Les bonnes manières de Barbara Cartland

J’ai pu découvrir ce livre grâce à un partenariat entre les éditions J’ai Lu et Livraddict. Je tiens à remercier les éditions J’ai Lu de m’avoir offert ce livre.

Quatrième de couverture:

Le chic rétro, l’élégance glamour ne sont rien sans les bonnes manières. Comment éviter les faux pas, la gaffe honteuse et, surtout, l’abominable faute de goût? Ce guide est à l’image de la plus incomprise et la plus célèbre, la plus traditionnelle et la plus impertinente, la plus délicieusement rétro et la plus moderne Lady des années soixante: So british!

Mon Avis:

L’illustration du livre image bien ce que l’on retrouve dans ce livre. Il est bien loin de ce qu’écrit habituellement Barbara Cartland. Par contre, on retrouve les manières décrites dans ses héroïnes des livres romantiques qu’elle écrit.

Il réunit toutes les conduites à tenir dans différentes circonstances. Voilà quelques topics:  Au sein du foyer, le regard des autres, les invitations, comment recevoir, en voyage, en amour, le mariage, deuils, au bureau etc…

Ce livre m’a un peu rappelé le livre Rebelles d’Anna Godbersen où l’on trouve avant chaque chapitre une conduite à tenir pour une jeune fille du XIXème siècle.

En lisant ce livre, je me suis bien amusée. Il est écrit avec légèreté et n’est pas ennuyant ni rébarbatif, loin de là. Je pense qu’il faut le lire en comparant les deux époques. On se retrouve plonger dans les années soixantes, une époque pas si lointaine que ça. Mais on peut constater que c’est bien loin de notre socièté moderne. Surtout l’image de la femme se pliant en quatre pour contenter son mari. L’image est proche du personnage de Bree dans la série Desperate Housewives.

Je me marie prochainement et j’ai pu constater que tout a bien changé. Maintenant on ne compte pas forcément sur la famille afin de financer son mariage. Même si dans certaines familles subsistent encore quelques traditions se rapprochant des règles de savoir-vivre.

En bref, grâce à ce livre, on ne peut être qu’irréprochable plus particulièrement dans la socièté anglaise. Les origines de l’auteur étant bien ancré.C’est un régal du début à la fin.

Tartarin de Tarascon d’Alphonse Daudet

Résumé :

Dans la petite ville provençale de Tarascon, Tartarin est un Personnage, grand collectionneur d’armes, un véritable héros… en chambre ! Mais ses admirateurs le pressent sans relâche : l’Afrique, le  » pays des lions « , voilà la destination obligée pour un aussi valeureux chasseur. Tartarin finit par s’embarquer – à regrets – pour l’Algérie, dans l’espoir de débusquer le fauve mythique…
Un des textes les plus drôles de la littérature française.

Après trois longues années dans ma PaL (un cadeau de ma mère que je n’avais, jusque là, pas eu l’envie d’ouvrir) je me suis enfin mise à la lecture de Tartarin de Tarascon, contrainte et forcée que j’étais à honorer ma participation au Défi du livre qui dort de Florel. Déjà ce livre avait un désavantage : l’édition Librio : on en a pour notre argent, c’est-à-dire pas grand-chose, avec des fautes d’orthographe en prime =s Passé ce détail, j’ai apprécié le fait que les chapitres soient courts. Je préfère.

La première partie est celle qui m’a le moins passionnée. Les deux autres étaient d’avantage mouvementées et j’ai été happée par l’action autant que faire se peut. Le ton décalé voire ironique, toujours drôle m’a séduite, et c’est avec étonnement que je peux vous annoncer que, contre toute attente, j’ai apprécié cette lecture !

Le personnage de Tartarin m’a séduite par sa maladresse et sa naïveté. Son côté quasi enfantin était très attachant. Je suis très heureuse de compter désormais Tartarin-Sancho et Tartarin-Quichotte parmi mes amis livresques.

