Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini

Amir et Hassan,frères de lait mais pas de la même catégorie sociale,sont meilleurs amis.Ils vivent à Kaboul.
Amir vit avec Baba,son père,un homme riche respecté et généreux.Sa mère est morte à sa naissance.
Hassan vit avec Ali,son père, aussi,sa mère étant partie à sa naissance;Ali et Hassan sont « Hazaras »(serviteurs)chez Baba et Amir.
Amir va à l’école,se découvre une attirance pour l’écriture,les poèmes.
Amir et Hassan jouent ensemble,font du cerf-volant.
En 1975,alors qu’ils ont 12 ans,entre eux,rien ne sera plus pareil…Des événements boulverseront leur relation.
Dans le pays les Talibans prennent le contrôle de l’Afghanistan et le roi s’éxile.
Baba et Amir fuient à San Francisco où leur vie ne sera  plus la même qu’à Kaboul.
En 2001,le meilleur ami de Baba à Kaboul,téléphone à Amir et lui demande de venir au Pakistan. »Il existe un moyen de te racheter »,lui souffle-t-il…

Un récit qui m’a rappelé la lecture de »la Maison aux esprits » d’Isabel Allende,lu il y a quelques années.La saga d’une famille sur une période faste puis dégénérante pour plusieurs raisons dont les guerres,les conflits,les non-dits,les secrets.

Je ne ressors pas indemne de cette lecture que je n’ai pas pu lâcher sans connaitre le dénouement!!
Un roman qui m’a bouleversé aux larmes…
Un livre qui est devenu culte aux Etats-unis;
J’en ai profité pour visionné le film qui m’a plu aussi mais pas autant que le livre.

j’ai eu du mal à passer à une autre lecture ensuite;j’ai enchainé sur un autre roman se passant à Kaboul.Je ne connaissais pas tellement la vie des afghans et je peux prendre conscience que je suis heureuse en France.

Bref un coup de coeur ENORME.wub

Une lecture qui a été organisée par Frankie que je remercie de tout coeur pour cette merveilleuse découverte et sans qui je serai certainement passée à coté de ce roman. heart

Un livre lu avec Nanet,Léo Elfique isa1977,(A.S.K),(touloulou),celine031,Anasthassia,Livrons-nous,fleurdusoleil;ô pale étoile,Felina,Yogi,Eden-space,Exxlibris,Bambi_slaughter,Achille49,
Korto.

L’épreuve de l’Ange d’Anne Rice

Un grand MERCI aux Éditions Michel Lafon Éditions Michel Lafon qui m’ont permis de participer à mon premier partenariat via Livraddict. En m’offrant généreusement ce livre ils me permettent d’élargir mes horizons. Et de lire un livre que je n’aurais pas forcément choisi de lire.

Synopsis

« J’ai rêvé d’anges. Je les contemplais, les entendais dans l’étendue galactique de la nuit. Je sentais l’amour dont ils m’entouraient. Je sentais aussi une sorte de tristesse me dévaster, m’emportant vers ces voix célestes qui chantaient pour moi ». Ainsi débute le nouveau roman d’Anne Rice, qui nous emmène vers d’autres horizons, d’autres royaumes, et d’autres temps. Rome, XVIe siècle. La Ville éternelle, où les croix se dressent dans le ciel éclatant. La ville de Michel-Ange, de Raphaël. Mais aussi la ville de l’Inquisition, où s’affrontent les Médicis et les papes avides de pouvoir… C’est là qu’est propulsé Toby O’Dare, ancien tueur à gages et joueur émérite de luth. Son ange gardien, Malchiah, lui demande d’enquêter sur un médecin juif accusé d’empoisonnement et de sorcellerie. Toby saura-t-il vaincre les terribles rumeurs et sauver ce jeune noble qu’on soupçonne d’être possédé par un dybbouk ?

Mon avis :

Quand j’ai vu que j’avais « gagné » ce livre en partenariat,  je me suis dépêcher d’aller acheter le Premier tome. Mais malheureusement celui-ci m’avais largement déçu basé sur le sentiment de remord de l’assassin Lucky le Renard cela n’avait contribué qu’a me chagriner.

