Zombie Nation de David Wellington

Résumé

Un jour les morts se sont relevés… Une vague de terreur et de cannibalisme se répand aux États-Unis. Bannerman Clark, capitaine de la Garde nationale, est chargé d’une mission capitale : découvrir l’origine de ce désastre et l’empêcher de gagner Los Angeles. Son enquête le mène en Californie où une femme détiendrait le secret de l’Épidémie. Mais elle est frappée d’amnésie. Et pour la protéger, Bannerman doit venir à bout de zombies de plus en plus nombreux, invisibles ou dotés de pouvoirs dignes de super-héros. Apprenez comment l’horreur a commencé…

Avis

Ce livre a été lu dans le cadre d’une lecture commune organisée par Lexounet avec Kristus, Mallou, Frankie , Delirgirl1, pomette, Flof13, Mystix et Iluze.

J’avais apprécié le premier tome, également lu dans le cadre d’une lecture commune, que je trouvais très original avec un seul reproche : le manque d’humanité des personnages.

Pour le deuxième tome, c’est l’inverse : j’ai eu du mal à accrocher au récit mais en revanche j’ai bien  aimé les personnages.

Le résumé était prometteur : nous devions apprendre comment, un beau jour, les morts se sont transformés en zombies cannibales. Même si j’ai aimé le récit concernant le début de l’épidémie, sa propagation et les moyens de lutte mis en place, j’ai été relativement déçue par l’explication concernant son origine.

Je n’ai pas non plus aimé tout ce qui avait trait à Mael, au télépathe, j’ai trouvé que tout cet aspect fantastique n’avait pas vraiment sa place dans ce genre de récit.

En revanche j’ai bien accroché avec les personnages principaux, Bannerman Clark et Nilla, ce qui m’a quand même permis d’apprécier cette lecture. Bannerman, capitaine dépassé par les évènements, est un militaire rempli d’humanité, qui va longtemps hésiter avant de se résigner à abattre toutes les personnes infectées car il les considère avant tout comme des civils à qui il faut porter secours.

J’ai aussi aimé Nilla, jeune femme infectée, qui malgré le fait qu’elle est morte a conservé un aspect physique convenable et ses réflexes humains. En revanche je n’ai pas aimé le pouvoir de Nilla de se rendre invisible, j’ai trouvé là encore que ce genre de détail fantastique n’avait pas sa place dans le récit.

Au final, même si j’ai bien aimé ce Tome 2, je l’ai trouvé nettement moins bon que le premier, notamment en raison de ce mélange avec le fantastique. Je compte néanmoins lire le Tome 3.

La chatte de Colette

De son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette (1873-1954), Colette est une romancière française. Elle a ét élue membre de l’Académie Goncourt en 1945.

Camille et Alain se connaissent depuis l’enfance. Camille est heureuse, enjouée, impatiente. Alain est calme, réservé. Ils vont se marier dans quelques jours.
Mais en tant que lecteur on se demande pourquoi Il a accepté de s’engager avec elle.
Il ne l’aime pas … si, un peu.
Il ne la trouve pas jolie … si, un peu.
Il ne veut pas, secrètement, habiter avec elle dans la maison de son enfance en cours de rénovation pour eux … non, pas du tout.

Cette histoire ne raconte pas tant la relation entre les deux jeunes gens.
Elle, entière, un peu brut, parfois gauche, avec des réactions encore enfantines. Affirmée, directe, franche, émancipée, fumant, conduisant leur voiture, assumant ses sentiments et sa sexualité. Personnage tout à l’image de l’écrivain.
Lui, sage, discret, silencieux, rêveur, idéalisant ses souvenirs dans la maison familiale,  » une maison de fils unique  » comme le pense Camille. Et surtout trouvant en sa chatte Saha, sa chimère, son idéal amour.

Cette histoire raconte surtout le triangle non-amoureux du couple et de la chatte.  » Je vous ai vus ! cria-telle. Le matin, quand tu passes la nuit sur ton petit divan … Avant que le jour se lève, je vous ai vus tous deux …  »
Camille aime Alain.
Saha aime Alain.
Alain aime Saha.  » Même une femme, continua Camille en s’échauffant, même une femme tu ne l’aimerais pas sans doute autant « . Avec la chatte il vit, selon lui, une relation parfaite.
Les deux femelles comme il les surnomme (et non pas femmes) ne s’aiment pas, se défient et se jalousent leur amour pour Alain.

