Le dîner d’Herman Koch

A l’apéritif, un couple, Paul et Claire, en attend un autre pour dîner dans un restaurant de luxe. Babette et Serge arrivent à leur tour, complétant le quatuor et réunissant les deux frères Lohman pour une soirée en famille. D’emblée, une légère tension s’installe, on sent la rivalité poindre entre les deux frères. Paul paraît excédé par les manières empruntées de Serge, en tête à l’élection de Premier ministre du Danemark.
Arrive l’entrée, avec ses assiettes désespérément vides et son serveur trop envahissant. Les conversations vont bon train, superficielles et sans conséquences, permettant de découvrir davantage les personnages. L’agacement de Paul, le narrateur, croît, plombant l’ambiance festive du dîner et laissant présager une suite plus houleuse…
Au plat, le petit groupe s’est disloqué. Les femmes sont parties sécher leurs larmes à l’écart, Paul en a profité pour mener son enquête en fouillant dans le portable dérobé à son fils Michel et attend ce dernier au restaurant. Seul Serge reste à table, impassible. Cette fois, la tension est palpable. Petit à petit l’on découvre ce qui se cache derrière l’invitation à dîner et quel terrible crime Michel et Rick, le fils de Serge et Babette, ont commis. L’enjeu du repas devient tout autre et l’on sent la perturbation d’un père en proie à la peur. Cette peur de perdre son enfant, de ne pas savoir le protéger, mais cette peur également de lui avoir transmis ses démons et d’être responsable de toute cette violence…
Cette violence, sous jacente tout au long du texte, devient manifeste après le dessert, lorsque Serge annonce à tout le monde sa décision de dénoncer, lors d’une conférence de presse, le crime commis par leurs enfants. Dès lors, les avis divergent et chacun veut imposer à l’autre sa manière de voir les choses quitte à utiliser la force…

« Le dîner » nous offre un récit très sombre, magnifiquement orchestré autour d’un repas. Un huit clos aux apparences trompeuses qui, sous prétexte d’un repas en famille, s’avère être une accusation de la violence qui règne dans la société actuelle… Ici, rien n’est tout noir ou tout blanc et les personnages les plus sympathiques se révèlent être les plus inquiétants. Pour autant, si Herman Koch dénonce l’hypocrisie générale de la bourgeoisie, il ne prend pas parti pour un point de vue en particulier. Finalement, la question éthique est complètement écrasée par l’instinct primaire qui consiste à protéger son enfant au détriment de soi. Un texte fascinant, à la fois ambigu et dérangeant !

Magefeu d’Ed Greenwood

Auteur: Ed Greenwood
Editeur :Milady
288 pages

Résumé

Shandril, une jeune orpheline qui ignore tout de son passé, s’enfuit un jour de l’auberge de la Lune montante en compagnie d’une bande d’aventuriers. Au cours de son périple, elle est confrontée à l’une des créatures les plus redoutables des Royaumes. Et elle découvre alors que la seule énergie capable de vaincre ce mal doit transiter par son propre corps grâce à la magie du grand Elminster. Le sort du monde repose sur ses frêles épaules. Shandril devra trouver le pouvoir du magefeu ou mourir.

Mon avis :

La séquence de Shandril raconte les aventures de Shandril, une jeune servante à l’auberge de la lune fumante. Une nuit, elle décide de s’enfuir et de rejoindre la compagnie de la Lune écarlate. Au cours de son tumultueux voyage, elle découvre qu’elle possède le magefeu. Pour l’aider à le contrôler, elle pourra compter sur l’aide du mage Elminster, du jeune sorcier Narm et de nombreux autres acolytes.

L’histoire commence très rapidement, voir trop rapidement. On est immédiatement immergé dans l’univers des Royaumes Oubliés, ce qui est assez déstabilisant quand on découvre cet univers. J’ai donc eu des difficultés à me plonger dans ce roman. Un prologue ou une chronologie en complément de la carte placée au début du livre m’aurait aidée à appréhender plus facilement ce monde assez complexe. Néanmoins je pense que ce démarrage rapide ne doit pas être un inconvénient pour les lecteurs familiers des Royaumes Oubliés.

