Peter et Max de Bill Willingham

C’est grâce à Livraddict et aux éditions Bragelonne (que je remercie vivement tous les deux)  que j’ai eu la chance de découvrir l’histoire de Peter et de Max, et par la même occasion  l’univers de « Fables » . en effet, ce livre est particulier dans le sens où son histoire se situe dans un univers particulier, celui des Fables.  Non, pas celles de La fontaineFables est d’abord une célèbre bande dessinée américaine, des  « comics »  donc, crées par Bill Willingham et Steve Leialoha, et  voici le premier roman qui se passe dans cet univers. Mais je vous explique le contexte : les Fables sont des créatures magiques venues d’un autre monde pour échapper à un terrible envahisseur. Cachées sur la terre, les hommes les connaissent néanmoins sous forme de légendes, ne sachant pas que ces créatures existent vraiment ! Ainsi dans le roman j’ai rencontré  Rose-Rouge dans sa range-rover, Blanche-Neige mariée avec le Loup (mais j’arrête avec les scoops !)
Il n’est cependant pas besoin de lire les bande dessinées pour comprendre le roman, qui peut se lire de façon tout à fait indépendante, mais rien ne vous empêche d’y jeter un coup d’œil…

Mais venons-en au fait : Peter et Max. Je dois avouer que je ne savais pas si j’allais facilement rentrer dans l’histoire, en fait ce livre m’a beaucoup plu. voici de quoi il retourne :
Peter Piper, comme son nom l’indique, est un joueur de flûte (ça vous dit quelque chose ?) Il vit maintenant tranquillement retiré à la campagne, avec sa femme Bo, mais sa flûte, comme vous le devinez, est magique. Sculptée dans l’os du doigt d’un géant, elle a des pouvoirs extraordinaires. Elle lui a été léguée par son père quand il avait dix ans, (et elle se transmet de générations en générations) en effet, Peter vient d’une famille de musiciens, ils gagnent leur vie en allant sur les routes, animant les fêtes dans les villages. Mais son frère Max, pourtant l’aîné, n’a pas hérité de la flûte : à l’époque fragile adolescent, il se sent blessé et incompris, et sa  jalousie se transforme en haine. C’est le début de l’histoire…

La lecture ma foi, est très plaisante : le style est agréable, vif et sans lourdeur. La narration alterne passé et présent : le récit de la jeunesse des deux frères dans le monde magique (on voit leur évolution) et le monde actuel qui nous permet de nous familiariser avec les us et coutumes des fables. Cela laisse du suspense mais nous permet de comprendre sans problèmes, sans s’embrouiller : le récit est vraiment très clair, et permet de poser le livre, vaquer à ses occupations puis reprendre quelques jours plus tard. Je ne dévoilerai pas trop l’intrigue en disant qu’il s’agit d’une version de la célèbre légende allemande du joueur de flûte : un joueur de flûte, vêtu d’habits colorés, entraîne les enfants hors de la ville de Hamelin, par-delà les collines, et on ne les revit plus jamais. Bien sûr, dans le roman, les choses sont beaucoup plus complexes…

Pour ne pas oublier qu’il s’agit d’un roman sorti d’un comics, nous avons droit à des illustrations le long du texte, certaines pleine page, et après la fin, un épilogue en bande dessinée qui nous incite à aller voir de plus près le travail de Bill willingham et Steve Leialoha.

J’ai aussi apprécié le fait que les personnages ne soient pas trop les bons d’un côté et les méchants de l’autre, seul bémol : le couple Peter / Max, un peu trop caricatural à mon goût. En effet, je trouve Peter un peu trop gentil, trop propre sur lui, alors que Max est complètement fou et dépravé, cheveux longs emmêlés, et barbu de surcroit (de la barbe, quelle horreur! *)  Les autres créatures sont plus ambiguës et donc plus intéressantes, selon moi, de plus cela apporte un certain décalage humoristique à ces personnages de conte de fée ! J’ai par contre aimé le duel des flûtes : ça change des sempiternels  épées et sabres magiques !