Miserere de Jean-Christophe Grangé

SYNOPSIS :

Parution aux éditions Albin Michel le 03 septembre 2008.Parution aux éditions Livre de Poche en mai 2010

Ce sont des enfants. Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits. Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille. Mais leur pureté est celle du Mal.
Etrange assassinat d’un chef de chorale d’origine chilienne dans l’église arménienne de Paris. Disparitions de plusieurs enfants de chœur. Série de meurtres opérée selon un protocole macabre : perforation inexplicable des tympans, inscriptions tirées du « Miserere » d’Allegri, mystérieuses traces de pas autour des cadavres : pointure 36… Pour mener l’enquête, deux flics « border line » comme les aime Grangé : Kasdan, le vieux briscard à la retraite, et Volo le toxico, beau comme une rock star. Origines arménienne et russe. Deux hommes intelligents, acharnés, hantés par leur passé.
Du pur Grangé, complexe, tourmenté, baroque. Un de ses meilleurs thrillers, peut-être le plus inquiétant, qui mêle enfance, torture (des bourreaux nazis aux bourreaux chiliens), expérimentations scientifiques ultimes et musique…

MON AVIS :

Un meurtre puis plusieurs tous en rapport avec la musique… A première vue en tout cas.
Tour à tour, l’enquête emprunte plusieurs pistes : politique, religieuse, pédophilie…
Tout en restant en France, Grangé au travers des différentes hypothèses nous ramène au Chili sous le régime Pinochet ; un petit rappel des génocide Arméniens et Juifs, évocation de la torture et des bourreaux… Un univers sombre dans lequel Grangé nous entraîne sans aucun temps mort.
Face à ses horreurs le monde des enfants de chœur, ces anges à la voix si pure…
Et si tout était lié !
Un livre où l’on retrouve un duo de flics, diamétralement opposé et pourtant si proche l’un de l’autre.
Ces deux flics border-line mettront  tout en œuvre pour résoudre cette enquête, même si pour cela ils doivent aller en enfer !
Un récit qui vous tient en haleine du début à la fin.
J’ai eu l’impression d’être au cœur même de l’histoire, à un point tel que j’ai eu des palpitations cardiaque !
L’intrigue est superbement menée. C’est du Grand Jean-Christophe Grangé.
Un livre qui vous laissera sans voix.

Le compagnon de voyage de Curzio Malaparte

Je n’avais encore rien lu de Curzio Malaparte, c’est alors que Livraddict et Folio(que je remercie vivement tous les deux) me donnèrent l’occasion de faire connaissance avec ce  grand écrivain italien, né en Toscane en 1898, mort à Rome en 1957, célèbre entre autres  pour  son roman « La Peau », qui retrace la libération de l’Italie.
Ce roman a été publié pour la première fois en Italie en 2007 à l’occasion du 50me  anniversaire de la mort de Curzio Malaparte.

Nous sommes en 1943, dans l’extrême sud de l’Italie, près du rocher de Scylla, en Calabre, un petit détachement de soldats essuie l’assaut du débarquement allié au lieu de fuir, sous le commandement du lieutenant Cafiero. Agonisant, celui-ci fait promettre à Calusia, son ordonnance, de ramener son corps à sa famille, à Naples. Survivant, il va exécuter sa promesse. Il construit un cercueil de fortune, l’arrime au dos d’un âne abandonné (qu’il nommera Roméo !) et,  parti de la Calabre, devant Charybde et Scylla, (qui sont un dangereux  tourbillon et un récif célèbres dans le détroit de Messine)  tel Ulysse Calusia part pour un long périple,  traversant l’Italie à pied jusqu’à Naples. Ce soldat, chasseur alpin, au cœur pur, simple et courageux, fier de ses racines paysannes, va faire de belles rencontres, mais va aussi croiser des profiteurs et des pillards, des personnes méprisables. Or, dans ce monde devenu chaos, Calusia, avec ses principes, ses valeurs morales,  ne fait pas l’affaire : Calusia est bon, et  comme on dit : trop bon, trop … ! Et l’auteur se raille de son héros tout en ayant une grande tendresse pour lui. Oui il va se faire avoir. Oui il rencontre des gens qu’il va aider de façon désintéressée  sans attendre de retour. On espère que son  aventure va quand même lui ouvrir les yeux, le déniaiser un peu.

