L’amour m’a tuée de Lynsay Sands

Résumé

Etienne Argeneau se trouve dans une situation bien délicate. Il a transformé en vampire une jeune femme qui lui a sauvé la vie afin de lui rendre la pareille. Seulement, voilà: les vampires ne peuvent « infanter » qu’une seule personne dans leur longue existence. Par conséquent, il est de coutume d’en faire bénéficier l’âme soeur. Etienne ne l’a toujours pas rencontrée après trois cents ans de célibat et il doute que la séduisante Rachel Garrett soit disposée à jouer un tel rôle, ou même qu’elle en ait l’étoffe…quelle que soit leur attirance réciproque.

Mon avis

J’ai souhaité lire ce livre car j’avais apprécié le tome 1, même si ce n’était pas un coup de coeur loin de là, et je souhaitais vérifier si la tendance se confirmait ou s’infirmait.

L’histoire de chaque tome tourne autour d’un personnage de la famille Argeneau. Cette famille remonte aux origines des vampires, et elle est toujours aussi puissante.
L’ère moderne étant passée par là, les vampires ne se nourrissent plus « à la source » mais utilisent les poches de sang, distribuées dans les banques de sang. De là à dire qu’ils ne sont plus dangereux il n’y a qu’un pas.
Oui, mais…..Pudge, lui, ne sait pas qu’ils ne le sont pas et il va tout faire pour éradiquer l’engeance de Marguerite.

Les personnages sont toujours aussi attachants avec Marguerite, la matriarche du clan, qui fait tout pour caser ses enfants, réfractaires au mariage; les cousins et cousines qui ont tous une attitude de franche camaraderie et de connivence. C’est un clan très soudé auquel nous avons affaire. Le seul qui dénote dans cette ambiance un peu boy-scout, c’est Lucian, le chef du clan, qu’ils craignent tous.
Pour ma part, c’est cet aspect familial qui fait la force de cette saga.

Quant à l’intrigue elle-même, on savait à quoi s’attendre dès le tome 1. Il n’y a pas de combats à n’en plus finir, les vampires sont « sages », ils ne courent plus les rues pour se nourrir, ils ont des métiers traditionnels (concepteur de jeu vidéo, écrivain…). Le « méchant » de l’histoire est plutôt pathétique et fait même pitié à sa future victime, c’est dire à quel point on ne peut pas le redouter. De plus, chaque livre est clairement présenté comme le début d’une histoire d’amour, ce qui en fait plus de la romance paranormale que de la bit-lit.

En revanche l’humour est toujours présent. Je me suis surprise plusieurs fois à avoir le sourire aux lèvres en découvrant certaines situations cocasses décrites par l’auteur. Comme Milady a inséré le premier chapitre du tome suivant à la fin de celui-ci, je suis sûre que ce sera un ingrédient très présent dans le tome 3 (peut être plus que dans celui-ci).

Bilan

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un partenariat entre Milady et Livraddict que je remercient infiniment.

Clairement il ne s’agit pas de bit-lit. Milady aurait peut être intérêt à dissocier ses sagas bit-lit, de celles qui sont plus axées chick-lit car les amateurs risquent de ne pas s’y retrouver, et d’être déçus.

J’ai passé, plus qu’avec le tome 1, un très bon moment de lecture. Je savais que j’allais avoir affaire à un roman léger et cela correspondait tout à fait à ce que j’en attendais. Je poursuivrai avec plaisir la découverte de cette famille.

Danbé de Aya Cissoko et Marie Desplechin

Cette lecture est la première que j’effectue en « partenariat ». J’ai trouvé l’expérience très intéressante et surtout, elle m’a permise de m’orienter vers un style de livre auquel je n’ai pas l’habitude, la biographie d’une jeune femme et, surtout, encore en vie ! Je tiens d’ailleurs à préciser que ce n’est pas du tout péjoratif. Je ne lis pas les bio de mes contemporains, c’est ainsi ! Mais dans le cas d’Aya Cissoko, c’est en la voyant et en l’écoutant lors du JT de France 2, puis en voyant l’offre de Calmann-Lévy sur Livraddict que je me suis dit « Pourquoi pas ? »
Résultat, j’ai reçu « Danbé » ce matin et je l’ai lu dans la foulée ! Motivation et plaisir font des ravages en matière de lecture, c’est le moins qu’on puisse dire !

C’est donc une lecture très fluide et agréable, sans fioritures. Ici, pas de détails futiles, on va à l’essentiel…
Ce livre, je le ressens pour Aya comme une thérapie… Ce n’est pas un témoignage de fille d’immigrants, c’est, comme elle en avertit le lecteur, un détachement. Aya prend ses distances par rapport à son histoire, mais bien plus que cela: elle accepte et elle comprend…

Sa vie qui ne semblait être qu’un puzzle incomplet, va mettre des années à prendre un sens.

