Freedom de Jonathan Franzen

Dans son nouveau roman, Jonathan Franzen nous propulse avec habileté au sein d’une famille américaine prisonnière d’une spirale destructrice.

Les Berglund ont tout de LA famille modèle… en apparence. Vivant depuis des années à St Paul, dans le Minnesota, ils sont propriétaires d’une jolie maison victorienne dans un quartier en passe de devenir le nouveau coin bobo de la ville. Ce sont des voisins aimables et respectueux, appréciés mais aussi jalousés par leur entourage. Patty est une ancienne basketteuse pleine de talent mais dont un malencontreux accident a stoppé la carrière. Elle élève Jessica et Joey, leurs deux enfants, avec une profonde dévotion. Quant à Walter, c’est un homme discret mais brillant qui subvient seul aux besoins de sa famille.

Mais lorsque le vernis se craquèle, il laisse apparaître une réalité bien plus complexe. Derrière l’apparente perfection des Berglund, se cache des maladresses, des incompréhensions qui heurtent et dissolvent l’unité familiale. Craignant de reproduire le même schéma d’éducation que leurs parents (père alcoolique pour Walter et corruption, lâcheté des parents de Patty), ils font tout pour transmettre leurs propres valeurs à leurs enfants. Or, à trop vouloir bien faire, la situation tourne au désastre, provocant une déchirure du noyau familial. L’intrusion de Richard Katz, meilleur ami de Walter depuis la fac et fantasme inavoué de Patty, va d’autant plus mettre à mal le fragile équilibre du couple. Petit à petit, le groupe implose, n’épargnant personne. Cette nouvelle déchirure contribuera à élargir le fossé dans la famille, malgré la volonté de la préserver.

Dès lors, Patty tombe dans une dépression qui accroît son cynisme. Elle passe du statut de voisine et de mère idéale à celui de furie alcoolique et névrosée. Elle devient invivable pour Walter, qui se réfugie dans le travail et auprès de la jeune et jolie Lalitha. Toutefois, on décèle une impossibilité pour nos deux protagonistes de tourner la page et de briser définitivement le lien qui les unit. En dépit des échecs et des trahisons, leur relation reste belle et touchante.

Franzen nous offre un livre très riche, complexe, qui malmène ses personnages et dénonce certains abus de sa nation. A travers les ambitions, les convictions et les déconvenues des Berglund, il pointe du doigt certains faits d’actualité tels que la guerre en Irak ou en Afghanistan, et dénonce un système corrompu. Il montre les limites du rêve américain et ce que cache l’apparente réussite de certains. A travers le combat politique de Walter, Franzen évoque également le problème de la croissance et de la natalité, ainsi que l’individualisme de l’homme et son manque de préoccupation face à l’écologie et  face à une planète en danger. Même si le monde est au cœur du problème, il apparaît que l’économie l’emporte toujours sur l’intérêt du plus grand nombre. Il s’intéresse aussi  à la question de l’héritage culturel et de la transmission parentale ainsi qu’à la possibilité d’une liberté individuelle épanouissante. C’est un livre percutant, intelligent et véritablement passionnant. L’écriture est de qualité, incisive et mordante. Le lecteur se sent réellement concerné par les déboires de cette famille américaine bobo, pleine de défauts mais terriblement attachante. Une grande réussite !

Eléctrico W de Hervé LE TELLIER

Résumé :

Un photographe, Antonio, retourne à Lisbonne après dix ans d’absence.
Il y retrouve le correspondant de son journal, Vincent, le narrateur de ce récit, afin de suivre le procès d’un tueur en série. Enfant, Antonio a rencontré en une fillette, Canard, l’amour mythique, éternel, celui qui promet de grandir sans jamais s’affadir, mais ce rêve de bonheur s’est déchiré. Vincent a ses raisons, peu avouables de vouloir guérir cette blessure, réparer ce qui s’est brisé, retrouver Canard.
Lui qui est si peu doué pour la vie, lui qui n’achève jamais rien de ce qu’il entreprend, veut devenir l’artisan d’un destin inaccompli. Chaque rencontre rapproche du but comme la vague pousse un radeau vers le rivage. Mais il n’est d’horizon qui ne se déplace sans cesse… . Electrico W raconte les neuf jours de cette quête en ce mois de septembre 1985 où la terre trembla à Mexico et où mourut l’écrivain Italo Calvino. Si les tramways, comme l’Electrico W qui donne son nom au livre, suivent des rails, la vie des hommes obéit à d’autres lois.

