Le Chien des Baskerville de Conan Doyle

Résumé: Des cris lugubres résonnent sur la lande…
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l’origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l’ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu’il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l’héritier nouvellement débarqué d’Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges… Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?

Biographie de l’auteur: Sir Arthur Ignatius Conan Doyle1, né le 22 mai 1859 à Édimbourg, en Écosse, et mort le 7 juillet 1930 à Crowborough, dans le Sussex, est un écrivain et médecin écossais. Il doit sa célébrité à ses romans mettant en scène le détective Sherlock Holmes, considérés comme une innovation majeure du roman policier, et les aventures du professeur Challenger. Cet écrivain prolifique a également été l’auteur de livres de science-fiction, de romans historiques, de pièces de théâtre, de poésies et d’œuvres historiques. Conan Doyle était lié à l’écrivain J. M. Barrie, le créateur de Peter Pan.

Mon avis: Il faut savoir une chose, c’est que dès qu’il s’agit de Sherlock Holmes, je ne suis pas objective car c’est mon personnage de romans préférés!! J’adore ce flegme qui le caractérise mais aussi son enthousiasme discret quand une affaire se présente et celle des Baskerville est très intéressante, cependant ce n’est pas le célèbre détective que l’on suit mais son cher camarade, le Dr Watson, ce qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur lui !! Une affaire vraiment étrange qui mêle le fantastique et le polar, on voit que Sherlock Holmes qui est très terre à terre démonte la légende qui court dans cette région d’Angleterre!! Un meurtre qui donne du fil à retordre à Watson et Holmes et une conclusion absolument génial!
Arthur Conan Doyle sait nous mettre dans cette ambiance angoissante que ressente les personnages!! J’ai tout simplement adoré et j’espère pouvoir me replonger dasn un Sherlock Holmes bientôt!

Compte-rendu du Book Club de mai : Eragon de Christopher Paolini

Présentation – Le Book Club de Mai avait pour thème Histoire avec des dragons. Après le vote, ce fut Eragon, le premier tome de la série de Christopher Paolini qui a été retenu.

Général – Ce premier tome vous donne-t-il envie de vous plonger dans la suite ? Trouvez-vous des ressemblances avec Le Seigneur des Anneaux de Tolkien ?

Les avis des différents participants sont assez divergents. En effet, cela va du « j’ai totalement adoré » au « je n’ai pas du tout été emballé ». Il y a même eu quelques coups de cœur. Beaucoup ont avancé le fait qu’il s’agissait d’une lecture agréable mais qui souffrait de certaines nuances. Certains pensent qu’il s’agit d’une « Fantasy trop propre sur elle » dans le sens où l’auteur n’a pas su prendre des risques dans son récit : il manque de la violence, des larmes mais également du suspens et des frissons. En bref, une certaine prévisibilité du roman est à déplorer. Le qualificatif de « trop jeunesse » est revenu assez souvent. Beaucoup ne sont pas sûrs de vouloir lire la suite. D’autres, en revanche, ont apprécié cette lecture en mettant en avant l’originalité de l’univers, le fait que ce soit une lecture agréable.

La deuxième question se posait sur la ressemblance entre l’univers de Christopher Paolini et de J.R.R. Tolkien. De manière générale, les participants du Book Club sont relativement tombés d’accord. Les points communs entre les deux sont plus ou moins flagrants. De nombreux exemples ont été cités : l’univers, la trame… Cependant, une nuance a tout de même été apportée. En effet, Eragon est une adaptation du Seigneur des Anneaux pour les plus jeunes. Dans ce sens, il est moins complexe, profond. Toutefois, des originalités ont été soulevées : le langage qui ne peut mentir et qui permet de faire de la magie mais surtout les dragons.

La série – Un des points abordés concernait la série. Après la lecture de ce premier tome, avons-nous envie de continuer la série ? La majorité des personnes qui se sont exprimées sur ce point ont su donner envie à certains de poursuivre l’aventure. En effet, les livres suivants évoluent vers le meilleur. Les personnages, le style de l’auteur, l’intrigue prennent de l’épaisseur. D’autres ont évoqué le fait qu’ils ont apprécié que l’auteur ne se concentre plus seulement sur Eragon mais qu’il change de point de vue, s’attardant sur des personnages plus secondaires mais qui joueront un rôle crucial.

Des critiques ont également été émises à l’encontre du deuxième tome. En effet, trop de longueurs et de passages inutiles sont à déplorer.

Le style de l’auteur – Pensez-vous que le jeune âge de l’auteur ait une influence sur son style d’écriture ou sur la maturité et le caractère de ses personnages ?

Une nouvelle fois, les opinions des participants sont assez divergentes. D’un côté, certains trouvaient que, malgré le jeune âge de l’auteur, le roman avait une certaine maturité. Ils n’ont pas ressenti la jeunesse de l’auteur. D’un autre côté, d’autres ont qualifié le style de l’auteur de « trop plat ». De manière générale, un certain nombre ont déploré la lourdeur et la longueur des descriptions ainsi qu’un manque de rythme.