En définitive je suis très contente de cette découverte et ne peux que vous recommander ce roman qui sera un réel divertissement pour ces périodes de vacances.

*je plaisante, bien sûr !

Peter et Max
Fables
(Peter & Max : a Fables Novel)
Bill Willingham
Illustrations de Steve Leialoha
Edition bragelonne, 2010
(Bill Willingham and DC comics 2009)
360 pages

Un lieu incertain de Fred Vargas

Synopsis :

Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard – terrorisé à l’idée de passer sous la Manche – sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock.
Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures – avec des pieds dedans – font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident », un lieu macabre, gothique, unique.

Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confrontés à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue.
De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie.

Le commissaire est au centre du roman, dans tous les sens du terme. La Boule se trouve presque un rival, Danglard est à deux doigts de tomber amoureux, Retancourt est toujours aussi efficace, mais la brigade n’est plus aussi sure qu’avant.

Mon Avis :

A court de lecture me voilà au rayon livre de mon supermarché.
Là je suis tombée sur le dernier Fred Vargas : Un lieu incertain.
J’avais entendu parlé de cet auteur mais je ne l’avais jamais lu. J’ai donc acheté le livre, car un bon polar ne fait de mal à personne.

Je n’ai pas été déçu. Tout de suite, je me suis immergé dans l’histoire. Les personnages d’Adamsberg et de Danglars y sont sans doute pour beaucoup.

Le soin qu’elle apporte à la présentation des personnages, de leurs habitudes, permet de se laisser gagner par l’histoire.
Celle-ci se passe entre Londres, Paris et Kiseljevo.

Trois scène de crime dans trois pays différents, on se demande comment elle va réussir à faire le lien, et pourtant elle y arrive avec brio !

L’histoire démarre doucement, un peu au rythme du commissaire Adamsberg.

Un cimetière avec des pieds coupés, une scène de crime atroce dans un pavillon, et pour finir le mythe des vampires, tout ceci se rejoint de façon surprenante et tout à fait plausible.

L’auteur sait magner les mots et jouer avec eux, elle n’oublie pas les petits détails qui ont leur importance.
Un coupable tout trouvé, trop facile pour Adamsberg , qui se retrouve dans une enquête qui va quelque peu le chambouler.
Bref un très bon polar, efficace et intelligemment construit, que je conseil au fan du genre.
Pour ma part, je vais me laisser tenter par «  sous le vent de Neptune » qui va rejoindre ma wish-list.

Les fils de Ramsès de Meyer et Kerdellant

Alors qu’un soir de printemps le célèbre docteur Hosni Ziady et sa collaboratrice Emmanuelle Turner rentrent d’un diner, ils découvrent une momie au pied de l’obélisque de la Concorde. Une momie récente et incomplète. Le docteur Hosny comprend très vite ce que cela signifie : le mort ne pourra pas entrer dans l’éternité. Mais ce qu’il ne sait pas c’est que son fils Raphaël a participé à la répétition générale du crime sur Second life quelques heures plus tôt

Je tiens à remercier Livraddict et les éditions JC Lattes pour ce très bon moment de lecture.

Les auteurs mêlent avec brio Egypte ancienne, génétique et policier.

Avec Christine Kerdellant et Eric Meyer, on entre dans la mythologie égyptienne et leur conception de l’éternité. Les auteurs nous offrent un roman documenté et vivant qui nous plonge aisément au coeur de l’histoire.

Nous sommes aussitôt de personnages aux caractères bien trempés et dotés d’un vécu qui renforce l’intrigue. Et chacun detiendra longtemps un fragment de l’énigme. On les suit donc avec une impatience grandissante pour voir comment va évoluer l’enquête et savoir qui se cache derrière tout ces meurtres.