Les mots de ce livre sont simples, la lecture est fluide, il ne se passe rien d’exaltant mais Colette arrive tout de même à nous embarquer dans les quelques mois de vie commune à deux et de cohabitation à trois.

Je vous laisse apprécier ce roman pour découvrir qui des deux  » femelles  » sera finalement la favorite de ce personnage bien égoïste.

Attention ce qui suit contient un indice pour qui veut savoir …

 » Si j’aimais vraiment, profondément Camille, quelle fureur … « .

Biographie de Colette :
http://www.livraddict.com/biblio/author.php?id=1040

Un Hiver de Sang de Brian Ruckley

Auteur:
Brian Ruckley

Genre:
Fantasy

Synopsis:
Une trêve troublée s’est installée entre les thanes des lignées du vrai sang.

À présent qu’un nouvel hiver s’annonce, les armées de la Route Noire ont repris le chemin du sud, quittant les terres où elles furent exilées, au-delà du Val des Pierres. Pour certains, la guerre n’apportera qu’une mort rapide et violente. D’autres ne connaîtront jamais le tumulte des épées qui s?entrechoquent, ni les champs jonchés de cadavres. Pour ceux-là, la guerre n’est qu’un excellent moyen de favoriser leurs ambitions. Qu’ils se hâtent, car bientôt les ténèbres qui descendent sur le monde les engloutiront, comme les autres.
Car, tandis que la tempête des batailles fait rage, un homme s’engage sur un chemin solitaire, une voie qui éveillera un terrible pouvoir en lui. Son héritage sera un héritage de sang.

Avis:

Avant tout, je remercie l’équipe de Livraddict et les éditions Eclipse pour ce partenariat ^^

Premier roman de Brian Ruckley (il ne s’était illustré au Royaume-Uni qu’à travers quelques nouvelles avant ça), Un Hiver de Sang est le volume 1 de sa trilogie Un Monde sans Dieux. Il m’a de suite attiré par sa couverture et son synopsis ^^ Synopsis qui laisse imaginer de la fantasy sombre, relativement réaliste (entendre par là qu’il ne laisse pas envisager de la déferlante de pouvoirs magiques) et mature, remplie de complots, trahisons, et autres jeux politiques…
Et c’est exactement ce qui nous est offert.

Brian Ruckley a écrit un récit très dense, étoffé, assez complexe à suivre au niveau des personnages et des lieux. La carte, la chronologie, et le lexique des personnages importants sont autant d’annexes intéressantes et utiles pour se repérer au début.
L’auteur prend, dans les premières pages, le soin de poser son univers (expliquant ainsi le titre Un Monde sans Dieux de la trilogie), ainsi que les évènements du passé qui ont mené à ce qu’on va lire. On fait également connaissance avec les principaux éléments des trois grandes factions (les lignées du Vrai Sang, les lignées de la Route Noire, Aeglyss et les Harfangs), avant d’arriver au Solstice d’Hiver, point de départ de l’intrigue (d’où le titre original Winterbirth de ce tome 1).

Et une fois qu’on est là, on ne lâche plus.
Principalement grâce aux nuances apportées aux différents personnages. On pourra regretter quelques archétypes dans les psychologies (du moins au début), et peu d’originalité dans les races (les noms, très originaux, cachant finalement Elfes/Elfes Noirs, Humains, Lycanthrope…) mais cela passe vite au second plan derrière le fait que ni héros ni méchants ne se détachent.
Chaque personnage, chaque faction a ses propres intérêts, ses propres ambitions, ses propres raisons de se battre.

Aucun parti pris, ici, et chacun trouvera un personnage à qui s’identifier. On s’attache particulièrement à Aeglyss, dont le statut de véritable ordure disparaît rapidement dès que l’on commence à connaître son histoire.
L’intrigue n’est pas particulièrement originale, mais remplit parfaitement son rôle de volume 1 en posant les bases d’un univers intéressant et prenant, pour un moment d’évasion réussi.

Cet univers s’étoffe d’ailleurs avec les introductions de chacun des cinq actes, issus d’ouvrages de contes et légendes du monde de la trilogie (ce qui n’est pas sans rappeler les moments où Tolkien énonce Tom Bombadil, des chants, ou des contes des Terres du Milieu dans Le Seigneur des Anneaux).

