Vampire et Irrécupérable de MaryJanice Davidson

Résumé: C’est vrai, je ne rate jamais une occasion de faire du shopping, mais cette fois, j’ai une bonne raison : je me marie ! Qui est l’heureux élu ? Le superbe Éric Sinclair bien sûr ! Alors pas question que des histoires morbides gâchent la fête. Je l’aurai mon mariage de reine… des vampires ! Malheureusement, des fantômes me harcèlent pour que je leur rende justice. C’est vraiment pas le moment. Et voilà qu’un tueur en série se balade dans la nature. Il a tendance à choisir des victimes grandes et blondes… comme moi, quoi ! Espérons que mon enterrement de vie de jeune fille n’en devienne pas un vrai…

Biographie de l’auteur: MaryJanice Davidson est une auteure américaine qui écrit de la romance paranormale, mais aussi de la littérature pour jeunes adultes et de la non-fiction. Elle est la créatrice de la série populaire Queen Betsy. Elle est classée sur la liste des bestsellers du New York Times et de l’USA Today.

En 2004, elle a gagné le Romantic Times Reviewer’s Choice Award et est nominée en 2005 pour le même award. Elle vit dans le Minnesota avec son mari et ses deux enfants.

Mon avis: Encore une réussite pour Maryjanice Davidson qui nous fait une nouvelle fois rire avec ce 4ème Queen Betsy!! J’ai beaucoup aimé l’histoire surtout avec l’arrivée de son demi-frère qui l’adore!! On se rend compte que sa demi-sœur pète un peu les plombs et qu’elle est dangereuse mais on ne sait jusqu’à quel point!! Sa relation avec Sinclair s’officialise peu à peu!!
J’ai adoré le fait qu’elle voit des fantômes et qu’elle doive les aider cela lui a permis de ce faire une nouvelle compagne de route dans sa vie de vampire!!
Pour une fois, nous sommes confrontées à un méchant humain je dois dire que ça change et ce n’est pas désagréable!!
Pour finir, j’ai hâte de lire le prochain!!

Ivresse de la métamorphose de Stefan Zweig

 

Quatrième de couv’ : Dernière oeuvre de Stefan Zweig, non publiée de son vivant, ce véritable testament romanesque nous transporte dans l’Autriche de l’entre-deux-guerres, déjà convoitée comme une proie par l’Allemagne nazie.
Christine, modeste employée des Postes, a vu mourir son père et son frère. L’invitation impromptue d’une tante d’Amérique, riche et fastueuse, achève de la révolter contre la médiocrité de sa vie, sentiment qu’elle partage bientôt avec Ferdinand, ancien combattant, mutilé, devenu chômeur.
Mais l’argent et la puissance mènent le monde, non pas l’amour. Devant le lent naufrage de l’Europe dans la barbarie, le couple s’enfonce dans une désespérance qui semble annoncer le suicide, en 1942, du grand écrivain autrichien, auteur d’Amok et de La Confusion des sentiments.

Stefan Zweig : Né à Vienne en 1881, fils d’un industriel, Stefan Zweig a pu étudier en toute liberté l’histoire, les belles-lettres et la philosophie. Grand humaniste, ami de Romain Rolland, d’Émile Verhaeren et de Sigmund Freud, il a exercé son talent dans tous les genres (traductions, poèmes, roman, pièces de théâtre) mais a surtout excellé dans l’art de la nouvelle (La Confusion des sentiments, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme), l’essai et la biographie (Marie-Antoinette, Fouché, Magellan…). Désespéré par la montée du nazisme, il fuit l’Autriche en 1934, se réfugie en Angleterre puis aux États-Unis. En 1942, il se suicide avec sa femme à Petrópolis, au Brésil.

 

Ce que j’en ai pensé : Christine fait partie de ces gens qui ne savent pas ou plus sourire, comme on en trouve dans ces films anglais où tous sont désespérés.

Un côté roman initiatique : Christine découvre, le temps d’une invitation dans un grand hôtel Suisse (par son oncle et sa tante vivant aux Etats-Unis) une vie de luxe dont elle n’avait aucune idée auparavant, elle ne sait plus ensuite se contenter de sa vie à elle et passe son temps à revivre ces premières et uniques vacances, au risque d’en devenir aigrie et toujours insatisfaite.

L’aspect inachevé de l’oeuvre donne un « goût » particulier à la lecture coupée juste au moment où les projets devraient se concrétiser, même si le ton du texte ne laisse pratiquement aucun doute sur son issue (même les protagonistes ne semblent avoir aucun doute là-dessus, d’ailleurs…).

Bref, une belle analyse psychologique, comme toujours chez Zweig, servie par une langue toujours aussi juste.

Pourquoi pas ? de David Nicholls

Résumé du « Pourquoi pas ? » de David Nicholls (auteur de « Un jour », adapté au cinéma) :

Une acné récalcitrante, un goût vestimentaire improbable, pas un sou en poche… Brian Jackson n’a rien du tombeur de la fac. Jusqu’au jour où son véritable talent se révèle. Écrit en 2003, un roman tendre, plein d’humour, sur l’adolescence et les relations

 

Ce que j’en ai pensé :

Selon moi « Pourquoi pas ? » est avant tout un livre sur l’entrée dans la vie adulte. Le personnage principal, Brian Jackson, vient d’entrer à l’université pour y étudier la littérature et il ne connait personne donc ce n’est pas évident pour lui de se faire des amis. Il n’est d’ailleurs pas très doué pour les relations sociales, encore moins avec les filles. Mais ce qui fait la particularité de Brian, c’est son goût incommensurable pour la culture. Il connait tout de la musique de son époque, du cinéma, des grands auteurs… Du coup, il décide de s’inscrire au groupe de son université qui va participer à l’University Challenge, une sorte de question pour un champion anglais. Il rencontre ainsi Alice, une fille splendide qui s’inscrit également et qu’il va tenter par dessous tout de séduire, non sans gaffe et péripéties. Il va aussi découvrir Rebecca, une gauchiste à l’état pur et aux accents de hippie. Petit à petit, il se retrouve tirailler entre sa nouvelle vie d’étudiant et ses anciens amis qui eux n’ont pas forcément bien tournés.