Mon avis :

Grâce à ce livre, on peut découvrir Lisbonne dans les années 80. On sent que l’auteur est attaché à cette ville et qu’il veut nous montrer, grâce à toutes ses descriptions, les liens qui le relient à cette ville. Cette ambiance est plutôt originale et plaisante, d’ailleurs.

J’ai aimé suivre la vie de Vincent et Antonio pendant neuf jours, pendant lesquels ils vont suivre  le procès du tueur en série Pinheiro pour leur travail de journaliste et de photographe, alors que leur quotidien est fait de hauts et de bas.  On peut voir une différence de comportements entre ces deux hommes : Vincent, en amour, va de déception en déception tandis qu’Antonio enchaîne les conquêtes pour oublier son amour de jeunesse et est en couple avec la jeune femme dont rêve son ami. L’un et l’autre  ne parviennent pas à trouver le bonheur, ils n’ont pas su saisir leur chance quand ils en avaient l’occasion. Cela va donc conduire Vincent à mentir à son ami et à tenter de retrouver Canard pour le déstabiliser, par jalousie.

J’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteur nous écrive quelques-uns des poèmes de Montrestela que Vincent a décidé de traduire à partir de son livre de contes, « Contos Aquosos ». Ils étaient, je trouve, très agréables à lire.
Pour conclure, la lecture de ce livre aura été plutôt agréable. On ressent les faiblesses des personnages, des moments de nostalgies, de mélancolie … J’ai aimé l’écriture à la 1ère personne, comme dans un journal. C’est un livre qui se lit facilement.

Je tiens à remercier Livraddict et les éditions JC Lattès, qui, grâce à ce partenariat, m’ont fait découvrir Hervé Le Tellier et sa plume délicate et touchante.

L’heure des elfes de Jean-Louis Fetjaine

L’heure des elfes de Jean-Louis Fetjaine
Editions Pocket – 266 pages

Résumé :

Le monde, partagé entre les nains, les monstres, les elfes et les hommes, a perdu son équilibre depuis que ces derniers se sont approprié la légendaire épée Excalibur. Déchiré entre son épouse, la chrétienne Ygraine, et Lliane, la reine des elfes, le roi Uter a pris la décision de rendre l’épée sacrée et de restaurer ainsi l’ordre ancien.

C’est alors que les monstres envahissent le royaume de Logres et anéantissement leurs adversaires désunis. Affaiblis et terrifiés, les hommes se tournent de nouveau vers les elfes, espérant que le peuple des arbres viendra à leur secours.

Exilée sur l’île d’Avalon avec sa fille Morgane et accompagnée du mystérieux Merlin, la reine Lliane acceptera-t-elle, une fois encore, de tout risquer pour l’amour d’Uter ?

Mon avis :

Au début de ce troisième volet, tout vas bien dans le royaume du roi Uter. Il vit avec une femme qu’il aime, il a un fils, son peuple vit en paix et il s’apprête à rendre aux nains leur talisman sacré qui permettra aux peuples nains de revivre…

Jusqu’à ce que le géant Freïhr, parti à la chasse, rentre à Logres avec une terrible nouvelle : les monstres, et celui qui ne peut être nommé, ont passé les marches en compagnie de quelques seigneurs nains. Il est donc impossible pour Uter de rendre aux nains leur talisman sacré.

Commence donc un nouveau périple pour tous. Uter envoie ses barons voir ce qu’il en est, pendant que Lliane et les elfes tentent de sauver Brocéliande d’un incendie provoquer par les monstres.  Puis, à l’initiative de Merlin, une nouvelle compagnie se forme afin de tenter de ramener le calme dans le royaume. Cette alliance à pour but de réunir les 4 talismans sacrés sur l’île d’Avalon afin que nul ne puisse plus jamais les dérober. Mais la compagnie, n’ayant plus vraiment confiance en Uter, demande un gage de l’engagement total du roi et surtout du fait qu’il se séparera du talisman des hommes une fois la guerre achevée. C’est ainsi qu’Uter confie son fils Arthur, sans l’aval d’Ygraine, à Merlin. C’est ainsi qu’à lieu une nouvelle guerre.