La plupart des demoiselles apprécieront aussi que les rôles féminins ne soient pas là pour faire joli (si ça arrive, c’est l’espace d’une ou deux scènes, et le personnage disparaît rapidement) ^^ Elles sont en effet importantes pour la guerre qui se profile, soit dans l’ombre, soit sur le champ de bataille.

Champ de bataille qui est loin de constituer l’essentiel du roman, même si quelques combats émaillent le récit. Brian Ruckley est assez doué pour faire passer la tension et les violences des combats.

Point qui m’amène directement à son écriture ^^
C’est fluide, facile à lire, les descriptions sont réussies sans être trop longues ou lourdes à digérer… Au final, les 600 pages du récit passent très vite et sans difficultés majeures. Les seuls petits soucis étant à mettre sans doute sur le compte de la traduction et de l’édition française, comme une série de mots sans espaces, un mot qui ne sert à rien, une orthographe de nom modifiée (à un moment, Anyara est devenue Anarya avant de reprendre son nom normal)… Mais ça reste heureusement extrêmement rare et absolument pas préjudiciable.

Nous avons donc là un scénario prenant et efficace, un univers intéressant, des personnages qui ne sont ni bons ni méchants, mais juste réalistes avec leurs ambitions et buts, une belle écriture… Une superbe mise en place pour les évènements à venir.
A éviter toutefois si on débute vraiment dans le genre, on pourrait vite se retrouver noyé sous les informations à assimiler dft012

Au final, Un Hiver de Sang est un très bon roman de fantasy, un vrai coup de cœur pour moi, et je place déjà Brian Ruckley comme un futur auteur incontournable du genre 934202
Il mérite largement son 8,5, et je vais de ce pas me placer comme un fan de Brian Ruckley sur sa fiche auteur dft009

Bref, vivement le tome 2, Droit du Sang ^^

Ultime confession d’Helen Fitzgerald

Synopsis:

Krissie McDonald vient juste de prendre ses fonctions d’assistante sociale en milieu carcéral. Son premier dossier concerne un détenu en préventive: Jeremy Bagshaw. Séduisant, sympathique et issu d’un milieu bourgeois, il détonne dans cette prison pleine de voyous tatoués, brutaux et souvent drohués. Il est soupçonné d’avoir tué une certaine Bridget McGivern et endure un véritable calvaire en prison, sans cesse battu et humilié par ses codétenus.

Bouleversée par sa situation, persuadée qu’il s’agit d’une erreur judiciaire, Krissie décide de prouver l’innocence de Jeremy. Son obsession pour cette affaire rejaillit sur sa vie privée et Chas, son petit ami, la quitte.

Krissie s’entête sans se rendre compte qu’elle fouille dans un passé que beaucoup ont intérêt à garder secret. Et quelqu’un est prêt à tout pour qu’elle laisse tomber…

Mon avis:

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un partenariat entre les éditions Livre de poche et Livraddict. Je remercie la Team de Livraddict de m’avoir sélectionné. Et je remercie chaleureusement la maison d’éditions Livre de poche de m’avoir offert ce livre.

Je ne peux dire qu’une chose, c’est une très belle découverte. L’histoire est prenante du début jusqu’à la fin, l’auteur a su accrocher le lecteur dès les premières lignes. On se laisse prendre et même captiver par la lecture. L’héroïne Krissie, une assistante sociale vient de changer la protection des enfants contre les détenus. Elle se retrouve confrontée aux pédophiles dont elle a beaucoup de mal à prendre en charge objectivement, dû à son histoire personnelle. C’est une très bonne assitante sociale car elle a des petits moyens pour enquêter et agir pour le bien des enfants dans le cas des pédophiles, par exemple. Mais c’est Jeremy qui va la toucher le plus, elle va se laisser approcher de trop près et va même jusqu’à se confesser à lui. Elle va tout faire pour l’aider car pour elle, il est innocent. De plus, elle se retrouve confrontée au milieu carcéral où elle découvre toute la violence des prisons.  L’auteur nous décrit très bien certaine scène avec des détails précis qui peuvent choquer les âmes sensibles. Suite à cette rencontre tout va basculer dans sa vie personnelle.

Au début du roman, l’auteur nous prépare au drame dans le premier chapitre. A partir du deuxième, on remonte le temps au tout début des évènements. Je ne peux dire qu’une chose, la fin est géniale, rien que pour ça il faut lire ce livre. La fin, c’est une totalement une surprise, on peut même dire qu’on est pas préparé.

Lisez-le!

Ce livre mérite largement un 9,5/10. 