Et cela n’est pas chose aisée que d’essayer de le découvrir soi-même car les auteurs nous entraînent de fausses pistes à de nouveaux indices sans même qu’on est le temps de souffler.

Le décor de cette histoire est notre monde réel. Ainsi certains thèmes sont abordés comme les jeux vidéo en ligne et les relations virtuelles qui peuvent s’y créer. Est également évoqué la volonté de certains pays à récupérer les biens conquis pendant les invasions par les pays européens. Cela donne une dimension réaliste à cette histoire.

Les deux journalistes ont réussi à écrire un roman policier haletant et instructif sur une civilisation qui a fasciné et intrigue encore aujourd´hui.

Auteurs : Christine Kerdellant, Eric Meyer
Editeur : JC Lattès
Année d’édition : 2010
Nombres de pages : 500
Prix : 22 euros

Druide d’Oliver Peru

Ce livre m’a été offert gracieusement par les éditions Eclipse, dans le cadre d’un partenariat avec Livraddict. Je remercie très chaleureusement la maison d’édition ainsi que la team Livraddict pour cette opportunité.

Résumé :

1123 après le Pacte.

Au nord vivent les hommes du froid et de l’acier, au sud errent les tribus nomades et au centre du monde règnent les druides. Leur immense forêt millénaire est un royaume d’ombres, d’arbres et de mystères. Nul ne le pénètre et tous le respectent au nom du Pacte Ancien. Les druides, seigneurs de la forêt, aident et conseillent les hommes avec sagesse mais un crime impensable bouleverse la loi de toutes les couronnes : dans la plus imprenable citadelle du Nord, quarante-neuf soldats ont été sauvagement assassinés sans que personne ne les entende seulement crier.

Certains voient là l’oeuvre monstrueuse d’un mal ancien, d’autres usent du drame comme d’un prétexte pour relancer le conflit qui oppose les deux principales familles régnantes. Un druide, Obrigan, et ses deux apprentis ont pour mission de retrouver les assassins avant qu’une nouvelle guerre n’éclate. Mais pour la première fois, Obrigan, l’un des plus réputés maître loup de la forêt, se sent impuissant face à l’énigme sanglante qu’il doit élucider… Chaque nouvel indice soulève des questions auxquelles même les druides n’ont pas de réponses.

Une seule chose lui apparaît certaine : la mort de ces quarante-neuf innocents est liée aux secrets les plus noirs de la forêt.

Ce qui se murmure autour du livre :

* Druide est le premier roman en solo d’Olivier Péru, mais il a déjà co-écrit, avec Patrick Mac Spare, Les Hauts-Conteurs, saga fantasy qui comporte pour l’instant 2 volumes

* On sent chez Olivier Péru une vraie fascination pour la forêt puisque ce thème revient également dans Les Hauts-Conteurs

* Vous trouverez ici une interview d’Olivier Péru

* Pour ce roman, Olivier Péru a choisi de modifier son prénom en Oliver (et non ! Ce n’est pas une faute sur la couverture) afin de faire la distinction entre ses œuvres écrites et ses œuvres dessinées.

* Il n’y aura pas de suite à Druide, mais l’auteur n’exclut pas d’écrire un autre roman dans le même univers

Mon avis :

Tout d’abord, j’ai eu une excellente première impression au moment de tenir ce livre dans mes mains. La couverture est sublime et elle a été, qui plus est, dessinée par l’auteur lui-même, illustrateur de métier. De nombreuses petites « tâches » rondes et rouges parsèment la face avant du livre, elles évoquent des tâches de sang et cela est très bien réalisé et cadre bien avec l’histoire. Par ailleurs, le papier est épais et d’excellente qualité, ce qui rajoute un plaisir supplémentaire à tenir ce livre dans ces mains. Pour en finir sur l’aspect visuel de l’ouvrage, les Editions Eclipse insèrent à leurs volumes des marques-pages détachables aux couleurs du livre. C’est une attention vraiment très appréciable et une merveilleuse idée !

