Le cycle du Trillium, tome 1: Les trois amazones de Marion Zimmer Bradley, Julian May et Andre Norton

Je remercie la Team de Livraddict et les éditions Livre de poche de m’avoir fait découvrir ce livre. Merci aux éditions Livre de poche pour ce partenariat.

Résumé de l’éditeur:

Au royaume du Ruwenda, trois filles naquirent en une seule nuit aux souverains. Durant de nombreuses années, la paix régna sur le pays, puis les princesses eurent dix-sept ans…

Et brusquement, tout bascule dans l’horreur. Le maître des Ténèbres envoie ses guerriers conquérir le royaume: grâce aux pouvoirs occultes du sorcier Orogastus et à la cruauté des assaillants, la résistance est balayée en quelques heures. Le roi et la reine périssent; les trois princesses, la spirituelle Haramis, l’intrépide Kadiya et la douce Anigel deviennent des fugitives. Leur seul espoir réside en la Dame Blanche, magicienne protectrice du royaume, et en de mystérieux talismans…

Mon avis:

J’adore l’illustration de la couverture. Elle représente très bien les héroïnes de ce roman. Ce que j’ai trouvé très sympa, le titre Les trois amazones superposé et écrit en deux polices différentes.

Au niveau de l’écriture, c’est un livre qui se lit facilement à condition de se plonger complétement dans cet univers fantastique.

Ce que je trouve dommage, c’est d’avoir pris le Ruwenda et le Var comme lieux. Ce sont des endroits connus, je pense que les auteurs auraient pu avoir plus d’imagination sur ce point. Surtout qu’il y a de nombreux peuples différents tels que les Glismaks ou les Wyvilos, par exemple. Il manque une carte pour illustrer les différentes contrées.

Au niveau de l’histoire, les princesses ont chacunes un caractère bien différent. On a envie de protéger Anigel, fragile et petite dernière des triplés. Elle se transforme en une femme courageuse et pleine de sagesse. Il y a Kadiya, pleine de courage et de passion qui va apprendre à se tempérer. Et Haramis, l’ainé des triplés, qui a soif de connaissances mais jusqu’ où ira-t-elle pour la satisfaire. Elles sont toutes les trois attachantes à leur manières. Chacun peut se reconnaître dans l’une des trois princesses.

Une histoire fantastique où l’on arrive bien à suivre chacune des héroïnes dans leur quête respective de leur talisman. Le lecteur se retrouve plonger dans l’univers du Bourbier avec tous ces peuples si différents avec leurs noms compliqués.Par contre, la fleur noir au trois pétales appelée trillium est magnifique et rare. Elle guidera les princesses séparées après la conquête de leur pays le Ruwenda, tout au long de leur aventure trépidante.

A la fin de ce tome, on peut découvrir un extrait du tome 3 du cycle du Trillium. Et oui! C’est encore une saga en 5 tomes.

Voilà dans l’ordre les tomes suivants:

– Le talisman écarlate (tome 2)

– La fleur d’or (tome 3)

– La dame blanche (tome 4)

– La guilde de l’étoile (tome 5).

Je suis contente d’avoir eu la chance de découvrir ce roman.

Une mort certaine de Charlaine Harris

Je remercie Livraddict et les éditions J’ai Lu pour ce partenariat!

Résumé de quatrième de couverture:

 » Enfin ! Enfin ma relation avec Eric commence à ressembler à quelque chose ! Après toutes ces épreuves, moi, Sookie, je l’ai bien mérité. Mais hélas, au moment où tout semble aller pour le mieux, voilà que mon entourage se met à me créer de nouveaux problèmes : Sam, Billet même Eric ! Et la fureur qui a entouré la Grande Révélation des hybrides n’est pas vraiment retombée… « 

Sookie Stackhouse est à peine remise de la révélation de son arrière-grand-père qu’elle doit faire face à un visiteur imprévu : le créateur d’Eric, un vampire venu tout droit de l’Antiquité, accompagné d’un étrange jeune garçon aux moeurs sanguinaires. Et de l’autre côté, entre s’occuper de son couple et gérer sa famille faé, la jeune serveuse de Bon Temps a encore fort à faire…