En ce qui concerne la légende Arthurienne, le livre se termine avec Excalibur plantée dans la Pierre de Fal, talisman des hommes. Morgane est une petite fille qui commence à apprendre la magie avec Merlin. Et Arthur, selon Merlin, pourra peut-être prendre Excalibur à la Pierre.

La saga des Elfes pose les bases de la légende Arthurienne.

Note : 6/10

Autour de Londres de Lydie Blaizot

Synopsis :

Londres.
Sa Tamise, son célèbre pont, son brouillard, sa banlieue… et ses vampires.
Chef charismatique, mousquetaire, danger public ou simple quidam, chacun laisse une empreinte différente dans la Maison qu’il sert.
Cette non-vie, trop souvent imposée, plus ou moins bien acceptée, se heurte à la réalité des vivants qui viennent chambouler des existences dont ils ignorent tout.
Face à cette problématique, les vampires improvisent, s’adaptent, luttent pour demeurer dans l’ombre ou, au contraire, satisfaire de nouveaux appétits.

Partez à la découverte de ces individus hors du commun au travers de huit nouvelles où les lecteurs de La Maison de Londres retrouveront des personnages familiers

Mon avis :

Ce recueil composé de huit nouvelles raconte l’histoire des protagonistes rencontrés dans « La maison de Londres » (ndlr : autre livre de l’auteur aux éd. Petit Caveau), nous fessons donc plus ample connaissance avec ces personnages.
Il est important de lire les nouvelles dans l’ordre comme elles sont mises chronologiquement.
J’ai appréciée dans ce livre le fait que chaque nouvelle permet de découvrir un pan de la vie passée des personnages.
Le petit plus non négligeable de ce recueil vient des illustrations, réalisées par l’auteur, qui représente le ou les protagonistes de chaque nouvelle.

« La terreur des Hautes Terres » est la première nouvelle de ce recueil. Elle nous permet d’en apprendre un peu plus sur Jedediah, et comment il obtient son statut de chef. (ndlr : chef des vampires de la maison de Londres dans « La maison de Londres »).

« Les mousquetaires », cette nouvelle qui est une de mes préférée, raconte la rencontre entre Ruppert,  Arthur et Hubert, trois vampires de la maison de Londres, mais également pourquoi ils vont porter le surnom de « mousquetaires ».,

« Le roi George » est une nouvelle sur un autre personnage que l’on va rencontrer dans « La maison de Londres » : George Rampkin, (ndlr : « maitre » de Withechapel, un quartier de Londres).

«Fatum » porte sur Melody Applenewhorn, nouveau personnage comme on ne la rencontre pas dans « La maison de Londres ». Cette nouvelle est intéressante comme elle permet de se poser la question suivante : comment fait un vampire pour survivre quand il ne peut se résoudre à mordre.

« Le clown » est une histoire sur Matthew Cavendish, un autre vampire que l’on croisera brièvement dans « La maison de Londres ». Tout comme la précédente cette nouvelle permet d’apprendre comment un vampire fait pour subvenir à ces besoins.

« Piccolo » décrit l’histoire d’Andrew  Carmichael , vampire de son état, surnommé Piccolo. Nous avons ici affaire à un vampire non présent dans « La maison de Londres ». Si l’on doit résumer cette nouvelle ça pourrait être par cette phrase : « qui s’y frotte, s’y pique ».

« Premier fauteuil en partant de la droite » porte sur Masheck Darrow, un vampire succube qui se nourrir de la peur. Il essaye de monter une armée afin de prendre possession de la maison de Londres et ainsi devenir « chef » de cette organisation. Mais ces plans ne vont pas se passer comme il l’avait prévu.

Quand comme moi on a lu en premier « La maison de Londres » à la fin du livre on se pose certaines question, comme celle-ci : Mais qui à bien pu créer Donald Crump ? En effet le titre de la nouvelle porte très bien son nom,  « Le boulet » pourrait être associé à John Nollew, créateur de Donald Crump mais également à ce dernier. (ndlr : personnage qui apparait dans « La maison de Londres » et dont une partie du livre portera sur son histoire)

Je recommande fortement de lire ce recueil en premier, afin d’avoir l’histoire dans l’ordre chronologique et ainsi de bien comprendre les évènements qui se dérouleront au début de « La maison de Londres ».