Mais voila si j’ai commencé ce deuxième tome avec beaucoup d’appréhension il s’est avéré être plus intéressant que je ne l’aurais imaginé. On pourrait dire que le sentiment qui fonde ce livre est l’amour… Et moi j’aime aimer et être aimée.

J’ai trouvé que ce roman avait été écrit avec délicatesse et raffinement en effet on se croirait vraiment à une autre époque en un autre temps.

À la fin de l’heure de l’ange on avait laissé Toby alors qu’il venait d’apprendre qu’il était père d’un petit garçon.

Et ce second tome commence une fois l’heure de l’ange écrit, en effet Toby après avoir appelé Liona son ancienne petite amie, décide de faire venir Liona et son fils a Mission-inn, son hôtel.
Toby est très ému de sa rencontre avec son fils et surtout ébranlé par le désir qu’il éprouve toujours fervemment envers Liona. Suite à leurs rencontres Toby se voit tourmenté par le désir et l’amour qu’il éprouve envers sa nouvelle famille. Troublé par ses sentiments, il fait un examen de conscience en espérant pouvoir un jour vivre avec eux malgré le fait qu’il sache qu’il ne les mérite pas.

Au même moment Malchiach le séraphin, donne une nouvelle mission à Toby et l’envoi à Rome aux XVIe Siècle , et cet fois ce fait passer pour un joueur de luth juif portant la rouelle (ça tombe bien il adore le luth) il devra aider Vital  un jeune médecin juif  qu’on accuse d’avoir empoisonné son ami Niccolo « un gentil ». S’ajoute à cette première intrigue le fait que la maison de Vital semble être hantée par un dybbuk. Et qu’on l’accuse du coup de sorcellerie. Accablé par les prêtres et la populace de Rome Vital semble perdu.

Les personnages son dépeint avec simplicité mais avec finesse et nous permettent de vite s’adapter à eux. Si on se retrouve encore une fois dans un milieux ou les juifs sont accusé à tord cela ne ressemble en rien au premier tome.

Car ici grâce à son passer en tant que Lucky le renard, Toby démasque le vrai coupable de l’empoisonnement. Malheureusement celui-ci se suicide et Toby se sent coupable, affaibli par le remord  il fait la rencontre d’un être mystérieux et noir qui semble vouloir remette en cause la foi de Toby.

Mais heureusement Toby ne cesse de prier le créateur et une fois de retour à son époque il décide d’aller se confesser pour rejoindre la communauté catholique.

Mais voila que depuis son retour il remarque qu’un jeune homme le suis. Après avoir été à la messe Toby décide de confronter son poursuivant…

Ce second tome se ferme sur une révélation qui pourrait bien tout changer pour notre héros…

Petite note : Anne Rice nous permet de nous rendre compte à quel point les mots ont de la force, ils peuvent nous pousser jusqu’à notre plus petit retranchement. Et même si notre foi peu être ébranler, ce qui compte c’est avant tout de croire, et de sentir l’amour qui nous entoure.

J’espère vite lire la suite pour en apprendre plus sur l’ange gardien personnel de Toby qui m’a laisser une très bonne impression, la force noire qui le suit, et voir ou nous menera cette troublante révélation et ce que cela engendrera.

En bref c’est un livre que je recommande. Pour ceux qui n’ont pas été charmée par le premier tome nul doute que celui-ci émoustillera vos papilles.

Titre en anglais : Of Love and Evil
Titre en français : L’Épreuve de l’ange
Auteur : Anne Rice
Pages: 260
Prix: 18.01


Fedeylins de Nadia Coste

Résumé

Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d’une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d’atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l’avenir tout tracé qui l’attend.

Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n’est pas prêt à l’accepter.

Avis

Ce livre a été pour moi un véritable coup de cœur. Non seulement l’histoire est très originale mais le monde imaginé par Nadia Coste, est tout simplement merveilleux, envoûtant.