Ce court roman (une centaine de pages) m’a replongé dans les films italiens de mon enfance.
D’un style réaliste, imagé,  il alterne farce burlesque et  poésie. Curzio Malaparte campe de façon magistrale le décor de l’Italie de la débâcle, ses scènes touchantes ou révoltantes, les personnages méprisants, voleurs, profiteurs, la détresse des réfugiés, et surtout décrit avec une grande tendresse les petites gens.
Beaucoup de femmes jalonnent ce récit, au second plan comme au premier plan : la jeune Concette, la belle et robuste Mariagiulia ensuite, et enfin la mère  du lieutenant ; mais aussi les femmes réfugiées, les candidates à la prostitution, les nonnes. Ce sont d’ailleurs les femmes qui aident Calusia à se débarrasser des policiers et le suivent jusqu’au logis du lieutenant, tel un chœur antique. Car c’est bien sûr un voyage initiatique, mais aussi une fable : la vieille Italie, ses institutions et ses valeurs morales dépassées, sont incarnées par le lieutenant momifié dans sa caisse entouré de paille et de charbon.

Beaucoup de plaisir, de l’humour et de la tendresse aussi sont contenus dans moins d’une centaine de pages, aussi je vous recommande chaudement de passer quelques temps avec ce Compagnon.

Le compagnon de voyage
Curzio Malaparte
Folio, 2010
Traduction Carole Cavallera
76 pages

Ailleurs de Pauline Alphen

Synopsis : éditeur

Je n’ai pas remercié mon père, je n’ai pas souhaité bon anniversaire à mon frère. Je n’ai pas remercié je n’ai pas souhaité mon père mon frère mon père mon frère frère frère… Trois jours qu’elle errait dans le dédale qui reliait le château de Salicande aux grottes dissimulées dans la montagne. Trois jours qu’elle essayait de retrouver son chemin, tailladée par l’angoisse et l’urgence, passant de grotte en grotte, de couloir en couloir, tournant en rond, se récitant cette phrase tant de fois qu’elle perdit le sens des mots. Trois jours que Claris avait disparu.

Suite au tournoi organisé par Jad et la catastrophe qui s’en ai suivi, le monde protégé où avaient grandi les jumeaux a volé en éclats. Jad et Claris se retrouvent séparés.

Mon Avis :

Après avoir lu le tome 1, j’étais restée sur ma faim…
Qu’était-il arrivé aux jumeaux, à Ugh et à Jwel.
Les jumeaux vont-ils retrouver Sierra ?
Le moins que l’on puisse dire c’est que le tome 2 ne répond pas à toutes ces questions.
Seule certitude Jad, Ugh et Claris sont dans des dimensions parallèles.

Claris en état de choc se laisse guidé par les élémentaux et se retrouve sur une île. J’ai aimé ce passage, Claris ayant perdu la mémoire et le langage ; elle découvre l’île et ses habitants à la manière d’un nouveau né.
Elle réapprend le langage, elle observe son environnement avec une attention toute particulière.
Pauline Alphen sait nous faire voyager dans un monde fantastique, je me suis vue avec Claris m’aventurant dans la forêt. Le récit est tellement détaillé qu’il ne nous est pas difficile de s’imaginer le décor.

J’ai moins aimé le passage avec l’ange et Jad. J’ai trouvé que ce passage traînait un peu en longueur.
Ugh me fais pensé à un petit garçon perdu et déstabilisé loin de Salicande. La peur de l’inconnu certainement. Il ne pense qu’à rentrer chez lui. Quant à Jad, lui, il est dans son élément. Peut-être un peu trop ?

Les personnages secondaires ont encore une place bien taillée dans le récit, on suit avec plaisir, Blaise, Maya la nomade de l’écriture et son Gendre Blanc-faucon dans leur recherche des disparus.

Pauline Alphen nous fait voyager entre magie, philosophie, et poésie. Bref un pur moment de bonheur.
Un grand merci aux éditions Hachette et à livraddict pour ce partenariat qui m’a permis de passer un agréable moment.
J’attends le tome 3 avec impatience.