World war Z de Max Brooks

World war z

J’ai envie de soumettre pour commencer une critique d’un roman qui a été pour moi le coup de coeur de ces dernières semaines, même si cela fait longtemps déjà qu’il est paru. C’est en fait par REACTION à la sortie du film, que je me suis empressée de lire le livre (encore une oeuvre littéraire portée facilement et trop simplement à  l’écran),  « World War Z ».

 

Ce livre est  le lieu de ma toute première rencontre avec les » Zombies »(thème que jusqu’à présent j’avais superbement – au sens premier, c’est mal- ignoré) ; rencontre jubilatoire !

Alors que la guerre contre les Zombies, qui a mis la planète à feu et à sang pendant plusieurs années, a été gagnée par les vivants et que ceux-ci essaient tant bien que mal  de s’en remettre, un journaliste collecte les témoignages de ceux qui en ont  été les principaux acteurs, depuis le « patient zéro » jusqu’aux décideurs politiques, en passant par les soldats ayant participé aux combats décisifs.

 

Si ce roman est si captivant, c’est d’abord parce qu’il offre à l’esprit humain moderne et occidental, sous la forme d’un docu-fiction captivant, l’idée d’une race d’ennemis totalement déstabilisante par rapport aux conflits dont il est abreuvé quotidiennement : imaginez un peu des ennemis qui ne sont pas corruptibles -pas de collaboration possible pour un zombie- mais encore qui, en détruisant un homme vivant de votre bord, s’en font immédiatement un soldat  ! (pardon, mais mon enthousiasme est à la mesure de mon noviciat en la matière).

 

Si ce roman m’a captivée, c’est aussi et surtout parce que la guerre contre les zombies n’est qu’un arrière-plan décrit avec suffisamment de flou pour ne pas être ridicule ; la vraie raison d’être de ce roman est en fait est de tenter de répondre à la question suivante : « Qu’est-ce que nos sociétés occidentales actuelles sont en mesure de nous proposer comme perspectives politiques et idéologiques ? » Les références constantes, documentées et pertinentes aux guerres qui ont secoué le monde depuis 1939, ainsi que la forme choisie (suite de témoignages écrits à la première personne qui servent véritablement l’intrigue) en font un roman véritablement marquant dans une vie de lecteur.

Compte-rendu du Book-club du mois de juillet 2013 : Nos étoiles contraires de John Green

Nos étoiles contraires

Nous étions une quinzaine à participer à ce Bookclub, consacré au thème des « Best-sellers américains jeunesse. »

L’appréciation globale.

La somme des notes attribuées par les participants au roman Les Etoiles contraires donne une moyenne de 8,8/10. On dénombre quelques coups de cœur et beaucoup de larmes, notamment à cause de la fin du récit. D’autres personnes ont déclaré qu’il s’agit d’une bonne découverte, mais que c’est une histoire parfois trop pleine de bons sentiments et que le langage est trop adolescent et léger par rapport à la gravité des choses. On regrette aussi que le personnage de Hazel soit parfois froid et manque d’émotions. Il faut avant tout retenir que ce serait dommage de passer à côté, car c’est un livre qui ne parle pas uniquement de maladie. Il est imprégné d’humour, d’intelligence, de poésie et surtout d’amour.
C’est donc un sujet abordé d’un ton léger pour le rendre accessible à la jeunesse. Mais qu’en sera-t-il de l’adaptation cinématographique ? On espère de bons acteurs pour faire passer la palette de sentiments transmise par John Green. Certains lecteurs pensent que ce n’était pas nécessaire et qu’il est préférable de privilégier « les mots aux images ». Plusieurs personnes sont d’accord sur le fait « qu’il y a des livres qui n’ont pas besoin d’être vus mais seulement d’être lus. » Néanmoins, peut-être que quelques curieux iront voir l’adaptation, puisque la production se déchaîne pour que ça plaise aux fans. Et l’auteur John Green assiste à tout.
Plusieurs lecteurs sont touchés de près ou de loin par le cancer. Ils ont apprécié lire un roman parlant de cette maladie qui touche, ici, les jeunes. En effet, le cancer étant de plus en plus présent, certains retiennent qu’il faut profiter de la vie. Alors que certains lecteurs ont réussi à se détacher du thème qu’ils appréhendaient quelque peu, d’autres estiment que cette lecture ne les a pas amenée à réfléchir sur la maladie puisqu’ils y avaient déjà réfléchi avant.

L’intrigue.

