Challenge Fang’s addict

Un challenge qui est fait pour moi (et pour bien d’autres !)

En effet, Choukette organise le « Challenge Fang’Addict »

Mais de quoi s’agit-il ? Vous demandez-vous.


C’est simple, le principe est de lire un maximum de livres, comics, BD, ou mangas sur les vampires, que ce soit en personnage principal ou pas, de votre inscription au challenge jusqu’au 31 mars 2012.


Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2011. Pour vous inscrire, il vous suffit de laisser un commentaire à la suite de l’article sur son blog et de faire un billet sur le votre pour indiquer votre participation au challenge (n’hésitez pas à vous servir des logos présents dans ce message).

Si vous êtes comme moi fan de ce genre de lecture, n’hésitez plus, venez nous rejoindre !

Et en attendant bonne lecture !

Inscriptions sur son blog


Les anges vous méprisent de Laurent Crone

C’est l’histoire d’un fourre-tout qui…

Alors que bon nombre d’ouvrages dédiés à l’héroic-fantasy ou à la SF, par exemple, arborent le plus souvent des titres avec des mots-clés tels que épée, lumière, ténèbres, roi, chroniques, royaume, espace, univers, monde, guerrier, dragon… d’un classicisme sans bornes, d’autres préfèrent tirer leur épingle du jeu : en dépit d’une couverture minimaliste, Laurent Crone propose un titre qui attire immédiatement l’oeil, Les anges vous méprisent et c’est cette caractéristique qui, d’après ce que j’ai pu lire d’autres critiques présentes sur le web, a décidé la plupart à en prendre possession… Nous voilà en proie à un joli coup maketing, me direz-vous, mais l’habit fait-il ici le moine ? Absolument pas.

On pourrait dire que la première chose qui fâche n’est pas simplement la manière pompeuse et aigrie dont l’auteur met en scène son histoire, mais avant tout un souci indéniable de syntaxe : il y a avalanche de tirets, de répétitions, d’alternance « imparfait/passé simple » & « présent/passé composé » et, dans une moindre mesure, de fautes d’orthographe qui cassent tout bonnement le rythme ; et la correction de ce type d’erreurs, par ailleurs, relève davantage du travail de l’éditeur que de l’auteur. A cela s’ajoute une caractéristique ahurissante : l’incapacité de Laurent Crone à ne pas utiliser la vulgarité, puisqu’il ne semble pas pouvoir s’empêcher de faire apparaître au moins deux grossièretés (au minimum, et pas des moindres) par page ; et là où elle peut être raisonnablement utilisée dans les dialogues, lui en « tartine » les descriptions.

Cette vulgarité gratuite non seulement agace (qu’a-t-on besoin d’écrire « glisser ma b*** à l’intérieur d’une fille ») mais fait perdre tout crédit à ses critiques. En effet, Les anges vous méprisent ne propose pas d’intrigue et ne présente que des personnages flous et inconsistants et préfère ainsi se perdre… à mi-chemin entre mémoire universitaire, sans pertinence ni connaissances solides, et satire moderne dans laquelle l’auteur se complaît à « tirer à tout va » sur les travers de la société : société de consommation, apparences & jeunisme, extrémisme, gauchisme, religion, féminisme, vieillesse, sciences, médias.. Laurent Crone se « lâche » et va jusqu’à se moquer du lecteur qui déjà, pourtant, n’a pas grande envie de continuer sa lecture. Il critique pour critiquer, et jamais pour faire avancer la fausse polémique à laquelle il invite ses personnages.

… partirait d’un bon sentiment ?

Pourtant, l’auteur n’a rien d’un idiot et expose quelques théories intéressantes, bien que classiques : « [la classe moyenne] souhaite juste que l’on redistribue les cartes et avoir le meilleur jeu » ; « mais quel individu saint d’esprit […] se soucierait dès le matin de la conjoncture économique ? […] Franchement ? » ; « vous garderez des contacts avec d’autres entités, votre famille, vos amis […], la sécurité sociale qui se croiront en droit d’exiger que vous continuiez  (à vivre comme tout le monde) ; le contraire serait perçu […] comme inqualifiable (et) pathologique ». Or, de telles pensées sont toujours faussées par un manque total de subtilité ou l’incapacité de Laurent Crone à ne pas ensuite faire la critique de ce qu’il vient lui-même exposer. A l’écouter, notre monde mériterait le sort que les Incas lui auraient prédit pour 2012 et pire encore.