De nombreux personnages secondaires viennent en aide à Shandril au cours du roman. J’ai eu à de nombreuses reprises l’impression que l’auteur n’écrivait que pour les lecteurs connaissant déjà les Royaumes Oubliés car la grande majorité de ces personnages ne sont pas présentés ni même décrits. Je ne me suis donc pas particulièrement attachée à ses personnages. Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages principaux. Shandril veut vivre une grande aventure mais pleure au moindre obstacle ! Seul deux personnages ont retenus mon attention : le mage Elminster et l’Ombrageuse.
Par ailleurs la construction du récit est assez particulière. L’auteur alterne très souvent de point de vue, et le changement de personnage se fait souvent de manière un peu brutale. Cela demande un petit moment d’adaptation, heureusement facilité par le style fluide de l’auteur.

En conclusion, je suis assez mitigée ! Je me suis souvent sentie frustrée de ne pas pouvoir vivre pleinement les aventures de Shandril à cause de ma méconnaissance de l’univers des Royaumes Oubliés. Je ne suis jamais rentrée vraiment dans l’histoire, mais comme le style de l’auteur est agréable et qu’il y a de multiples rebondissements, la lecture n’a pas été déplaisante. Je ne pense pas lire le tome 2 de cette saga à sa sortie. Mais comme j’ai beaucoup aimé le mage Elminster, je lirais très certainement les romans qui lui sont consacrés.

Pour finir je tiens à remercier les éditions Milady et Livraddict qui m’ont fait confiance pour chroniquer ce livre grâce à un partenariat

Chimères d’albâtre de Stéphane Soutoul

Synopsis :

Des êtres immortels rôdent dans les ténèbres. Depuis la nuit des temps, à notre insu, ils sont là, parmi nous. Leurs visages livides se détachent de la réalité aveugle pour hanter nos plus indicibles cauchemars, nourrir nos fantasmes les mieux enfouis. Le vampire ! Une source intarissable d’indécence et de malédiction.
Meurtrier impitoyable ou ange gardien, objet de désir ou incarnation des pires frayeurs, sensuel ou répugnant… Le buveur de sang peut refléter tout cela et bien plus encore.
Partagez la passion dévorante de cet adolescent fervent admirateur de Dracula et son engeance, découvrez l’histoire de cette femme brisée qui voit son âme ravivée par le plus énigmatique des amants, tremblez aux côtés de ce groupe de vacanciers aux prises avec une machine à tuer avide de mort, suivez le destin tragique d’une damnée en quête de vengeance…
Chimères d’albâtre explore le folklore du vampire tout au long de quatorze nouvelles modernes qui oscillent entre ombre et lumière. Une multitude de facettes pour effleurer la surface d’un mythe d’une richesse inouïe, toujours aussi vivace dans l’imaginaire populaire.
Un voyage sans retour en compagnie d’illusions à la perfection aussi sublimes que mortelles.

Mon avis :

Tout d’abord un mot sur l’apparence du livre, souvent l’emballage ne reflète pas forcément le contenue, mais ici cela s’avère totalement faux. La couverture est tout simplement magnifique, elle est l’œuvre de Cécile Guillot, qui à plus d’une corde à son arc, puisqu’elle est une talentueuse illustratrice (en cherchant j’ai pu découvrir d’autres illustrations tout aussi magnifique) mais également une auteure à suivre (A l’ombre des pleurs, éd. Cauchemars).

A travers ce recueil j’ai à nouveau était transportée dans l’univers que Stéphane à créer, il a cette écriture fluide dans laquelle on se laisse bercer, on plonge au cœur même de l’histoire jusqu’à en devenir acteur, or dans la plupart des nouvelles que j’ai pu lire je n’avais pas encore ressentie cela. Même s’il existe un dénominateur commun, chaque nouvelle possède sa propre identité, il n’y a pas de redites au niveau des personnages, des lieux ou des époques. C’est là où Stéphane à su ce démarquer par rapport aux autres.