Mon avis:

Enfin! J’ai Lu a décidé de faire une nouvelle traduction,plus proche de l’écriture de Charlaine Harris, pour ce dixième tome des aventures de Sookie,Même si on aurait préférer que cela se fasse bien avant avec les précédents volumes, ça reste un bon point.
Nikkie redevient Tara. Léonard redevient Alcide. La boisson Pur Sang reprend le nom True Blood. Et l’horrible bar Le Croquemitaine se renomme Fangtasia. Enfin…

En recevant le livre dans ma boîte au lettre, j’ai sauté de joie et l’ai entamé directement. Comme les autres tomes de la série, je l’ai tout simplement dévoré! Même si je trouve qu’il est en dessous des autres romans. Depuis le tome 8, on a le droit à des livres ressemblants à des tomes de transition dans la saga! Il n’y a plus d’intrigue principal entouré de secondaire, mais une tonne d’histoire différentes que doit résoudre notre chère serveuse télépathe.
J’espère que Charlaine Harris réglera ça dans les trois derniers tomes et nous offrira des romans au niveau des sept premiers!

Après le ton sombre du tome 9, la série reprend un souffle  un poil plus léger. Mais cela reste quand même assez sombre par rapport aux autres opus. On voit bien que Sookie a mûrit et elle finit par se remettre en question sur son avenir avec un vampire. Si elle n’en devient pas un elle même, elle finira par vieillir et Éric restera jeune pour l’éternité.
Mais cela n’est pas son unique problème! Elle doit gérer entre un cadavre dans son jardin, le racisme envers les Surnats qui se sont dévoilés aux humains, des faës rôdant dans sa propriété et du retour du créateur de Éric et de son nouveau frère de ligné qui n’est autre que le défunt prince de Russie Alexeï Romanov.

Beaucoup de nouveaux personnages donc pour ce dixième opus. Certains sont vraiment interessants et on espère en apprendre plus sur eux par la suite. Je parle notamment de Kennedy, Judith et Dermot que l’on voit enfin.Mais on retrouve bien sûr avec plaisir toute la communauté de Bon Temps et on en apprend plus sur certains des protagonistes. En particulier sur le passé de Lorena(même si elle est morte depuis bien longtemps…) et de Bill.

Le titre anglais Dead in the family, nous laissait présager la mort d’un membre de la famille de Sookie. Et c’est le cas…mais pas tout à fait! Enfin je vous laisse le découvrir par vous même. Mais ce titre qui laissait percevoir un grand revirement, ne m’a aidé qu’à être plus déçu par ce tome.

Mais Une mort certaine, reste une très bonne lecture que je recommande pour les fan de la saga. Il ne reste plus qu’à attendre le onzième opus qui sortira en mai 2011 en anglais. On devrait donc le voir arriver en France la même année.
Heureusement pour nous faire patienter, la saison 4 de True blood sera diffusé la même année et une autre série de Charlaine Harris, nommée «Harper Connely» sortira en France le 19 janvier pour le premier tome!

Note: 7,5/10

Bienvenue en Otopia de Justina Robson

Résumé

« La Bombe Quantique a tout changé. Plusieurs dimensions se côtoient désormais : le monde des humains, celui des elfes, des faes, des démons et des morts… La magie existe et est plus dangereuse que la technologie. L’agent Lila Black a vingt et un ans et un problème d’identité… Son corps : une machine cybernétique qui peut aisément remplacer une armée. Son esprit : squatté par une intelligence artificielle. Son coeur : lié par magie à l’elfe qu’elle est censée protéger. Pas facile de rester calme dans ces conditions ».

Avis

J’ai aimé la lecture de ce livre, faite dans le cadre d’une lecture commune avec karline05, galleane, Frankie, Masevy, Mycoton32, Wilhelmina, Blueverbena et Pommette.