Olivier Péru nous livre là un premier roman divinement écrit, avec des mots justes, précis, pour un ensemble très poétique. Une épopée fantasy dont la plume et le style évoquent grandement Tolkien, et l’auteur se révèle à la hauteur du maître ! Un roman d’une telle qualité est difficile à chroniqué… L’exercice est ardu !

Druide est un récit adulte avec des scènes violentes et parfois difficiles, crument détaillées mais toujours avec justesse et sans excès. Chaque mot, chaque phrase a sa place dans ce texte. Rien n’est en trop, rien n’est inutile.

Les talents de dessinateur d’Olivier Péru transpirent dans le style très imagé du texte. On parvient sans aucune difficulté à se représenter visuellement chaque scène, chaque description. Un tableau très clair des éléments nous est offert par l’auteur qui a su, par ses mots, nous transmettre une part de son talent d’illustrateur.

Ce roman est un gros volume (511 pages) écrit assez petit. La lecture n’en est pas rapide puisque chaque détail est abordé et chaque élément a son importance. Mais le plaisir est constant. Qui plus est, chose assez rare pour le souligner, l’ensemble de l’aventure tient en un seul tome. Cependant, l’œuvre aurait probablement gagné en facilité de lecture et d’ingestion en devenant une dilogie, voire une trilogie. Il est tout de même intéressant de préciser que malgré le condensé et l’épaisseur du livre, son prix reste très léger pour un grand volume (17 euros). Il y a fort à parier que si édition poche il y a, elle effectuera la césure en plusieurs tomes…

Ce roman recèle plusieurs originalités. En premier lieu, la thématique, celle qui donne son livre au titre, à savoir la découverte du monde des Druides, est un sujet rarement abordé en Fantasy, ou en tout cas extrêmement peu souvent en thème principal. Olivier Péru réussit ici l’exploit de s’éloigner des idées reçues sur les druides de romans, et nous propose une « mythologie druidique » réellement fascinante, avec juste ce qu’il faut de surnaturel, et une grande dose d’humanité et je dirais presque de spiritualité. On découvre les Druides tels que nous ne les aurions jamais imaginés, et pourtant, au fur et à mesure de notre lecture, on en vient forcément à se dire que finalement, comment avons-nous pu envisager les druides autrement qu’ainsi ? L’ensemble est tellement bien travaillé, tellement approfondi, que tout nous parait naturel et évident.

Les druides possèdent un Don, celui de « communier » avec les natures, la forêt, les animaux, celui de percer les secrets enfouis dans la conscience des individus. Pourtant, tous les druides ne sont pas égaux face au Don, et c’est d’ailleurs le cas des deux disciples d’Obrigan, notre personnage principal, maître druide infiniment respecté. En effet, entre ses deux apprentis, Kesher a un don déjà très développé pour son âge, alors que Tobias cherche encore sa voie. A ce sujet, Tobias, très réaliste, dit à Kesher (p.70) : « Le Don est un cri en toi, en moi il n’est qu’un murmure. »

La relation qu’entretient Obrigan avec ses apprentis est très particulière, tout comme celle de chaque maître druide avec ses disciples. Elle est assez proche de celle d’un père avec ses enfants. Tout comme la relation entre les frères de sève (entendez par là des apprentis élevés par le même druide) est très proche de celle d’une vraie fratrie. Tous, maître et disciples, entretiennent un rapport très puissant avec la mère-verte (= la forêt).

Une deuxième originalité du roman est qu’il parvient à inclure une intrigue de type thriller au cœur d’une fresque fantasy. J’ai bien dit un thriller, et pas des moindres ! Des meurtres affreux commis par un tueur invisible aux yeux jaunes, une énigme à résoudre, un temps très limité, du sang qui coule à flots et surtout… des scènes qui font réellement peur, au point de ne pas oser s’arrêter de lire à cet endroit et s’endormir, au risque de faire de terribles cauchemars !!
A chaque fois qu’un protagoniste découvrait un bout de vérité dans cette terrible intrigue, je tremblais par avance, chaque apparition du « meurtrier » me donnait des frissons.