La nouvelle « Dans les bras de la mort » nous emmène au cœur du Languedoc en 1944. Une rescapée et son bébé, tente de fuir de nuit les SS qui la pourchasse. Elle va trouver refuse au sein d’un sanctuaire dédié à une déesse. De là va réellement débuter cette histoire dont je ne peux en dire plus sans tous vous dévoiler.  Première nouvelle qui nous donne une très bonne mise en bouche. Ce recueil s’avère être très prometteur.

Avec « Miracle rue des sépultures » nous suivons la vie d’un jeune adolescent de 16 ans qui à une passion pour tout ce qui touche de près ou de loin le mythe du vampire. Lors d’une sortie nocturne avec sa petite amie il va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie. Ce deuxième texte est riche en référence vampiriques aussi bien littéraire que cinématographique. Je me suis facilement identifier à ce personnage (même s’il est du sexe opposé dft012 ). La fin de cette nouvelle pourrait être caractérisée de « légende urbaine »

« La proie et le chasseur » donne tout de suite le ton, ici on se retrouve avec Henri, qui aime chasser les jeunes femmes seules, sous la pulsion d’une « voix » qui lui dicte ses faits et gestes. Assis dans un bar il repère une jeune femme seul, va-t-elle être sa victime ? Je vous laisse lire cette nouvelle pour le découvrir.
Dans  « Seconde chance » on suit une jeune femme maltraitée par son père, puis par son petit ami qui la pousse à se prostituer. Un jour il lui annonce qu’il l’a vendu, elle se retrouve alors sur le porche d’une somptueuse demeure d’un propriétaire énigmatique. Que cache réellement cette vente ?

« Motif de sang » nous amènes à Montpellier avec un inspecteur à la criminelle qui se rend sur une scène de crime particulièrement sanglante. Même si l’œuvre semble être le résultat d’un vampire, on peut facilement la transposée aux phénomènes actuels, en effet comme le dit l’adage : « l’homme est un loup pour l’homme »

Dans « Un héritage maudit » une jeune parisienne abandonnée par ses parents reçois un appelle d’un notaire qui lui annonce être l’unique héritière de son père (qu’elle n’a jamais vu, ni connu), ceci après des années de galère. Cet héritage s’avère être un bien immobilier en Lozère. Arrivée dans sa nouvelle demeure, et après s’être fait ses marques, elle fait la connaissance de sa nouvelle voisine, mais qui est-elle réellement ?

« Vampire cherche victime désespérément » est l’histoire d’Alfredo, vampire d’un demi-siècle qui vit sans l’aide des nouvelles technologies. A la recherche de nouvelles « proie » il se laisse tenter par les technologies modernes et opte pour l’acquisition d’un ordinateur. Il pense que cela va lui permettre de trouver plus facilement ces victimes. Mais parler à un écran ne reflète pas la réalité, s’il faudrait donner une moral à cette nouvelle ce serait qu’il ne faut jamais se fier à ce que l’on voit sur internet, les apparences peuvent être trompeuse.

Dans « Funeste renaissance » Samuel Delacroix, jeune homme d’affaire riche, n’a qu’un seul souhait : obtenir encore plus de pouvoir.  Une nuit sa vie va basculer, son souhait va-t-il être exaucé ? Avoir plus de pouvoir oui, mais le pouvoir à un prix …

Dans  « Lettre d’aveux » nous rencontrons Nicole, parisienne trentenaire et divorcée, qui voit sa vie anéantir à cause d’un mari violent. Elle rencontre lors d’une soirée de charité un jeune homme mystérieux qui va lui redonner goût à la vie. Après une semaine passée auprès de lui, elle retourne sur Paris, mais ne peut oublier ce charmant jeune homme. Elle lui écrit donc une lettre afin de lui dire ses sentiments. Un soir ne trouvant pas le sommeil elle décide de relire cette lettre …  Avec le titre je m’attendais à quelque chose de plus sombre et bien pas du tout, cette nouvelle est tout simplement magnifique, des 14 écrites c’est mon coup de cœur. A la lecture j’ai eu des frissons, on s’imagine être à la place de Nicole, devant son bureau, lettre en main, alors que l’on revit par procuration les moments passés. Souvent les histoires d’amour son un peu niaise, mais celle-ci pas du tout, on ne s’attend pas a une telle fin.