Les parents laissent voyager leurs deux enfants. Cela est peu crédible et fait un peu « conte de fées », mais cela leur permet de réaliser un rêve et d’oublier leur maladie. Ils ont le droit de vivre leur vie et de s’aimer, même s’ils sont malades. Il faut vivre de l’instant présent et ne pas tout calculer. Hazel et Augustus ont ainsi donné un sens à leur vie.
Concernant le groupe de soutien, plusieurs personnes l’ont trouvé « déprimant » et « glauque ». Certaines pensent qu’il est présent pour faire en sorte que les gens ne se sentent pas seuls face à leur maladie, d’autres qu’il est seulement une excuse pour que les personnages principaux se rencontrent. Au fond, les personnages ont-ils été réunis par leurs loisirs communs ou leur maladie ? Celle-ci est un point de départ, qui permet leur rencontre, car c’est un combat quotidien pour eux deux.
On s’intéresse aussi à l’évolution de l’attitude de Peter Van Houten, personnage antipathique qui représente une façon différente de réagir face à la maladie. Il choisit la solution la plus facile en s’apitoyant sur son sort et en buvant. Sa rencontre avec les deux jeunes a été plus profitable pour lui que pour ces derniers. Les lecteurs, qui le détestaient au début, l’ont mieux compris à la fin du roman, même si certains ont trouvé ce revirement un peu surréaliste. On peut aussi dire qu’il apporte un certain équilibre à l’histoire qui n’est ainsi pas trop mielleuse.

Les personnages.

La plupart des lecteurs se sont attachés aux deux personnages, l’un prenant le cancer plutôt à la légère, avec humour, l’autre de façon plus sérieuse. Ils sont différents car l’un est en rémission tandis que l’autre sait qu’il va mourir. Augustus est un personnage très apprécié car, bien que malade, il continue de vivre comme si de rien n’était, tandis qu’Hazel est plutôt solitaire. Ce sont des personnages complémentaires et inséparables.
Les parents ne sont pas très présents dans le livre. Ils sont avant tout un support qui montre que l’entourage d’une personne malade vit aussi à sa façon la maladie. La mère d’Hazel ne vit que pour sa fille, mais peut paraître étouffante et envahissante.

Le style et l’auteur.

L’écriture de John Green a charmé nombre de lecteurs. Elle est légère et parsemée de touches humoristiques pour dédramatiser la situation et ne pas brusquer le lecteur. D’ailleurs, certains lecteurs auraient aimé un peu moins de positif et de poésie pour avoir un peu plus d’humour noir. La plupart des lecteurs étaient d’abord réticents par rapport au thème abordé car ils avaient peur que ce soit pathétique et larmoyant, mais beaucoup ont aimé le rythme du récit, la force des mots employés par l’auteur et sa manière de présenter l’intrigue et les personnages.
Finalement, le thème abordé est universel et permet de mieux se rendre compte de la chance que l’on a d’être en bonne santé. John Green a raison de cibler un public jeune car il faut aussi sensibiliser les jeunes face à une dure réalité de la vie.

Compte-rendu écrit par Phebusa

Da Vinci code de Dan Brown

Da Vinci Code Le Da Vinci Code est le deuxième roman de la trilogie Robert Langdon (Anges et Démons ; Da Vinci Code et le Symbole perdu). Dans ce roman, Robert Langdon est de passage à Paris pour donner une conférence. Après cette dite conférence, il devait rencontrer le directeur du Louvre, Jacques Saunière. Mais M. Saunière n’est pas venu au rendez-vous. Plusieurs heures plus tard, il est retrouvé tué dans la Grande Galerie du Louvre. L’inspecteur Fache qui travaille sur l’enquête demande à Langdon de venir sur les lieux pour l’aider car c’est un spécialiste de symboles. Mais en réalité Langdon est son principal suspect car Saunière a laissé un message à côté de lui :

 » 13-3-2-21-1-1-1-8-5

O  DRACONIAN DEVIL !

OH, LAME SAINT !

P.S TROUVER ROBERT LANGDON »

Peu après, Sophie Neuveu, petite-fille de Saunière et travaillant à la cryptographie, arrive pour dire à Fache que la première ligne du message est la suite de Fibonacci. Elle explique à Langdon pourquoi Fache l’a fait venir au Louvre. Après un long passage, ils arrivent à la Banque Suisse de Paris où ils découvrent le cryptex du Prieuré de Sion dont Saunière en était Grand Maître et où est caché un poème menant au Graal. Cette histoire les mènera en Angleterre et en Écosse.

Da Vinci Code est le livre qui a fait de Dan Brown un millionnaire alors peu connu avant la publication de ce livre qui est devenu un best-seller. D’ailleurs, Da Vinci Code sera réalisé en film avant Anges et Démons, le premier volet de la trilogie. Ce livre est un thriller passionnant que l’on n’a pas envie de lâcher avant la fin. Il vaut le détour.

A lire de toute urgence pour ce qui  ne l’ont pas lu !  C’est un chef-d’oeuvre des thriller et des romans de mystère et de conspiration !

