Ennemies intimes de David Hill

Résumé :

 » Sans faire attention, je heurtai quelqu’un de plein fouet. Une fille. C’était Miss-je-ne-sais-plus-comment… J’ai dû passer pour le crétin de service. Son regard me parcourut de la tête aux pieds et retour, puis elle se détourna et s’éloigna. Bienvenue au lycée de Green Harbour ! « 

Slade déteste dès la première seconde Mallory Garner, excellente élève, brillante pianiste, parfaite sous tout rapport. Trop parfaite ?

Mon avis :

J’ai pris ce livre à la bibliothèque, au rayon jeunesse, par hasard, je ne le connaissais pas du tout.
La couverture me plaisait et le résumé était énigmatique. Il pouvait traiter de beaucoup de sujets, donc je l’ai emprunté.

Mais comment vous donner mon avis sans vous raconter tout le livre ? Je vais quand même essayer.

L’histoire nous est racontée par un jeune homme Slade Tyson, un garçon banal, qui vient d’emménager à Green Harbour. Au lycée, il fait la connaissance de Mallory Garner et pour la décrire je vais reprendre la quatrième de couverture : « Excellente élève, brillante pianiste, parfaite sous tout rapport. Trop parfaite ? ».
Au premier regard, une animosité s’installe entre eux, mais très vite Slade va s’apercevoir que sous ses grands airs, Mallory cache un mal être. Et je n’en dirais pas plus.

C’est sûr ce n’est pas de la grande littérature et même si ce n’est pas mon style, j’ai trouvé cette lecture agréable.

Il se lit vite, il faut à peu près 2 h pour 235 pages.
L’auteur va droit au but, il ne s’embarrasse pas de fioritures, il emploie des mots simples, il manque parfois un peu de fluidité entre les paragraphes, mais cela ne m’a pas beaucoup gêné. Il est accessible à un large public.

Je trouve que les sentiments qu’éprouve notre héros sont bien décrits, tantôt contradictoires, tantôt exagérés ou hésitants et se retrouver dans la peau d’un garçon cela change un peu, de connaître leurs pensées les plus intimes !!! En tous cas celui là est bien sous (presque) tous rapports !

Donc, pour finir je vous dirais que si vous en avez l’occasion, lisez-le !

Le Baiser de Minuit de Lara Adrian

Lucan Thorne est le chef de la Lignée, une horde de puissants guerriers vampires qui mènent une guerre secrète contre les Renégats pervertis par la Soif sanguinaire. Ces vampires sont parmi nous depuis très longtemps… Quand Lucan rencontre Gabrielle, une jeune photographe, il sent que leurs destinées sont liées, mais fera tout pour éviter de s’unir à elle et ainsi de la plonger dans cette dangereuse guerre. Mais témoin d’un crime atroce, la jeune femme devient la cible des Renégats, et Lucan n’aura d’autre choix que de l’entrainer dans sa vie, pour la protéger, tout en essayant de lutter contre l’amour pour ne pas risquer de lui faire du mal.

Autant le dire tout de suite, j’ai choisi ce livre lors d’un partenariat (merci Livraddict et les éditions Milady !) avant tout par curiosité ! Je ne suis pas une férue de bit-lit, loin de là. J’ai lu la saga Twilight, intriguée par l’engouement qu’elle avait suscitée, et j’en ai été franchement déçue. Du coup, je m’étais arrêtée là! J’ai eu envie de connaitre un peu ce qui se faisait autour, dans le courant de la bit-lit, et c’était l’occasion !

Je ne ferai pas de généralités, puisque le tome 1 de Minuit de Lara Adrian est le premier du genre que je lis depuis Twilight. Merci donc d’être indulgent(e)s avec mon analyse !

Eh bien, bonne surprise, je suis laissée complètement emportée dans cette histoire de vampires ! Alors bien sûr, j’ai retrouvé quelques clichés, dont le principal : l’amour « impossible » d’un magnifique vampire et d’une humaine parfaite, contre lequel ils n’arrivent pas à lutter. Mais ici (contrairement à Twilight, mais j’ai cru comprendre qu’autrement c’était une habitude dans la bit-lit), point de mièvrerie ! L’écriture de Lara Adrian (et de son traducteur Franck Richet) est bien souvent de l’ordre du langage familier, parfois un peu vulgaire, comme on parlerait dans la vraie vie d’aujourd’hui. On trouve dans ce livre quelques scènes un peu (mêmes très) chaudes entre Lucan et Gabrielle, écrite de façon parfois très crue. Ça met un peu de piquant, sans tomber dans le porno ou le scabreux ouf !