Premiers pas sur le chemin de l’Aventure de l’édition

Il y a quelques mois, la Team était contactée par Vincent Beghin, administrateur du site Les Agents Littéraires, qui nous proposait un partenariat ayant pour but de faire découvrir aux lecteurs le monde caché et difficile de l’édition de jeunes auteurs.  Face à l’enthousiasme de nos membres pour une telle initiative et quelques discussions plus tard, un projet commun naissait : un cycle de rencontres thématiques avec des acteurs de la petite édition et de l’auto-édition intitulé « L’aventure de l’édition« .  Le thème du cycle de rencontres peut se résumer comme suit :

On estime que les « grandes » maisons d’édition acceptent environ 1 manuscrit sur 1 000 parmi ceux qui leur sont adressés. Autant dire qu’elles restent, pour la plupart des auteurs en devenir, un rêve inaccessible. Mais heureusement, pour se faire éditer, d’autres solutions, existent. Les petites maisons d’édition, d’une part,  dont on estime qu’elles acceptent environ 1 manuscrit sur 100. Mais aussi l’auto-édition et l’édition à compte d’auteur, où vous prenez vous-même en charge, en partie ou totalement, les coûts de de la production et de la commercialisation de votre livre. Alors, parmi ces solutions, lesquelles privilégier ? Que peut-on en espérer ? Quelles sont les bons plans et les arnaques ? Vous aurez toutes les répondes via le cycle de rencontres-débats que nous organisons, avec des éditeurs et des auteurs ayant tenté (et réussi) l’aventure de l’édition.

C’est ainsi qu’à partir d’octobre, nous vous proposerons chaque mois une interview interactive sur un thème touchant à l’édition de jeunes auteurs.  Un ou plusieurs acteurs expérimentés répondent à vos questions de façon à ce que le débat naissant de ces discussions vous permette de découvrir de l’intérieur le monde très sélectif de l’édition.

Notre première rencontre a eu lieu ce mercredi 5 octobre.  Derrière leur écran, deux représentantes d’une petite maison d’édition à la recherche d’auteurs débutants : Les 2 Encres.  Mesdames Nathalie Costes Nghien et Christiane Legris Desportes, respectivement directrice littéraire et directrice de collection Sciences Humaines, répondaient aux questions sur le thème : Comment séduire un petit éditeur ?

Thématiques abordées  : Qu’est-ce, pour vous, qu’un bon/ qu’un mauvais manuscrit ? Quels sont vos critères de sélection ? Comment les choix sont-ils pris ? Quelles sont les erreurs de débutant à ne pas commettre ? Quel type de réponses envoyez-vous aux auteurs refusés ? Peut-on attendre d’un petit éditeur plus d’explications qu’une lettre type ? Une petite maison d’édition, est-ce que ça rime avec plus de contacts avec l’écrivain, plus de rendez-vous, une prise en charge plus personnalisée ?

Les participants avaient visiblement beaucoup de questions en commun.  Le sujet qui les intriguait en priorité est le processus de sélection des manuscrits : qui choisit et sur quels critères ?  Nos invitées nous ont décrit en détail le fonctionnement de la sélection des manuscrits dans leur maison d’édition.

Elles nous ont d’abord assuré qu’aucun texte n’était refusé a priori (en-dehors de certains cas à la présentation particulièrement problématique).  Le texte reçu (par e-mail ou par courrier) est examiné et, éventuellement accompagné d’un petit mot des éditrices, envoyé à un comité de lecture composé d’une part de personnes sollicitées du fait de leurs compétences littéraires, de leurs liens directs avec la littérature ou de leur expertise dans le domaine de la collection, et d’autre part de « grands lecteurs » retenus après candidature.

Sur la base de critères liés notamment à la collection (Les 2 Encres en compte 18 !) et dans le respect d’une charte de fonctionnement, les membres du comité de lecture sollicités rendent dans un délai d’un mois un avis argumenté concernant le manuscrit.  Si les avis sont trop contrastés, c’est à l’éditrice et aux directrices littéraires que reviendra le dernier mot ; mais comme elles le disent elles-mêmes, « ce n’est pas parce qu’un manuscrit ne nous plaira pas à nous, directrices littéraires ou éditrice que nous le refuserons ».