« Slasher in the night» c’est l’histoire d’un groupe de six amis essayant de remonter vers Paris après des vacances passées sur la côté d’azur. Sur le chemin du retour, un problème mécanique survient en lisière de forêt, certains vont partirent explorer les environs, jusqu’à aller profaner un lieu sacré. Que va-t-il en ressortir ? Vont-ils survivre à cette nuit en lisière de forêt ?

Dans « La déesse de sang » un homme nous narre son existence, ou plutôt son admiration pour une femme : Victoria, qui comme le laisse deviner le titre est une vampire. Sa passion dévorante va-t-elle permettre à cet homme de rester pour toujours auprès de Victoria ?

« Un amour interdit » est l’histoire d’une jeune prêtresse qui honorait la déesse du soleil. Elle rencontre une nuit un vampire qui va sceller son destin. Devenue « fille de la lune » elle n’oublie pas son amour pour le soleil. Deux siècles plus tard elle est enfin prête à revoir son amour interdit : le soleil.

Dans « Au nom de la vengeance » on rencontre Vénus assise dans un bar miteux à boire whisky sur whisky. Elle se remémore son passé, ainsi on apprend comment elle est devenue une vampire, mais surtout pourquoi elle est là, assise dans ce bar. Quels sont réellement ces intentions ?

Dans « L’ange pâle », une vampire très âgée nous raconte sa vie, nous confie comment elle à rencontré cet homme qu’elle nomme son « ange pâle ».

Tout premier roman de Stéphane que je lis, et je dois dire que j’ai passé un agréable moment de lecture, cela est en partie du à son style d’écriture fluide, qui m’a permis de plonger dans ces différents tableaux, comme chaque nouvelle peut être considérée comme un tableau. J’avais découvert cet auteur avec l’anthologie Or et Sang (éd. Petit Caveau) dans laquelle sa nouvelle « Confession nocturne » m’avait beaucoup marqué. Après quelques petites recherches (vive internet),  j’ai pu constater qu’il était également l’auteur du cycle des âmes déchues, dont le tome 1 est déjà sorti (Le mal en demeure, tome 1, éd. Petit Caveau), et le tome 2 arrivera en novembre 2011. Mais également de nombreuse nouvelles, soit parue dans des webzines, soit dans d’autre anthologie comme Sorcières et Sortilège (éd. Les Enfants de Walpurgis). Et bonheur, que vois-je Chimères d’albâtre, qui sera composé uniquement de nouvelle écrite par Stéphane sort en janvier, coïncidence ou non mon anniversaire arrivée en même temps, donc ni une, ni deux, c’est tout naturellement que je me suis faites offert ce recueil.

Toujours pas convaincu alors lisait bien ceci : amoureux(se) de vampire(s), ce recueil est fait pour vous, chaque personnage est unique, évoluant dans des univers, que ce soit époques, lieu ou rencontres différentes.

Divergent de Veronica Roth

Présentation de l’éditeur

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitudes n’est pas concluant. Elle est divergente, elle est en danger de mort !

•    Broché: 440 pages
•    Editeur : Fernand Nathan (6 octobre 2011)
•    Collection : GD FORMAT THRIL
•    Langue : Français
•    ISBN-10: 2092532308
•    ISBN-13: 978-2092532300

Pourquoi ce livre ?

J’ai lu ce livre grâce à l’aimable partenariat avec les éditions Nathan et Livraddict qui m’ont permis de le lire en exclusivité puisque sa sortie est prévue pour le 6 Octobre 2011

De quoi ça parle ?