Tout commence sur un nénuphar : parmi des milliers de bulles, se trouve celle de Cahyl. Après cinq longues années passées à l’abri de la bulle, le moment de l’éclosion est venu. Nous suivons les pensées de Cahyl à l’intérieur de sa bulle, sa peur au moment de l’éclosion, son arrivée sur le rivage, ses retrouvailles avec sa mère et surtout la découverte de son peuple, le peuple des fedeylins.

Cahyl, personnage central de l’histoire est très attachant : nous suivons pas à pas son évolution et les difficultés de son intégration. Car Cahyl n’est pas comme les autres : il ne possède pas la marque, apposée par les Pères Fondateurs derrière l’oreille de chaque fedeylins. Cette marque est très importante car elle détermine la place de chacun dans la société.

Cette différence a pour conséquence d’isoler Cahyl. Malgré ses doutes et ses peurs il tente malgré tout de trouver sa place et est aidé dans cette tâche par Glark, son meilleur ami. Mais là encore cette amitié est mise en péril car Glark appartient à un peuple rival de celui des Fedeylins.

L’histoire est prenante et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. L’écriture de Nadia Coste est fluide et remplie de poésie et d’émotions. On en arrive à croire à l’existence des fedeylins : l’auteure nous décrit leur organisation, leurs croyances mais aussi leur histoire et leurs légendes. J’ai adoré suivre l’apprentissage des larveylins, qui deviennent mudeylins puis finalement fedeylins.

J’ai eu la chance de rencontrer Nadia Coste au Salon du Livre à Paris : une personne extrêmement sympathique, ravie d’avoir rencontré l’éditeur qui lui a donné la chance de voir l’histoire des fedeylins publiée.

J’attends maintenant avec impatience les trois tomes suivants !

Les vampires de Manhattan de Melissa de la Cruz

Résumé

Il n’ y a pas plus glamour que Mimi et son frère Jack au lycée ultra chic Duchesne, à New York. Snobs et branchés, ils forment avec leurs amis un club très sélect. Theodora, qui est plus vintage que Prada, n’est pourtant pas insensible au charme du très sexy Jack. Pourquoi un garçon si populaire s’intéresse-t-il soudain à elle ? Quel rapport avec Aggie, une élève retrouvée morte, vidée de son sang ? Theodora est déterminée à le découvrir quand apparait sur sa peau un entrelacs de veines bleutées qui lui glace le sang. Elle non plus n’est pas une fille tout à fait comme les autres.

Mon avis

En voyant la couverture et en lisant le résumé, je me suis dit « encore une histoire de vampires axée sur un amour impossible ! » mais pas du tout. J’ai été agréablement surprise.

L’histoire se passe à New York, de nos jours, dans une école privée très select où seuls les enfants de personnes influentes y sont admis. On trouve cependant 2 groupes d’adolescents que tout oppose à première vue :

– On a d’un côté le clan des populaires : Beaux, intelligents, riches… constitué principalement de Mimi et Jack Force, des jumeaux très fusionnels, si fusionnels que cela devient vite ambigus. Et Bliss Llewellyn qui vient d’arriver du Texas et qui n’arrive pas trop à trouver sa place dans cette école, même si elle traîne avec Mimi.
– De l’autre côté, on a le clan des « Losers » (si je peux m’exprimer ainsi) : on trouve Théodora Van Alden, qui est un peu seule au monde : Elle ne connaît pas son père, sa mère est dans le coma, elle a été élevée par sa grand-mère peu démonstrative. Heureusement elle peut compter sur son meilleur ami  Oliver Hazard-Perry qu’elle connaît depuis l’enfance, et Dylan Ward, un nouveau venu à l’école.