L’origine des vampires sur Terre est bien trouvée, assez « crédible » (je ne m’attends pas pour autant à en voir surgir un au coin de la rue… mais sait-on jamais !!) et la lutte contre les Renégats dégénérés bien amenée.

Je me suis donc laissée emporter dans l’action, mais soyons honnête, ce qui m’a tenu en haleine tout au long du livre, c’est l’histoire d’amour ! Je suis redevenue une vraie midinette ! Bien joué, Lara Adrian !

Idhun de Laura Gallego Garcia

Le jour où survient la conjonction astrale des trois soleils et des trois lunes,Ashran,le Nécromancien,prend le pouvoir sur Idhun.
Les dragons et les licornes meurent.
Les Prêtres et les Magiciens s’affrontent.
Des magiciens s’exilent sur Terre.

Shail ,un magicien et Alsan,un prince s’exilent sur Limbhad,un endroit protégé entre Idhun et la Terre.
Ils organisent la Résistance:leur ojbectif est de renverser Ashran et ses alliés,les sheks(serpents ailés).
Ashran a envoyé sur terre Kirtash,un jeune être très puissant pour tuer les traîtres,dont les parents de Jack,13 ans.
Il sera recueilli sur Limbhad et apprendra à se battre avec Alsan.Il comprendre le Idhunite
grâce à un médaillon offert par Victoria,12 ans,une semi-magicienne.
Victoria,orpheline et élévée par une vieille dame, Allegra, à Madrid,file souvent sur Limbhad car Kirtash la recherche.
Ces deux enfants se demandent quel lien les raccroche à Limbhad.
Shail et Alsan ont aussi une quête:ils sont à la recherche de Lunnaris,une licorne et Yandrack,un dragon,les derniers de leur espèce.Ils appartiennent aussi à une prophétie…

De la magie,des combats,des tranformations,des morts,des guerres,des révelations et des sentiments..

Un excellent roman qui permet de s’évader de son quotidien et permet de rêver…

Une belle écriture,fluide et recherchée qui permet de le lire à tout âge.

Je n’ai pas trop l’habitude de lire ce genre »Fantasy » mais je crois que Laura Gallego Garcia m’a converti heart

je suis enchantée de cette lecture commune faite avec Scor13,Florel,Lalou,Vozrozhdenyie,Belle de nuit.

Un grand merci à Scor13 pour l’organisation de cette LC.

Une très belle découverte  oki889

Challenge Fang’s addict

Un challenge qui est fait pour moi (et pour bien d’autres !)

En effet, Choukette organise le « Challenge Fang’Addict »

Mais de quoi s’agit-il ? Vous demandez-vous.


C’est simple, le principe est de lire un maximum de livres, comics, BD, ou mangas sur les vampires, que ce soit en personnage principal ou pas, de votre inscription au challenge jusqu’au 31 mars 2012.


Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2011. Pour vous inscrire, il vous suffit de laisser un commentaire à la suite de l’article sur son blog et de faire un billet sur le votre pour indiquer votre participation au challenge (n’hésitez pas à vous servir des logos présents dans ce message).

Si vous êtes comme moi fan de ce genre de lecture, n’hésitez plus, venez nous rejoindre !

Et en attendant bonne lecture !

Inscriptions sur son blog


Les anges vous méprisent de Laurent Crone

C’est l’histoire d’un fourre-tout qui…

Alors que bon nombre d’ouvrages dédiés à l’héroic-fantasy ou à la SF, par exemple, arborent le plus souvent des titres avec des mots-clés tels que épée, lumière, ténèbres, roi, chroniques, royaume, espace, univers, monde, guerrier, dragon… d’un classicisme sans bornes, d’autres préfèrent tirer leur épingle du jeu : en dépit d’une couverture minimaliste, Laurent Crone propose un titre qui attire immédiatement l’oeil, Les anges vous méprisent et c’est cette caractéristique qui, d’après ce que j’ai pu lire d’autres critiques présentes sur le web, a décidé la plupart à en prendre possession… Nous voilà en proie à un joli coup maketing, me direz-vous, mais l’habit fait-il ici le moine ? Absolument pas.

