Le chuchoteur de Donato Carrisi

Résumé

Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…

Avis

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune organisée par Lyla59  avec Mimigogotte, Babynoux, Stelphique, Salsera15, Sylly, Tigrouloup, Isallysun, Petitepom, Midnight-sun, Céline031, Liniebookaddict et  Islemme.

Etant habituellement très difficile en matière de thriller, j’ai vraiment été agréablement surprise par cette lecture.

Nous suivons dans ce roman l’enquête menée par des enquêteurs spécialisés, à la recherche d’un tueur commettant des crimes d’une cruauté sans noms. Parmi ces enquêteurs, Goran Gavila et Mila Vasquez sont deux personnages très charismatiques, en proie à leurs propres démons. J’ai trouvé Mila très attachante, talentueuse dans son travail, mais rongée par les doutes et la peur.

J’ai adoré l’intrigue, parfaitement construite, la progression de l’histoire et les nombreux rebondissements, surprenants, qui nous tiennent en haleine jusqu’à la dernière page. Les détails concernant les tueurs en série, les efforts des policiers pout tenter de comprendre la manière d’agir du meurtrier et tenter d’établir sa personnalité montrent que l’auteur maîtrise parfaitement son sujet. L’écriture est soignée, et à travers tous ces faits macabres, laisse aussi sa place à l’émotion.

Un livre à recommander impérativement pour les amoureux du genre.

Les yeux au ciel de Karine Reysset

Quatrième de couverture :
L’anniversaire du grand-père s’éternise. Scarlett ne supporte plus la présence des triplés, ses cousins aux yeux délavés. Pour les effrayer, elle leur parle du fantôme qui lui rend visite à la nuit tombée. Celle qu’elle appelle Bonnie, comme dans Autant en emporte le vent, s’est évaporée trente ans plus tôt. Les adultes, inconsolés, se souviennent. Sauront-ils enfin s’avouer ce qu’ils ont sur le cœur ?

Biographie de l’auteure :
Karine Reysset est née en 1974. Elle a grandi entre Arras, Rouen et la banlieue parisienne. Après dix ans passés à Paris, elle s’installe à Saint-Malo. En 2003, elle publie son premier roman. À ta place et Comme une mère sont disponibles en Points.

Mon avis :
Karine Reysset a choisi la famille comme thème central de ce livre. Les personnages très (trop) nombreux ont tour à tour la parole. Ils se livrent sur leurs vies à l’occasion de l’anniversaire de Noé, le patriarche. Chacun s’épanche, nous fait par de ses états d’âmes, ses doutes. Le lecteur doit alors composé avec ces différents portraits, il doit retracer le cheminement de l’ensemble des membres de cette famille, pour pouvoir comprendre comment celle-ci fonctionne. Et comme dans toutes les familles, il y a des secrets, des blessures, des fêlures… Une sensation de malaise plane tout au long du livre, et elle nous imprègne nous aussi lecteur, et ça… j’avoue que c’est assez perturbant. De plus, cela ne nous quitte pas même une fois la dernière page lue. Et pourtant certains sujets très intéressants sont traités. Il est notamment question des problématiques liées à la famille recomposée, de la place que l’on s’accorde ou qui nous est accordée dans la fratrie. Le point central étant bien évidemment le drame survenu il y a longtemps et dont les conséquences sont encore perceptibles malgré les années passées. En somme des sujets, des événements qui laissaient présager un livre fort et vibrant, et qui, je pense, n’a pas été traité de manière assez approfondie pour qu’il puisse répondre à mes attentes. Je dis bien mes attentes, peut-être me suis-je mis la barre trop haute avant même d’avoir ouvert ce roman, la quatrième de couverture m’ayant permis de fantasmer la tournure qu’allait prendre les pages de ce livre.

En conséquence, je dirais que ce livre m’a fait passé un assez bon moment mais qu’il me manque un je ne sais quoi qui me permettrait de dire qu’il m’a vraiment plu. Je pense que le fourmillement de personnages ne m’a pas permis de rentrer dans cette lecture comme je l’aurais voulu. De plus, les sujets sont abordés parfois de manière (trop) succincte, et la fin (sans trop en dire bien sûr) ne m’a pas permis de satisfaire la frustration qui m’a suivi tout au long de cette lecture.