Au fil de la lecture on se rend compte que la popularité cache bien des choses et que finalement ces deux groupes ont bien des points communs.
Pour pimenter le tout, on se retrouve avec des meurtres inexpliqués, des phénomènes étranges, des rapprochements amoureux, des rivalités…   et j’en passe.
Ce que j’ai trouvé intéressant aussi, c’est qu’on suit l’histoire à travers les yeux des trois personnages féminins à savoir : Mimi, Bliss et Théodora, on a donc trois points de vue complètement différents.
Pour terminer, je mentionnerai le fait que l’auteur est partie d’une histoire vraie pour écrire cette fiction (les colonies de Plymouth), ce qui rend son récit encore plus réaliste, il y a une cohérence, une justesse, on pourrait même croire que les vampires existent vraiment !
On voit le vampirisme d’une autre manière, fini les clichés sur Dracula, le soleil, le pieu dans le cœur…
J’ai vraiment trouvé ce livre original et je le recommande vivement.
Et j’ajouterai encore une chose :

NE VOUS FIEZ PAS AUX APPARENCES

Le grand Quoi de Dave Eggers

Lorsqu’il est contraint de fuir Marial Bai, son village natal au Soudan, traqué par les miliciens armés par Khartoum, Valentino a à peine huit ans. Comme des milliers d’autres enfants, le jeune Soudanais va parcourir à pied des centaines de kilomètres à travers l’Ethiopie puis le Kenya à la recherche d’un lieu de paix, pour échapper au destin de bien de ses compatriotes : enfant soldat ou esclave. Valentino passera ensuite plus de dix ans dans des camps de réfugiés avant d’obtenir un visa pour l’Amérique, envisagé comme le paradis. Mais dans la jungle urbaine des Etats-Unis, il devra faire face à un nouvel obstacle, le racisme.

C’est Dave Eggers, l’américain, qui porte à l’écrit le fruit de ses échanges avec Valentino l’Africain. Ce n’est pas Valentino qui écrit, mais c’est bien ses paroles qu’on lit. Roman d’apprentissage et épopée à la fois, ce livre nous mène au fond du Soudan, de l’Ethiopie, du Kenya, au gré des aventures du jeune Achak, qui changera de nom plusieurs fois au fil de ses pérégrinations pour s’appeler finalement Valentino. C’est sur les routes d’Afrique puis dans des camps de réfugiés, en pleine guerre civile au Soudan, traqués par les miliciens et les rebelles, que Valentino vit son enfance, son adolescence et devient adulte. Il y voit des gens assassinés, ses camarades mourir de faim ou dévorés par les lions, il y apprend l’atrocité. Mais comme tous les enfants, il possède une force que les adultes ne soupçonnent pas, et malgré toutes les horreurs, il y apprend l’amitié, la solidarité, l’amour aussi. Et on apprend beaucoup, et avec émotion, en le lisant : les horreurs commises au Soudan, la gestion des camps de réfugiés, les Enfants perdus envoyés en masse aux Etats-Unis.

L’écriture est impertinente, spontanée et juste, et la construction du roman est originale. Il débute sur le cambriolage de l’appartement de Valentino, qui est pris en otage et surveillé par un enfant, Michael. C’est à lui que Valentino commence mentalement à raconter son histoire. Puis à Julian, l’employé de l’hôpital qui le fait patienter jusqu’à ses examens, puis à toutes les autres personnes qu’il croisera jusqu’à la fin du livre. En fait le livre ne se déroule que sur une journée : du cambriolage au début de la journée de travail de Valentino à 5h30, il ne s’écoule que quelques heures. Pourtant le livre est long, principalement fait de flashbacks.

J’ai aimé ce livre car il m’a beaucoup appris, j’ignorais tout ou presque de la guerre au Soudan, car j’étais encore bien petite quand tout cela s’est déroulé. J’ai mis tout de même pas mal de temps pour le lire… Est-ce la construction du livre, parfois un peu lourde, la longueur du texte ? Ou peut-être plutôt le besoin de souffler après avoir traversé aux côtés d’Achak les horreurs de la guerre ?

Une chose est certaine, ce n’est pas un livre qu’on prend plaisir à lire, ce n’est pas un livre qui détend, ce n’est pas un livre qui fait du bien. Pas au moral en tous cas, car c’est un livre utile, voire indispensable, qui fait du bien à la mémoire collective de l’humanité. Merci à Valentino et à Dave Eggers de m’avoir transmis l’histoire des Enfants perdus.

Merci à Livraddict et aux Editions Folio pour m’avoir permis de découvrir ce livre lors d’un partenariat !