Fièvre noire de Karen Marie Moning

Résumé :

«Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n’essaie de me tuer, c’est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour… le sexe.
Au fait, je m’appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.
La bonne nouvelle : nous sommes nombreux.
La mauvaise : nous sommes le dernier rempart contre le chaos.»

Mon avis :

Tout commence avec le meurtre inexpliqué d’Alina Lane.
Sa sœur, MacKayla, décide de partir à Dublin, pour découvrir la vérité sur sa mort et lui rendre justice.

Mais une fois arrivée sur place, elle se rend compte que cela dépasse tout ce qu’elle avait pu imaginé. Elle se trouve plongée dans un monde totalement inconnu où des créatures hideuses et maléfiques, appelées « Faës », vivent au milieu des humains, en utilisant des charmes pour dissimuler leurs véritables apparences, afin de les tuer…
Elle, au milieu de tout ça, apprend qu’elle est une guerrière, une Sidh-seer, c’est-à-dire qu’elle peut non seulement les voir mais a aussi le devoir de les supprimer.
Dans sa quête de la vérité, elle va rencontrer Jéricho Barrons, un homme très mystérieux, qu’elle ne va plus quitter même si elle ne lui fait pas confiance.

Parlons un peu des deux personnages principaux :
– MacKayla est une fille « ordinaire », 22 ans, elle vit aux Etats-Unis (en Georgie) avec ses parents, elle est blonde, jolie, pas trop ambitieuse, travaillant comme serveuse dans un bar. Elle est très heureuse comme ça. Personnellement je la trouve attachante et très touchante face à la mort de sa sœur, son refus de croire à ce nouveau monde, de dire adieu à sa vie d’avant est réaliste. On pourrait facilement s’identifier à elle. Même son côté « Bimbo » du début n’est pas dérangeant.

– Quant à Jericho Barrons, on connaît peu de choses sur lui. Il est énigmatique, ténébreux, connaît tout de ce monde obscur. C’est le genre même du mauvais garçon dans toute sa splendeur.

L’histoire est racontée par Mac comme si elle tenait un journal intime, avec de temps en temps une petite pensée pour nous, cela m’a beaucoup plu.

Dans ce premier volet, Karen Marie Moning nous décrit avec précision ce monde obscur, les règles, le fonctionnement…Je dois reconnaître que quelques passages sont un peu longs, j’ai dû lire certains paragraphes deux fois pour bien comprendre cet univers. C’est vrai qu’on a beaucoup d’informations en même temps, mais pour un premier tome c’est normal, l’auteur met en place son intrigue. Mais rassurez-vous, cela n’empêche pas d’avoir néanmoins pas mal d’action.
Un petit bémol cependant, j’aurais peut être aimé un peu plus de romance (mon côté fleur bleue qui refait surface, ah celui-là !).

Pour terminer, je dirais que cette saga a été un vrai coup de cœur, Karen Marie Moning a su me faire entrer dans son univers, j’ai été conquise. Elle part d’une situation réelle, concrète, que tout le monde peut vivre ou a vécu : le décès inexpliqué d’un être proche, la recherche de la vérité, et elle nous fait tomber dans un monde complètement fantastique. Le plus surprenant, en tout cas pour moi, c’est que tout est cohérent (pourtant je ne crois pas aux monstres), le moindre détail a son importance. Enfin bref : J’ADORE

Cela n’a rien à voir mais au moment où j’écris ce billet, j’ai lu les 4 premiers tomes et je ne sais pas comment elle s’y prend, mais chaque tome est meilleur que le précédent. Je n’ose imaginer le tome final.

Un grand merci à Sandra qui a organisé cette Lecture Commune, sans elle je serais passée à côté de cette saga, ce qui aurait été dommage !

Robin de Stephen Lawhead

Résumé

XIe siècle, Angleterre.

Depuis l’arrivée des envahisseurs normands, les Celtes ont été repoussés dans les montagnes du Pays de Galles. Traqué comme un animal, Bran ap Brychan, héritier du trône d’Elfael, a été contraint d’abandonner le royaume de son père pour se réfugier dans la forêt des Marches, des bois primitifs où le danger rode …

Avis

Je remercie tout d’abord les éditions Le Livre de Poche et Livraddict pour m’avoir permis de découvrir ce livre.