Dans un monde post-apocalyptique une nouvelle société est née. Celle-ci se divise en faction représentant chacune un côté de la nature humaine. On retrouve donc les altruistes, les audacieux, les érudits, les sincères et les fraternels. Ces factions cohabitent tant bien que mal. A l’âge de seize ans les jeunes doivent choisir s’ils veulent rester dans leur faction d’origine ou changer. Béatrice elle aussi doit choisir, et elle préfère le changement. Mais elle apprend aussi qu’elle est spéciale. Elle est divergent. Elle et tout ceux qui sont comme elle sont en danger.
Le livre nous fait découvrir cet apprentissage auquel elle doit se soumettre pour être membre de sa nouvelle faction, tout en cachant son terrible secret. Mais c’est sans compter les événements à l’extérieur qui menace le fragile équilibre de cette société pas si parfaite !

Et t’en penses quoi ?

Pour faire simple j’ai aimé. J’ai aimé mais ce n’est pas un coup de cœur. On sent du potentiel, un immense potentiel.
Déjà j’adore l’idée d’une dystopie (bien que je ne sois pas sûre que le monde présenté ici soit le pire qui soit. Même si c’est pas joyeux joyeux, je pense qu’il y a pire).
J’adore l’idée des factions et j’ai vraiment hâte d’en savoir plus sur chacune d’entres elles ! Je trouve que ce système est très enthousiasmant car le lecteur cherche à savoir dans quelle faction il serait. Du coup j’ai été prise dans le livre pour en savoir de plus en plus jusqu’à pouvoir me reconnaître dans une des factions.
Et puis, je me suis posée des tas de questions pendant la lecture. Que s’est-il passé pour arriver à cette situation ?
Les villes ont l’air abandonnées, chacun est reclus dans sa faction… Le monde entier est-il ainsi ? Sont-ils les seuls survivants à ce qu’il s’est passé ?
Bref, tant de questions qui restent sans réponse dans ce livre et auxquelles, j’espère, que Veronica Roth répondra dans le prochain tome « Insurgent » à sortir en 2012 !

Mais il y a des petites critiques négatives quand même.
En fait, à mon sens, le livre à vraiment du mal à démarrer. Je le lisais par petit bout sans arriver à plonger réellement dedans. J’attendais le moment où je ne parviendrais plus à m’en détacher.
Et ce moment est arrivé dans les derniers chapitres. L’action arrive enfin (même si elle n’est pas totalement absente dans le reste du livre) et là, je l’ai fini d’une traite !
Car oui, il faut lire ce livre pour avoir la suite ! Je l’attends avec impatience pour parfaire mon jugement, car comme je l’ai dit plus haut c’est une série qui a un potentiel énorme !

Le style d’écriture est efficace, sans trop de descriptions ennuyeuses ce qui donne un bon rythme à l’intrigue. Ma difficulté à accrocher vient donc d’un manque de fil conducteur pur et dur. Fil que l’on trouve justement dans ces fameux derniers chapitres: l’enjeu qui nous fait tenir en haleine. Et quel enjeu !

Au niveau des personnages, Béatrice alias Tris est très attachante. Elle paraît être la plus faible, mais il se trouve que non, bien au contraire grâce à son secret bien gardé. Elle a un petit caractère que j’aime bien. Le genre de fille qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Quatre. Ah Quatre. Je suis tombée amoureuse. Le type d’homme que j’adore. Fort, introverti, et torturé. Mais aussi tendre, aimant et attentionné quand on gratte un peu. Bref, il a tout pour me faire fondre et j’ai hâte d’en apprendre un peu plus sur lui même si on a déjà eu pas mal de révélations.
Pour ce qui est des amis de Tris, j’avoue que je suis passée un peu à côté d’eux. Il me tarde de lire le second tome pour avoir de leurs nouvelles !

En conclusion ?

Un très bon livre pour cette rentrée littéraire. Franchement ça sent la nouvelle franchise à ne pas rater ! D’ailleurs, Summit a déjà acheté les droits pour en faire un film pour « l’après Twilight », c’est pour dire ! Je vois déjà les gens se choisir une faction, et des forums se développer ici et là sur le net pour faire grandir la communauté Divergent ! Et j’en ferais partie.