Alors, qu’est-ce qui distingue un « bon manuscrit » d’un « mauvais » ?  Pour répondre à cette question qui intriguait plusieurs participants, je laisse à nouveau la parole à nos invitées :

Ce qui peut différencier un « bon » manuscrit d’un « mauvais » (bon ou mauvais, cela reste très subjectif) sera l’originalité du thème, la compétence d’un auteur à relater, écrire son texte, son histoire, le fait qu’il n’y ait pas « trop » d’incohérences, le style.
Nous distinguons de façon classique le fond et la forme. Le bon manuscrit est celui qui sait concilier les 2.

Ensuite, en fonction de l’appréciation du comité de lecture et des propres avis des directrices littéraires, quatre scénarios sont possibles :

1 – L’auteur est avisé d’un rejet ; dans ce cas-là il lui est précisé pourquoi son projet n’a pas été retenu.
2 – L’auteur est invité à retravailler ou à faire retravailler son texte pour le soumettre à nouveau.
3 – Le manuscrit est retenu sous réserve de corrections ou léger remaniement à envisager en commun.
4 – (le plus rare) Le manuscrit est retenu d’emblée. Un contrat d’édition est alors proposé.

L’ensemble du processus dure en général et à l’heure actuelle entre 4 et 8 mois.  Et puisqu’on est dans les chiffres, sachez, écrivains en herbe, que la concurrence est rude : sur un millier de manuscrits reçus par an, Les 2 Encres en publient entre 35 et 40 toutes collections confondues.  Nos invitées vous encouragent cependant à proposer vos textes : chacun recevra toute leur attention !

Une fois l’ouvrage édité, l’aventure ne s’arrête pas là.  Nos éditrices assureront aussi sa promotion.  Pour cela, une recette composée d’une bonne dose de charme, patience, volonté, foi et passion, et d’ingrédients éprouvés :

Nous avons dans notre équipe une chargée de communication à temps plein (Zoë Jaclin), et un diffuseur/distributeur. Nous sommes également sur Facebook et tous nos livres sont répertoriés sur l’ensemble des sites de ventes en ligne (Fnac, Amazon, Alapage, Decitre, etc.). Nous figurons également sur les bases de données des libraires : Electre et Dilicom.
Par ailleurs, nous favorisons au maximum les dédicaces en librairie et la présence des auteurs dans les salons de livres partout en France. Nous présentons aussi les ouvrages à des prix littéraires et concours selon leur thématique.

Alors, qu’est-ce qui distingue un petit éditeur d’une grosse maison ?  Nos invitées reconnaissent que Les 2 Encres n’a pas la taille ou l’impact de certaines autres maisons, mais l’édition chez un petit éditeur a aussi ses avantages :

Un premier élément de réponse essentiel : chez un petit éditeur, vous êtes (normalement) considéré comme un auteur et non pas comme un producteur de textes.
D’abord, la liberté d’échange entre l’éditeur et l’auteur, par exemple pour décider de la présentation du futur livre (illustration de couverture, présentation de la quatrième) et tout au long de sa création.
Ensuite, la durée du livre. Chez les « grands », le livre est mis au pilon au bout de 6 mois, voire 3 mois, voire moins si les libraires les retournent au bout de très peu de temps. Chez nous, tous nos titres existent encore depuis notre existence (14 ans) et sont encore disponibles pour la vente.
L’échange avec notre chargée de communication est permanent. Vous avez TOUJOURS une interlocutrice pour vous écouter, vous proposer, entreprendre des actions, bref, nous sommes là pour épauler un auteur et ne pas le laisser dans le vague, une fois son livre paru.

Cette discussion particulièrement intéressante a marqué un excellent départ pour notre cycle de rencontres.  Vous pouvez la lire en intégralité sur le forum. Je peux déjà vous annoncer en exclusivité notre prochaine rencontre, sur le thème « Comment sait-on qu’on a vraiment l’ « âme » d’un écrivain ? » qui aura lieu le vendredi 4 novembre à 20h !  Notez bien la date et venez nombreux poser vos questions à nos invités !

L’équipe Livraddict tient à remercier particulièrement nos deux invitées pour leur temps et les informations partagées, les participants pour leur enthousiasme et leur curiosité, et Vincent Beghin du site Les Agents Littéraires pour avoir participé à l’organisation de cette soirée !