Les personnages et l’intrigue – Que pensez-vous de l’univers crée par Christopher Paolini ? Quelle a été la partie qui vous a le plus plu ? Que pensez-vous du lien qui unit Eragon et Saphira ? Eragon rencontre beaucoup de personnes durant son périple. Quels sont ceux que vous avez le plus plu ? Que pensez-vous de l’adaptation cinématographique qui a été réalisée à partir de ce premier tome ? Les modifications y sont-elles judicieuses ?

De manière générale, l’univers décrit par l’auteur a été plutôt apprécié. Beaucoup l’ont qualifié de riche, de bien décrit. Certains avaient même l’impression d’y être. Pour d’autres, c’était un peu cliché comme univers. En effet, il n’y a pas eu de réelle surprise concernant les diverses révélations présentes dans le récit.

Le lien entre Eragon et Saphira a également été abordé. Beaucoup l’ont apprécié mais il aurait pu être développé davantage. En revanche, d’un autre côté, certains ont avancé le fait que le comportement de la dragonne n’était pas à la hauteur de leur espérance. Elle est trop hautaine et prétentieuse par rapport à son ami.

Globalement, nous nous attachons facilement aux personnages même si Murtagh ne semble pas faire l’unanimité. Certains des personnages secondaires ont un réel potentiel mais un regret a été énoncé : ils ne sont pas assez définis. Par conséquent, nous avons du mal à s’approprier leur histoire, leurs peurs… Le personnage secondaire le plus apprécié est sans conteste Brom.

Compte-rendu écrit par : Avalon

Dix petits nègres d’Agatha Christie

Résumé: Dix personnes apparemment sans point commun se retrouvent sur l’île du Nègre, invités par un mystérieux M. Owen, malheureusement absent. Un couple de domestiques, récemment engagé, veille au confort des invités. Sur une table du salon, dix statuettes de nègres. Dans les chambres, une comptine racontant l’élimination minutieuse de dix petits nègres. Après le premier repas, une voix mystérieuse s’élève dans la maison, reprochant à chacun un ou plusieurs crimes. Un des convives s’étrangle et meurt, comme la première victime de la comptine. Une statuette disparaît. Et les morts se succèdent, suivant le texte à la lettre. La psychose monte. Le coupable se cache-t-il dans l’île, parmi les convives ?

Biographie de l’auteur: Dame Agatha Christie, née Agatha Mary Clarissa Miller (15 septembre 1890 – 12 janvier 1976), puis, après son second mariage, Agatha Mallowan et, à partir de 1971, Dame Agatha Christie, était une femme de lettres britannique, auteur de nombreux romans policiers. Son nom est associé à celui de deux héros récurrents : Hercule Poirot, détective professionnel, et Miss Marple, détective amateur. On la surnomme la « Reine du crime » ; ceci fait d’elle l’une des plus importantes et des plus novatrices des écrivains (dans le développement du genre). Elle a aussi écrit plusieurs romans, dont quelques histoires sentimentales, sous le pseudonyme de Mary Westmacott.

Agatha Christie a publié plus de 80 romans, pièces de théâtre et recueils de nouvelles traduits dans le monde entier. Une grande partie d’entre eux se déroule à huis clos, ce qui permet au lecteur d’essayer de deviner le coupable avant la fin du récit.

Un nombre important de ses romans et nouvelles a été adapté au cinéma ou à la télévision, en particulier Le Crime de l’Orient-Express, Dix petits nègres, Mort sur le Nil, Le Train de 16 h 50 ou Le Meurtre de Roger Ackroyd.

Mon avis: Cela fait bien longtemps que j’ai lu ce livre mais j’avais adoré comme chacun des livres d’Agatha Christie qui est et restera incontestablement la reine des polars. Hercule Poirot est un personnage de romans que j’affectionne particulièrement au même titre que Miss Marple ou encore Sherlock Holmes!! J’avais adoré ce style de suspense en huis clos où tout le monde peut être suspect voir coupable et où tout le monde a finalement quelque chose à se reprocher. C’est un livre qui se lit facilement et que l’on finit trop vite!!

Les leçons du Mal de Thomas H. Cook

Résumé :

« Gâté par le sort, je n’ai pas su voir les ténèbres ni ce qu’elles dissimulaient. »

Jack Branch est un fils de bonne famille, professeur dans un petit lycée de Lakeland, Mississippi. Très impliqué dans son métier, soucieux de justice dans un pays encore marqué par la guerre de Sécession, il se prend d’affection pour un élève taiseux et renfrogné du nom d’Eddie Miller. Eddie se tient à l’écart de la communauté, résigné, écrasé par le poids de son ascendance: il est le fils du « tueur de l’étudiante », mort en prison quinze ans plus tôt. Le mal se donne-t-il en héritage ? Peut-on sauver les gens d’eux-mêmes ?
Pour libérer Eddie de son fardeau, Jack lui suggère de mener une enquête sur son père. Le maître et l’élève découvrent peu à peu un monde ou le bien et le mal se confondent, chargé de violence et de mirages : un monde de ténèbres.