Et on se rend compte de combien il doit être difficile de faire le point sur sa vie pour enfin intégrer et faire sien tout ce qu’il y a eu de plus difficile. Quand on commence dans la vie avec un tel drame que la mort brutale d’un père et d’une soeur dans un incendie criminel impuni puis, encore la disparition d’un frère, il y a de quoi refouler les souvenirs; ressentir le besoin de ranger sa vie dans des cases, tout bien séparer pour ne rien mélanger: la famille d’un côté, d’un autre la boxe et encore un autre univers pour le travail… Une façon de se protéger de « la pitié et du malaise qu’elle risque de susciter »…
Malgré les drames, Aya puisera l’envie de vivre dans la lecture, puis elle s’affirmera et se sentira vivre en pratiquant plus ou moins intensément la boxe.

Tout au fil du livre, Aya fait bien ressentir avec combien d’amour elle et ses frères et soeur ont été élevés. Ses parents, Sagui et Massiré, ont éduqué leurs enfants en leur inculquant de bonnes valeurs, le respect, la discrétion mais surtout le « danbé », la dignité en malien… Des parents qui ont sacrifié leurs vies pour apporter les meilleures chances de réussites à leurs enfants.

J’ai particulièrement aimé les paroles, la « philosophie » des parents de Aya, et plus spécialement les mots de sa maman, Massiré:

« Il n’y a pas d’âge pour se conduire dignement, ni de circonstances qui vaillent. »

Cette mère avec qui il fallait « filer droit » et pour qui « l’échec n’était pas envisageable » a su mener la barque avec droiture, toujours là pour permettre à ses enfants de réussir et les remettre dans le droit chemin, car Aya n’a pas toujours été une enfant modèle, elle n’a pas fréquenté que des gens bien, ni fait que de bonnes choses. Mais elle a su s’en sortir.

Le sport lui a permis de repousser ses limites et de voir de quoi elle était capable. Les victoires à haut niveau ne lui apportaient pourtant pas toute la joie qu’on espère d’un tel moment ! Sa discrétion sans doute ! Mais aussi une espèce de déception de ne plus avoir de combat à mener au-delà d’une ultime consécration… Aya a besoin de se « défoncer », de combattre, elle aime avoir des défis à relever.

Une grave blessure mettra fin à sa carrière et c’est sans doute là qu’elle va enfin se pencher un peu plus sur ses origines, son histoire qu’elle va coucher sur le papier.

L’histoire « pansement » d’une vie dont on a recollé les morceaux pour l’intégrer à sa mémoire. Un parcours profond, thérapeutique. Je souhaite à Aya Cissoko qui a intégré Sciences Po, de réussir brillamment dans ce nouvel avenir qu’elle se construit vaillament.

La mort, j’adore! d’Alexis Brocas

J’ai eu la chance de découvrir La mort, j’adore ! d’Alexis Brocas grâce au partenariat avec les Editions Sarbacane. Je tiens à remercier Ania .B et Anaïs .M des éditions  Sarbacane ainsi que Jess du site Livraddict pour leur confiance.

Dans ce roman jeunesse, on découvre la vie pour le moins peu banale de Clémence, lycéenne  mais également Agente au service de l’enfer, oui puisque la jeune fille est une démone. L’histoire débute alors que Clémence s’introduit dans l’appartement d’un journaliste dans le but d’offrir sur un plateau d’argent une interview exceptionnelle de ses tribulations de démone qui sera, sans aucun doute, un tremplin dans la carrière du dit journaliste. Oui mais voilà, l’entretien forcé, qui durera toute la nuit, va s’avérer être un véritable cauchemar pour notre pauvre reporter car Clémence est prête à tout pour parvenir à ses fins et n’hésite pas à se servir de sa magie infernale pour se faire entendre.  Elle commence son récit par son adolescence difficile puisque n’ayant pas était gâtée par la nature, les camarades de Clémence n’hésitent pas à lui en faire voir de toutes les couleurs, en l’insultant copieusement et en se moquant de son physique ingrat. Tout y passe, ses bourrelets disgracieux, son acné plus que présent, ses cheveux gras comme de l’huile, bref la jeune fille à beaucoup de mal à s’intégrer au lycée, même sa meilleure amie Elodie a fini par lui tourner le dos. Jusqu’au jour où tout bascule. Invitée par le beau et ténébreux Ronald, à une soirée où l’alcool coule à flot, Clémence s’offre son premier coma éthylique.  A son réveil, Clémence apprend qu’elle est une démone envoyée sur Terre depuis les enfers pour faire le mal. Elle recouvre peu à peu ses pouvoirs ainsi que sa mémoire et fait d’Elodie, son ex-meilleure amie, sa suivante, à savoir, une zombie. Sous les ordres de son mentor et maître, Crépitus, la jeune démone doit accomplir plusieurs missions tout en continuant à aller au lycée… Elle raconte ainsi son histoire, de sa naissance au cœur même de l’enfer, de son apprentissage au sein de l’Académie du Sombre Royaume, de l’Adversaire, des anges, de son dessein sur terre, jusqu’à la grande révélation finale. Elle fait de son récit un véritable scoop pour le journaliste, en apportant des tas de détails et des preuves dont le pauvre reporter aurait largement pu se passer…