Cependant, je dois tout de même dire que la lecture fut facile, le style de l’auteure étant fluide et agréable. Je pense réitérer l’expérience de lire Karine Reysset, je ne lâche pas un auteur si facilement! Je tiens à remercier Livraddict et les éditions points pour m’avoir permis de lire ce livre.

L’étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman

Résumé: Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s’il n’avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d’une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu’un va attirer Nobody au-delà de l’enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l’éliminer depuis qu’il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux.

Biographie de l’auteur: Neil Gaiman (né le 10 novembre 1960 à Portchester) est un auteur britannique de romans et de scénarios de bande dessinée vivant aux États-Unis. Auteur prolifique et polyvalent, il a percé sur la scène du fantastique anglo-saxon grâce à sa série Sandman publiée par DC comics dans les années 1990.
Gaiman suit des études de journalisme après avoir été refusé par plusieurs éditeurs pour se créer des contacts pouvant l’aider, du moins l’espère-t-il, à être publié plus tard. C’est à cette époque qu’il écrit son premier livre, la désormais très recherchée biographie du groupe Duran Duran ainsi que de nombreux articles pour Knave magazine. Il collaborera avec Terry Pratchett sur De bons présages (Good Omens), à propos de l’imminence de l’apocalypse. [1]

Gaiman commence à travailler sur des comic books après avoir lié amitié avec Alan Moore. Il écrit deux romans illustrés anglais avec son vieil ami et collaborateur favori Dave McKean : Violent Cases et Signal to Noise. Par la suite il travaille pour DC Comics qui publie L’Orchidée noire.

Il a eu trois enfants avec son ex-femme Mary McGrath. Il est marié à Amanda Palmer depuis le 2 janvier 2011.

Mon avis: Tim Burton pourrait en faire un film. J’ai beaucoup aimé l’histoire de ce petit garçon à qui il arrive un grand malheur et qui recueilli par un couple de fantômes, ce petit garçon a une vie tout à fait atypique car il ne sort pas de ce cimetière et ne fréquente pas de vivants car l’assassin de sa famille le traque toujours.
On entre dans un univers qui nous fait relativement peur ou qui nous impressionne, les cimetières pour nous sont des endroits tristes et lugubres et Neil Gaiman nous montre un aspect beaucoup plus vivants et gais et nous prouve que l’on a pas de raisons d’avoir peur!
Nous suivons ce garçon de ses 18 mois à ses 15 ans et on s’y attache beaucoup, il lui arrive beaucoup d’aventures, c’est quelqu’un qui veut découvrir le monde, connaître les gens et pour cela il  doit affronter son ennemi!!
J’ai tout simplement adoré ce livre du début à la fin!!

Les lieux sombres de Gillian Flynn

Titre : Les Lieux sombres
Auteur : Gillian Flynn
Edition Sonatine
Genre : Thriller

Lecture commune du 09/06/2012 organisée par Mimigogotte

4ème de couverture :
Libby Day a sept ans lorsque sa mère et ses deux sœurs sont assassinées dans leur ferme familiale. Rescapée par miracle, la petite fille désigne le meurtrier à la police, son frère Ben, âgé de 15 ans. Ce fait divers émeut tout le pays, et la jeune Libby devient un symbole de l’innocence bafouée. Vingt-cinq ans plus tard, alors que son frère est toujours derrière les barreaux, Libby, qui ne s’est jamais remise du drame, souffre de dépression chronique. Encouragée par une association d’un type très particulier, elle accepte pour la première fois de revisiter les lieux sombres de son passé. C’est là, dans un Middle West désolé, dévasté par la crise économique et sociale, qu’une vérité inimaginable commence à émerger. Et Libby n’aura pas d’autre choix pour se reconstruire, et peut-être enfin recommencer à vivre, que de faire toute la lumière sur l’affaire, quelles qu’en soient les conséquences.


Mon avis:
Pour une fois, je trouve la 4ème de couverture bien rédigée. Elle annonce bien le contenu du livre sans trop en dévoiler.
Nous sommes à Kansas-City et le récit alterne entre 2 époques, celle du jour de l’évènement le 2 janvier 1985 et de nos jours. Cette alternance invite à poursuivre la lecture.
Le suspense est maintenu jusqu’au bout, impossible de découvrir trop tôt qui est le véritable tueur et cela est vraiment appréciable car il faut vraiment attendre les dernières pages pour connaitre le fin mot de l’affaire.
Gillian Flynn mène son histoire tambour battant.
Elle ne s’attarde pas sur les détails et les descriptions. Par petites touches, elle dépeint une situation très sombre comme le titre de l’ouvrage le laisse entrevoir. Les détails sont rares mais précis.