Les anges vous méprisent navigue donc entre différents mondes, se fondant sur la théorie de la réincarnation. On nous expose les déboires d’un lapin blanc dans un monde rouge et noir, les tribulations d’un ancien nazi dans les couloirs de l’enfer, la sexualité épanouie d’un révolutionnaire néophyte qui découvre un passage vers le paradis rouge (et incroyablement machiste, comme l’ensemble du livre) ou encore la vie d’un vieil homme parqué dans une communauté, en quête d’immortalité, qui refuse l’accès aux jeunes et traite les malades comme des déchets. Les cycles s’enchaînent et l’on a bien du mal à suivre le cheminement, fouillis et accumulant une foule de réflexions qui ne servent jamais l’action ; dans ces conditions, comment « s’évader » ? paramètre qui semble pourtant être le propre d’un roman.

Outre le fait que l’auteur n’hésite pas à conseiller l’usage de neuroleptiques afin de ne pas se confronter au réel, c’est le dernier tiers du livre qui se révèle le plus intéressant. En effet, pour la première fois, l’auteur tente d’associer ses critiques personnelles à la vie de son personnage, le vieillard est alors au coeur d’un conflit de générations, d’une concurrence jusque dans la mort. Mais là encore, au final, cela ne constitue qu’un prétexte pour dénoncer les travers de notre société et, dès lors, Laurent Crone se rend aussi malsain et vulgaire que ses personnages : son dernier personnage, à plus de 80 ans, clôt le livre en proposant à sa petite-fille de lui faire l’amour après que tous deux, dans une foule appuyée par la police, aient opéré un carnage au fusil dans une école primaire.

Conclusion

Malsain, « bordélique » (comme dirait l’auteur), répétitif et la plupart du temps ennuyeux, Les anges vous méprisent est un ouvrage qui, en se voulant choquant, tourne rapidement au grotesque. Le plus ridicule étant qu’à force de faire la critique de tout ce qui existe, ce sont finalement les « vrais riches » (le fameux 1% de la population mondiale), les mieux servis par cette fameuse société, qui en sortent indemnes ; « pour changer », me direz-vous ?

Axiomatique de Greg Egan

Merci aux éditions Le Livre de Poche et à Livraddict de m’avoir permis de découvrir Axiomatique de Greg Egan.

Présentation de l’éditeur :

Est-il possible de reproduire dans la réalité des tableaux fantastiques célèbres en créant des chimères ? Une drogue permet-elle de rejoindre et de joindre tous les possibles ? Le temps qu’on lui reconstruise un corps, un homme peut-il confier au ventre de sa femme le soin d’accueillir son cerveau ? Autant de questions, avec bien d’autres, que Greg Egan, l’auteur de science-fiction le plus éblouissant et le plus novateur de sa génération, soulève dans dix-huit nouvelles toutes plus originales les unes que les autres. L’œuvre d’un virtuose dont on n’a pas oublié La Cité des permutants, L’Enigme de l’univers, Isolation et Téranésie, publiés dans la même collection.

Mon avis :

Je n’avais jamais lu Greg Egan avant de découvrir ce recueil de nouvelles, et je pense me tourner prochainement vers ses romans.

Axiomatique offre un panorama intéressant et particulièrement bien écrit de la Science Fiction classique, aborde avec finesse les thèmes incontournable des univers parallèles, du passage du temps, du gènisme, etc, sans jamais perdre de vue l’essentiel, à savoir le point de vue de l’humain qui se trouve au centre de la spirale futuriste. Car c’est véritablement cela qui importe dans l’ensemble du recueil, l’individu, confronté à des choix drastiques, mettant en cause sa personnalité, son intégrité physique et/ou morale. La fragilité humaine est accentuée d’autant par la prouesse technologique, froide et infaillible, qui règne sur l’univers de Greg Egan.