Voilà un roman qui, je le regrette, aurait du tomber entre mes mains bien plus tôt. A contre courant de tous les livres jeunesse, La mort, j’adore ! Saison 1, est un roman métaphorique astucieusement bien construit, sous forme d’interview découpé en chapitres très courts, où d’un côté, le lecteur se plonge dans le passé de Clémence et de l’autre au moment présent avec le journaliste. Un remake de « entretien avec un vampire » version démoniaque avec tout ce qui s’y rapporte vous vous en doutez ; humour gore, langage familier, situation à la fois cocasse et extravagante,  parodie en tout genre, en bref, La mort, j’adore ! Saison 1 est un roman complètement barré ingénieusement dans l’air du temps qui ne se prend pas au sérieux.

Pour ce qui est des personnages, je dois dire que j’ai été bluffée, Alexis Brocas a su se démarquer  en nous offrant une héroïne pas comme les autres. On est loin de la jeune et jolie adolescente bien sous tous rapports, Clémence est tout simplement moche et grossière. Elle est aussi attachante et on compatit vraiment pour elle, en raison de son physique, mais Clémence sait faire preuve d’autodérision ce qui fait d’elle un personnage peu conventionnel. Je dois dire que son franc parlé m’a beaucoup plu, son langage familier est décapant, certes, par moment vulgaire, mais qui colle parfaitement au personnage. Au cours du livre, on note une véritable évolution du personnage. Au début timide et renfermée, elle s’affirme vraiment lorsqu’elle se souvient de sa vraie nature, elle en devient même machiavélique pour le plus grand bonheur du lecteur. Elo, la zombie bimbo, m’a beaucoup fait rire également, son petit côté superficielle avec sa condition de zombie est plutôt comique. Crépitus lui, est LE méchant, (si je puis dire, étant donné qu’ils le sont tous plus ou moins, vu qu’ils viennent de l’enfer) c’est un démon ambitieux, il est l’instructeur de Clémence et il n’hésite pas à lui en faire voir de toutes les couleurs. Saustre quand à lui est un archidémon, il vient sur Terre « en visite de courtoisie » et va être de « bons  conseils » pour Clémence j’ai vraiment apprécié ce personnage même s’il n’est que très peu présent, j’espère vraiment le retrouver dans les tomes suivants. Les autres protagonistes sont tout aussi intéressants et ont tous une part d’importance dans le roman. En bref, Alexis Brocas nous a concocté tout une palette de personnages sympathiques aux caractères bien trempés.

La plume de l’auteur est simple et fluide, le roman est très bien écrit et se lit très vite (je l’ai dévoré en un après-midi !) en raison de ses courts chapitres qui donnent au lecteur l’envie d’en savoir toujours plus. J’ai beaucoup aimé la façon dont Alexis Brocas amène l’histoire, le lecteur se prend facilement au jeu, lorsque certaines tensions s’installent dans la trame, on finit par tenir du côté du MAL. Enfin et pour finir, la révélation à la fin du livre est vraiment extra, je ne l’ai pas du tout venu venir et en suis resté pour le moins perplexe. J’attends donc de voir la suite afin de savoir si cette fameuse découverte aura ou non des conséquences…

En conclusion, La mort, j’adore ! Saison 1 est un roman burlesque, bourré de clins d’œil et de métaphores sur une base de fantastique. Un livre à se procurer et à lire de toute urgence ! Pour ma part, je me plonge de ce pas avec allégresse dans la Saison 2. Je n’ai qu’un mot à ajouter : FONCEZ…

Frey de Chris Wooding

Résumé

Frey est le capitaine de l’aéronef Ketty Jay et le chef d’une petite bande d’aventuriers. Séducteur invétéré et fripouille notoire, il vit, avec son équipage, d’activités illégales en se cachant des frégates de la Coalition.

Ils s’en sortent toujours avec les moyens du bord : quelques coups de feu, des lames bien affûtées, une pincée de magie noire ou… en prenant leurs jambes à leur cou !