Stephen R. Lawhead nous livre ici sa version de la fameuse histoire de Robin des bois, version dans laquelle Robin s’appelle Bran, n’est pas anglais et où la forêt n’est pas celle de Sherwood.

L’auteur a un style agréable et malgré quelques longueurs j’ai aimé l’originalité de cette nouvelle version de la légende de  Robin des bois, depuis l’enfance de Bran jusqu’à son exil dans la forêt suite à l’invasion de son royaume par les Ffreincs, dirigé par le Comte Falkes de Braose (nouvelle version du Shérif de Nottingham).

Si l’histoire en elle-même  m’a plu, j’ai cependant été un peu déçue par les personnages et surtout par Bran, le personnage principal.

Bran, qui montre une certaine arrogance et un esprit de révolte au début du roman,  devient rapidement un personnage que je qualifie de « passif », subissant les évènements durant les trois quart de l’histoire, envisageant même d’abandonner son peuple à son triste sort. J’aurais aimé voir un personnage avec un caractère plus fort. Le personnage de Merian m’a fait ma même impression, j’aurais aimé la voir beaucoup plus révoltée par la situation.

Le personnage que j’ai trouvé le plus attachant est Asaph, l’évêque qui durant tout le récit se bat pour sauver son monastère et pour aider la population de l’Elfael à lutter contre la famine.

Au final cette lecture a été plaisante, malgré quelques réserves concernant les personnages. Je compte lire prochainement le tome suivant.

Les Secrets de Wisteria d’Elisabeth Chandler

Tout d’abord je tiens à remercier l’équipe Livraddict et les éditions Hachette pour ce partenariat.

Après le « Baiser de l’Ange », Elizabeth Chandler revient avec une nouvelle saga : Les Secrets de Wisteria, dont l’intrigue est radicalement différente, aussi sombre et légèrement plus complexe, cependant, que j’ai préférée.

On se retrouve plongé dans l’univers de Wisteria, petite ville tranquille des États-Unis. Au premier abord, elle paraît, calme, banale pourrait-on dire. Mais des incidents vont bientôt troubler la quiétude de Megan, venue pour deux semaines de vacances à la demande de sa grand-mère adoptive, Helen.

Megan est un personnage fort et mature. Elle ne comprend pas pourquoi sa grand-mère, qu’elle ne connaît pas et qui à sa connaissance n’a jamais cherché à la connaître exige sa présence durrant les vacances.

Très vite, elle va découvrir un sombre secret de famille auquel elle se retrouvera mêlée avec son cousin Matt, seize ans comme elle, et qui semble déjà la détester alors qu’il ne la connaît ni d’Eve ni d’Adam. Ce secret, lié à la fois à la maison et à son passé, va bouleverser la vie des deux adolescents et de leur aïeule.

Bien que court (un peu moins de 250 pages) on passe un très bon moment de lecture. le style n’est pas lourd, et il n’y a pas un moment où on a envie de reposer le livre, tant le suspense nous prend à la gorge, jusqu’au dénouement final.

En conclusion, Elizabeth Chandler nous offre un très bon thriller captivant et prometteur quant à la suite de la saga que je liari avec plaisir.

Racines Russes de Reggie Nadelson

En bref :

En permission exceptionnelle du centre thérapeutique pour ados en Floride, où il est enfermé depuis deux ans, Billy Tarone rejoint son oncle tant adoré, Artie Cohen, policier dans la ville de New York. Et c’est à partir de là que tout va se bousculer, pour Billy, pour Artie, pour tous les personnages exceptionnels de ce roman où s’entremêlent les intrigues, les fausses pistes et les doutes.

Mon avis :

Grâce au partenariat avec Livraddict et les éditions « Le Livre de Poche »,je suis partie à la découverte de « Racines Russes ».

Au prmeier abord, le titre me fait craindre le pire.  Je m’attends tout de suite à tous les stéréotypes qu’on associe à la communauté russe : la maffia, la KGB, le regard glacial et le caractère austère. Le titre en VO me rallie à  nouveau à sa cause « Fresh Kills ».  Un titre français moins typé, m’aurait peut-être évité ce malentendu… parce que rassurez-vous, ce roman policier n’a rien à voir avec des histoires maffieuses.