Bref, à lire absolument ! Action, humour, amour, tout y est ! Et puis il faut le lire surtout pour son originalité. Car ici, ne cherchez point de vampires ou autres sorciers. Veronica Roth a créé un monde bien à elle, peuplé d’humains sans pouvoirs particuliers autres que leur courage, leur altruisme, leur fraternité, leur sincérité ou leur connaissance.
Et ça, c’est ce qui fait la force de « Divergent » !

Le pied mécanique de Joshua Ferris

Résumé :

Tim Fanrsworth est un homme séduisant.
Les années paraissent ne pas avoir prise sur lui : il ressemble toujours à ces stars de cinéma que les femmes admirent tant. Il aime sa femme, Jane, superbe elle aussi, et, en dépit des épreuves du quotidien et des petites tentations, nées de longues années de vie commune, leur mariage est heureux. Le travail de Tim est sa passion : associé d’un grand cabinet d’avocats de Manhattan, il gère les affaires les plus importantes.
Même lorsque sa fille unique, Becka, se cache derrière sa guitare, ses dreadlocks et ses rondeurs, il n’a de cesse de lui répéter en père modèle et aimant qu’elle est, pour lui, la plus jolie fille du monde. Tim a tout pour être heureux : il aime sa femme, sa famille, son travail, sa maison. Mais un jour, il se lève de son siège et s’en va. Il se met à marcher et ne peut plus s’arrêter. Ces crises peuvent durer quelques jours ou quelques années.
Alors, il perd tout ce qui lui semblait à jamais acquis : un présent heureux, un avenir serein, toutes ses certitudes. Pour combattre ce mal mystérieux qui grignote sa vie, ses passions, son âme, Tim doit renoncer à ce qu’il croyait être, porter un casque plein d’électrodes sur son crâne nu, quitter son travail, accepter l’inconnu. Le portrait bouleversant d’un homme dépouillé de tout et d’une famille bouleversée par la folie et l’absence mais qui résiste, se bat, s’aime.
C’est un roman d’amour étonnant ainsi qu’une réflexion fabuleuse et émouvante sur le corps et l’esprit et sur ce qui fonde notre identité.

Mon avis :

Je voudrais remercier les Editions JC LATTES et Livraddict pour m’avoir permis de faire ce partenariat et de m’avoir fait découvrir un auteur que je ne connaissais pas et vers lequel je ne serais pas allée de moi-même.
C’est l’histoire de Tim, Avocat reconnu dans son métier, marié à Jane et qui a une fille.
Tim a une maladie non connue qui va nous faire vivre beaucoup d’aventures.

Ce qui m’a le plus étonné dans ce roman, c’est que nous n’avons pas le temps de découvrir la maladie de Tim.
Nous nous trouvons plongés directement dans son monde ainsi que dans ses sentiments qui sont très durs et très forts que ce soit au niveau de sa famille ou au niveau de son travail.
Nous n’avons qu’une envie c’est de pouvoir l’aider.

Le personnage de Tim est attachant mais pour ma part, je me suis beaucoup plus attachée au personnage de Jane, sa femme.
On se rend compte au fur et à mesure que l’on avance dans le livre, que Tim est tout pour elle et qu’elle voue un « culte » à son mari.
Dès que Tim est pris par son « mal », elle fait tout pour l’aider et le réconforter même quand cette dernière recherche quelque chose d’autre pour sa vie.
Je ne sais pas si une femme pourrait faire ce qu’elle fait pour son mari et sa famille.

J’ai beaucoup apprécié ce livre mais j’ai eu du mal à en appréhender la chronologie.
Nous passons d’un chapitre où nous sommes dans le présent à quelques pages plus tard dans le passé, donc c’est très difficile de s’y retrouver mais on s’y fait rapidement.
Par ailleurs quand nous terminons le roman, nous nous posons énormément de questions sur la condition humaine ainsi que sur les sentiments que nous portons à notre entourage et à la grande place que prend notre travail dans notre vie.

Je vous recommande vivement de le lire.

Je voudrais encore remercier les Editions JC LATTES et Livraddict pour ce partenariat.