Moko et le secret de la betterave de Dr Martine Cotinat et Maxime Métron

Titre : Moko et le secret de la betterave
Auteur : Dr Martine Cotinat
Illustrateur : Maxime Métron
Edition : À Contresens
Année de publication : 2010

Résumé : Qu’arrive-t-il à notre ami Moko ce matin ? Il ne semble pas en grande forme, et son ventre tout rond lui joue des tours. Aurait-il mangé trop de bonbons, de chocolat et de gâteaux ?

Grâce à cette mésaventure, notre petit singe espiègle part à la recherche d’un étrange secret, celui des fruits et des légumes. Un peu de sagesse entre alors dans l’insouciance de ces journées passées à gambader sous le regard bienveillant de dame nature …

Ce livre et un joli marque-page bonus me sont parvenus par le partenariat organisé par Livraddict avec les éditions À Contresens, que je remercie tous deux.

Mon petit frère de six ans et demi était très excité à l’idée d’écouter une nouvelle histoire avant de dormir, et moi aussi. Je dois avouer qu’aussi mignon que cela puisse être que son histoire préférée soit ma version des 3 Petits Cochons, édition Star Wars avec effets sonores spéciaux, cela devient très lassant de devoir la raconter chaque nuit en essayant d’y modifier à chaque fois un petit élément pour le tenir en haleine.

Ainsi donc je me suis couchée à côté de lui dans son lit, le livre posé à plat, et je commençai à lui lire Moko et le secret de la betterave.  La lecture s’est passée relativement vite puisqu’il ne me posa que peu de questions. Il a bien compris l’histoire (il m’en a même fait un résumé quand je lui ai demandé son avis) et a appris de nouveaux mots (la betterave en premier). Il a compris la morale –mais maintenant reste à savoir s’il va l’appliquer, cette morale.

Moko et le secret de la betterave est un livre pour enfant bien simple ; en utilisant une jolie histoire imagée, aussi bien au sens propre que figuré, il est porteur d’un message très important que j’essaye moi et ma famille d’inculquer à notre cher enfant depuis longtemps : les légumes et les fruits, tu n’y échapperas pas si tu veux rester en bonne santé.

Moko est un petit singe-garçon très mignon et aux expressions sympathiques qui, à force de ne manger que des aliments superflus, tombe malade un sombre matin. Le conseil du médecin est de manger des fruits et légumes pour chasser ce mal de ventre, et lui dit qu’un secret, détenu par ces aliments, lui sera révélé s’il suit ses bons conseils. Et en effet, à la fin du livre est expliqué en des mots simples et imagés la digestion et le rôle important des fruits et légumes.

Les dessins sont bien colorés et très beaux à regarder. Mis sur la page de droite, mon petit frère était fixé dessus en m’écoutant. Sur la page de gauche se trouvaient le texte et une petite photo d’un fruit ou d’un légume avec son nom ; au début cela avait un peu confus mon petit frère car la photo n’avait pas de rapport avec l’histoire, mais au bout d’un moment il s’est pris au jeu et les a nommés. Je trouve cette addition un très bon point positif : son vocabulaire s’est élargi et sa curiosité aussi.

Le texte est écrit avec de grands caractères, ce qui est excellent pour les enfants qui apprennent à lire. Mon petit frère a relu le livre de lui-même par après, en essayant de lire tous les  mots qu’il pouvait. Le livre, flexible, est facile à manipuler. Ni trop grand ni trop petit, il est idéal pour le placer dans ma bibliothèque et être réutilisé.

A la fin se trouve un petit annexe pour nous lecteurs parents. En faisant une analogie avec David et Goliath, on nous explique le combat à mener pour la santé de nos enfants. De nombreux conseils ont été donnés pour donner envie aux enfants de manger plus de légumes et de fruits, et je vais bien essayer de les appliquer en priant que cela fonctionne. Le petit est extrêmement difficile à nourrir, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. J’espère qu’avec Moko, il prendra du plaisir à manger avec plus de diversification et plus sainement !

Ainsi donc c’est un livre que je conseille aux parents qui ne savent pas quoi faire face à leurs enfants qui ne réclament que de la nourriture superflue. Avec des images et une histoire entraînante, peut-être cela les aidera-t-il dans la protection et le développement de la santé de leurs enfants. Et surtout, conseil le plus important : ne pas abandonner !

Mon petit frère et moi remercions encore une fois pour le partenariat organisé avec Livraddict et les éditions À Contresens.

Alphard