Aussi, lorsque Frey entend parler d’un navire chargé d’un trésor qui a tout d’une proie facile, il croit que sa fortune est faite. Mais l’opération tourne mal et notre ami malfrat devient l’ennemi public numéro un, avec toutes les forces de la Coalition à ses trousses.

Il devra faire preuve de tous ses talents criminels pour prouver qu’il n’est pas l’assassin qu’on l’accuse d’être…

Avis

Je remercie tout d’abord Livraddict et les éditions Bragelonne pour m’avoir permis de découvrir ce livre et cet auteur.

Le résumé était prometteur et je n’ai pas du tout été déçue. J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre qui relate l’histoire d’un pirate et de son équipage. Contrairement aux histoires de pirate classique, l’histoire ne se déroule pas sur la mer, mais dans les airs, à bord d’un aéronef, la Ketty Jay.

Frey, personnage central de l’histoire apparaît tout d’abord comme un être antipathique, un pirate malchanceux, égoïste et peu préoccupé par le sort de son équipage. Mais rapidement, le personnage devient attachant, on découvre son passé, ses faiblesses. Au fil de l’histoire, ses sentiments, notamment envers son équipage, vont évoluer.

Parmi les membres de son équipage, composé de personnages atypiques, mes préférés sont Crake, le démoniste et Jez, la mystérieuse navigatrice, dernière recrue de Frey, qui ont tous les deux le plus de secrets à cacher. Ils se sentent exclus, différents, mais prennent peu à peu conscience qu’ils font partie de la famille de la Kitty

J’ai aimé l’écriture, le rythme et ce mélange de fantasy et d’histoire de pirate classique ainsi que le monde  totalement inventé par l’auteur. L’histoire est très bien construite et chaque fin de chapitre nous tiens en haleine. Certains dialogues sont très drôles.
J’ai aussi beaucoup aimé l’évolution des personnages, et l’attachement de plus en plus fort qui les unit les uns aux autres.

J’ai adoré cette lecture, et j’ai très envie de découvrir les autres livres de Chris Wooding.

Harry Potter et la Chambre des secrets de J.K Rowling

Résumé

Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s’abat sur les élèves, cette deuxième année à l’école des sorciers ne s’annonce pas de tout repos !

Entre les cours de potions magiques, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry et ses amis Ron et Hermione trouveront-ils le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ?

Le deuxième volume des aventures de Harry Potter : un livre magique pour sorciers confirmés.

Avis

C’est avec un grand plaisir que je poursuis la relecture des aventures de Harry Potter dans le cadre de la lecture commune organisée par Kayleigh avec Pommette, LefsÖ, Revelation, Harmony Petite Sorcière, Ptitelfe, Tidyup95, Achille49, Vozrozhdenyie, StupidGRIN, Céline031, Avalon, Cerisia, Odwy, Marmotte, Sevmarguerite,  Simi, Minidou, Writirl, Sandra, Can_diice, Ollie, Errol et Cathy.

Dans ce deuxième tome, Harry et ses amis entament leur deuxième année à l’école de Poudlard. Après une rentrée plutôt mouvementée, Harry doit élucider le mystère concernant l’apparition d’une étrange inscription sur le mur de l’école, accompagnée de l’attaque de plusieurs élèves venant de famille de moldus.

Deux personnages qui j’aime beaucoup sont présents dans ce deuxième volet : Dobby et Gilderoy Lockhart.

Dobby est un elfe de maison qui a tendance à s’auto-infliger de sévères punitions dès qu’il estime avoir trop parlé. Sa rencontre avec Harry vaut son pesant d’or (et me fait rire à chaque fois), et j’ai adoré chacune des ses interventions dans l’histoire.

Concernant Gilderoy Lockhart, le nouveau professeur de Défense contre les forces du mal, il est tout simplement extraordinaire. Homme séduisant (il est quand même cinq fois lauréat du prix du sourire le plus charmeur !!!) il est essentiellement préoccupé par son image, se vante d’avoir accompli de grands exploits mais est incapable de lancer correctement le moindre sort.

Parmi les nouveaux personnages figurent aussi Lucius Malefoy, le père de Drago, aussi détestable que son fils, et dont le passé trouble, marqué par sa fidélité à Voldemort, est peu à peu révélé.

J’ai aimé le film que je trouve fidèle à l’histoire, même si plusieurs scènes et détails ont été enlevés. J’aurais adoré voir à l’écran le dégnomage du jardin des Weasley, la fête organisée par Nick Quasi Sans-Tête ou encore la Saint Valentin organisée par Gilderoy Lockhart.

A noter l’excellent choix des comédiens pour les personnages de Lucius Malefoy et de Gilderoy Lockhart.