Un premier constat : le poids de l’opinion et de la rumeur est terrifiant.
Peu ou pas d’enquête policière autour du triple meurtre, il semblerait que l’on s’en soit tenus aux ragots de voisinage et à la déclaration d’enfants manipulées par des psy (Krissy(?) et Libby)
La pauvreté et la différence sont des facteurs aggravants.

Les personnages
Ben, à l’époque était un adolescent comme les autres, un peu plus mal dans sa peau peut-être et en recherche de reconnaissance. Il s’est retrouvé pris dans la nasse judiciaire sans vraiment vouloir se défendre. Résigné, la prison fut le moyen pour lui d’expier sa faute ou l’idée qu’il se faisait de sa propre culpabilité. Ben est un personnage assez touchant.

Libby émerge de 25 ans de « trou noir » et part en quête de réponses. Qui a tué sa famille ? Ce faisant, elle va devoir faire marche arrière sur ses déclarations et affronter des souvenirs enfuis pendant si longtemps.
Elle va à la rencontre de chacun des protagonistes et pose quelques questions non convaincantes et assez superficielles selon moi mais qui permettent finalement de reconstruire le déroulement des évènements.

Patty, la mère de famille, se débat avec ce qui lui reste, telle une proie encerclée de chacals, elle protège ses enfants. Sa situation est bien triste.

Bilan :

Sentiment mitigé à la lecture de ce thriller, j’ai détesté cet univers glauque et poisseux
Dès le début, les personnages sont détestables: crasseux, alcooliques, drogués, violents, voleurs, sournois, adeptes de croyances déjantées telle que le satanisme. C’est à en donner la nausée. La description des enfants Day est également peu engageante: jalousie, complot, suspicion.

Certaines scènes de carnage sont insupportables.
Cependant, il faut reconnaitre que même si l’ambiance est détestable et dérangeante, l’histoire reste tout de même assez prenante.

Je n’ai pas pris beaucoup de plaisir à la lecture et c’est surtout la curiosité qui m’a menée jusqu’à la fin.

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune organisée par Mimigogotte, on en disait du bien sur le forum alors j’ai souhaité le lire aussi.
Pour les amateurs du genre, cela reste un bon roman, cependant trop sombre pour moi.

Ma note 6.5/10

Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver de Eileen Cook

Résumé: On dit souvent que l’amour rend aveugle. Pas dans le cas de Sophie Kintock, qui, après une rupture, se découvre un don de double vue jusque-là insoupçonné ! Quand Doug la quitte après six ans de vie commune, Sophie, libraire à Vancouver, est prête à tout pour le récupérer. C’est pourquoi, lorsqu’elle apprend que sa nouvelle petite amie, la pulpeuse Melanie, s’intéresse au paranormal, elle a une idée aussi folle que diabolique : proposer à sa rivale une fausse consultation de voyance destinée à faire rompre les tourtereaux. Mais rien ne va se passer comme prévu, car Sophie se retrouve vite dépassée par le succès inattendu de ses nouveaux talents… Eileen Cook signe une comédie désopilante portée par une héroïne au caractère bien trempé, maladroite et attachante à souhait.

Biographie de l’auteur: Eileen Cook est un écrivain américain.

Installée à Vancouver depuis des années, elle est célèbre pour son blog plein d’humour.

Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver est son premier roman.

Mon avis: Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en lisant ce titre et en voyant cette couverture et au final j’ai adoré!! Je l’ai lu dans le cadre du baby challenge chick lit et c’est une bonne découverte!! J’ai beaucoup aimé l’héroïne qui est fofolle, mais qui a tout de même les pieds sur terre, qui assume ses problèmes financiers mais un peu moins sa vie amoureuse ce qui va la conduire à devenir voyante et à sa grande surprise, elle va connaître un grand succès !! Avec les conseils avisées de Jane, sa meilleure amie ( une mère au foyer pas désespérée du tout ) et Nick ( un universitaire sceptique ), elle va tenter de récupérer l’amour  de sa vie mais est ce que c’est vraiment cela qu’elle veut ? Je vous laisse le découvrir. Un très bon chick lit!!