Justina Robson nous décrit un univers, où, suite à l’explosion d’une bombe quantique, plusieurs mondes coexistent.

Lila Black, une jeune humaine ayant subi de graves séquelles physiques au cours d’une de ses missions en tant  qu’agent,  se voit confier la protection d’un elfe, Zal, star du rock en  Otopia, l’équivalent de la Terre, qui a reçu des menaces de mort.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Lila, et surtout le contraste entre son aspect physique et les émotions qu’elle ressent. Suite à son accident, Lila est devenue à moitié robot et, au-delà de ses difficultés à accepter elle-même sa nouvelle apparence, Lila se pose énormément de questions, sur le regard des autres, sur sa capacité à aimer et à être aimé. Je l’ai trouvée vraiment attachante, avec tous ses doutes et ses peurs.

La description des différents mondes est bien détaillée et j’ai particulièrement apprécié la description du monde des elfes, totalement féérique.

Le reproche que j’aurais à faire concerne le manque d’explication concernant les termes employés. Justina Robson a littéralement crée un nouveau vocabulaire pour décrire les différents mondes et leurs coutumes et le problème est qu’il faut deviner la plupart du temps la signification des mots employés. Certaines conversations apparaissent au premier abord incompréhensibles, même si par la suite tout s’explique.

Cette lecture a malgré tout était plaisante, l’intrigue est bien menée et prenante.

Maintenant que l’histoire est bien en place, j’ai hâte de découvrir les prochains tomes !

Dehors les chiens, les infidèles de Maïa Mazaurette

Je souhaite d’abord vivement remercier les éditions Gallimard Folio SF et l’équipe livraddict pour m’avoir permis cette lecture, dans le cadre de mon premier partenariat.

Résumé de l’éditeur :

« Quatre-vingts ans après la défaite des forces de la Lumière face aux Ténèbres, le monde ne connaît plus que la nuit éternelle. Seul espoir de voir un jour se lever le soleil: la Quête. Tous les cinq ans, un groupe de cinq adolescents spécialement entraînés part à la recherche de l’Etoile du Matin, arme légendaire, seule capable de lever la malédiction divine qui frappe l’humanité. »

Mon avis :

D’abord, je suis ravie d’avoir pu découvrir cet auteur. Je n’avais plus renouer avec le fantastique depuis longtemps, un peu fatiguée des mondes d’elf ou de gobbelins. En voyant la couverture et le quatrième sur les partenariats, un « je ne sais quoi » m’a fait postulé et me voila conquise à nouveau par le style.

Le récit s’avère particulièrement bien écrit. Nous sommes happés, dès les premières pages, dans cette quête pour la lumière, tant l’univers est gris, sombre et violent. Ce petit groupe d’adolescents luttant sang et larmes pour atteindre leur but, nous fait partager sa foi, inébranlable, du bien fondé de leurs croyances. Sur un rythme rapide, le récit est très visuel et traduit les sensations de chaque personnage, ce qui rend l’environnement palpable et réaliste. Bien que réellement fantastique, le monde dans lequel on nous emmène reste très crédible et n’est pas encombré d’abstractions complexes et inutiles.
Alternant dialogues et scènes d’évènements inattendus,  la lecture est rapide et souple, rendant la fermeture du livre bien difficile !

Les personnages son attachants autant que repoussants, pris dans les tourmentes du fanatisme religieux, conditionnés à des rôles, à des missions, qui sclérosent leurs pensées et limitent leurs actes. La violence du monde alentours et les préceptes inculqués les rendent si puissants et déterminés, que l’on pressent la chute si le moindre doute venait à se poser. Et elle ne se fait pas attendre.
Réellement profond et travaillé, chaque personnage porte son humanité, complexe et contradictoire de façon à ce que, en filigrane du thème du fanatisme religieux, c’est celui de la nature humaine, qui est pleinement questionné. Malgré leur violence et leur détermination, les différents personnages sont bien de grands enfants et leur esprit va rester ouvert, malgré les efforts de conditionnement du pouvoir en place.