Je retourne le livre, et découvre la quatrième de couverture qui me dévoile une partie du contenu, trop même. J’ai trouvé dommage de savoir d’avance que « le doute s’infiltrera ».
Pour moi, la quatrième de couverture en dit trop et enlève un peu de l’intérêt qu’un lecteur pourrait avoir pour ce livre.  De plus, on annonce au lecteur la disparition d’une fille russe, alors tout en lisant on attend l’évènement pour remarquer que ladite fille disparait 300 pages plus tard, presqu’à la toute fin de l’intrigue.

Heureusement Reggie Nadelson a largement prévu de quoi faire patientier le lecteur:  des intrigues intéressantes reliées entre elles et des personnages attachants, loin des stéréotypes. Le personnage qui m’a le plus séduit est sans nul doute Artie, personnage principal très nuancé et humain : aussi bien masculin et héroïque que sensible.  L’auteur décrit d’ailleurs tous ses personnages avec verve dans un style précis et imagé.  En effet, je n’ai eu aucun mal à m’imaginer de quoi auraient l’air les différents personnages.  Sonny Lippert, par exempler, polier tout ce qu’il y a de plus américain ou Billy, jeune adolescent perturbé.
J’applaudis fortement le choix de l’auteur d’un personnage narrateur à la première personne. Mission accomplie!  De cette façon, je me suis sentie plus impliquée dans l’histoire, avec les personnages, ce qui m’a empêché de poser le livre avant de l’avoir complètement fini.

Tout au long de l’intrigue, l’auteur sème des petites miettes qui mènent le lecteur à découvrir la vérité.  Parfois je me suis sentie un peu trop prise par la main, par exemple avec des phrases comme « C’était une simple coïncidence,ça ne voulait rien dire. ».  J’aurais là encore préféré de rester dans le noir, de pouvoir émettre des hypothèses, inventer des théories, …
Reggie Naelson mène le lecteur à bon port mais ne le laisse malheureusement que très peu divaguer pour partir tout seul à la pèche …

Dans l’ensemble ce livre était une belle découverte, une surprise plein de rebondissements.  Bien que sceptique au départ, j’étais complètement séduite par ce livre au bout de seulement quelques pages.

Un grand merci encore pour ce partenariat à Livraddict et aux éditions « Le Livre de Poche« 

Ennemies intimes de David Hill

Résumé :

 » Sans faire attention, je heurtai quelqu’un de plein fouet. Une fille. C’était Miss-je-ne-sais-plus-comment… J’ai dû passer pour le crétin de service. Son regard me parcourut de la tête aux pieds et retour, puis elle se détourna et s’éloigna. Bienvenue au lycée de Green Harbour ! « 

Slade déteste dès la première seconde Mallory Garner, excellente élève, brillante pianiste, parfaite sous tout rapport. Trop parfaite ?

Mon avis :

J’ai pris ce livre à la bibliothèque, au rayon jeunesse, par hasard, je ne le connaissais pas du tout.
La couverture me plaisait et le résumé était énigmatique. Il pouvait traiter de beaucoup de sujets, donc je l’ai emprunté.

Mais comment vous donner mon avis sans vous raconter tout le livre ? Je vais quand même essayer.

L’histoire nous est racontée par un jeune homme Slade Tyson, un garçon banal, qui vient d’emménager à Green Harbour. Au lycée, il fait la connaissance de Mallory Garner et pour la décrire je vais reprendre la quatrième de couverture : « Excellente élève, brillante pianiste, parfaite sous tout rapport. Trop parfaite ? ».
Au premier regard, une animosité s’installe entre eux, mais très vite Slade va s’apercevoir que sous ses grands airs, Mallory cache un mal être. Et je n’en dirais pas plus.

C’est sûr ce n’est pas de la grande littérature et même si ce n’est pas mon style, j’ai trouvé cette lecture agréable.

Il se lit vite, il faut à peu près 2 h pour 235 pages.
L’auteur va droit au but, il ne s’embarrasse pas de fioritures, il emploie des mots simples, il manque parfois un peu de fluidité entre les paragraphes, mais cela ne m’a pas beaucoup gêné. Il est accessible à un large public.

Je trouve que les sentiments qu’éprouve notre héros sont bien décrits, tantôt contradictoires, tantôt exagérés ou hésitants et se retrouver dans la peau d’un garçon cela change un peu, de connaître leurs pensées les plus intimes !!! En tous cas celui là est bien sous (presque) tous rapports !

Donc, pour finir je vous dirais que si vous en avez l’occasion, lisez-le !