier.
Des personnages troubles mais attachants, des rebondissements, de l’humour noir pour relever le tout, je pense que ce roman plaira à un large public, ados comme adultes. L’histoire familiale est ici plus développée que lors du premier tome et certains faits acquis se révélent en fait faux. Un roman que j’ai lu presque d’une traite tant je voulais en connaitre le dénouement et dont j’attends la sortie du troisième opus avec impatience !

L’oeil du Monde de Robert Jordan

En novembre Quaidesamoureux nous proposait une lecture commune de la Roue du temps, longue saga fantasy (pas encore achevée à ce jour) de Robert Jordan. J’ai choisi la nouvelle édition, retraduite, de Bragelonne, j’ai donc lu « La roue du temps T1 : l’oeil du monde » :

Autant le dire clairement : je ne suis pas fan de ce monument de la fantasy et je ne lirai la suite que lorsque je n’aurai vraiment plus rien d’autre à lire!!!!! J’ajoute que je suis très contente d’avoir choisi la version « retraduite » car il parait qu’elle est plus fluide et agréable à lire!!!! Et bien heureusement pour moi car malgré cette version je me suis ennuyée à cause de l’écriture justement!!!!

L’histoire est classique en fantasy : un groupe, réuni par les circonstances (alors oui à moi aussi certains éléments m’ont furieusement rappelé le seigneur des anneaux) part pour une longue quête qui, bien sûr, va l’amener à affronter les forces du Mal. Le groupe est composé de jeunes innocents (dont un probable Elu), d’une magicienne, d’un Champion, d’un trouvère… Il y a de la magie, des « monstres » abominables à combattre, des méchants dignes d’intérêt, bref on est en terrain connu mais là n’est pas le problème…

Le souci vient d’une écriture délayée qui s’attarde sur des détails insignifiants (et déjà vus souvent dans ce genre d’histoire) mais qui fait des ellipses monstrueuses sur des choses plus importantes telles que le système politique, social ou religieux du monde que l’on est censé  découvrir!!!!! De la même façon l’auteur nous plonge immédiatement dans l’action sans nous présentait jamais la communauté villageoise où l’histoire commence : il en résulte une certaine confusion et surtout, pour ma part du moins, un désintérêt total pour le sort de nos jeunes héros que l’on a pas appris à connaitre et qui paraissent assez longtemps interchangeables (bien que l’on devine assez vite lequel est l’Elu). Tous les événements semblent être sur le même plan, rien n’est mis en valeur, en exergue : on a l’impression d’une voix monocorde et ronronnante qui nous endort gentiment.

En résumé je suis convaincue que l’histoire, mieux racontée, pourrait être prenante, mais en l’état des choses, ne supporte pas la comparaison ni avec le seigneur des anneaux (pourtant pas vraiment facile à lire) et encore moins avec le « Trône de fer » bien mieux écrit!!!!!

Je remercie Quaidesamoureux pour cette LC sans laquelle je ne serai pas allée au bout de ma lecture et je vous souhaite d’avoir trouvé plus d’intérêt que moi dans cette lecture…

Le Livre sans nom d’Anonyme

Résumé: Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique. Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’oeil à Seven et à The Ring, et voilà le thriller le plus rock’n’roll et le plus jubilatoire de l’année ! Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte.
II a ensuite été publié en Angleterre puis aux Etats-Unis, où il connaît un succès fulgurant.

Mon avis: Par où et quoi commencer pour dire que j’ai adoré ce livre, tout d’abord en vous disant qu’au départ j’étais très réticente, mon mari avait abandonné en cours de route et la description qu’il en a fait ne m’a pas convaincue, cependant j’ai eu la surprise de le trouver dans la liste du challenge thriller et dernièrement je me suis lancée avec quelques appréhensions malgré tout !!
Quelle ne fut pas ma surprise en avançant dans ce livre et en constatant que ce livre était génial!!!
Tout d’abord, j’ai adoré l’ambiance de la ville de Santa Mondega, très Sin City. Ensuite j’ai complétement adhéré aux personnages qui sont haut en couleurs en particulier bien sûr le personnage du Bourbon Kid qui m’a fait penser au personnage d’Anthonio Banderas dans Desperado!
Enfin, l’histoire est tout simplement super, enfin une histoire de vampires pour les adultes depuis Anne Rice, je n’en avais pas lu! Sexe, sang & rock n’roll voilà le leitmotiv de ce livre!
L’écriture est relativement simple et quelque peu vulgaire par moments mais ça fait partie du livre, ça ne m’a pas choqué!!
Pour conclure, j’ai été transporté dans un univers qui m’a semblé sorti de la tête de Quentin Tarentino et Robert Rodriguez et j’ai adoré !! Je le conseille vivement !!

L’été où ma vie a changé d’Alyson Noël

Deux romans en un dans ce livre d’Alyson Noel : Rendez-vous manqué et Une fille qui fait des vagues.
Dans Rendez-vous manqué, on retrouve Dorothy, 15 ans, forcée par ses parents à partir tout l’été sur île grecque perdue chez sa tante, pour éviter les mauvais moments de leur divorce. Celle-ci, dépitée, nous raconte ses malheurs et ses meilleurs moments à travers les mails et lettres qu’elle envoie à sa famille, et les textes du blog qu’elle commence à tenir…
Dans Une fille qui fait des vagues, c’est Anne qui se voit contrainte de déménager en Californie après le divorce de ses parents. La jeune fille a un peu de mal à s’adapter, surtout à cause du comportement de sa voisine surfeuse Ellie, avec qui elle rentre vite en compétition.

 

Un livre de vacances par excellence ! Il y a certes deux romans, mais les deux histoires se font échos : à chaque fois, une adolescente envoyée « de force » dans un cadre idyllique, au bord de la mer, au soleil, qui a du mal à s’adapter, pense que sa vie est un cauchemar puis rencontre un garçon…
On a même parfois envie de les secouer ces jeunes filles, surtout la première, Dorothy, qui n’a de cesse de se plaindre sur son blog, dans le café internet dans lequel elle passe le plus clair de son temps, au lieu de profiter des plages paradisiaques de Tinos (c’est en tous cas ce que je ferais moi à sa place). Mais bon, on la pardonne, elle n’a que 15 ans (peut-être que je dois me faire à l’idée que si ces lectures sont toujours très distrayantes, j’ai passé l’âge de m’identifier aux héroïnes !!).
La seconde, Anne, est un peu plus âgée, a un peu plus les pieds sur terre… J’avoue avoir préféré son histoire à la première, même si elle semble un peu trop parfaite : cette championne de plongeon se reconvertit en effet au surf, et devient très bonne très rapidement… Ne rêvons pas, la plupart d’entre nous nous prendrions de grosses gamelles, même coachées par le beau Chris…

 

Bref, pour chaque histoire, on retrouve un scénario classique s’il en est, digne des séries à l’eau de rose de l’été, mais attend-on plus de ce genre de livre ? La couverture annonce la couleur : ROSE, avec deux jolies paires de tongs dessinées !

Merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour ce moment de détente !