Maïa Mazaurette, réussi selon moi, un exploit de taille, en parvenant à faire un récit poétique et envoûtant, sur un socle aussi dure et sombre. Le récit ouvre notre imagination et les contrastes clair obscur crées entre l’humanité des jeunes gens et la froideur du monde, est tout simplement enivrante.

Une histoire pleine de rebondissements, alliant fanatisme et humanisme dans une alchimie toute particulière. Un récit aussi dur et froid qu’émouvant et captivant. Une très belle découverte pour ma part, que je conseille vivement (on l’aura compris), et qui m’a poussé à aller chercher « Rien ne nous survivra », roman que Maïa Mazaurette a écrit avant celui ci.
Je tiens à nouveau a remercier les éditions Folio SF qui m’ont permis cette lecture et qui nous proposent toujours des mines d’or, dans leurs choix d’édition, et bien sur livraddict, qui nous permet chaque jour de découvrir de nombreux trésors de littérature..

Carnets d’un expatrié au coeur de la Chine de Christophe Tanguy

Merci à Livraddict et aux éditions Maxima de m’avoir permis de découvrir Carnets d’un expatrié au cœur de la Chine de Christophe Tanguy.

4ème de couverture :
Ingénieur détaché sur un site industriel de la Chine, Christophe Tanguy a fait le choix de découvrir ce pays sans rester cantonné dans les espaces réservés aux expatriés. Au fil des quelque 30 mois que dura son séjour, il a tenu un passionnant carnet quotidien dans lequel il a noté avec une grande précision et beaucoup de talent les péripéties professionnelles et personnelles qui ont ponctué son immersion dans une culture profondément différente de la nôtre.

De son arrivée à son « bureau-usine » jusqu’aux relations intimes qu’il parvient à tisser avec les Chinois (es), Christophe Tanguy n’omet rien de ses étonnements journaliers ! Son livre, à l’instar de ceux des grands écrivains voyageurs, est un témoignage aussi véridique que saisissant sur la barrière culturelle qui sépare l’Asie de l’Europe. C’est également une remarquable chronique de l’expatriation au quotidien.

Mon avis :
A première vue, le livre n’est pas très attrayant. La couverture n’est  pas très engageante, j’ai du mal à voir ce que représente la photo et la tranche est jaune fluo, mais le sujet m’attire !!

Il est agréable à lire car chaque chapitre est constitué de petites parties portant le nom du sujet dont l’auteur va parler (les toilettes, en discothèque, tourisme et gastronomie…) et tous peuvent être quasiment lus indépendamment des autres.

Dès les premières pages, le narrateur nous met face à un monde gris, sombre, terne… Son arrivée à Pékin et la présentation auprès des ses nouveaux collègues se fait sans effusion, sans enthousiasme. Ce qui m’amuse dès le début c’est la différence entre l’image que j’ai des asiatiques, c’est -à -dire, leur finesse, leur délicatesse, et la description que l’auteur fait de leur façon de vivre : la saleté est omniprésente (au restaurant, aux toilettes), tout est fait de bric et de broc (les meubles de son bureau sont mal finis, la serrure de la porte est montée à l’envers)… Rien à voir avec ce que je m’imagine d’eux !

Au fur et à mesure de la lecture nous découvrons la Chine et  les Chinois : les déplacements en vélo, la Grande Muraille, les relations entre expatriés, l’animation des rues, la ponctualité, les repas, les difficultés et longueurs administratives, la vie à l’hôtel puis dans une villa louée…

J’ai trouvé cet ouvrage intéressant et être ainsi immergée dans le monde chinois m’a permis de le découvrir. Cependant les chapitres se suivent et se ressemblent beaucoup, c’est vraiment très répétitif et parfois ennuyeux.
Le plus désagréable dans cet ouvrage est les quelques fautes d’orthographe que l’on peut retrouver au fur et à mesure de la lecture. Dommage car cette lecture est vraiment intéressante…