Mon avis :

Ce n’est pas mon première essai avec cet auteur mais le second ; et le second comme le premier ont été des moments de lecture très agréable. Ici comme dans Les feuilles mortes l’auteur arrive génialement à jouer avec nos doutes, nos questions, notre patience, j’avoue que tout du long de ma lecture j’ai été sur des charbons ardents.

Pour en venir plus au roman maintenant, je dois avant tout parler de sa quatrième couverture. En la lisant, on croit avoir ici le schéma classique de ce genre littéraire. Un évènement qui vient troubler la vie d’un personnage, une enquête sur des centaines de pages et une fin qui se résout sous haute tension ; et ben ici, il n’en est point question ! Pour notre plus grande surprise l’enlèvement de cette jeune fille se résout dans la première partie.
Du coup, arrivée à ce moment de l’histoire je dois avouer que je suis restée un peu comme deux ronds de flan, et je me suis sérieusement demandé ce que l’auteur allait pouvoir nous raconter par la suite ; car même si Thomas H. Cook nous laisse présager qu’il s’est passé quelque chose de terrible ensuite, – et cela on le voit quand il glisse des extraits du procès dans le récit – , on n’a pas trop d’indice non plus à ce moment précis, du coup on ne sait pas trop où on avance et ce à quoi on peut s’attendre ; et c’est finalement assez vite déroutant, sans compter que ça rend la situation très tendue.

Mais une situation tendue comme j’en ai vu rarement ! Puisque outre le fait où on ne sait pas trop où on avance, le récit de cette aventure va de surcroît mélanger plein d’autres choses ; comme des souvenirs des différentes périodes de la vie du narrateur, des réflexions que ce dernier se lance au temps présent sur son comportement ou ses pensées au moment des faits, sans oublier aussi les expressions qu’il va parfois donner au détour d’une phrase et qui laisse présager le pire, ou du moins quelque chose…

C’est vraiment un style particulier que possède ce roman, car c’est par toutes ces choses que je viens d’énumérer que l’auteur va distribuer, les doutes, les questions, les réponses et ainsi raconter petit à petit son histoire. Il ne nous balance pas une fin d’un bloc mais l’éparpille deci delà et c’est cela aussi qui m’a beaucoup plu.

Sans oublier qu’en plus de tout ceci, le monde que l’auteur a su créer autour de cette histoire rajoute une tension malsaine à ce qui existe déjà. Le fait que ça soit surtout pauvre, méchant, négliger, brut… en un mot pas très rassurant, accentue le sentiment d’insécurité que l’on peut ressentir, ce qui augmente nos craintes de voir arriver le pire.

En résumé c’est un livre agréable à lire, le style étant vraiment particulier et la lecture agréable.

Je remercie Livraddict et les éditions Points pour ce partenariat.

Les saisons de Rosemarie de Dominique Richard

4ème de couverture :

Rosemarie a grandi depuis Le Journal de Grosse Patate, mais elle a toujours des difficultés à parler et ne sait pas qui elle est. Elle s’égratigne au contact du réel et rêve les yeux ouverts. Son univers plein de fantaisie ludique et de poésie est traversé par trois figures d’adultes décalés : son facétieux professeur de danse, son obséquieux professeur de mathématiques et son sérieux papa.
Un jour, rêvant d’un autre avec qui elle pourrait tout partager, elle voit un garçon débarquer dans sa chambre. Ce compagnon imaginaire, à la dyslexie touchante, permettra à Rosemarie de formuler ses inquiétudes, de se découvrir et s’accepter.
Avec des trouvailles de langue et une structure légère proche du journal, Dominique Richard livre un deuxième texte drôle et émouvant: la métamorphose douloureuse et joyeuse d’une enfant qui grandit au rythme des saisons.

Mon avis :

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une présentation organisée avec les auteurs présents au Festival du Livre Jeunesse à Annemasse.
Je me suis plongée dans cette petite histoire sans a priori et j’ai été agréablement surprise !
C’est avec légèreté, humour et émotion, le tout savamment dosé, que Dominique Richard nous parle de la difficulté à trouver sa place quand on est enfant.
Et c’est à l’aide d’un petit garçon quelque peu loufoque mais au grand cœur, sorti tout droit de son imagi¬naire, que Rosemarie va apprendre à grandir tout en s’acceptant, elle et les autres.
Un texte rafraîchissant, léger et décalé qui nous livre une jolie conclusion sur l’étape difficile qu’est de quitter peu à peu l’enfance.