Le recueil est bien écrit, jamais irrégulier, et les traducteurs se sont vraisemblablement surpassés. Tout sonne juste, les décors, les univers, sont mis en place en un instant, ce qui laisse de la place au développement de la psychologie des personnages, tous plus convaincants les uns que les autres.

Ce livre a été pour moi une vraie découvert. Je le conseille à tous les lecteurs qui souhaitent découvrir le genre, ou se réconcilier avec la SF après une mauvaise expérience.

Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini

Amir et Hassan,frères de lait mais pas de la même catégorie sociale,sont meilleurs amis.Ils vivent à Kaboul.
Amir vit avec Baba,son père,un homme riche respecté et généreux.Sa mère est morte à sa naissance.
Hassan vit avec Ali,son père, aussi,sa mère étant partie à sa naissance;Ali et Hassan sont « Hazaras »(serviteurs)chez Baba et Amir.
Amir va à l’école,se découvre une attirance pour l’écriture,les poèmes.
Amir et Hassan jouent ensemble,font du cerf-volant.
En 1975,alors qu’ils ont 12 ans,entre eux,rien ne sera plus pareil…Des événements boulverseront leur relation.
Dans le pays les Talibans prennent le contrôle de l’Afghanistan et le roi s’éxile.
Baba et Amir fuient à San Francisco où leur vie ne sera  plus la même qu’à Kaboul.
En 2001,le meilleur ami de Baba à Kaboul,téléphone à Amir et lui demande de venir au Pakistan. »Il existe un moyen de te racheter »,lui souffle-t-il…

Un récit qui m’a rappelé la lecture de »la Maison aux esprits » d’Isabel Allende,lu il y a quelques années.La saga d’une famille sur une période faste puis dégénérante pour plusieurs raisons dont les guerres,les conflits,les non-dits,les secrets.

Je ne ressors pas indemne de cette lecture que je n’ai pas pu lâcher sans connaitre le dénouement!!
Un roman qui m’a bouleversé aux larmes…
Un livre qui est devenu culte aux Etats-unis;
J’en ai profité pour visionné le film qui m’a plu aussi mais pas autant que le livre.

j’ai eu du mal à passer à une autre lecture ensuite;j’ai enchainé sur un autre roman se passant à Kaboul.Je ne connaissais pas tellement la vie des afghans et je peux prendre conscience que je suis heureuse en France.

Bref un coup de coeur ENORME.wub

Une lecture qui a été organisée par Frankie que je remercie de tout coeur pour cette merveilleuse découverte et sans qui je serai certainement passée à coté de ce roman. heart

Un livre lu avec Nanet,Léo Elfique isa1977,(A.S.K),(touloulou),celine031,Anasthassia,Livrons-nous,fleurdusoleil;ô pale étoile,Felina,Yogi,Eden-space,Exxlibris,Bambi_slaughter,Achille49,
Korto.

L’épreuve de l’Ange d’Anne Rice

Un grand MERCI aux Éditions Michel Lafon Éditions Michel Lafon qui m’ont permis de participer à mon premier partenariat via Livraddict. En m’offrant généreusement ce livre ils me permettent d’élargir mes horizons. Et de lire un livre que je n’aurais pas forcément choisi de lire.

Synopsis

« J’ai rêvé d’anges. Je les contemplais, les entendais dans l’étendue galactique de la nuit. Je sentais l’amour dont ils m’entouraient. Je sentais aussi une sorte de tristesse me dévaster, m’emportant vers ces voix célestes qui chantaient pour moi ». Ainsi débute le nouveau roman d’Anne Rice, qui nous emmène vers d’autres horizons, d’autres royaumes, et d’autres temps. Rome, XVIe siècle. La Ville éternelle, où les croix se dressent dans le ciel éclatant. La ville de Michel-Ange, de Raphaël. Mais aussi la ville de l’Inquisition, où s’affrontent les Médicis et les papes avides de pouvoir… C’est là qu’est propulsé Toby O’Dare, ancien tueur à gages et joueur émérite de luth. Son ange gardien, Malchiah, lui demande d’enquêter sur un médecin juif accusé d’empoisonnement et de sorcellerie. Toby saura-t-il vaincre les terribles rumeurs et sauver ce jeune noble qu’on soupçonne d’être possédé par un dybbouk ?