On pourrait dire que la première chose qui fâche n’est pas simplement la manière pompeuse et aigrie dont l’auteur met en scène son histoire, mais avant tout un souci indéniable de syntaxe : il y a avalanche de tirets, de répétitions, d’alternance « imparfait/passé simple » & « présent/passé composé » et, dans une moindre mesure, de fautes d’orthographe qui cassent tout bonnement le rythme ; et la correction de ce type d’erreurs, par ailleurs, relève davantage du travail de l’éditeur que de l’auteur. A cela s’ajoute une caractéristique ahurissante : l’incapacité de Laurent Crone à ne pas utiliser la vulgarité, puisqu’il ne semble pas pouvoir s’empêcher de faire apparaître au moins deux grossièretés (au minimum, et pas des moindres) par page ; et là où elle peut être raisonnablement utilisée dans les dialogues, lui en « tartine » les descriptions.

Cette vulgarité gratuite non seulement agace (qu’a-t-on besoin d’écrire « glisser ma b*** à l’intérieur d’une fille ») mais fait perdre tout crédit à ses critiques. En effet, Les anges vous méprisent ne propose pas d’intrigue et ne présente que des personnages flous et inconsistants et préfère ainsi se perdre… à mi-chemin entre mémoire universitaire, sans pertinence ni connaissances solides, et satire moderne dans laquelle l’auteur se complaît à « tirer à tout va » sur les travers de la société : société de consommation, apparences & jeunisme, extrémisme, gauchisme, religion, féminisme, vieillesse, sciences, médias.. Laurent Crone se « lâche » et va jusqu’à se moquer du lecteur qui déjà, pourtant, n’a pas grande envie de continuer sa lecture. Il critique pour critiquer, et jamais pour faire avancer la fausse polémique à laquelle il invite ses personnages.

… partirait d’un bon sentiment ?

Pourtant, l’auteur n’a rien d’un idiot et expose quelques théories intéressantes, bien que classiques : « [la classe moyenne] souhaite juste que l’on redistribue les cartes et avoir le meilleur jeu » ; « mais quel individu saint d’esprit […] se soucierait dès le matin de la conjoncture économique ? […] Franchement ? » ; « vous garderez des contacts avec d’autres entités, votre famille, vos amis […], la sécurité sociale qui se croiront en droit d’exiger que vous continuiez  (à vivre comme tout le monde) ; le contraire serait perçu […] comme inqualifiable (et) pathologique ». Or, de telles pensées sont toujours faussées par un manque total de subtilité ou l’incapacité de Laurent Crone à ne pas ensuite faire la critique de ce qu’il vient lui-même exposer. A l’écouter, notre monde mériterait le sort que les Incas lui auraient prédit pour 2012 et pire encore.

Les anges vous méprisent navigue donc entre différents mondes, se fondant sur la théorie de la réincarnation. On nous expose les déboires d’un lapin blanc dans un monde rouge et noir, les tribulations d’un ancien nazi dans les couloirs de l’enfer, la sexualité épanouie d’un révolutionnaire néophyte qui découvre un passage vers le paradis rouge (et incroyablement machiste, comme l’ensemble du livre) ou encore la vie d’un vieil homme parqué dans une communauté, en quête d’immortalité, qui refuse l’accès aux jeunes et traite les malades comme des déchets. Les cycles s’enchaînent et l’on a bien du mal à suivre le cheminement, fouillis et accumulant une foule de réflexions qui ne servent jamais l’action ; dans ces conditions, comment « s’évader » ? paramètre qui semble pourtant être le propre d’un roman.

Outre le fait que l’auteur n’hésite pas à conseiller l’usage de neuroleptiques afin de ne pas se confronter au réel, c’est le dernier tiers du livre qui se révèle le plus intéressant. En effet, pour la première fois, l’auteur tente d’associer ses critiques personnelles à la vie de son personnage, le vieillard est alors au coeur d’un conflit de générations, d’une concurrence jusque dans la mort. Mais là encore, au final, cela ne constitue qu’un prétexte pour dénoncer les travers de notre société et, dès lors, Laurent Crone se rend aussi malsain et vulgaire que ses personnages : son dernier personnage, à plus de 80 ans, clôt le livre en proposant à sa petite-fille de lui faire l’amour après que tous deux, dans une foule appuyée par la police, aient opéré un carnage au fusil dans une école primaire.

Conclusion

Malsain, « bordélique » (comme dirait l’auteur), répétitif et la plupart du temps ennuyeux, Les anges vous méprisent est un ouvrage qui, en se voulant choquant, tourne rapidement au grotesque. Le plus ridicule étant qu’à force de faire la critique de tout ce qui existe, ce sont finalement les « vrais riches » (le fameux 1% de la population mondiale), les mieux servis par cette fameuse société, qui en sortent indemnes ; « pour changer », me direz-vous ?