Brûlée de P.C. et Kristin Cast

la maison de la nuit T7Résumé :

Zoey Redbird est la plus jeune grande Prêtresse de l’histoire de la maison de la nuit. Elle est aussi la seule personne à pouvoir arrêter Neferet dans son plan maléfique, qui consiste à invoquer toutes sortes d’ennuis immortels. Et elle pourrait bien avoir une chance de réussir si seulement elle n’était pas morte ! Enfin, morte, c’est un bien grand mot. Lucie sait qu’elle peut aider sa meilleure amie à s’échapper de l’Autremonde. Mais cette mission ne s’annonce pas de tout repos. Lucie devra même sacrifier quelques-uns de ses secrets pour y parvenir…
Recluse dans le monde des morts suite à l’assassinat de Heath, Zoey semble perdue à jamais. D’autant que les Novices Rouges menacent Lucie, la seule capable de la ramener sur terre. Aphrodite et ses amis son prêts à tout pour sauver Zoey, mais celle-ci risque d’y laisser sa vie, comme tant d’autres prêtresses avant elle ! Son âme restera-t-elle pour toujours prisonnière dans le Royaume de l’esprit ? Trois amies qui jouent avec le feu … si elles n’y prennent garde, tout le monde sera brûlé !

Mon avis :

Un tome palpitant fidèle au reste de la saga ! L’écriture et les phrases sont toujours aussi bien tournés et le style est toujours aussi bon. Il m’a aussi un peu attristé et c’est cela qui m’a fait me rendre compte que Zoey est un personnage essentiel dans le livre . Le changement de point de vue qui s’opère depuis un tome apporte un courant de fraîcheur et de nouveauté dans le livre.La transformation de Stark de Combattant à Gardien d’As très imagé est je trouve magnifique. Lorsqu’il se bat contre lui même , cela nous rappelle que nous avons tous nos démons intérieurs , et nos ténèbres . Nos corps ne sont qu’un reflet de ce qu’il y a à l’intérieur !
Bref je vous le recommande chaudement

Point fort :

Changement régulier de point de vue , ne centrant pas complètement l’histoire sur Zoey . Insertion d’une mythologie propre à l’histoire , éclaircissement sur certains personnage.

Point faible :

L’histoire autour de Neferet traîne un peu en longueur , on aimerai changer d’épisode car trop de Neferet tue la Neferet.
Peu d’action tout au long de l’histoire sauf vers la fin .

Liam est la carte d’éternité d’Evelyne Brisou-Pellen

Le manoir

Titre en VO : Liam est la carte d’éternité
Editeur : Bayard jeunesse
Site de l’auteur : http://brisou-pellen.fr/
Ma note : 10/10

Quatrième de couverture :
Après une longue maladie, Liam est envoyé en convalescence au manoir. Mais tout dans cette vielle demeure l’inquiète, à commencer par les autres pensionnaires, plus étranges les uns que les autres. Il ne voit qu’une chose à faire, s’enfuir. C’est alors qu’arrive Cléa, une jeune fille de son âge, qui semble avoir de graves problèmes. En cherchant à lui venir en aide, Liam va découvrir la vraie nature du manoir : il abrite des fantômes, dont certains très dangereux.

MON AVIS SUR LE LIVRE
J’ai beaucoup aimé ce livre que ce soit par sa couverture que par son contenu. L’histoire est racontée à la 1ère personne par le héros du livre. C’est l’aventure de Liam, jeune homme de 15 ans, envoyé en convalescence par ses parents à cause de son cancer, dans le Manoir qui est une maison de repos. Dès soin arrivé sur les lieux, cette maison lui fait très peur et il veut partir. Il est accueilli par Raoul, le majordome et le directeur,  Monsieur Roy qui sont tous les deux des personnes très inquiétantes. Liam se demande où il a atterri. Progressivement, il se fait des amis comme Pol et Jean-Charles appelés les criquets qui sont deux frères très turbulents. Mais  aussi Léonidas, un guerrier qui se prend pour le roi de Spartes – région de la Grèce -. Il va aussi se lier d’amitié avec Cléa, une jeune fille ayant de graves problèmes…

Ce roman a été une merveilleuse découverte. J’ai apprécié les repères historiques qui agrémentent le livre mais aussi, les relations que noue le héros avec les différents personnages. La fin nous surprend énormément – en tous cas moi je ne l’ai pas vu arriver -.

Le livre est recommandé pour un jeune public. Il peut se lire à tous les âges cependant je trouve, qu’il faut avoir un minimum de repères historiques pour tout comprendre – notamment en ce qui concerne la Grèce -.

ON ADORE : La fin, le suspense, les repères historiques…
ON REGRETTE : Rien du tout !