Mon avis :

Quand j’ai vu que j’avais « gagné » ce livre en partenariat,  je me suis dépêcher d’aller acheter le Premier tome. Mais malheureusement celui-ci m’avais largement déçu basé sur le sentiment de remord de l’assassin Lucky le Renard cela n’avait contribué qu’a me chagriner.

Mais voila si j’ai commencé ce deuxième tome avec beaucoup d’appréhension il s’est avéré être plus intéressant que je ne l’aurais imaginé. On pourrait dire que le sentiment qui fonde ce livre est l’amour… Et moi j’aime aimer et être aimée.

J’ai trouvé que ce roman avait été écrit avec délicatesse et raffinement en effet on se croirait vraiment à une autre époque en un autre temps.

À la fin de l’heure de l’ange on avait laissé Toby alors qu’il venait d’apprendre qu’il était père d’un petit garçon.

Et ce second tome commence une fois l’heure de l’ange écrit, en effet Toby après avoir appelé Liona son ancienne petite amie, décide de faire venir Liona et son fils a Mission-inn, son hôtel.
Toby est très ému de sa rencontre avec son fils et surtout ébranlé par le désir qu’il éprouve toujours fervemment envers Liona. Suite à leurs rencontres Toby se voit tourmenté par le désir et l’amour qu’il éprouve envers sa nouvelle famille. Troublé par ses sentiments, il fait un examen de conscience en espérant pouvoir un jour vivre avec eux malgré le fait qu’il sache qu’il ne les mérite pas.

Au même moment Malchiach le séraphin, donne une nouvelle mission à Toby et l’envoi à Rome aux XVIe Siècle , et cet fois ce fait passer pour un joueur de luth juif portant la rouelle (ça tombe bien il adore le luth) il devra aider Vital  un jeune médecin juif  qu’on accuse d’avoir empoisonné son ami Niccolo « un gentil ». S’ajoute à cette première intrigue le fait que la maison de Vital semble être hantée par un dybbuk. Et qu’on l’accuse du coup de sorcellerie. Accablé par les prêtres et la populace de Rome Vital semble perdu.

Les personnages son dépeint avec simplicité mais avec finesse et nous permettent de vite s’adapter à eux. Si on se retrouve encore une fois dans un milieux ou les juifs sont accusé à tord cela ne ressemble en rien au premier tome.

Car ici grâce à son passer en tant que Lucky le renard, Toby démasque le vrai coupable de l’empoisonnement. Malheureusement celui-ci se suicide et Toby se sent coupable, affaibli par le remord  il fait la rencontre d’un être mystérieux et noir qui semble vouloir remette en cause la foi de Toby.

Mais heureusement Toby ne cesse de prier le créateur et une fois de retour à son époque il décide d’aller se confesser pour rejoindre la communauté catholique.

Mais voila que depuis son retour il remarque qu’un jeune homme le suis. Après avoir été à la messe Toby décide de confronter son poursuivant…

Ce second tome se ferme sur une révélation qui pourrait bien tout changer pour notre héros…

Petite note : Anne Rice nous permet de nous rendre compte à quel point les mots ont de la force, ils peuvent nous pousser jusqu’à notre plus petit retranchement. Et même si notre foi peu être ébranler, ce qui compte c’est avant tout de croire, et de sentir l’amour qui nous entoure.

J’espère vite lire la suite pour en apprendre plus sur l’ange gardien personnel de Toby qui m’a laisser une très bonne impression, la force noire qui le suit, et voir ou nous menera cette troublante révélation et ce que cela engendrera.

En bref c’est un livre que je recommande. Pour ceux qui n’ont pas été charmée par le premier tome nul doute que celui-ci émoustillera vos papilles.

Titre en anglais : Of Love and Evil
Titre en français : L’Épreuve de l’ange
Auteur : Anne Rice
Pages: 260
Prix: 18.01