Georgina Kincaid est un vilain, vilain succube : depuis sa rupture avec l’auteur de best-sellers Seth Mortensen, elle est devenue si insupportable que son patron Jerome, l’archidémon de Seattle, décide de la » prêter » à l’un de ses rivaux… et de lui faire jouer les Mata Hari. Mais Jerome est enlevé et Georgina perd ses pouvoirs ! Point positif : rien ne l’empêche plus de coucher avec Seth sans l’estourbir – sauf un détail: sa nouvelle petite amie.
Tout d’abord un grand merci à la team LIVDRADDICT et aux éditions MILADY de m’avoir permis cette lecture en partenariat.
Mon avis : (attention spoliers)
Quel bonheur de retrouver notre libraire préférée après toutes ses péripéties !! ). Après la fin plutôt désastreuse pour Georgina lors du très bon « Succubus Dreams », Richelle Mead l’entraîne toujours dans des aventures compliquées (et il faut bien l’avouer, elle la malmène pas mal).
On l’apprécie toujours autant malgré ses défauts, et il faut dire que depuis le précédent tome notre Georgina en a bien bavé ! Son caractère s’en ressent : elle a perdu l’homme de sa vie, (même si on sent bien qu’il l’aime encore), Seth, qui est parti avec Maddie, la gentille collègue de Georgina. Et Jerome, son patron, en a marre de la voir dans cette état, et il l’envoie au Canada (à Vancouver plus précisément) pour le compte d’un autre démon accomplir une mission.
De retour à Seattle, elle et ses acolytes surnaturels se rendent compte qu’ils ont perdu tous leurs pouvoirs ; c’est un rebondissement inattendu : en perdant ses pouvoirs Georgina redevient humaine. Cela lui fait prendre conscience d’une caractéristique de la vie : la vulnérabilité. Ce qui entre autres, laisse la porte ouverte à plusieurs possibilités pour Seth et Georgina (même si moralement, on n’approuve pas forcément). « On top of that » Jerome disparaît et Georgina semble être la seule à se préoccuper de son sort.
J’ai été très surprise (positivement) du retour d’un protagoniste important du premier tome. Au contraire, j’apprécie moins le personnage de Dante mais c’est vrai que sa personnalité colle à celle de Georgina (telle qu’elle est au début du tome, c’est-à-dire, plutôt noire)
Cet opus est probablement le meilleur de la série jusqu’à présent (Succubus Blues était génial, Succubus Nights et Succubus Dreams très bon mais celui-ci est excellent).
L’écriture de Richelle Mead est toujours aussi parfaite et fluide (tout comme dans la série Vampire Academy, d’ailleurs), dans la même ligne que les précédents. L’intrigue est bien ficelée, et offre une superbe ouverture pour le tome suivant, qui sera encore meilleur, je l’espère, et que je m’empresserai de lire à sa sortie. Mais cette fameuse ouverture est tellement large qu’elle laisse place à pas mal d’interrogations quant à la suite de la saga et à l’avenir sentimental de notre succube
En un seul mot : MERCI à Richelle Mead ! (et à quand la suite en poche ??) »