 

Bref, c’est l’histoire d’un jeune adulte acnéique qui se cherche, à la culture détonante, plein d’ironie et de maladresse. Ce roman est très drôle, les dialogues sont bruts, tout sonne vrai, on se reconnait à chacune des pages que l’on tourne, on se souvient et l’on se comprends mieux. Toutes les raisons pour vous de le lire, si vous vous sentez un peu différent des autres, que vous adorez accumulez du savoir mais que cela vous rend parfois étrange aux yeux des autres. Si vous analyser tout, vous remettez sans arrêt en question, trouvez vos réactions stupides ou tout simplement si vous aimez le rire et l’émotion : foncez, c’est une perle ! On sort réellement changés de ce livre.

Zombie Thérapie de Jesse Petersen

Résumé: Pour sauver leur couple, Sarah et David tentent une thérapie. Mais en arrivant dans le cabinet, ils découvrent que leur conseiller est en train de dévorer les clients précédents. Cannibales, passe encore, mais ils sont tous morts et devraient se comporter comme tels… Qui a dit morts-vivants ? Désormais Sarah et David doivent non seulement sauver leur mariage, mais aussi sauver leur peau au cœur d une apocalypse zombie. Quoi de mieux pour échapper à la routine ? Avant elle ne rebouchait pas le dentifrice, maintenant elle laisse des bouts de cervelle partout. Avant il passait son temps à jouer à Resident Evil, maintenant, ça lui sert !

Biographie de l’auteur: Après s’être essayée à différents genres littéraires, Jesse Petersen est aujourd’hui auteure de plusieurs romans de fantasy urbaine. Elle vit dans l’Illinois avec son mari et ses deux chats.

 

Mon avis: Ce fut mon 1er livre de zombies et j’ai bien aimé!! C’est très frais à lire, c’est drôle et on ne s’ennuie pas!! J’ai adoré le couple qui a des problèmes comme n’importe quel couple et qui se retrouve embarqués dans une histoire dont leur vie dépend !! Ils arrivent à faire leur thérapie tout en essayant de se protéger des zombies et de sauver leur vie!! A part les zombies nous faisons la connaissance de quelques survivants dont une poignée de personnes qui font partie d’une secte et qui pense que les hommes sont devenus des zombies parce qu’ils étaient impurs! J’ai aimé le principe de ce livre où l’on retrouve tous les codes et clichés des films de zombies et c’est ce qui est drôle de plus c’est aussi un bon chick lit version gore!! J’ai aimé ce livre et j’ai très envie de lire la suite!!

Oliver Twist de Charles Dickens (abrégé)

Résumé du livre :

Orphelin, Olivier Twist passe sa petite enfance entre la maison de l’horrible Mme Mann, sorte de Cruella paroissiale, et le workhouse, un asile pour indigents où la loi sur les pauvres affame les pensionnaires afin qu’ils ne prennent pas goût à l’oisiveté. Placé chez M. Sowerberry, croque-mort de son état, Olivier s’enfuit pour gagner Londres. Sa naïveté le conduit droit dans un repaire de malfaiteurs, une école du vice où l’on apprend à détrousser discrètement les passants… Avec ce livre, Dickens entame contre l’injustice sociale une croisade qu’il poursuivra toute sa vie, sans se départir ni de son humour ni de son talent de portraitiste : c’est dans Olivier Twist que l’on rencontre l’inénarrable bedeau M. Bumble, l’irascible Grimwig, l’Astucieux Renard et, surtout, les célèbres truands Fagin, Sikes et Monks, figures depuis longtemps familières de la littérature anglaise.

Mon avis :

J’ai lu ce livre car je voulais connaitre cette histoire dont j’ai entendu parler en cours d’anglais et qui me semblait assez intéressante. Je dois avouer que je ne suis pas du tout déçu par ce livre, bien au contraire…

Ce qui m’a plu dans ce livre, c’est le style très particulier de l’auteur, qui utilise beaucoup l’ironie, afin de dépeindre la société anglaise du XIXème siècle (et de donner sa position à ce sujet) ; il n’est pas difficile, par exemple, de comprendre la cupidité des personnes de l’époque quand on lit des expressions telles que « elle savait ce qu’il fallait aux enfants ; elle savait à merveille ce qu’il lui fallait à elle-même ».

Quant à l’histoire, elle est très prenante, très émouvante, quand on imagine d’une part cet enfant molesté, humilié, qui part d’un calvaire pour tomber dans un calvaire encore plus profond, mais aussi d’autre part d’autre enfants qui, après avoir été humiliés, molestent voire battent d’autre enfants comme si ces derniers étaient responsable de leurs malheurs, quand on s’aperçoit que la société de l’époque est violente, arbitraire, et expéditive. C’est de ce « style », de cette manière, que Dickens nous présente l’histoire d’Olivier Twist, qui, pendant une grande partie de sa vie, à grandit dans la façade occulte de la société anglaise du XIXème siècle.

Pour conclure, je vous recommande vivement ce livre qui raconte une histoire aussi belle que pathétique, aussi déchirante que passionnante, une histoire écrite par une très belle plume qui m’a totalement conquis.

Ma note : 8/10