Les monarques de chacun des deux royaumes du Nord sont des personnages très bien travaillés également. Sans manichéisme (comme d’ailleurs l’ensemble des protagonistes), les rois (et prince) se laissent découvrir au fil des pages et il est compliqué d’établir un jugement, car celui-ci risque d’être renversé dans les pages qui suivront.

Le travail remarquable d’olivier Péru sur la création de son univers se ressent à chaque page, à chaque nouveau personnage rencontré, qui même s’il est secondaire et présenté comme un personnage principal. La « mythologie druidique » est très élaboré, avec 4 clans de druides (loups, cerfs, corbeaux et ombres) qui ont chacun leur particularité et leur symboles.

Et que dire de la grande bataille finale, qui se déroule tout de même (c’est à signaler) sur environ 1/3 du roman !!! Sur 511 pages, ça fait quand même un sacré morceau. Quel plaisir, quelle qualité d’écriture ! Ces images si claires, ces actions qui s’enchainent, ces rebondissements ! Je dirais juste : Waou !

Un plaisir grandiose, digne des grandes batailles du Seigneur des Anneaux.

Mon bilan :

Une magnifique fresque d’une incroyable qualité. Un livre riche en émotions et en sensations. Un véritable et très grand coup de cœur pour cette œuvre ! Sans aucun doute, je lirais Les Hauts-Conteurs, et je suivrais de près les prochaines sorties du Maître Olivier Péru !

Les bonnes manières de Barbara Cartland

J’ai pu découvrir ce livre grâce à un partenariat entre les éditions J’ai Lu et Livraddict. Je tiens à remercier les éditions J’ai Lu de m’avoir offert ce livre.

Quatrième de couverture:

Le chic rétro, l’élégance glamour ne sont rien sans les bonnes manières. Comment éviter les faux pas, la gaffe honteuse et, surtout, l’abominable faute de goût? Ce guide est à l’image de la plus incomprise et la plus célèbre, la plus traditionnelle et la plus impertinente, la plus délicieusement rétro et la plus moderne Lady des années soixante: So british!

Mon Avis:

L’illustration du livre image bien ce que l’on retrouve dans ce livre. Il est bien loin de ce qu’écrit habituellement Barbara Cartland. Par contre, on retrouve les manières décrites dans ses héroïnes des livres romantiques qu’elle écrit.

Il réunit toutes les conduites à tenir dans différentes circonstances. Voilà quelques topics:  Au sein du foyer, le regard des autres, les invitations, comment recevoir, en voyage, en amour, le mariage, deuils, au bureau etc…

Ce livre m’a un peu rappelé le livre Rebelles d’Anna Godbersen où l’on trouve avant chaque chapitre une conduite à tenir pour une jeune fille du XIXème siècle.

En lisant ce livre, je me suis bien amusée. Il est écrit avec légèreté et n’est pas ennuyant ni rébarbatif, loin de là. Je pense qu’il faut le lire en comparant les deux époques. On se retrouve plonger dans les années soixantes, une époque pas si lointaine que ça. Mais on peut constater que c’est bien loin de notre socièté moderne. Surtout l’image de la femme se pliant en quatre pour contenter son mari. L’image est proche du personnage de Bree dans la série Desperate Housewives.

Je me marie prochainement et j’ai pu constater que tout a bien changé. Maintenant on ne compte pas forcément sur la famille afin de financer son mariage. Même si dans certaines familles subsistent encore quelques traditions se rapprochant des règles de savoir-vivre.

En bref, grâce à ce livre, on ne peut être qu’irréprochable plus particulièrement dans la socièté anglaise. Les origines de l’auteur étant bien ancré.C’est un régal du début à la fin.